Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Déclaration...
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Déclaration...
Topic visité 3 fois
Dernière réponse le 05/06/2004 à 16:38

elfe Par Dame Archess Ney  le 06/03/2004 à 01:27

Il faisait nuit et Archess Ney était nerveuse. Les conseils de ses amis l’avait décidée à se lancer, c’était certain. Mais ce n'était pas la seule raison. Tout ceci l’avait fait souffrir. Mais qu’était-ce en comparaison de ce qu’il subissait, lui qui partageait son corps avec un être dont la noirceur de son âme n’avait d’égal sa cruauté ?

Peut-être que son soutient le soulagerait, peut-être même que ça l’aiderait à vaincre le pire adversaire qu’il n’est jamais connu ?

Si cet amour n’était pas réciproque, elle userait de toute ses forces pour qu’il se tourne enfin vers elle. Elle se battrait pour qu’il daigne l’aimer, ne serait-ce qu’une seconde. Une seconde de bonheur, cela lui suffirait amplement...

Pour cela elle avait mis toutes les chances de son côté. Elle avait pris son temps à se préparer pour l'événement qui bouleverserait à jamais sa vie. Elle s’était vêtue de ses plus beaux atours, s’était fait bouclée les cheveux qui encadraient désormais son visage, au teint de porcelaine, rehaussé par ses yeux verts amandes.

L’Elfe quitta sa demeure, tenant fermement un antique parchemin de couleur sable contre sa poitrine et se dirigea vers la clairière isolée la plus proche. Il lui était impossible de voir l’élu de son cœur pour le moment, mais elle avait trouvé le moyen de lui faire sa déclaration à distance.

La solution venait de ce vieux parchemin, qui donne à son porteur le pouvoir d’apparaître dans les rêves de quelqu’un et de lui parler. Malheureusement la communication ne pouvait durer que quelques minutes. Ce qui n’était déjà pas si mal étant donné la distance qui sépare les deux êtres.

Le fait de pénétrer les rêves de celui qu’elle aime la dégoutait, mais c’était la seule solution, et attendre son retour d’avantage était au-dessus de ses forces.

Enfin elle pouvait le voir, même si les circonstances de cette rencontre n’étaient pas idéales. Il était là en face d’elle, surpris de la voir, en plein cœur d’un horrible cauchemar ou ne régnait que sang et mort. Il ne trouvait même pas de repos dans son sommeil tant son âme était tourmentée.
Elle fit signe à l’être aimé de ne pas dire un mot en posant doucement son index sur la bouche de ce dernier.

Pour la première fois, Archess laissa parler son cœur :

Tu ne peux imaginer ma joie de t'avoir revue il y a quelques jours à Astoria. Toi si généreux, simple, gentil et sympathique... Et chaque jour mille fois plus beau !
Ensemble pendant ces inoubliables discussions à l’ambassade, nous avons parlé de beaucoup de choses. De livres, de musique, de politique et d'histoire. C'est étrange comme nos goûts se complètent et s'harmonisent : C'est étrange... ou plutôt non. C'est merveilleux !... Comme je voudrais que tu partages mon enthousiasme ! Mais peut-être le partages-tu, et dans ce cas, je suis la femme Elfe la plus heureuse !

Oui, mon cher Traag... La plus heureuse des femmes depuis que tu es entrée dans ma vie. Car si je t'ai confié pendant ces trop courtes soirées un tas de choses qui me tiennent à coeur, je ne t'ai pas parlé du sentiment exaltant et magnifique qui me submerge.

Je t'aime, Traag... Je t'aime, et je n'ai que trop attendu pour te le dire. je t'aime et ma vie soudain se transforme en bonheur...
Ta gentillesse, ton doux regard et ta façon très douce de me sourire me font espérer que je ne me trompe pas. Dis-moi que je suis pour toi plus qu'une amie…

Les kilomètres qui nous séparent me rendent folle. J’ai hâte de te revoir encore, même si c’est amour n’est pas réciproque... Je suis tellement émue, impatiente, que les mots me manquent pour t'en dire davantage.
Mais surtout ne dis rien il ne me reste plus beaucoup de temps avant que le charme ne se rompe.


