Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Un choix arbitraire ? Non, un choix divin...
Choix des forums  |  Revenir au forum  |  Page d'accueil

Un choix arbitraire ? Non, un choix divin...
Topic visité 11 fois
Dernière réponse le 25/10/2004 à 19:58

dieu Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures  le 01/01/1970 à 01:00

Après s'être recueilli sur la tombe d'Athéna, un simple amas de pierres lisses et blanchies par la puissante magie salvatrice du Père Céleste, Arès et Dionysos continuèrent de tenir palabre des jours durant.

C'est l'un des avantages, mineurs, du coprs divin, il ne vieillit pas, et les besoins en eau et en repos sont minimes. Mais que valent ces avantages face à la triste réalité ?

Athéna était morte. Pour toujours.

Une lune rougeatre guetta le départ de Dionysos. Séléné semblait narguer le jeune Dieu qui avait perdu beaucoup de sa bonne humeur si caractéristique, mais elle dégna illuminer faiblement un chemin de fortune qui semblait couper collines et nuages à parts égales.
Dionysos ne faisait qu'emprunter un chemin déjà tracé...

De longues heures de marches suivirent une nuit de repos bien méritée, et Dionysos eut une idée. Il commença à échaffauder un plan, une tactique, il élaborait des stratégies de contre, pensant à tous les détails, colmatant toutes les failles...

Et ZOUH !! Plus rien... Tout fut brouillé, mélangé puis finalement perdu.
Pourquoi ?
Pour ça penchons-nous sur ce géant qui ne paie pas de mine : Körndurr.

Un Nordique, fier guerrier, qui se bat pour une déesse qu'il n'a jamais vu, se battant pour des causes obscures que lui seul comprend... M'enfin, sachez qu'il est disciple d'Arngrim, lui-même disciple de Tetram et vous comprendrez qu'il ait des tarres...

Dionysos avait déjà répondu à des prières mais c'était plus dû au hasard qu'à sa volonté propre. En plus, avec sa réputation, les gens savaient quoi lui demandé.
Quelle erreur donc que ce soit Dionysos qui entende la prière de Korndurr !

Il cherchait une voie, un chemin à suivre après son départ des Guetteurs d'Apocalypse. Il voulait une mission, une sorte d'épreuve rédemptrice...
Cela tombait bien car Dionysos aurait besoin de quelqu'un pour mener à bien sa mission.

et s'il pouvait faire souffrir celui qui était la cause de la perte de ses si bonnes idées...



geant Par Körndürr - un sacré gardien !  le 01/01/1970 à 01:00

Les mains dans le dos et le regard vide, Körndürr marchait l'orée de la foret. Le soleil donnait l'impression d'embraser le ciel. Un moment propice à la mélancolie...

Ce jeune nordique ne savait quoi penser sur les évenements récent. Les guetteurs et cette guerre interminable. Le sang de ses ennemis et celui de ses amis...
Il s'était retiré de ce champs de bataille, mais maintenant il ne savait quoi faire. Perdu à la recherche de sa propre personnalité, il avait comme un besoin de prendre du recul.

Ses compagnons maintenant dispersés sur olympia, il était seul. Mais où sont arngrim, Golgoth et les autres?

Il prit son amulette dans la main droite et leva les yeux aux cieux.

Que les ases entendent mon appel! Aider-moi à trouver mon destin, ou mettez-moi sur la voie. Que doit-je faire maintenant ?

Le nordique s'assire sur un rocher, se prennant la tête entre les mains, il s'exprima une derniere fois devant la non-reponse de ses dieux!

Donnez-moi le chemin a suivre pour vous prouver que je ne suis pas un faible. Laissez-moi vous montrer que je peux vous servir!

A ce moment précis, une silouhette fit son apparition devant lui.
Dionysos !!!

Körndürr posa un genoux à terre tout en gardant la tête haute, il ne voulait rien manquer de ce spectacle divin!

Ils ont répondu a mon appel...
Que puis-je faire pour vous servir ?


dans sa tête il se dit
Si Arngrim savait cela
il jetta brievement un oeil sur Morgrize, le priant de retrouver Arngrim... Il prit son envol à la recherche de son maitre!

