C’était un beau jour du début de printemps. De quelle année ?? J’aurais été incapable de vous répondre… C’est la première fois, à ma connaissance, que je pris conscience que j’existais.

Tout étais gai, la nature, les animaux, vraiment tout. Je ne me souvenais pas d’une vie antérieure. Comment étais je arrivé ici ? Je ne pouvais le dire. Je ne me souvenais pas de grand chose. J’étais dans une cabane planquée au fin fond de la forêt. Petite cabane d’ailleurs. Et j’étais là, sans souvenir, sans personne à qui me confier. Pourtant, je remarqua vite que je savais parler et que j’avais tous les réflexes naturels que l’on acquière : boire, manger, je marchais sans problème. Bref, j’étais une personne normale, sans souvenir et sans nom.

J’avais reçu une éducation, par qui et comment, voilà un premier mystère qui s’imposait à moi.
Je fis le tour de cette cabane pour m’apercevoir que tout ce qu’il me restait (enfin, je pris ça comme étant à moi) était quelques vêtements plutôt sales, des armes et quelques vivres. De quoi tenir une semaine au plus. Je voulus m’assurer d’une chose. Je pris l’arc, encocha une flèche et tira : la flèche alla précisément à l’endroit voulu !!!!! J’avais donc appris à me battre.

Je décidais alors de quitter cet endroit qui me paraissait assez hostile. Je voulais découvrir le monde extérieur. Quelques noms me revenaient et je devais sûrement connaître une partie de ce monde :

Thranduil : - Lardanium, Astoria, oui c’est comme ça que cela s’appelle… Des villes. J’y trouverais peut être la solution. Il faut que je m’y rende pour découvrir mes origines. Les nains, les elfes, tous ces peuples dont je connais l’histoire… Mais pourquoi ???? POURQUOIIIIIIIIIIIIIIII ???

Car j’avais toujours ce vide, ce dérangement dans ma tête, qu’est ce que j’avais fait, qui suis je ???
Puis j’avais envie de découvrir l’extérieur, cela m’attirait.
Ayant mis tout ce que je pus dans un gros sac à dos poussiéreux, je me décida à partir, laissant tout le reste des affaires ici., dans ce logement de fortune.

Je décidai de partir par la forêt, je m’y sentais à l’aise et il fallait, pour l’instant, que j’évite tout rapport humain. Je fis quelques milles vers le sud, lorsque que j’entendis de grands cris venant de derrière moi. Ca venait d’assez loin. Des voix caverneuses !!! Sûrement des nains… Je ne put m’empêcher d’aller voir. Ils étaient au nombre de trois. Ils m’étaient inconnus. Ils faisaient route sur le sentier, en direction de ma cabane… Non, ils ne pouvaient la trouver…
Une heure plus tard, ils arrivèrent à « ma » cabane, sans avoir de mal, apparemment, à la trouver…

L’un d’eux : - C’est là !!! Donc, on s’en occupe et vite fait, bien fait !!!!

Ils rentrèrent, enfin rentrer c’est beaucoup demander à un nain de rentrer sans tout fracasser, et commencèrent à saccager le cabanon. Ils y mettaient le feu !!!! Mais, ils ressortirent assez rapidement, intrigués…

-Il n’est plus là !!!! RAAAAAAA, comment cela se fait il ??? Kaaz ne sera pas content, mais il faut le retrouver…

Tout à coup, l’un d’eux leur fit signe de se taire… M’avaient ils repérés ??? Et Kaaz… Qui était il ???
Ils saisirent chacun leur hache et s’avancèrent vers la forêt… Ils stoppèrent à quelques pas des premiers arbres. Je posait doucement mon sac à dos. On sentait chez eux l’appréhension, l’hostilité qu’ils avaient envers la forêt.
Ils se retournèrent, mais soudain, le plus proche d’entre eux, d’une rapidité étonnante bondit en arrière et lança sa hache dans ma direction. Je l’esquiva de justesse, mais j’étais à découvert !!!! La hache m’avait tout de même entaillé légèrement le bras droit. Difficile d’utiliser mon arc dans ces conditions… Je me relevais et vit que mon épée était resté à deux mètres, à l’endroit de mon observation.

