Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Les Chansons d'amour
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Les Chansons d'amour
Topic visité 12 fois
Dernière réponse le 31/10/2004 à 21:18

hs Par Paloma  le 01/01/1970 à 01:00

Je commence ici une chronique différente des autres, celle-ci s’apparentant aux amours contrastés et passionnés que Paloma eut dans sa vie, de l’amourette adolescente au fameux « grand amour » dont la rupture sonne la glas de l’âge mur.

A l’âge où les jeunes filles deviennent Pervenche et arborent leurs premières rondeurs, signe d’une puberté précoce, d’autres se déplorent de tant de platitude et s'enferment dans un mutisme qui les isolent des autres. Elles dépérissent, se fânent, flétrissent et deviennent fades.
Paloma fut précoce. A quinze ans, elle poussa d’un coup, droite et blanche de corps. Son teint s’éparpilla en une multitude de tâches de rousseur et son visage perdit des traits d’enfants. On ne la vit plus rire, son teint habituellement halé n’était qu’une peau fade. Pour sûr, elle ne plairait jamais, se répétait-elle, dans sa solitude comme pour se donner une raison sur sa vie future.
Robert de Kiev, père de Paloma, pour ne point faillir à milles ans de tradition Oslonique, autorisa sa fille, le jour de ses 17 ans, à partir vers la ville. Paloma en fut enchantée, mais abandonna bientôt ses esprits folâtres quand il fallut dire adieu à son père.
Le périple de Paloma dura cinq jours, durant lesquels, elle battit la campagne à la recherche de la ville, cette ville qu’elle ne connaissait que dans sa tête. On lui avait dit que c’était « grand », qu’il y avait beaucoup de gens. Les mots se bousculaient dans la tête de l’adolescente avec cette confusion propre à l’inconnu.
Harassée mais encore riche d’illusions, elle arriva à Luminae, au bout du cinquième jour. Et ce ne fut qu’enchantement des yeux que cette bourgade grouillante de vies, qui battait son plein jusqu’à tard le soir. Paloma s’enivrait de ce spectacle qui la subjuguait. Des rues, petites ou grandes, qui débouchaient sur d’autres ou encore ces places qui scellaient un homme célèbre sans oublier ce ciel d’un bleu laiteux qui semblait couvrir l’étendue de la ville de sa couleur bistre.
Et comme toute euphorie ne dure jamais, Paloma déchanta vite quand le soir vint et qu’elle dut trouver un endroit pour dormir. Elle courut la ville à la recherche d’un coucher. Insouciante propre à son âge, elle ne prit pas peur et frappa à plusieurs portes, qui se refermèrent sur elle, avec cette force qu’on les forts envers les faibles.

la suite bientôt !!!




geant Par Sephirott  le 01/01/1970 à 01:00

HRP/j'ai hate de connaitre la suite!!!!/HRP



olymp Par sam  le 01/01/1970 à 01:00

/HRP J'ADOOOOORRREEE /HRP

Que la suite de ton chemin sur olympia te sois aussi instructf, que cette aventure^^



hs Par Paloma  le 01/01/1970 à 01:00

merci merci pour toutes ses éloges intarissables qui fusent de tout Olympia, sachez que si vous prenez plaisir à lire ces chroniques, j'en prends un malicieux à les écrire !!!



hs Par Paloma  le 01/01/1970 à 01:00

la suite, donc !!!

Combien de temps Paloma attendit-elle, cette nuit là, fourbue mais le regard encore vif envers cette ville grouillante de noir qui l'entourait de son être. La nuit vint. Une peur la surprit. Son euphorie excessive se fondit en une angoisse lourde et pesante qu'elle ne parvenait à calmer. Un bruissement de feuilles, un claquement de porte, le vent la firent chanceler. Elle resta immobile et fixa le ciel comme pour demander rédemption aux Dieux de cet appétit de ville qu'elle avait eu. Elle revit son père, Robert de Kiev, qui lui tendait la main en signe d'adieu.
Elle se sentit seule, d'un coup, comme amputée de son passé. Seule, livrée à elle-même dans un désaroi immense, elle s'était assise au bord du chemin, dans l'écume terreuse des nuits sans étoiles et enfin dans la pénombre la plus totale, ces abymes venues de nulle part qui devaient la hanter cette nuit-là...

la suite, bientot