Voici trois que la prêtresse était arrivée à Lardanium. Même si Vilca était déjà venu par trois en cette ville, Syrtis voyait la cité blanche pour la première fois au sein de ses murailles.
Marchant sur le sol pavé, les yeux grands ouverts, elle était éblouie par la ville. Nombre de gens allait et venait dans un brouhaha qui ressembalait à une musique. On y croisait, certes, maintes olymiens, mais également des divins. Tel un enfant devant une patisserie, Syrtis voulait tout voir, parler à tout le monde, elle ne savait que faire, il y en avait tant !
Autour d'elle et de Vilca s'approchait plusieurs Olympiens, dont un assez étrange, un humain..oui! J'en est déjà rencontré un il y a longtemps maintenant. Parmis eux, Raziel avec qui elle eu déjà une conversation autrefois, lors de son arrivée après avoir avoir quitté le temple d'Ovrek. Un dénommé Dilandau lui offrit une boisson qu'il appelait vodka, très bonne d'ailleurs. Puis s'approcha face à elle Orphée, prince de Lardanium. Elle voulu lui dire beaucoup et lui en demander d'avantage, il a sûrement plus à faire, comme diriger un royaume, je ne vais pas lui faire gaspiller de son temps si précieux.
_Bienvenue Syrtis, lui dit-il, de toute sa hauteur.
Il lui semblait immense et elle minuscule, elle s'inclina profondement, se demandant si c'était encore assez.
_Je vous remercie de m'accueillir en cette magnifique cité, Ecellence.
Elle attendit son départ avant de se relever.

Elle entreprit de trouver des chambres à l'auberge de la ville pour elle et Vilca. La bâtisse était presque vide ce jour là, ils n'eurent aucun mal à les trouver. Vilca était partit retrouver des connaissances qu'il avait à Lardanium, Syrtis en profita pour préparer son rituel qui aurait lieu dans deux jours.
La nuit était tombé et la salle commune en-dessous de sa chambre devenait silencieuse. Les yeux fatigués, déjà une pile de parchemins était posée à côté d'elle, des notes sur ces recherches dans le livre rouge. Elle entendit les gonds de la porte de la chambre voisine - celle de Vilca - grincer, elle rangea alors plume, encre et papier dans son sac et se glissa dans ses couvertures.
La journée suivante de fut guère différente.
Mais au troisième jour, elle fut prête.
Le lieux fut décidé, les abord du temple de la ville serait parfait. Aucune céremonie, ni quoi que ce soit, ce premier rituel sera fait comme on le faisait autrefois, selon l'antique tradition de l'Ordre, du moins d'après les élements que j'ai découvert.
L'aube serait là dans moins d'une heure, elle hâta ses préparatifs.
Muni de son bâton, elle sortit de l'auberge avec Vilca - qui avait encore un peu mal aux cheveux. Quelques gens arpentaient les rues pavés mais leurs yeux étaient encore ensommeillés et leur démarche, lente.
Syrtis portait une simple robe bleu pâle laissant apparaître ses chevilles, une cape fine et légère comme une plume flottait derrière ses épaules. Le ciel commencait à se dorerà l'est, l'aube approchait lorsqu'ils furent devant le temple.
Sans plus tarder, elle débuta le rituel lorsque le premier rayon du soleil pointa à l'horizon.
Durant plusieurs instant, elle resta immobile, dans une transe. Elle décrivit d'étrange symbole dans l'air qui s'illuminairent sous ses doigts puis s'envolaient dans une fumée scintillante.
Ensuite, elle remua les lèvres, mais étrangemant ses paroles furent en une langue qui lui était inconnu jusqu'alors. Elle les comprenait pourtant...

Pos id Dori, id Arta, id Aïlé o id Sil,
Wès anaji chi Araïssar, nalichou nit !
Es id majorid elesera hechi orïal,
Es id dor ed ronso merja,
Es id fala osour aïlésaba id lasoul chil,
Es id sil kravaha id arta
Va niile es os foyera.
Pos id Dori, id Arta, id Aïlé o id Sil,
Aï grofïé mourtkisam,
Louté fi !

Elle tomba à genoux, comme si ses jambes s'étaient dérobées. Elle fixait le sol, haletante. Vilca couru vers elle, inquiet, elle tourna la tête vers lui mais son regard était vague. Elle dit, dans un murmure :
- Nalichou nit, nalichou Syrtis, sich luni louchnin, sich va era lar...
Elle s'évanouie alors dans les bras de Vilca.

Vilca portant Syrtis dans ses bras s'empressa de retourner à l'auberge...
Il entra dans la chambre de la prêtresse et la déposa sur son lit.

le HS se tenait une fois de plus la tignasse comme il l'eu pris l'habitude de faire quand il lui arrivait des tracas
Vilca: _ Qu'est-ce que tu à encore fait Syrtis? !lui touche le front
_Mais tu es brûlante! ?
Il sortie prendre de l'eau à l'aubergiste et revint lui déposant sur le front un tissu fraîchement mouillé
_Espérons que ta température baissera
Vilca resta à son chevet toute la nuit, il prit sa main et dormie a coté du lit.

