Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Les Messes aux Divinités et aux Anciens
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Les Messes aux Divinités et aux Anciens
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Dernière réponse le 20/02/2007 à 17:27

Par Comité des Fêtes du Huitième Millénaire  le 27/01/2007 à 22:09

La famille Gromthi était réunie pour une sortie commune, et cela faisait bien longtemps que ce n’était pas arrivé. Du moins trop longtemps aux yeux des parents qui appréciait de voir toute leur progéniture réunie bien que cela ne fasse pas si longtemps pour une partie de ladite progéniture. Pour le moment, tout le monde était satisfait. La parade du matin avait été superbe, et l’ambiance de fête qui régnait dans la cité souterraine était contagieuse écartant l’espace d’une journée au moins tous les soucis de la surface. Le repas de midi avait aussi été de ceux qui faisait immanquablement naître un large sourire sur le visage de n’importe quel nain normalement constitué.

Toutefois, au fur et à mesure que le petit groupe s’enfonçait dans les tunnels vers leur destination, le bruit de fond des festivités s’estompait pour laisser place à quelque chose de plus doux… l’écho d’un flot de voix, mais qui s’écoulait sans heurts, de façon absolument monotone. Les visages toujours marqué d’un sourire se firent peu à peu plus fermés, et après un ultime tournant le tunnel déboucha sur une immense salle souterraine.

C’était, à vrai dire, la deuxième plus grande grotte de la ville, qui n’était dépassée en taille que par le Grand Hall, surnommé la Caverne Bruyante, qui avait été taillé bien plus tard que celle-ci et en avait repris l’usage. L’endroit n’avait toutefois pas été délaissé, et sa situation particulière en faisait le cœur de la vieille ville, siège des traditions et de l’activité religieuse. En effet dans les premiers temps, les temples dédiés aux différentes divinités avaient tous étés creusés autour de ce lieu central où l’ont se réunissait principalement pour les affaires politiques. En cas de polémique lors d’un débat, l’aide des dieux n’était jamais loin…

Plus tard, quand la ville gagna en importance, l’endroit était devenu trop petit et on avait du délocaliser cette place central vers la surface, sans toutefois toucher aux temples. Ceux des dieux qui avaient pris de l’importance chez les nains avait par la suite était agrandie ce qui acheva de transformer les lieux. L’esplanade centrale devint alors un lieu de rencontre et de discussions religieuses. C’était aussi là que les prêtres proclamaient la plupart de leurs prêches exceptionnels, et que les ancêtres étaient évoqués et célébrés…

« Ah ! Regardez les enfants, je vous avais dit qu’on reverrait le Gardien des Anciens de plus prêt, vous avez bien compris le lien de parenté ou vous voulez que je vous explique à nouveau ? »

Un trio de voix s’éleva : « Non … c’est bon papa … on a compris. »

« Bon bon… tiens, d’habitude il est flanqué de ses apprentis, bizarre qu’ils ne soient pas là pour une telle occasion, enfin je ne les ais jamais trouvé très sérieux. Tu ne voudrais pas faire apprenti Gardien Gombarg ? »

« Non papa, je veux faire artificier ! Comme le Roi ! »

« C’est ça et tu seras aussi secoué… Bon venez, on va faire le tour des temples ! Prenez une pièce, vous l’offrirez au dieu que vous voudrez… après on écoutera la fin du discours du Gardien, ça vous fera pas de mal de vous faire répéter, comme tous les ans, l’histoire du premier couronnement et les valeur des braves nains de l’époque. »

*Note de moi : Après moult tentatives de vous présenter les choses de manière chronical, ça ne donnait rien de bon, donc je vais plutôt, à partir d’ici, donnez des précisions sur les différents cultes de manière plus simple pour tout le monde : en faisant un petit tour des dieux et de leur place chez les nains. La « grand messe » n’est en fait que la simultanéité des cultes aux différentes divinités et ancêtres, chacun peut aller prier le ou les dieux qu’il veut et rendre hommage à ses ancêtres ainsi que passer librement d’un temple à l’autre. Il n’y a pas, concrètement, de grande cérémonie universelle ou tout le panthéon est célébré et où l’ont proclame un beaux discours en invoquant "Les Dieux" ! C'est chaque dieu dans son coin et les croyants seront bien gardés.


