Une Lame pour les nains? | |
Topic visité 1039 fois Dernière réponse le 26/08/2008 à 11:58 |
 Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 19/09/2007 à 18:51 |
Allez, c’est la rentrée, faut vider les fonds de forum. Bien entendu, nous demandons le plus grand fair-play par rapport aux informations qui seront fournies dans cette chronique. Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 19/09/2007 à 19:04 |
Chapitre Premier - La Chasse aux Trésors
Par Gorbad Kaskanferr 
90… 91… 92… 93… Assis derrière son bureau, Gorbad était entrain de préparer l’or qu’il devait porter à la banque de Kazad A Gorog dans l’après-midi. C’était un travail minutieux qui revenait aux trésoriers de la Guilde, poste qu’il occupait avec le sage Tagazog et soutenu par le vieux Vassili. En effet, après avoir vérifier la trésorerie et les ventes de la semaine, il fallait préparer des bourses d’une centaine de pièces d’or, comptée à la main, qui étaient ensuite fermée grâce à une bande de fil de fer fermée par un sceau portant le blason de la GTN, un fouet et une pioche entrecroisées. Devant lui, plusieurs piles de pièces d’or n’attendaient plus que d’être enfermées dans la bourse de cuir avant de prendre la direction d’un coffre de la banque naine. L’ancien roi était entrain de compter la dernière… 94… 95… 96… 97… La porte s’ouvrit soudainement. 98… Un jeune nain imberbe tenant en main une feuille de parchemin, visiblement arrachée à un écriteau quelconque. Il s’agissait du chef de la Guilde, SoumSoum. 99… SoumSoum : « Gorbaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaad ! Faut que tu vois ça ! » * bruit métallique de multiples pièces qui tombent sur le sol * Visiblement, le jeune nain avait jugé prioritaire la lecture du document qu’il venait de plaquer sur le bureau devant les yeux médusés de Gorbad qui voyait ses piles de pièces d’or se renverser sous le choc, chaque pièce fuyant le bureau du trésorier pour sa propre liberté. SoumSoum, avisant la catastrophe : « Ah ? Tu faisais quelque chose ? » Gorbad, encore sous le choc : « Ouais, je comptais l’or pour le dépôt à la banque tout à l’heure… » SoumSoum, avec sa désinvolture caractéristique : « Ah ouais, faudra passer le balai » Gorbad : « Passer le balai ? Pour ramasser des pièces d’or ? » SoumSoum : « Bah ouais, tu veux faire ça comment ? » Gorbad : « … » SoumSoum : « … » Gorbad : « Tu voulais pas me montrer quelque chose ? » SoumSoum, se souvenant de la raison de sa visite : « Siiiiii, faut que tu vois ça » Le chef de la guilde pointa de nouveau du doigt le document qu’il venait d’apporter. Le mineur au bras d’acier avisa le parchemin, apparemment une annonce royale... « Il semblerait qu'Hephaistos ait entendu nos prières. Il y a peu, un Elfe a envoyé à Kardrim un texte fort ancien trouvé par Cycnos il y a peu écrit dans un langage fort ancien qu'il n'arrivait pas à déchiffrer. Notre Gardien a passé de longues nuits à la traduction, et voilà le résultat : » Gorbad, pour lui-même avant de reprendre la lecture : « un elfe qui a fait confiance à Kardrim, il lui manquait une case à celui-là » « Mon premier indique le trésor. De mon second découle le principe de la balance. Mon troisième fait de l'entier naturel un relatif. Mon quatrième est le nombre de Chevalier Noirs qu'il faudrait pour prendre les Enfers. Mon cinquième est dit de ce qui n'a pas encore servi. Mon sixième, nommé le pénultième, suit la croix. Mon septième représente l'identique. Mon huitième est à l'origine d'Olympia. Mon neuvième est un Nain sans haine. Retirez le neuf aux Dieux, et vous obtiendrez mon dixième. Mon tout vous mènera à la clef. » L'énigme se poursuit donc. Cycnos attend vos réflexions. Kyp I » Gorbad, exprimant sa pensée à voix haute : « Un trésor… » SoumSoum : « Oui, un trésor, faut absolument qu’on le trouve ! » Gorbad : « Mais attends, c’est pas Machpro et Noam qui s’occupaient des recherches en rapport avec l’énigme d’Héliké et Cycnos » SoumSoum : « Bah, on va dire qu’ils ont passé le flambeau » Gorbad : « A qui ? » SoumSoum : « Bah, à nous évidemment… bon, faut réfléchir, des milliers de pièces d’or nous