Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - [L'Eveil]La Mer de Glace
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[L'Eveil]La Mer de Glace
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Dernière réponse le 27/07/2004 à 20:18

humain Par Traag, le Parrain  le 01/01/1970 à 01:00

Un messager s’approcha de Traag lui tendant un parchemin.

Une rapide lecture appris à l’humain que Drohir avait abdiqué en faveur de Baaldum-Dhum.

- Ils ont choisi un bon roi. Il me faudra aller en terres naines pour les féliciter

L’homme souffla un court instant, il n’avait pas le temps de se reposer. Les troupes de la 7 assaillaient le nord-ouest de Lardanium. L’apocalypse était au nord, leur présence ne menaçant pas encore la cité blanche. Et selon les rumeurs un groupe d’elfes arrivait par le sud.

Traag se pris la tête dans les mains, il devait réfléchir, trouver une solution
-Traag ?
- Que me veux-tu Zapan ?
- Te proposer mon aide.
- Je sais ce que me coûtera ton aide, je n’en veux pas.
- Dommage, mais as-tu remarqué ce léger vent frais ?
- De quoi …

Un nain s’approchait, par réflexe L’ambassadeur des Sages d’Athéna sorti son épée, mais il reconnu Baaldum-dhum, il était ensanglanté, son garde du corps Sarakniel le suivait de peu, lui aussi fortement blessé.

- Venez par ici, qui vous a mis dans un tel état ?
- Trois Seven se cache un peu plus loin au nord, j’ai reconnu le Chevalier Kidini et Aldaoniel.
- Ca me fait toujours aussi bizarre de penser à ces deux la combattant de front. Aldaoniel est quelqu’un de bien, dommage que sa haine des SA l’ait mené à devenir un 7. Reposez-vous quelques instant, je vais jeter un coup d’œil.


Laissant seul ces deux amis, Traag se dirigea vers l’endroit indiqué. Partout des traces de combats étaient visibles, les terres alentour du Lardanium ne connaissant que le combat et la haine ces derniers temps.

Se posant derrière un arbre semi-calciné Traag observa un campement. Des olympiens, SA vu leurs blasons faisaient face à 2 elfes et un nain.
Le nain faisait tournoyer sa hache esquivant habilement les coups des olympiens tandis que les elfes les affaiblissaient à coups de sorts.

L’humain se concentra quelques instant, il ne voyait rien d’autre que sa cible, le plus proche des deux elfes, tout autour n’était qu’un flou mouvant. D’un pas rapide et fluide il couru vers l’elfe. Les premiers coups firent mouche, l’elfe ne l’avait pas vu arriver.

Traag se déchaîna, libérant un cours instant une fureur impressionnante, l’elfe mourut sous les coups. Kidini et Aldaoniel se préparèrent à fondre sur l’humain, mais celui ci avait déjà fait demi-tour. Les deux SA faisant front et empêchant les Seven de lui courir derrière.

En rejoignant ces compagnons, Traag s’était souvenu des paroles de son ancêtre Zapan, et d’une histoire que son père lui avait racontée.
C’est songeur qu’il se posa prêt du nouveau roi des nains.

- Tu sembles soucieux Traag.
- Je pensais à mon oncle qui est parti à la recherche d’une légende, celle de la dame des glaces. Et quelque chose me dit que ça a son importance.
- Ce n’est qu’une vielle histoire, bois un coup avec nous avant de repartir au combat.
- Merci, mais je me vois contraint de refuser. Je vais aller au nord, vers la mer de glace. Il doit y avoir quelque chose d’intéressant par la-bas.
- Mais tu vas louper des bons combats.
- Je vous les laisse volontiers, je sais que vous tiendrez le temps que je revienne
- Bon j’ai compris, je ne te ferais pas changer d’avis.
- En effet…
- Bonne chance dans ce cas mon ami.
- Bonne Chance a vous amis nains.

Traag, vérifia une dernière fois ses affaires, jetant un coup d’œil en arrière vers les pointes des grandes tours du Lardanium. Qu’allait-il trouver dans la mer de glace….




nain Par KardanAmath, l'Anarchitecte  le 01/01/1970 à 01:00

je ne connai qu'une mer de glace, celle formée par les récifs de montagnes au dela des terres naines de Karda Hek. mais un semblant de cette mer est également apréciable par dela BTAH.