Son regard s’assombrit alors, et reprit alors la parole sur un ton beaucoup plus dur.

Maintenant écoute-moi, bien. Je ne sais pas qui tu es ni pourquoi tu agis ainsi, mais cela ne peut plus durer. Je te demande de le laisser tranquille une bonne fois pour toute à moins que ne veuilles faire face à l’une des plus terribles magiciennes qu’Olympia n’ait jamais porté.

Tu ne me fais pas peur. Et j’ai déjà eu à faire à des parasites dans ton genre. Mais je ne pense pas t’impressionner non plus, étant donné ta grande expérience. Je te propose une seule chose. Je te laisserai atteindre ton but, à savoir prendre la vie d’Athéna, mais ensuite, tu devras quitter le corps de Traag. Je suis déterminée et rien ni personne ne pourra m’empêcher de te détruire si tu persistes à le faire souffrir de la sorte !


Sur ces derniers mots, l’apparition d’Archess s’estompa lentement pour devenir flou avant de disparaître complètement. L’Elfe n’eut que le temps de dire ces dernières paroles : Tu peux compter sur moi mon amour. Je t’attendrais...

Tout était fini. Archess se retrouvait à nouveau dans la clairière, et déjà le jour commençait à se lever. La fatigue commençait à
la gagner, et elle n'avait plus la force de rentrer chez elle. Elle s'écroula, libérée de son poid, puis entama un sommeil réparateur...



elfe Par Idril  le 06/03/2004 à 10:38

Hihihi, c'est cool je vais enfin avoir une tatie .

Dites les papas c'est quand que j'aurai le droit à des mamans...?



olymp Par Raziel le Vampire  le 06/03/2004 à 15:11

Dame Ney, j'espère que vous réussirez à faire revenir Traag, sinon...
*l'homme lance un regard à sa main droite qui se parcourt d'étincelles noires. Puis il ferme les yeux comme si le monde était trop lourd à regarder*
Sinon je tiendrais ma promesse.



hs Par Tokakeke, troubadour d'Olympia  le 06/03/2004 à 21:43

Nulle doute que c'est peut-être bien là une des meilleurs solution possible pour " ramener " Traag que ce que fait Archess.
Il faut encore espérer...



humain Par Traag, le Parrain  le 06/05/2004 à 00:14

Je me réveille en sueur, les larmes aux yeux. Qui suis-je ? Traag ou Zapan, je ne sais plus qui contrôle ce corps.
- Traag, cette elfe, celle qui nous a contacté, qui est elle pour toi ?
- Tu le sais bien, pourquoi une telle question ?
- … Bon, allons nous occuper d’Athéna.

L’aube ne va pas tarder, un ciel sans nuage, de bon augure pour le combat titanesque qui se prépare.
Soudain la foudre tombe sans prévenir, puis encore une fois, les éclairs se succèdent, le ciel est illuminé comme en une journée ensoleillée.

Zeus a parlé, Athéna est coupable. Zeus a jugé, Athéna est morte.

- Noooooooon, Zeus, elle était pour moi.
Je tombe au sol, de dépit. Ma vengeance vient de m’être volée.

Le soleil se lève, ces rayons m’éclairent. Il ne reste plus qu’à amener l’Eveil.

- Traag. Je te rends le contrôle du corps pour l’instant. Va voir cette… cette elfe. Mais sache que je reprendrais tout pour l’Eveil, cela doit arriver.
- Je t’ai déjà dis que non. Olympia ne doit pas connaître l’Eveil.
- pfff. Bon va voir ta dulcinée

Archess, il faut que je te vois, que je te dise ce que mon cœur ressent.