Les nains réagirent tout de suite, le deuxième lança une décharge dans ma direction : je n’avais plus le choix : je mis mes mains en opposition et me concentra pour tenter de l’empêcher de m’atteindre…. La lumière me frappa, mais je réussi à contenir l’attaque !!! J’avais bloqué !!
J’étais trop occupé pour voir que le troisième nain étais passé derrière moi et me saisit par la taille pour me soulever, que voulait il faire ??

Puis je me dis : pourquoi pas moi ? Je saisit ses mains et me concentra pour essayer de reproduire l’attaque de l’autre nain. Je réussi à lui envoyer une décharge au niveau de chacun de ses avant bras. Il me lâcha aussi tôt. Les autres, surpris, n’eurent pas le temps de réagir et, prenant mes jambes à mon cou, m’enfuit vers le cœur de la forêt avec tout ce qui me restait : mon arc.
J’avais mal, mais je courrais à perdre haleine. Mon cœur battait la chamade. J’avais eu chaud.
Le soir arriva et je décida de dormir près d’un bon feu. J’examina la seule chose que j’avais emporté : mon arc. C’étais un arc à double courbure de bonne qualité. Il y avait une inscription gravée dessus : c’étais de l’elfique, je pus le déchiffrer : Thranduil.
Je pris cela comme étant mon nom.
Toutefois, mon premier contact avec les hommes n’avait pas été bon. Il me fallait me méfier…




=>Fin de la première partie (si vous avez des commentaires ou des questions, n'hésitez pas)

humm, tenir tête a des petits nains c'est pas gentil pour eux

mouarf méchant .

Une question oui, depuis quand les loups ont des mains ?

Le fait de ne pas savoir qui je suis vraiment me troublait. Et j’évitais souvent les contacts lorsqu’il y avait une opportunité. Mais pourtant, il le fallait. Il fallait que je découvre ce monde qui m’entoure. Il y avait sûrement des personnes intéressantes et qui pourraient m’aider ou m’accueillir. Peut être ?

Un jour, cela arriva. Je vins en aide à une troupe d’elfes lors d’un combat et ces elfes vinrent vers moi et m’accueillirent chaleureusement. Ils voulaient former un groupe : l’A.R.C.
Leur dirigeant, Torqua, me proposa d’y entrer et de les accompagner un moment. Il me tendait la main dont j’avais besoin. Je fis alors un bout de chemin avec eux. Ils m’apprirent de nombreuses informations et m’ informèrent sur les différentes personnes de ce monde et leurs actions. J’appris que Kaaz était le chef des Massacreurs, des tueurs sanguinaires sans pitié. Mais que me veulent-ils ?

Je ne me sentais pas à l’aise. Ce premier contact s’était pourtant bien passé, mais le fait de voyager en groupe, de vivre à plusieurs, ne m’étais pas familier. Je n’étais pas fait pour ça. Je me décida donc à les quitter, mais ce que j’ai appris là, m’a beaucoup servi. Et à cela, je les en remercie.

Je repris mon chemin solitaire et me dirigea vers les forêts. Je ne pouvais les quitter. C’étais une partie de moi.

Et je voyagea un an durant, dans la brume et le froid la plupart du temps. Mais je m’habituai bien. J’étais résistant, mais ce qui me permit vraiment de m’en sortir, c’est ma volonté : celle de découvrir la fin de mon histoire. Le début en fait. Ma volonté, bien que dissimulée, était intacte. Certaines nuits, il arrivait que je rêve. Toujours la même chose :

J’y voyais un groupe de personnes assises autour d’un feu, toutes vêtues de grandes toges noires. Il faisait nuit. Je ne pouvais voir leurs visages. Il y avait une présence à mes côtés. Je ne le voyais pas, mais l’entendait… Il était essoufflé et il saignait fortement. Il les espionnait. Il avait l’air inquiet, il avait peur… Sa peur montait en moi. Je le sentais. Mais brusquement, un des hommes assis se retourne et nous aperçois.
A ce moment là, tout s’obscurcit, tout se voile. Ils courent vers nous. Ils arrivent !!!!!
Puis, plus rien.
Un nouveau mystère dans mon esprit. Un tourment de plus dans ma courte ( ?) vie.