Cela me fait penser que Quatar constitue probablement le meilleur panorama pour la contempler. Les nains de glace y vivent mais personne ni même nous les nains qui sommes descendu de nos montagnes ne savons ce qu'ils sont devenus ...

Kardan esquissa un sceau nain représentant des montagnes crevant une mer de nuage, le tout entouré des runes naines anciennes. Une fois le sceau terminé Kardan le signa, le confia à un messager à l'attention de Traag, un mot l'accompagnant:
"Salutation Traag,
tu trouvera ma démarche certes trés étrange mais si tu croises un nain de glace tu aura certainement besoin aprés ton long voyage d'éviter tout combat. La famille des Amath a connu les nains de glace car elle vivait reculé des terres naines. Malgré nos différences, accepte donc ceci, j'aimerai avoir des nouvelles des nains de glace, tu en a l'occasion et ce sceau symbolise l'amité de ma famille avec eux...
Je te souhaite bien du courage dans ton exploration de la mer de glace...

en toute sympathie Traag salutation.
Kardan Amath."


*la naine poussa un soupir*
bonne chance traag ...



humain Par Traag, le Parrain  le 01/01/1970 à 01:00

Traag longeait un petit ruisseau, il avançait sans bruit au milieu des arbres. La couverture forestière le cachant des regards étrangers.
Un cri attira son attention, il s’approcha à pas feutrés du lieu d’où provenait le hurlement. Dégainant son épée, il jeta un coup d’œil. Le Roi Baaldum-dhum et son garde du corps étaient déjà reparti combattre la vermine Seven ; un serviteur de Drach trainait lui aussi au milieu des destructeurs, le roi ne s’en tirerait pas seul, il aurait besoin d’aide, mais cela allait ralentir l’humain.

Il resta quelques instant à observer le lieu du combat, mais il ne pouvait laisser ces amis ainsi, il vit un géant tirer sur le dernier mage elfe qui restait derrière le Chevalier Kidini, c’était le moment.

Traag courut sur Aldaoniel, chargea son arme, les balles fusèrent, l’elfe avait déjà un genou au sol, il n’avait aucune chance. Son corps fut transpercé, et son âme repartit vers les limbes.

Sans mages, ces amis nains avaient largement de quoi tenir le front. Le Sage d’Athéna se positionna non loin prêt à détourner quelques coups.


- Baaldum, je ne pensais pas te revoir aussi tôt, vous devriez vous en sortir maintenant. Le grand Nord m’attend.
- A bientôt Traag, et bonne route a toi.


Traag reculait déjà, en réfléchissant au chemin qu’il allait prendre pour éviter l’Apocalypse qui ne devait plus être très loin désormais. Un moineau se tut soudainement, quelqu’un approchait dans son dos. Un assassin, encore, décidément ces derniers on lui en voulait beaucoup.

L’épée fut dégainée et dans le même geste, l’ex-consul des olympiens se retourna tranchant l’air derrière lui, le coup fut fatal, et l’assassin s’écroula dans une gerbe de sang au milieu d’un parterre de fleurs.


- Pas très doué celui ci. Serais-je donc obligé de tuer sans cesse …


Traag laissa le corps sans vie, sans y toucher, et après avoir nettoyé son arme, se prépara à repartir en quête du grand Nord.
Il ne vit pas qu’un lutin passer derrière lui et faire les poches a l’assassin, récupérant une missive marquée du sceau des Amath.




humain Par Traag, le Parrain  le 01/01/1970 à 01:00

Traag s’éloigna quelques peu de la zone de conflit, il devrait se reposer avant de repartir. Morphée l’attrapa bien vite et il dériva dans le monde des songes

Le ciel est nuageux, une pluie fine s’écoule sur Olympia. Le temps est lourd et la nature silencieuse. Seul le tonnerre brise la tranquillité.

Un faucon s’envole, planant sous les nuages cherchant un refuge, il se dirige vers une plaine au loin.