Héphaïstos : Le dieu ayant pris le plus d’importance pour les nains. Les vertus de travail qu’il représente, son éloignement de l’Olympe, et sa tare physique ayant contribué à le faire aimer des nains. Il est devenu le patron de la plupart des professions manuelles et est même vénéré par un certain nombre comme l’inspirateur des runes. Son temple a été mainte fois agrandi, et si la personnalité rugueuse qu’on lui prête empêche les décorations outrancières, c’est sans nul doute qu’on peut affirmer que son sanctuaire est probablement le plus beau aux yeux des nains qui apprécie particulièrement la sobriété.

Dionysos : Si Héphaïstos représente la partie laborieuse du caractère nain, Dionysos lui est le représentant de la partie joyeuse et fêtarde, de la détente après un dur labeur. Son culte n’a guère évolué au fil du temps. Sa nature de Dieu voyageur et éloigné des autres Dieux à comme pour Héphaïstos grandement contribué à son élévation dans le panthéon nain qui cherchais à se différentier. Son temple et l’un des plus imposant et les brasseurs et autres taverniers le considèrent comme leur dieu tutélaire.

Les Ancêtres : Les ancêtres sont le troisième pilier principal de la religion naine.
Héphaïstos représente le travail et le rejet par les olympiens, mais est quasi dénué de la notion de vengeance. Et c’est celle-ci qui est au centre du culte des ancêtres ou anciens. Bien sûr, il apporte de nombreux autres enseignements et les nains font appel à leurs ancêtres quasiment en toute occasion, mais c’est bien au nom de la vengeance que les noms des anciens sont le plus souvent invoqué. De plus, la plupart des nains croient que les méritants trouvent une place particulière dans le royaume d’Hadès et que depuis le royaume des enfers, il se prépare à revenir un jour et se battre pour reconquérir une juste place sur Olympia.

Héra : La femme de Zeus est la troisième divinité la plus vénérée, car ce sont les naines qui lui rendent principalement hommage. En effet, les nains ne nouent que des unions solides et Héra s’accorde parfaitement avec ce trait de caractère. Beaucoup prient aussi la Déesse de protéger leur mari au quotidien ou lorsqu’ils partent à la guerre. En tant que Déesse de la fécondité, elle est aussi vivement priée par tous les nains désireux d’avoir des enfants ou de protéger le bambin à naître, cela ayant d’autant plus d’importance que le taux de natalité est assez faible chez les nains.
Son culte s’est aussi étendu à l’influence indirecte sur Zeus. Ainsi, une part non négligeable des prières qui lui sont adressée lui demande simplement d’intercéder pour le peuple souterrain auprès du Dieu des Dieux.

Zeus : Son culte est peu développé. La plupart de ceux qui le prient ont pour seule intention de le détourner de ses vrais fidèles, les olympiens. Toutefois en tant que Dieu des Dieux, il garde une place importante.

Athéna : Culte faible aussi, son rôle de déesse de la sagesse et du combat ayant en grande partie été attribué aux ancêtres.

Arès : Culte marginal, le Dieu de la guerre et de la destruction est peu aimé des nains. Certain l’invoque toutefois quand ils partent au combat, mais cela est assez mal vue. Les nains préfèrent de loin en appeler à la fureur vengeresse des anciens.

D’une manière générale, quand il s’agit de guerre, les nains préfèrent s’en remettre à Héphaïstos pour s’assurer que leur équipement ne les abandonnera pas au plus fort de la bataille.

Déméter : Dernière divinité notable chez les nains, elle est surtout vénérée par ceux qui cultivent la dure terre des montagnes où les bêtes sont aussi mises en pâturage. Ses valeurs de labeur sont appréciées mais il n’y a guère que les agriculteurs et éleveurs pour solliciter son patronage et la prier.

Les autres dieux, ont bien sur tous un temple, mais la plupart n’ont même jamais été agrandi. Des prêtres rendent les offices mais il y a bien peu de monde pour y assister, le peuple ne les sollicitant et ne leur faisant des offrandes que lors de rares jours important dans leur culte. Même les quelques changements minimes quand à leur culte ne sont pas notables.



nain Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur  le 28/01/2007 à 01:17

