Rêve de silence | |
Topic visité 10 fois Dernière réponse le 15/06/2004 à 11:50 |
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Rêve de silence
Je rêvassais, traînant les pieds dans les hautes herbes qui agrémentent les collines entourant Lardanium. Les récents évènements donnent à réfléchir. Les Nains, qui ont toujours été des voisins agités ressassant des histoires vieilles de milliers d'années, voyage près de nos terres pour aller raser Astoria. Quand un Nain au combat donne de l'appréhension, une armée Naine peut faire réfléchir les meilleurs stratèges. Mais réfléchir ne m'ai pas venu à l'esprit quand Rowen m'a demandé d'être à ses côtés pour aller à la rencontre des Nains en marche. En tant qu'Astorien d'honneur, et surtout tenant Rowen parmi mes rares amis sur Olympia, je me devais de la rejoindre. Ce qui me donnait à penser, c'est l'incongruité de la situation. J'ai combattu aux côtés d'Elfes pour repousser une armée naine. Quiconque a connu la Lothlorien aurait juré que cela n'arriverait pas. Cette pensé accompagnait mon observation des constellations qui surplombait le champ de bataille où planaient les vautours. Champ de bataille qui se tenait là où fut la forêt de la Lothlorien... Je m'assoupis alors que je retraçais en esprit les contours des cimes des arbres découpant le ciel, bercé par la brise qui bruissait dans les feuilles, les cris de guerre des guerriers partant au combat, et les chants enivrés du jeune Dieu du Vin qui s'attardait dans les environs... Pourtant, quand mon esprit s'éveilla dans mon sommeil, le silence me paraissait assourdissant. Nul son ne parcourait l'espace autour de moi, seul le vent emplissait l'air obscure de la nuit. De la nuit ? Pourquoi ferait-il forcément nuit dans les rêves ? N'est-ce pas le soleil qui brille au milieu de ce ciel sombre ? Je sondais tout autour de moi. Pas d'âmes, pas d'esprits, pas de corps...Pas de chaleur, pas de son, pas...de vie ? Je me déplaçai jusqu'en haut du monticule pour essayer de distinguer quelque chose dans cette pénombre. De ce point de vue je ne put manquer les murs de Lardanium, dressés au loin, imperturbables. En m'approchant, je ne put que remarquer les formes qui se dessinaient dans les brumes ondulant au pied des murailles. À terre, des dizaines de corps immobiles, figés dans la mort, en contemplation éternelle devant leurs compagnons, leurs adversaires. Des combattants de toutes les races reposaient ici, unis et rassemblés à jamais. Enfin, d'ici à ce que les charognards agissent. Bientôt cet endroit ne sera que monceau d'ossements, immaculés dans la lumière ou les ténèbres. J'avançai jusqu'aux hautes portes de la cité, fières de leurs six mètres, bardés d'acier éclatant. La fierté pourtant avait quitté ses gonds, déformés, étirés et déchirés. Les battants étaient tombés, tuant sûrement dans leur chute. Bizarrement, ils ne portaient nulle marque de coups, nulle déformation. Elles étaient juste tombées. Tombées à l'extérieur... Passées les murailles, le même spectacle m'attendait à peu de chose près. À l'intérieur, tous les cadavres étaient Olympiens. Certains portaient les stigmates des combats, qui un membre en moins, qui avec les entrailles répandues sur ses pieds. Mais d'autres ne portaient d'autre marque que celle de la mort. Passée la barbacane, je m'enfonçai dans les faubourgs puis passai la muraille intérieure, plus basse, mais plus solide aussi. La même vision d'horreur m'attendait partout. En passant sur une petite place, où au sifflotement du vent s'ajoutait l'écoulement d'un fontaine, je vis un oiseau se poser sur une potence, allant disputer le droit de décharné le pendu qui se balançait au gré de l'air. Malgré la faible lumière dans les lieux, je distinguai facilement, mon élève, ami et conseiller, Traag. Comment se manifeste l'étonnement quand on est endormi ? Je me dirigeais vers le cœur de la ville. Je négligeai tout le reste de Lardanium, le faisant juste défiler devant moi au fil de mes déplacements. Dans la forteresse, je passai outre le reste pour aller à la salle du conseil. Là, les mains posés sur une lame d'un noir profond que je connaissais bien, portant une armure tout aussi sombre parcouru de reflets d'un bleus profond et inquiétant, le regard dans le vide et les fesses sur un trône se tenait... Je me réveillais au son des chants des combattants de l'AOL chantant leur victoire sur un chef ennemi. Une petite victoire comme il en faudra beaucoup d'autres. La guerre continuait... |
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Préparez vous... vous en aurez besoin. |
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hrp ouah le joli commentaire rp qui explique tout^^ j'ai lu bien sur mais bon j'ai commenté qu'apres avoir vu kardan commenter aussi donc voilà ![]() |
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hrp : Oui, bien sympa tout sa au réveil ![]() Puissent tes rêves devenir réalité, on va en avoir besoin en ce moment ![]() |
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hrp: arf fallait bien que j'ouvre le bal, le problème c'est que y'a des lecteurs mais il post jamais ![]() ![]() sinon ben je lis orphée car je sais que c'est pas du rp tranquilisateur de sommeil ... ![]() Humm je confirme Airik ... mais ne revez pas trop ... vous risqueriez de vous reveiller en plein cauchemar ![]() |
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pfff Tu parles, tu parles, tu parles Kardan... Comme on dit à Sigdil "grand parleux, petit faiseux"... |
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"Il n'en est pas moins inquiètant, Maître Orphée...Il faut absolument que nous nous entretenions de la visite de plus en plus fréquente de vos visions nocturnes, car la similitude présentée par celles qui peulent mes rêves ne releve pas de la coincidence...
Cette nuit même, je fus visité par une funeste vision d'horreur, j'vu un fleuve de sang dévastél'interieur d'une haute cité, mélangeant l'architecture typique de Lardanium et celle moins académique de Sigdil, et j'ai vu une autres chose, qui me pousse a vous implorer de m'écouter... J'ai vu une Ombre, un être se tenait au beau milieu des flots, les vagues le contournant pour former une sortes d'aura de sang,dégageant une impression de Mal a l'état pur...Cet Ombre avancait et alimentait le fleuve de sang en éliminant toutes les créatures qu'il croisait... Je m'appraitais a foncer sur lui pour mourrir honorablement et accomplir mon destin prévu depuis la création des temps lorsque je vis son visage...C'était uèn être qui m'est cher, et que je souhaite délivré du Mal qui l'habite... C'est pôur cela que je m'adresse a vous, dans l'espoir que vous nous rejoindrais afin de trouver une solution au tragique destin qui s'apprète a frapper... En restant,a jamais, votre serviteur dévoué, Baaldûm-Dhûm... |
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Baaldûm-Dhûm, cesse donc de rever, et regarde autour de toi de manière plus attentive.
Cesse de rever et revient sur terre, les beaux nuages c'est fini, tes cauchemars me semblent bien doux ... La réalité est parfois bien plus dure que ce que l'on souhaite imaginer inconsciement... Orphée rêve certes, mais vos rêves vont devenir réalité ... Quel plus belle ironie ? |
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Kardan kardan kardan ...
On dirai que tu me precedes partout pour m'exasperer .On a tous compris toi et tes potes (qui sont plutot silencieu , tu dois etre la grande gueule officielle alors ![]() Nous verrons qui restera campé sur ses jambes passé le combat final . |