attendent là, on peut pas les faire patienter » Les deux nains se mirent à réfléchir sur la signification de cette énigme, allant emprunter quelques bouquins lorsque le besoin s’en faisait sentir. Après quelques heures, leur cerveau était en pleine ébulition. Gorbad : « Hum, je vois… » SoumSoum : « C’est évident… » Gorbad : « Oui, ce sont… » SoumSoum : « Des coordonnées ! » L’ancien roi sortit une carte du monde connu d’Olympia et l’étendit sur son bureau. Gorbad : « Si j’ai bien compris… » SoumSoum : « Ces coordonnées nous indiquent… » Gorbad : « L’emplacement… » SoumSoum : « Du trésor ! » Gorbad et SoumSoum, en même temps : « LÀ ! » Et tout deux montrèrent du doigt, deux positions différentes… 
L’ancien roi montrait une position à l’ouest de la ville sauvage de Luminae tandis que le chef de la guilde indiquait une position dans le Grand Nord. Gorbad et SoumSoum, toujours en même temps : « euh… » Gorbad : « Bon, je crois qu’on a un problème » SoumSoum : « Mouais, je vois comment tu arrives à ta position mais je pense qu’il y a un piège pour la dixième ligne et donc qu’on doit plutôt tabler sur le Grand Nord » Gorbad, comprenant le raisonnement de son chef, tira la carte de quelques centimètres vers lui, laissant le doigt de SoumSoum sur le bois du bureau du trésorier, hors de la carte. Gorbad : « Me semble qu’on tombe plutôt là si on suit votre logique, chef ! » SoumSoum, réalisant l’erreur : « Argh, faut absolument prévenir le Roi, mobiliser l’armée et partir ramasser ce foutu trésor! » Gorbad : « Je pensais que vous le vouliez pour vous ? » SoumSoum : « Ah ouais, c’est vrai… Bon, se trouve où nos mineurs ? » Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 19/09/2007 à 23:31 |
Chapitre Deuxième - La vieille ruine olympienne
Par Gorbad Kaskanferr et Glaurun Poing de Fer La route avait été longue depuis la Grotte des Sources. Dès qu’il avait reçu la missive de ses chefs, SoumSoum et Gorbad Kaskanferr, Glaurun avait pris son baluchon et quitté Wulfnard qui prospectait des ressources pour le projet fou du roi de créer une nouvelle arme utilisant la poudre pour infliger des dégâts aux ennemis de la nation naine. Traversant les plaines jouxtant la Chaîne des Dieux, le voyage avait été plutôt paisible. Peu de gens fréquentaient cette partie du monde connu, peut-être par crainte de déplaire aux Dieux qui vivaient non loin de là. En plus, le temps était agréable en cette moitié des Grandes Cuvées. Que demander de plus ? Le succès sans doute… Le mineur arriva à proximité de l’endroit que SoumSoum et Gorbad lui avait indiqué. Sa carte était formelle… La route se prolongeait dans un vallon. Apparemment personne ne semblait avoir utilisé ce chemin depuis bien longtemps. Néanmoins, les troupes naines et géantes avaient du passer non loin d’ici pour contourner les pièges de la forêt des ombres pour attaquer la cité sauvage de Luminae. Dommage, s’ils avaient su… Glaurun pénétra dans les lieux, sortant une pelle à l’affût d’un signe permettant de repérer le trésor. Il examinait le sol comme lui avait appris les mineurs de la GTN, l’effleurant par moment de sa main. Ces pairs avaient un don inné pour deviner ce que cachait la roche, filon, profondeur, rien n’échappait aux meilleurs d’entre eux et il faut dire que Glaurun commençait à plutôt bien se débrouiller. L’étude du sol lui révéla la présence de pierres un peu trop bien agencées pour que cela soit naturel Glaurun : « Bon, ça… mmm… ça pourrait être une ancienne route…et vu le profil… mmm… mer d’Emeraude vers Chaîne des Dieux je dirais… » Il suivit la piste au cœur même du vallon jusqu’à arriver à proximité d’une légère dépression du terrain. Glaurun, examinant sa carte : « ah ouais, ça pourrait être plutôt dans ce coin… » Le nain se dirigea vers l’endroit et après un examen attentif, il parvint à repérer quelques éclats de marbre blanc. Glaurun : « Plutôt étrange ça… » Le nain pu découvrir que la zone devait cacher un ancien édifice, sûrement un ancien hémicycle… ou quelque chose du genre. Soudain, en frappant de la pioche contre l’un des marbres révélés, le son fut différent… Glaurun : « Toi