Comme de nombreux clans, la famille Kaskanferr avait profité des célébrations pour le nouveau millénaire pour se retrouver ensemble et, le temps d’un repas, évoquer ce que chacun devenait ainsi que les souvenirs communs. Un cochon avait été acheté à un éleveur du Bosquet par Freya Kaskanferr afin d’être rôti le jour des festivités. Tout le monde était présent. Gluran Kaskanferr, le patriarche de la famille, travaillant au Bureau des Architectes Royaux, accueillit ses fils d’une franche accolade tandis que leur mère, Freya, les embrassait. Bagnus, l’aîné, était professeur émérite en pyrotechnie à l’Université de Kazad A Gorog et était accompagné de sa femme, Fryda et de leur fille, Sandra. Il avait aidé son frère cadet, Gorbad, à concevoir la grenade mana au cours de l’année écoulée. Ce dernier n’était autre que l’ancien Roi des Nains, retourné à une vie plus humble. Le plus jeune des trois frères, Hoignar était membre du Clergé d’Héphaïstos et avait reçu une formation de maître des runes. Ainsi, des trois, seul Bagnus avait trouvé naine à sa barbe, les deux autres frangins, restant désespérément célibataires, au grand malheur de leur mère.

Le repas se déroula dans une ambiance cordiale et l’on parla pendant longtemps des derniers évènements à la cour, des nouvelles tendances de l’architecture sigdilite, des nombreuses incursions sauvages aux abords du Radar Bek et du conflit autour de la Grotte des Sources. Le méchoui, accompagné de plateaux de champignons assaisonnés, était délicieux. Le tout était arrosé par de nombreuses sortes de bières, pour la plupart reçue de la Guilde des Brasseurs comme présent à Gorbad, pour le remercier d’avoir accepté d’être l’Invité d’Honneur de la Beuverie des Rois.

Lorsque plat et chope furent vides, toute la famille se mis en route pour rendre hommage aux ancêtres et aux dieux. Une fois arrivé dans le centre névralgique de l’ancienne cité, ils se dirigèrent tous vers le Temple d’Héphaïstos où Hoignar alla rejoindre d’autres membres de son clergé. Les Kaskanferr offrirent en présent, un cristal de mana, ramené par Gorbad de la Grotte des Sources, ainsi que quelques livres de fer et une bourse emplie d’or. Les nains prirent le temps de participer à l’office d’Hoignar et chantèrent plusieurs odes à Héphaïstos dont ce court texte :

« Tombé de l’Olympe, exilés d’Olympia,
Recueilli dans une grotte, partageant un même habitat,

Le Feu brûle dans votre forge et dans nos coeurs
Hommage rendu à votre divinité et notre rancoeur,

Qu’à jamais un pacte nous unissant soit scellé,
Qu’Héphaïstos et les nains partagent une même destinée ! »


Chez les Kaskanferr, Héphaïstos représentait la divinité primordiale dans leur foi. C’est de lui, racontait-on dans la famille, que le nom du clan était hérité. La légende voulait que ce soit lui qui inspira leur ancêtre Daran, lorsqu’il proposa, pour réduire la mortalité dans les galeries, le port du casque (en fer ^^) obligatoire sur les chantiers. Bien loin des exploits guerriers, les Kaskanferr étaient plutôt des érudits et des inventeurs. De plus, ils partageaient la conviction que la magie runique, de part sa capacité à plier le réel à sa volonté, n’était qu’une allégorie au pouvoir de création d’Héphaïstos, un don du dieu à ses fidèles nains.

Quelques chopes furent versées en l’honneur de Dionysos et les Ancêtres correctement vénérés. Freya partit même quelques minutes au Sanctuaire d’Hera pour que cette année, elle trouve de jolies naines pour ses fils célibataires. Lorsque les célébrations furent terminées, chacun retourna à ses occupations. Les festivités étaient loin d’être terminées et le temps de les passer entre amis était venu.



Gorbad Kaskanferr

Bras Droit de la GTN
Conseiller Royal du peuple nain
Concepteur de la grenade mana

Un Nain gras est un nain heureux

nain Par Tagazog  le 28/01/2007 à 10:16

La journée se terminait. Les fêtes du huitième millénaire battaient leur plein.
Tagazog se dirigea dans une rue menant à une grande grotte. Des falots installés sur des mâts faisaient comme une allée illuminée.

Arrivé sur cette place, un silence religieux régnait. De simples nains, des prêtres marchaient calmement.

Tagazog fit face au portique polygonal marbré vers lequel il se dirigea. Sur celui-ci étaient gravés une rune de feu ainsi qu’un nom : Héphaïstos.
Le mineur venait dès qu’il le pouvait en ce lieu.
En ce soir festif si particulier, il franchit le seuil et pénétra dans l’endroit sacré.
Là de multiples torches distillaient une sobre clarté qui dansait en lueur rougeoyante sur les murs de granit rouge spécialement utilisé pour la construction de ce bâtiment.