Une masse sombre y est en mouvement, le prédateur s’approche. Une armée avance difficilement dans la boue. Ils descendent le versant d’un petit mont. Leur marche s’accéléra, puis devint course, et soudain leur cri pris possession de la vallée pluvieuse.
Les villageois eurent à peine le temps de les voir arriver. La meute sauvage et hurlante tomba sur le village comme une pluie d’orage. Les fermiers qui sortaient de chez eux pour comprendre l’origine de ce vacarme étaient aussitôt saisis par une lame, une pointe, une masse. L’absence de soldats dans le village, l’absence de résistance face au guerriers rendait le combat écœurant. Ce n’était plus une bataille mais un jeu, ils s’acharnaient sur les corps des paysans, de leurs femmes, de leurs enfants. Mêmes les animaux n’étaient point épargnés, ils rejoignaient leur maître dans ce bain de sang.
Les cranes étaient écrasés a coup de massues, les membres tranchés sous le choc des haches, les bustes transpercés par des lames effilées ; certains étaient même écartelés a mains nues… La fine pluie se mêlait a tout ce sang, ruisselant dans les rues, les murs s’effondraient sous le choc des combats, les granges prenaient feu…

L’oiseau continua son vol, quittant la zone du combat, montant toujours plus haut vers les nuages menaçants. Il survola des monts enneigés pour enfin arriver en vue d’une cité enneigée.

Devant la cité deux énormes silhouettes se font face. L’être ailé se pose sur un arbre dénudé et observe.
Le premier dépasse son adversaire de deux bonnes têtes. Son bras semble s’enflammer et il encoche une flèche a son arc de feu.
Face a lui, un l’homme dégaine son épée, deux immenses ailes de dragon se déploient.

Le combat semble imminent. Le faucon se désintéresse soudain de la scène et se dirige vers l’une des tours de la cité de glace. Un couple s’y tient. Des amants ? Il se pose prêt d’eux, une tension intense se dégage d’eux, ils observent le combat qui se déroule a leurs portes et semblent y prendre plaisir.
Leurs champions vont s’affronter, quel enjeu se cache derrière un tel combat.



Traag est soudain réveillé par une intense douleur, un poison s’infiltre dans ces veines. Le général de Drach lui jette un regard amusé avant de disparaître au détour d’un bosquet.

L’homme s’interroge, qu’elle est la signification de ce rêve, que va t’il trouver au dela de la mer des glaces ?



nain Par Chevalier Kidini  le 01/01/1970 à 01:00

"Morphée" mdr

J'savais bien que y'avait un truc entre traag et orphée... en fait y'a un truc entre tout olympia et orphée car chaque nuit chacun s'en va retrouver les bras d'orphée ^^.

hrp*: sinon jolie chronique bien que j'ai pas capté de quels chapion il s'agissait... euh... j'vais réfléchir cette nuit et ptet que je trouverais ^^



humain Par Traag, le Parrain  le 01/01/1970 à 01:00

Traag marcha pendant de longues journées sans rien voir d’autre que l’ombre fugace d’un animal sauvage se sauvant à son approche.
Arrivé à l’orée de la Mer de Glace, il croisa un Homme Sauvage, une Ombre de la Foret, les vieux ennemis des Sages d’Athéna.

Sans s’en rendre compte, l’homme transperça le fils de Gaïa avec facilité.
La blancheur se mêlait au décor. Après s’être convenablement équipé, il repartit droit vers le nord. Il ne savait ce qu’il cherchait et pourtant il savait qu’il devait y aller.

Le vent se leva, et entoura l’humain de ces bras glacials. Emmitouflés, il continuait pourtant d’avancer au devant de son destin. De peur de mourir de froid, il ne s’arrêtait même plus, il consommait ces rations tout en marchant, ne prenait plus le temps de dormir.
La fatigue s’attaquait à lui, ces forces commençaient à lui manquer, happées par la faible température.

Les yeux fixés sur l’horizon, il avançait, seul sa volonté lui permettait de continuer. Encore une fois, il vit la pâleur du soleil se lever puis se coucher sans qu’il n’aperçut le moindre signe lui indiquant qu’il était arrivé.
C’est finalement a bouts de force qu’il s’effondra sur la glace.
Allait-il rejoindre les limbes ou serait-il conserver dans la glace a vie, pensée fugace avant de s’évanouir.