J'espere qu'il omprendra !



dieu Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures  le 01/01/1970 à 01:00

"J'attends..."

Après une longue journée de marche forcée, Khorndurr, commençait à se demander s'il n'était victime d'un châtiment divin plutôt que d'une aide.
Le Dieu chantait bien et sa voix agréable portait de belles balades - et parfois des chants paillards qui firent rougir le Géant... Oui mais voilà, le répertoire semblait connaitre des limites et au bout de quatre heures, les textes rentraient dans une ronde infernale.

Khorndurr était déjà au bord du rouleau, mais il faisait front, et marchait la tête haute. Où cela déjà ? Ah oui...

- J'attends...
- Oui, bon, écoutez Dionysos j'ai entendu dire que ce n'était pas loin mais je ne suis jamais allé ! Je veux bien servir de guide mais il m'en faudrait un à moi aussi...
- C'est pas grave, on a assez avancé pour aujourd'hui, va chercher de quoi nourrir un feu et un gibier.

Et Dionysos chanta très tard ce soir-là... porté par le Vin qu'il venait de conjurer grâce à sa thryce.




geant Par Körndürr - un sacré gardien !  le 01/01/1970 à 01:00

Au fur et a mesure qu'il s'enfoncait dans la foret, La nuit commencait à tomber, la douce musique du silence resonnait dans les oreilles du géant un peu comme si il était resté exposé trop longtemps à des sons trop aigue.
Le dieu était fidele a sa réputation, Les personnes l'ayant croisé auparavant ne tarrissait pas d'éloge sur ses chants!

Etaient-ils resté aussi longtemps que moi à ses côtés??

Son amulette se mit à briller, Körndürr savait tres bien que cela était annonciateur d'une douloureuse experience crânienne. C'est pour ça qu'il serra les fragments d'os dans sa main et par sa forte volonté de tranquilité réussi a éviter ce chatiment.

Il se fait soif par ici!Il parlait tout seul, peut-être l'avait-il rendu fou!
J'ai tout prévu!

il sorti de sa besace une arme divine...La thyrce de dionysos
Soigneusement subtilisée pendant que le dieu établissait le campement.

Le géant prit le soin de bien l'observer,
c'est pas tout les jours qu'on a une telle arme en main!
Comment ca marche ce truc?
Il prit une profonde respiration, ferma les yeux, voulant faire comme les magiciens avant de lancer une incantation ou ce genre de choses!
les poumons remplis d'oxygene et le torse bombé.
J'ai soif je veux boir!
.....rien.....

Pas possible ya forcement un moyen!

Pendant que Körndürr essayait de faire apparaitre son vin, a quelques pas de la, un géant était caché dans les fourrés et l'observait depuis quelques minutes, se moquant de lui. D'un bond il sortit du buisson, sautant sur Körndürr.
Supris par l'arrivé subite de l'assailant, il n'avait pas le temps d'esquiver ni de se proteger.

Son attaquant cria en l'air :
Qui osera m'affronter perirAAAAAAAARGH!!!!

La thyrce s'était transformé en lance et avait littéralement empalé le géant, mort sur le coup!

Kôrndürr resta un moment bloqué sur ce qui venait de se passer...
et comme si rien ne c'était passé, il reprit son chemin pour trouver le bois et le gibier.

Quelques minutes sont passé depuis et le géant pu enfin trouvé un élan qui se désalterait a l'abrit d'un sous-bois.
Un crâne de partit, bien placé entre les deux yeux de la pauvre bête completement sonné.
la lance l'acheva.
Le "chasseur" prit sa proie sur son dos, rammassa quelques branche et prit le chemin du camps.

arriver a quelques mêtres, il stopa sa marche.
C'est pas possible....il chante encore!!!!
esperons qu'il ne se soit pas apercu de la disparition de la thyrce!


il prit le soin de la ranger dans sa besace.
se posa ensuite aux côté de dionysos.

- J'ai ramené ça ca va?
- Oui c'est parfait! et ma thyrce tu l'a rammené aussi?