Il se mit en file jusqu’à l’autel où les nains allaient patiemment afin d’y déposer leurs offrandes.
Une fois au pied du socle de pierre, Tagazog y déposa plusieurs pièces et mit un genou à terre, murmurant de nouvelles paroles antiques et en nain. Puis se relevant il marcha dans les colonnades pendant quelques minutes.

En sortant il décida de se diriger vers un second temple, celui de Dionysos. Des murs blancs ornés d’albâtre étaient parcourus par des veines sombres symbolisant des vignes montantes de toute beautés. En cet endroit, Tagazog fit quelques libations et dons au temple.

Une fois que ceci fut fait il retourna festoyer dignement.



"L'esprit est la plus riche des mines, plus on y creuse et plus on y trouve de riches subtilités"

[GTN-Membre de la Chambre des Maîtres Mineurs]
[Coconuts Baroudeur de 122 ans][avec Sirocco "Kroak!"]

nain Par Kyp, l’Explosif  le 20/02/2007 à 17:27

Toujours pas très net après la monumentale cuite de la beuverie des rois, le Roi des Nains arriva sur l’esplanade où se déroulait la grande messe aux Anciens et aux Divinités. De par son poste, il se devait d’aller faire une prière à chaque Dieu ici représenté. Ses pas le menèrent d’abord jusqu’à l’autel de Dyonisos. Avec la gueule de bois effroyable qu’il se tapait, Kyp ne pouvait pas oublier de passer par là, d’autant que sans Dyonisos, la fête n’aurait pas été pareille.

Au prix d’un effort douloureux, le Roi parvint à se relever après les nombreux remerciements silencieux qu’il venait d’envoyer au Dieu. Il continua son tour par Demeter, puis Athena, on du le réveiller devant l’autel d’Ares et il arriva enfin devant le lieu décerné à Zeus. Vu l’aide qu’il avait apporté aux Olympiens durant la campagne d’Héliké, Kyp était assez peu partant pour le remercier longuement. Malgré tout, le dieu était impressionnant et il eut été mal avisé de provoquer sa colère. C’est en s’approchant que le jeune Nain couronné aperçut sa conseillère à genou, en pleine prière. N’osant la déranger, il se plaça un peu plus loin et pria brièvement, mais intensément, le Dieu des Dieux de bien vouloir se détourner de ses créations ratées : les Olympiens.

Quand il se releva, Alema était déjà debout et le regardait en souriant.
A : Je parie que ça te fait mal de devoir prier Zeus.
Grommelant, Kyp s’essuya les genoux et se dirigea vers le temple suivant. Toujours souriante, la jeune Naine le rattrapa et lui pris le bras.
A : Alors ? Remis du concours ?
Rougissant, Kyp secoua son bras :
K : Mais enfin ! Mais on nous regarde !
A : Et alors ? On s’en fout. Tout le monde est au courant maintenant.
K : Ben oui, mais bon…

Les deux Nains avancèrent bras dessus bras dessous parmi les passants qui commentaient allègrement. Kyp était un peu gêné, mais il fallait bien dire que ce n’était pas si désagréable comme promenade. Alema à ses cotés semblait aux anges. Mais qu’est-ce qui avait bien pu se passer pour qu’elle soit heureuse à ce point ?

Approchant le temple d’Héra, elle se retourna vers Kyp :
A : Allez, viens par là ! On va faire une prière à Héra pour qu’elle nous protège.
K : Mais enfin, je…
Il n’eut pas le temps de finir, entraîné qu’il l’était par sa compagne. Pendant la prière à Héra, il jeta de rapides coup d’œil à Alema. Les yeux fermés, concentrée sur sa prière, elle conservait son petit sourire et semblait presque chantonner. Un peu pris de cours, Kyp retourna à sa prière, ne sachant que penser.
K :(à lui-même) Peut-être une bonne nouvelle dans sa famille…

Le tour des Dieux continua sans heurts majeurs. Kyp resta un peu plus longtemps devant Hephaistos, son Dieu préféré. Et ils finirent devant l’autel des Ancêtres où ils passèrent plus de temps que dans tous les autres temples réunis. Finalement, le Roi dut retourner au palais pour régler quelques détails.
A : Déjà ? Dommage, c’était sympa. Bon, à plus tard alors !
K : Euh… Oui, c’est ça, à plus tard.

Et Kyp s’éloigna en se grattant la barbe, pensif…



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."