Je récupère mes affaires. Astoria est plein sud. J’arrive Archess.

Je marche droit devant moi. Le soleil tape, mais je suis prêt a tout enduré pour retrouver celle qui a su trouver mon cœur.

Je passe dans les terres avoisinant Lardanium, les tours blanches au loin me demandent de les rejoindre, mais mon cœur m’indique le sud.

Tiré par son char de feu, le soleil continue sa route parmi les cieux. A son apogée, je fais une pose, ma gorge me brûle, mais je reprends mon chemin. Je dois vite la rejoindre, avec elle, je pourrais résister a Zapan, avec elle, je pourrais tout faire.

La lune se lève, Hélios va bientôt se cacher derrières les monts de Zagnadar au loin.

Et là au détour d’un arbre, mon cœur cesse de battre, elle est la non loin, au pied d’une maison presque achevée.
Je cours et me jette à ces pieds.

Archess, me voici. Athéna ayant été bannie de ce lieu par son propre père, j’ai pu reprendre le contrôle de mon propre corps.
Je voulais te dire que je t’aimais, depuis que j’étais reparti d’Astoria, je n’avais de cesse que de te revoir.
Je veux rester auprès de toi pour toujours. Ensemble, il ne peut plus rien nous arriver. Nous détruirons Zapan, nous protègerons nos amis et nos proches.

Jamais je ne t’abandonnerais, je t’aime et je t’aimerais toujours.


A genou devant la femme de ma vie, les larmes me viennent et je ne peux me retenir.



hs Par Chiro  le 06/05/2004 à 10:31

Les runes s'arrêtèrent de briller. Chiro eu un bref regard vers son épée :
"Plus de danger pour l'instant, mais ce Zapan a l'air déterminé à son éveil. Il va vouloir reprendre son bien, et il risque de réusir... Mais après tout ma lame a t-elle vraiment un lien avec le combat de Traag ? Tsss je ne sais pas...
Et Athéna. Zeus l'a tuée sous mes yeux, alors que mes mains commençaient à chauffer... Galère... Comment j'aurais ma revanche ? Zapan ne l'aura pas non plus. Et si il n'a plus Athéna a tuer, peut-être qu'il va recommencer à s'intéresser à mon épée. J'espère que Archess va empêcher l'éveil. Athéna ! Je dois tuer Athéna ! Athéna montre-toi !! Tu fuis une nouvelle fois comme une couarde sale @*!#&² !
Et Zapan ! Non pas l'éveil ! Traag fais pas le con . Il faut qu'Athéna revienne, je me battrais à ses côtés. Non pas à ses côtés, il me tuera quand j'aurais tuer Athéna. Je me mettrais loin. Où est Athéna ? Athéna !



nain Par O-C - Tulamor  le 06/05/2004 à 10:50

Wouhaaaaa, la déclaration !!!
Snif, ça m'émeut...

Sacré Traag, quel charme. Il les rends toutes folles, méfie toi Archess

Bonne chance à vous pour dans la vie, c'est la formule naine consacrée




elfe Par Freya  le 06/05/2004 à 13:00

*L'elfe hoche la tête et sourit*




nain Par KardanAmath, l'Anarchitecte  le 06/05/2004 à 16:38

Humm comme je l'avais dis sur "Mes Sentiments" je savais qui était ce bel humain ... Ma foi cela ne me surprend donc pas et je trouve que c'est vraiment un bon rapport entre le banissement de Zapan et l'amour que porte Ney'

Je suis presque jalouse ... Traag D'argon, un riche rentier, chevalier du futur comme les autres humains, Ney' ton coeur a fait là un excellent choix ... que j'ai déja approuvé, je renouvelle mes voeux de bonheur pour vous 2.

Puisse votre amour, l'emporter sur tous les malheurs que vous rencontrerez...

Édité par Orphée : chevalier du futur, il ne l'a jamais été