Chaleur, quelque chose de pesant le réchauffe. Il ouvre péniblement un œil. Ce n’est plus un ciel grisâtre et pâle qui le surplombe.
Douleur, son corps lui fait mal, le bout des mains et des pieds sont gelés.
Douceur, il est emmitouflé dans des peaux laineuses chaudes et agréables au toucher.

Finalement, il comprend qu'il est dans une grotte, il a été sauvé par quelqu’un.
Difficilement il tente de se relever. Une silhouette lui tourne le dos. Un vertige le prend et les ténèbres le rattrapent.

Liquide, quelqu’un essaye de le faire boire. Peut à peu la conscience refait surface.


- Avale, ça te fera du bien, tant que tu n’es pas conscient je ne peux lancer mon sort.
(D’une voie faible) - Merci.
- De rien, Héritier des D’Argon.
- Vous savez qui je suis ?
- Oui, et je sais qui te hante. Ton père a subit la même chose.


L’inconnu commence à incanter. Traag ne distingue pas les paroles, mais il sent la magie s’infiltrer en lui et le reconstituer de l’intérieur. Une puissante magie qui le régénère, ces forces lui reviennent, il arrive à s’asseoir et tourne la tête vers son sauveur, un Olympien étrange, il semble être semi-Olympien, semi-Humain.


- Te sens-tu mieux ?
- Oui, vous m’avez sauvé la vie…
Son regard s’arrête sur le sceau qu’il porte à sa main gauche.


- Ce sceau ?
- Oui Traag, je suis un D’Argon. Je suis ton oncle, tu me cherchais ?
- Je ne sais pas, quelque chose m’attirait vers le nord.
- Oui c’est elle qui t’appelle. Elle aime s’amuser avec le destin des gens. Mais elle a déjà trouvé son champion, je ne pouvais accepter qu’elle en ait deux.
- De qui parlez-vous ? Champions ? Je ne comprends pas.
- Ce n’est pas grave, le temps n’est pas encore venu. Et je ne peux pas t’en dire plus, celui qui partage ce corps avec toi pourrait comprendre trop de choses.
- Vous êtes au courant pour Zapan ?
- Oui, il a essayé de posséder ton père, mais il a échoué et cela a fait de toi un orphelin. Mais en attendant, il va falloir que je te parle.
- De quoi ?


L’oncle se releva, il dépassait les deux mètres, et sa carrure en faisait un homme impressionnant, il s’approcha d’un coin de la caverne et y pris un boite en bois d’acajou. Aucun symbole ni sigle n’étaient gravé dessus. Il retourna auprès de son neveu.

- Ceci est pour toi. En tant voulu, cela te permettra de survivre au choc de l’Eveil.
- Vous savez quel est cet Eveil ?
- Oui, et il comprend beaucoup plus de choses que tu ne le penses. Regarde les évènements actuels. Nous arrivons à la fin d’une ère. Olympia changera ou sera détruite.
- Oui mais changer en quoi ?
- Zapan est l’un des éléments décisifs de ces changements, d’autres personnes en font partis. Si tu te débrouilles bien, tu pourras peut être les faire aller dans ton sens. Ou alors c’est toi qui succomberas à leurs charmes., qui sait ?
- Comment êtes vous au courant de tout ceci ?
- J’ai à ma disposition quelques atouts non négligeables. Mais tu en sais suffisamment pour l’instant. Ton corps a besoin de repos. Dors, mon enfant, dors.
- J’ai encore telle…


Traag ne pus finir sa phrase, le sommeil le pris. Ce fut un repos bien mérité, aucun rêve, un simple repos réparateur.
A son réveil, il n’était plus dans la caverne, mais adossé à un arbre, ses affaires à ses cotés. Mais aucune trace de l’oncle sauveur.

En se levant, il aperçut les monts qui entouraient les nouvelles terres naines.
Une étape chez les nains serait une bonne idée. Réfléchissant encore sur ce qu’il venait d’apprendre, il arriva aux portes de Kazad A Gorog.
Alors qu’il allait entrer dans la ville il aperçu Arya Andine, elle était blessée, déjà les nains se défendaient contre les sorts de la légendaire Femme Sauvage du Blast, se souvenant de leur dernière rencontre, Traag arma son python.
La balle fit mouche, acheva Dame Andine et l’Humain pénétra dans la capitale naine.