....lourd silence....il reprit :
- je voulais du vin, je m'en suis FORCEMENT rendu compte...


je suis sur qu'il va continuer à chanter expres maintenant!



dieu Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures  le 01/01/1970 à 01:00

Flashback... Pour ceux qui se demandaient pourquoi Arès et Dionysos s'étaient éloignés au sud-est de Sigdil.


Le Dieu de la Guerre et celui du Vin partagent une partie de leur emploi du temps respectif à discuter de hauts problèmes. D’habitude ce genre de sujet n’est abordé qu’en Olympe où tous les Dieux peuvent se réunir et en débattre.

Mais cette fois-ci, par fierté et à cause de leur sens des responsabilités, les deux divinités avaient décidé qu’elles seraient seules à prendre les lourdes décisions qui affecteront Olympia et ses mortels occupants, pions diraient certains... Les autres étaient soit en sommeil, soit trop occupés avec leurs petites affaires…

- Viens Arès, il se trouve un lieu non loin et je suppose que tu aimerais le visiter…
- Où veux-tu donc m’emmener ?
- Nous y sommes.

Dionysos regarda à ses pieds puis s’assit lentement dans les hautes herbes qui plièrent sans bruit.

Le Guerrier regarda mais ne vit qu’un cercle d’herbe coupé court, qu’une fleur, tâche blanchâtre dans l’amas ocre-vert des plaines, occupait en son centre. Pourtant, il se dit que la réponse se contenait dans cette fleur. Cette asphodèle. Tous savaient que les asphodèles ne poussaient qu’au Royaume des Morts. Seul un être très puissant pouvait ramener quelque chose de la demeure d’Hades, un autre Dieu par exemple…

- Je l’avais rapportée de notre emprisonnement, une fois le sort de Drach dissipé. Je ne savais pas quoi en faire, je voulais trouver une fille à qui l’offrir ou en faire un cadeau… Au moins rien ne lui arrivera ici.
- C’est donc ici qu’elle est morte ? Je ne pourrais jamais oublier le regard de Thémis quand elle l’a appris. Depuis toujours nous nous croyions immortels, pliant les mortels à nos règles. Athéna a dû oublier l’existence de l’autorité qui dépasse toute autre…
- …celle du Dieu des Dieux.
- Qu’en est-il de nous ? Serons-nous un jour victime de ses foudres à notre tour ?

Laissant la question en suspens, Dionysos rejetta la tête en arrière, profitant qu’un vent chaud du sud écarte le rideau nuageux pour regarder un croissant de Séléné.

- C’est la deuxième femme que j’aimais qu’il tue.
- Ne compte pas sur moi pour t’aider à…
- Ce n’était qu’une remarque. Zeus fait des choses que nous ne pouvons critiquer et j’ai été témoin de la folie d’Athéna. Mais la rendre mortelle, c’était vraiment la pire des solutions.
- L’épée résout ce que la langue ne peut clarifier. L’exemple est donné. Tous, mortels, Dieux et même ces fameux Titans, doivent savoir qui détient le pouvoir suprême.
- C’est pas comme ça qu’il se fera des potes.
- Stupéfiante remarque…
- Fais gaffe ou je te broie !
- Tu as toujours été à la traine petit et ta sœur n’a jamais été mon égale…

Dionysos et Arès se changèrent les idées en s’adonnant à quelques passes d’armes, entrainement ardu puisque le Dieu de la Guerre changeait de style à interval irrégulier, mimant tantôt le style des Nains berserks, tantôt jouant à l’épéiste Elfique…

Quelques jours plus tard, à bout de force, ils arrêtèrent. C’était leur façon de rendre hommage à Athéna sans s’opposer à le volonté de Zeus.

- Bon pour les larmes j’ai une petite idée… tu m’accompagnes ?
- Non, je vais rester ici un moment, j’avais besoin de calme et ça tombe bien cet endroit est parfait.

Dionysos salua le frère de son Père de la main et s’engouffra dans les herbes perlées de rosée matinale.
« C’est pas tout ça mais il faut que je me trouve un compagnon de jeu moi. Je vais m’ennyuer à mourir sinon… en plus je n’ai aucune idée du lieu qui abrite cette tanière…»