ma belle, t’es creuse ou je ne m’y connais plus » Ce que Glaurun découvrit fut… ...que le creux de la pierre n'avait en rien diminué sa solidité. Les quelques coups du Nain l'avaient à peine entamée. Pire, les outils préférés de Glaurun s'étaient rompus sous le choc. L'appât du gain, la principale motivation jusqu'alors, parut soudain bien secondaire. Toute l'attention de Glaurun était maintenant tournée vers cette maudite pierre. Le fer se détachait sous ses coups et un vulgaire morceau de caillasse voulait lui résister? Peuh! Il allait voir... Le spectacle était effrayant. Le mineur furieux s'attaquait à la pierre avec le moindre objet qu'il parvenait à saisir. Bouts de pierre, marteau, cuiller, tout était bon pour venir à bout de la plaque de marbre. Sa poêle adulée fut même mise à contribution. Sans succès d'ailleurs. Le souffle court, Glaurun s'autorisa une courte pause pour jauger la situation. La pierre était complètement balafrée mais rien ne semblait pouvoir la percer. Il faudrait au moins une petite explosion pour l'entamer suffisamment. Une explosion? Mais... Mais oui! Il avait du salpêtre, non? Il avait eu le temps d'en ramasser un peu, avant d'être appelé en hâte pour cette mission. Il suffisait d'en utiliser! Aussitôt dit, aussitôt fait. Un petit prototype informe d'engin explosif était posé sur la pierre, bien au milieu. La dernière pensée du Nain avant de se jeter à l'abri fut le doute d'en avoir peut être fait un peu trop... Caché derrière un rocher proche, Glaurun ressentit quand même les effets de la puissante explosion, craignant qu'elle n'arrive même jusqu'à son abri. Heureusement pour lui, le souffle ne l'avait pas atteint. Il se dirigea vers le trou creusé, ravi d'être enfin débarrassé de cet obstacle en lui et son trésor. Il se préparait à découvrir ce qui l'avait tant fait courir... Loin de trouver un coffre rempli de pierres précieuses, il y avait un socle de marbre dans lequel était incrusté un curieux objet…  Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 20/09/2007 à 16:21 |
Chapitre Troisième - Intrigues
Par Gorbad Kaskanferr avec la participation indirecte de Bahel' et Kaeniel 1) Indiscrétion Une nouvelle missive venait d’arriver au siège de la Guilde des Travailleurs Nains. Il s’agissait d’un elfe, désireux d’acheter des grenades aux nains. Le phénomène était relativement courant mais les pyrotechniciens de Kazad n’acceptaient jamais car les cibles des acheteurs na’hélliens étaient tantôt les géants, tantôt les rebelles, tout deux alliés du peuples du Radar Bek. A la limite, il n’y avait que sur une action combinée contre l’Empire que les nains auraient pu lâcher quelques engins explosifs. Ces échanges de courrier permettaient néanmoins aux nains d’obtenir quelques nouvelles fraîches de Na’helli et une question a priori anodine aiguisa la curiosité des mineurs. L’elfe avait, en effet, voulu savoir si les nains avaient eu vent d’une altercation entre son peuple et les rebelles parce qu’apparemment, ils auraient égarés quelque chose lors de l’affrontement. Il ne voulut pas en dire plus mais quelques contacts avec d’autres elfes, favorables à la GTN, permirent de déterminer que l’objet en question était un pommeau d’épée, apparemment très ancien, trouvé aux abords du marais d’Héliké. Voila qui était bien mystérieux et l’ambassadeur de Sigdil se trouvait justement à Kazad et sollicitait une entrevue avec la GTN… 2) L’Ambassadeur Bahel’ était le nouvel ambassadeur de Sigdil auprès du peuple du Radar Bek. L’olympien aux cheveux d’argent faisait ainsi sa première visite officielle à Kazad A Gorog sur fond de tension entre sigdilites et na’hélliens. Le soutien des nains à leur côté serait un atout précieux dans ce probable conflit mais ce n’était pas la seule motivation du diplomate. Il avait demandé une audience avec les responsables de la Guilde des Travailleurs Nains. Depuis l’établissement de la cité rebelle, les membres de la GTN avait toujours été d’une précieuse aide dans la construction et le développement de la forteresse des sables. Cette fois-ci, Sigdil avait besoin de cristaux de mana pour