L'aube arrivait et le HS eu du mal a dormir sachant l'état de Syrtis, il se leva de bonne heure pour aller cueillir des baies pour la malade mais a son retour Vilca crut mourir car sa prêtresse n'était plus présente dans la chambre
_Syrtis! Ou est -elle partie? !
Il regarda par la fenêtre mais aucune trace d'elle, alors il partie à sa recherche dans tout Lardanium, mais pas moyen de la retrouver
_Pourvut qu'elle ne soit pas allé bien loin. Si je me dépêche, je la verrai peu être non loin des murs de la cité...

/me a lu
/me est content d'être cité dans l'oeuvre
/me se demande a quand la suite
/me se demande aussi qu'est ce que c'est que ces mots étranges

Vilca a finalement réussi à la retrouver, immobile tournant le dos à la cité, regardant l'horizon. Le HS, tout essoufflé et surpris de la trouver ainsi, chercha à voir ce qu'elle fixait d'un regard si profond. Il regarda mais ne vit rien. Elle lui sembla finalement reprendre vie, lui jetant un regard et monta finalement vers le Nord-Ouest.
Ce voyage fut long et monotone jusqu'au jour où Rhox, un géant, décida que Syrtis ne devait être là et passer son chemin indemne. Elle reçut deux flèches à sa cuisse droite et une autre lui transperça l'épaule, ce qui la fit sombrer dans l'inconscience.
Vilca était allé chercher des baies durant ce temps, et un olympien de passage tenta de la piller mais Vilca arriva à temps pour faire fuir son voleur. Ils continuèrent leur route, d'une marche lente. Vilca lui demanda à plusieurs reprise d'abandonner mais elle s'en refusa et, téméraire, continua sa route.
Les deux enfants de Gaïa étaient enfin en vue des frontières naines quand l'un de ses habitants les attaqua par surprise. Le dos de la prêtresse fut entaillé par la lourde arme de son agresseur mais Vilca une fois encore intervint, il dévia le coup qui aurait sans nul doute achevé Syrtis, agonisante. Vilca voulu engager le combat mais voyant l'état de sa prêtresse il décida de la réfugier dans la ville naine. Elle sera en sécurité là-bas, le roi des nains lui a dit je crois, pensa-t-il.
Après quelque médecine luminaeënne et beaucoup de repos elle se remit sur pieds.
Puis à nouveau le même rituel, une nouvelle aube où seul le cadre change, à nouveau la même pression, puis la cérémonie débuta même geste, même parole. Pas tout à fait.

Pos id Dori, id Arta, id Aïlé o id Sil...

Vilca écoutait attentivement Syrtis, guettant le moindre signe de faiblesse, il ne voulait pas que cela se finisse comme la dernière fois.

Es id dor ed ronso merja,
Es id fala obscur aïlésaba id lumineux chil,

Mais ce fut lui qui fut étourdit...

Es id sil brûle id forêt,
ne réchauffe que os foyera.

La terre semblait vibrer sous ses pieds, le ciel scintiller de mille couleurs, l'air flou comme vu à travers de l'eau et le crépitement du feu dans un battisse toute proche bourdonnait à ses oreilles qu'ils tentaient de protéger de ses mains.

Pos id Eau, id Terre, id Air o id Feu,

Tout cela, l'incantation l'intensifiait, Syrtis n'étant plus qu'une silhouette vague et scintillante dans le flou de ses yeux.

Aï forces éternelles,
Louté fi !
Je vous l'ordonne...

- Pour notre Salut...

Vilca fut lui-même surpris de ces mots sortant de sa propre bouche, mais surtout par le calme ambiant. Syrtis, haletante mais tenant sur ses jambes cette fois-ci le regardait, d'un air désolé et compatissant. Elle s'approcha de lui et pris sa main. C'est à ce moment qu'il se rendit compte qu'il était à genoux, car elle était agenouillée devant lui.

- Je suis désolée que tu es eu à subir tout cela, que tu es été emporté par cette spirale, je pense que je devrai l'accomplir seule la prochaine fois. Je tiens à toi et je ne veux pas que tu souffres.

Elle se leva et l'aida à se relever, l'intimant à ne rien y répondre. Il voulut pourtant mais son esprit était embrouillé et ne put sortir que des " Mais.." ou des "Pourq..." étouffés.
Ils se remirent de cette journée sans un mot, lui, se reposant - sous ordre de sa prêtresse - et, elle, méditant.
Une nouvelle aube et un nouveau départ, mais cette fois aucun rituel éprouvant à leur prochaine halte, car celle-ci sera Luminae.
Je pense que lui comme moi avons besoin d'une pause, et je sais que Luminae lui manque, nous manque.

hrp me comprend rien aux paroles bizarres m'enfin tant pis pas mal joué /hrp

(hrp) J'adore, franchement c'est super (hrp)

Nous fîmes marche vers Luminae notre terre natale…
Depuis l’incident de la dernière fois, je ne cessais d’avoir des visons pendant mon sommeil…
Un HS grand les muscle saillant portant a son dos une lame gigantesque…
Son visage restait dans l’ombre faisant fasse une Olympienne avec des épées jumelles.
Je ne trouvais pas le sommeil à cause de ces visions, la nuit était froide et les flammes de notre feu faiblissaient de seconde en seconde…
Ma prêtresse frissonnait à la brise froide de l’automne, je retira ma cape la déposant sur son corps frigorifié et je m’allongea au pré d’elle pour lui tenir chaud.
Cette nuit me rappela mon père qui fit de même pour ma mère et moi lors de notre dernier voyage pour Lardanium, c’était un hiver quelque temps avant qu’ils ne…

Nous arrivâmes enfin a proximité de la cité des Arbres, nous pouvions sentir l’air de la mer venant jusqu'à nous comme pour nous accueillir.
Syrtis me tournait le dos observant le couché du soleil cassant le magnifique horizon que nous offrait la mer, je m’approcha d’elle et passa mes bras entour de sa taille et posant ma tête au creux de son épaule
Vilca : enfin chez nous…
Les deux HS regardaient le soleil disparaître laissant la place au ciel étoilé qui s’annonçait.

- Vilca ?
- Qu'y a-t-il ? lui répondit-il étonné par ces mots, les seules depuis deux jours.
- J'abandonne ce pèlerinage.
Il s'arrêta et regarda Syrtis les yeux ronds mais aucun mot ne put sortir comme sa surprise fut telle.
- Je n'ai pas la force, pas celle de suivre ce chemin qui me demande tant que je doit aller jusqu'à t'y impliquer.
- M'y impliquer ?! Comment ça ? Expliques-toi !
- Chacun de ces rituels me demande une partie de moi même et je n'ai pas l'expérience des anciens qui maitrisaient ce rituel. Ainsi j'ai du puiser une partie de ton énergie, je l'ai fait presque inconscienment mais je ne veux pas avoir à recommencer.
Elle tomba à genoux, baissant le regard, elle éclata en sanglot.
-C'est trop tôt, vraiment trop tôt pour moi je ne suis qu'une prêtresse qui n'a même pas le tiers de l'expérience des prêtres qui maniaient, aussi aisement que s'ils mangeaient, ce rituel, autrefois. Je n'ai pas le choix de laisser l'OTC, je suis la seule, la dernière, mais le Dieu Félin sait que mes épaules sont lasses, mais je peux arrêter les dégats et pour cela ce pèlerinage qui nous en demandes que trop.

Vilca releva le visage de la prêtresse en pleure et lui offrit un tendre baiser
-Nous continuerons ensemble quoi qu’il arrive, je tiens a continuer ce pèlerinage avec toi , de plus, des visions étranges me hantent depuis que le rituel a eu lieu, il faut que j’en trouve le sens mais je ne désir qu'être auprès de toi…
Vilca enlaça Syrtis dans ses bras laissant un silence puis il lui murmura :
-J’ai fois en toi, je sais que tu y arriveras et je suis prêt à utiliser mon énergie pour notre pèlerinage car il me faut en savoir plus sur ces deux personnes que je n’arrête pas de voir dans ma vision.

Syrtis observa le visage de Vilca à travers la brume lacrimale de ses yeux, un pincement comme mille aiguilles lui retirant un poids lui empoisonnant le coeur depuis bien trop longtemps.

- Serais-tu près à faire ce sacrifice ? Si tu es prêt à la faire je doit pouvoir en être capable, je l'espère...
Elle essuya ses yeux baignés de larmes du revers de sa main.
- Je n'ai pas l'expérience mais rien ne m'empêche de l'acquérir. Cela sera dur mais si tu es là j'en aurai la force.

Et tu l'auras, tu le dois...

Elle se rapprocha contre lui priant que le temps s'arrête éternellement.

Vilca sera la jeune prêtresse dans ses bras, voulant lui dire qu’il serait toujours a ses cotés mais ne trouvant pas les mots pour lui formuler.
Je passa mon pouce sur sa joue essuyant une larme de son visage, admirant ses yeux couleur émeraude, puis l’embrassa une nouvelle fois…
Luminae rayonnait d’une lueur blanche et pure, la cité était embellie de toutes les sources de lumière environnent, les lucioles, les étoiles, la lune se reflétant sur la mer…
Cet instant fut magique, Olympia cessa d’exister pendant une fraction de seconde me laissant seul avec l’amour de mes rêves…
-Syrtis je t’aime...
-...

Les deux HS reprirent la route vers la cité, Syrtis passa sa main autour de la taille de Vilca pour mieux se blottir contre lui.
« -Unit pour la vie…
-Oui pour la vie, ma prêtresse » dit-il avec un grand sourire amoureux.

UN GRAND BRAVO a tout les 2 elle est super votre chroniques!!