Il arriva, un beau jour d’été, alors que je chassais du gibier à une dizaine de lieues à l’est d’Astoria, que je tomba sur un groupe d’elfes.
Je les entendait discuter entre eux et ils avaient l’air préoccupés. J’alla vers eux.
L’un d’eux, de stature imposante, avait l’air d’être leur chef. Il était au centre de leur regroupement, et les autres l’écoutaient attentivement, sans broncher. Il ne faisait pas très clair dans cette clairière nappée de brouillard. Ils mirent un peu de temps à me voir approcher. Ce fut leur Chef qui me vit arriver en premier :

Lui : - Halte, voyageur !!!! Qui es-tu et qu’est ce qui t’amène dans ces Terres ? dit il d’une voix dure et autoritaire.

Thranduil : - Je viens désarmé. Posant mes armes à terre, Thranduil, c’est comme ça qu’on m’ appelle.

Ils furent amical avec moi dès les premiers contacts , lorsque je leur raconta mon aventure. Je pus facilement discuter avec eux.
Je m’installais près de leur campement et on parla ensemble durant toute la nuit. Je me sentais bien avec eux. Ils avaient vécu des aventures palpitantes et terrifiantes à la fois.

L’homme que j’avais senti comme étant leur chef l’était réellement. Il était de stature imposante mais paraissait sage et puissant. J’écoutais attentivement ses conseils. Son nom était Ecthelion Singollo. Il m’expliqua aussi les rudiments de la magie, de quoi elle était faite, ses origines et son utilisation.
Je leur parlais peu de moi. En fait, je n’abordais jamais ce qui me concernait. Mais ça, ils l’avaient bien compris.
Ecthelion m’apprit l’existence des Loups, leurs objectifs. Je trouvais cette façon de penser révolutionnaire et très intéressante. Ils avaient raison !!!

Je me sentais bien en leur compagnie. Ca ne m’étais encore jamais arrivé. J’en étais le premier surpris.
Je leur demanda si je pouvais faire un bout de chemin avec eux. Ils m’acceptèrent sans problème, et très volontiers. C’est en tout cas l’impression que j’en avais.

Quelques semaines durant, je les accompagna, vivant toutes leurs aventures. L’amitié qui les liaient était très forte. Ils étaient prêt à se sacrifier les uns pour les autres sans se soucier des conséquences.
Plusieurs d’entre eux m’enseignèrent et me guidèrent. Ils me montraient et me contaient bien plus de choses que je ne pouvais l’imaginer.

Un jour, je me décida à rentrer vraiment dans ce groupe. J’en avais envie. Je voulus en faire part à Ecthelion :

Thranduil : - Ecthelion, j’ai une décision dont je veux te faire part…

Ecthelion : - Tu veux faire partie des Loups, c’est ça ? En cela, je te répond oui. Les autres seront d’accord, ne t’en fais pas. On en a déjà parlé.


Ce jour là, un sourire se dessina sur mes lèvres. Mes yeux me piquaient, je pleurais. J’étais heureux. Cette décision allait changer ma vie.

Un nouveau louveteau est né... Mais pour la première fois je ne lui trouve ni répugnance ni sourire. Peut être est-ce ma nouvelle force qui me rend tolérant, mais l'un des loups vient de m'apprendre la pitié.

/hrp joli texte thranduil^^ j'attends la suite^^.
PS: pour les râleurs non je ne suis pas mort, je publie ma chro ce soir tard /hrp

Raziel, je suis pas si jeune que ça quand meme

HRP :J'ai juste mis un peu de temps à me décider, c'est tout /HRP

Merci bein de tes commentaires...

hrp tu es jeune en tant que loup mais j'avais regardé ton rang^^/hrp

OK, pas de problème... Merci encore de ton avis, ca fait plaisir. HRP : N'hésitez pas à être franc sur ce travail, la suite n'en sera que meilleure /HRP

Même en tant que Loup Raziel, mais bon tout ça n'est que détail!!!