poursuivre son développement. Ces derniers étaient rares sur Olympia et les mineurs nains avaient souvent du payer un tribut de sang pour ramener la précieuse ressource dans leurs entrepôts. Leur stock était appréciable mais ils devaient faire des arbitrages entre artisanat et commerce, ainsi qu’entre les divers clients car les Hors-la-Lois convoitaient aussi les cristaux nains. L’ancien roi profita des négociations commerciales pour questionner l’ambassadeur Bahel’ au sujet de ce pommeau mystérieux… Gorbad : « Dites-moi Ambassadeur, on m'a parlé de la récupération d'un morceau de lame étrange lors de votre récente altercation avec les elfes... En fait, c'est un elfe qui m'a conté la perte de cet objet et il suppose que les rebelles l'ont récupéré? Pouvez-vous nous confirmer ou infirmer une telle information? En tant que... forgeron... d'objets d'importance majeure à mes heures perdues, j'avoue que ma curiosité est piquée au vif... » Bahel’ : « Je dois avouer être assez surpris de ce que vous me dîtes là car je n'ai pas eu vent d'un morceau de lame découvert sur le corps d'un elfe. Cela pourrait s'expliquer par le fait que je n'ai pas participé à ce conflit mais apparemment cela semble être quelque chose d'important, j'aurais donc du en entendre parler. Je vous promets d'aller en parler auprès du Régent Dakon. Mais pour l'instant pourriez-vous me dire quelle est l'origine de cette lame ? Ou une quelconque information sur celle-ci car vous avez éveillé ma curiosité. » Gorbad : « Hé hé, c'est bien, la curiosité est une vertu à entretenir... Vous buvez moult bières, avez un goût particulier pour les escarmouches de taverne à ce qu'on a pu me dire, dites moi vous seriez pas un nain déguisé en olympien vous? Bon, revenons à nos sauvages... On va dire que si Dakon vous fait confiance pour être son ambassadeur, on vous fait confiance aussi... En fait, nous disposons de peu d'informations sur le sujet... Je ne sais pas si vous vous souvenez mais lors de la guerre pour le contrôle d'Héliké, certains ont pu rentrer dans la citée engloutie. Dans celle-ci, ils y ont trouvé des tablettes dont certaines inscriptions disaient ceci: Forgée à l'aube des temps, Brisée par la destinée, Sceau de la sueur et du sang, Désormais oubliée. Comprendre cette énigme, Ne vous fera pas rester, Soyez magnanimes, Et songez à aider. De notre côté, chez les nains je veux dire, nous avons formé un sorte de cercle d'érudits afin de percer ces mystères, avec peu de moyens et donc peu de succès il est vrai pour le moment... Notre avis est cependant que le texte fait référence à une arme, oui je sais ça paraît évident... J'ai donc laissé traîner quelques indic', chez les vieux antiquaires d'Olympia afin de voir s'ils n'avaient pas des informations sur quelconque reliques du genre et c'est par là que j'ai appris par hasard, qu'un elfe aurait perdu une partie d'une arme qui répondrait à mes critères lors du conflit avec Sigdil. Comme l'information est peu fiable, j'étais intéressé par le fait de pouvoir l'infirmer ou pas... Selon votre bon vouloir, bien entendu... » Le sujet fut clos pour la soirée. Quelques jours plus tard, alors que les négociations sur les cristaux de mana avancaient pour le mieux, l'ambassadeur sigdilite combla les attentes des mineurs. Bahel’ : « Maître Nain je crois avoir en ma possession, des informations qui risqueraient de vous plaire. Après une rapide conversation avec Sire Dakon, je peux vous affirmer que nous possédons bel et bien cet objet, qui fut, comme vous me l'aviez dit, récupéré sur le cadavre d'une elfe lorsque celle-ci se permit d'attaquer Sigdil en pensant pouvoir s'amuser sans rien perdre. D'ailleurs si vous voulez mon avis il faut être la reine des idiotes pour venir combattre avec un tel objet dans son sac, m'enfin bon. Il m'a été remis une esquisse précise du Pommeau des Ordalies, je vous le remets donc en comptant sur votre discrétion sur cette affaire car si cette nouvelle venait à se savoir Sigdil serait en grand danger. » L'ancien roi prit l'esquisse et la regarda avec intérêt... Gorbad, murmurant: « Le pommeau des ordalies... » