Potentiel magique blindé… Pourtant je ne peux pas tout décharger… Deux jours que j’attends… Juste pour soutenir mes deux compagnons je dois garder de la réserve…

Devant moi se présenta alors une cible des plus concordantes, un nain. Et pas le moindre d’entre eux ! Un meurtrier qui avait par le passé été mon compagnon…

Que vois-je ? Il n’a pas tenu longtemps avec sa compagne… Ses paroles avaient été « par amour, je rejoins la Seven. » Pourtant, il les avait quitté, puisque mes yeux m’indiquèrent son appartenance à la Dwarf Arcanum, je ne pus que regarder les cendres de l’un des leurs laissées par un de mes anciens compagnons de combat, et qui était à présent à coté de moi, apparemment nous chassions le même gibier : des razes-moquettes. Celui que j’avais repéré était loin d’être intact, mais je connaissais sa relative faiblesse à la magie.

Bourdon dans mes deux mains, la sphère se mit peu à peu à briller, s’imbibant de l’énergie magique que j’y envoyais, cette fois, j’allais lancer tout mon potentiel et ne pas lancer que de simples petits coups, ce matin, c’était feu d’artifice ! Des flammèches orangées éphémères vinrent tourbillonner autour du cristal, tout était presque prêt, il me suffisait de désigner ma proie.

Les deux bras tendus, mon bâton de mage dans le prolongement de ceux-ci, je fixais ma victime, deux salves partirent de la sphère, se détachant de celle-ci à une vitesse fulgurante, la première percuta le nain de plein fouet et le fit voler, ce qui gêna la seconde, qui ne l’atteint qu’une fraction de seconde plus tard, carbonisant sa chair jusqu’à l’incinération.

Survint alors un problème : mon bâton n’était pas complètement déchargé, avais-je surestimé ma proie ? Tant pis, il me fallait agir vite et au plus vite me débarrasser de ce surplus qui aurait pu devenir dangereux. Quelques pas de coté, le bâton chauffait déjà, une cible, une seule, il fallait que j’envoie l’énergie qui aurait pu m’exploser dessus… La voila ! Cernée par quelques Seven, j’eu le sourire à les voir combattre, mais j’avais autre chose à faire que de leur passer le coucou.

Décrivant un arc de cercle de mon bras gauche, partant du bas, je lançais mon sort qui se matérialisa sous la forme d’une sphère d’énergie rougeâtre, ce tir en cloche atterrit directement sur la victime que je lui avais désignée : un olympien déjà bien affaibli qui succomba sous le choc.

Un rictus sur le visage, je discutais quelques instants avec Dadidio, compagnon contre les razes-moquettes, et un danger survint, le magicien Tulamor qui ne prit que le temps d’abattre Lenwë, mon pauvre compagnon. Il mourut, malgré ses entraînements pour résister aux coups.


[To Be Continued, vers la fin de semaine, j’espère ]

Le combat se poursuivait… à mon désavantage cette fois puisque l’un de mes éternels adversaires fit son apparition devant moi, un nom qui n’avait jamais eu bonne consonance à mes oreilles : autant dans le camp adverse que dans le mien, je n’avais jamais eu aucune envie de rester près de lui, il n’avait rien de terrifiant, mais seuls les siens le disaient charismatique, pour moi, il s’agissait d’un larbin, un larbin doté d’une certaine image… Celui-ci m’entailla le bras et la hanche droite de deux coups bien placés…
Heureusement pour lui que je venais de vider mon énergie magique…
Toutefois, il ne traîna pas longtemps auprès de moi, le fuite étant son fort, je n’eu plus affaire à Airik le damné. Pour combien de temps encore ? Aucune idée, mais il n’était plus un problème à l’heure actuelle, j’avais deux choses sur lesquelles occuper mon esprit, d’une part, la même qu’auparavant : toute la bande de razes-moquettes autour de nous, ainsi qu’à présent les blessures, non seulement ma chair avait été touchée, mais ma robe avait elle aussi subit les coups, il faudrait la raccommoder. Ce n’est pas parce que je suis une guerrière qu’il me plait de paraître en piteux état.
Premier travail, donner la mort à un nain qui avait trop approché, un nain qu’il me semblait déjà avoir croisé de nombreuses fois, il me semblait même avoir déjà fait couler son dernier sang plusieurs fois. Ma seule tristesse fut de ne plus trouver ni le nain magicien, ni le damné, les deux contre qui je portais quelques griefs… Je n’ai pas cherché à trouver leur cadavre, s’ils avaient réussis à s’échapper, c’étant tant mieux pour eux.

Le problème quand on représente un grand danger, c’est que les autres savent qu’ils ont peu de chances de s’en sortir indemne…

Mon plus grand regret fut d’avoir cru ce qu’un olympien m’avait dit, il y a quelques temps déjà. « Les olympiens ne sont pas un peuple de belliqueux, ils veulent et aiment la paix. » Ou alors, je m’étais attardée sur le sens premier de la phrase, sans penser qu’ils ne veulent pas la paix avec leurs ennemis, et aiment celle-ci une fois qu’ils sont débarrassés des gêneurs.
Tant pis, il me faudra en considérer certains comme neutres, et d’autres comme adversaires, la seule différence par rapport au passé, c’est que certains d’entre eux n’auront à craindre de moi que des demandes d’explications. Toutefois, la plupart reste, sans doute pour longtemps, dans la seconde catégorie, le peuple de Zeus est varié…

Voir Kupo me rejoindre fut un ravissement, mais hélas, il avait bien mal choisi ses compagnons, un passé aussi chargé que le mien est loin d’attirer des amis de par le monde. Pauvre petit être, peut être devrais-je le confier à d’autres qui auraient bien moins de mal à assurer sa survie, la vie de nomade n’est pas adaptée à ces petits êtres…
Ma présence a un effet néfaste auprès de plusieurs des peuples pour la plupart de mes compagnons… Dans mes prochaines brochures d’entraînement il faudra que je le signale.

Les razes-moquettes se succédaient, prenant des coups bien douloureux pour eux. Certains tentèrent même de poursuivre l’œuvre du damné, mais ils échouèrent… Jusqu’à un duo olympien/nain : Le premier me feinta, d’un maniement simple de l’épée, il ne me fit pas croire à un danger potentiel, pourtant lui succéda un nain qui, de trois coups, déchira une bonne partie de ma robe et trancha plusieurs de mes couches dermiques, sans aucun regret, évidemment.
Du recul…

Ces coups là mettraient bien du temps à cicatriser, une petite semaine serait nécessaire pour récupérer de ces entailles. Cela laisserait bien assez de temps à mes adversaires pour mettre fin à « la verdeuse emmerdeuse », c’était sans doute un surnom adapté, puisque cela faisait plusieurs semaines qu’ils me considéraient comme assaillantes.

Cependant, ce ne fut pas des razes-moquettes que le danger allait venir, contrairement à ce que je pensais : ce fut l’olympien qui, d’une passe d’arme, avait distrait mon attention et permit au nain de m’atteindre, d’un coup très précis il forma une nouvelle blessure sur mon corps déjà meurtri. Ensuite vint le second… Plus faible, et pourtant, celui là m’enleva les dernières forces que mon corps pouvait encore me fournir… Et m’envoya pour la première fois aux Enfers.

Le danger peut venir de partout... ne jamais baisser sa garde.

Un lieu si sombre... Si froid...
Si propice à la réflexion...

hrp : j'aime bcp...continue comme çà .

hrp je voulais le dire mais j'ai oublié. Tres bien fait, fluide à lire, pas forcant. Miyu, tu ne cesses de me surprendre /hrp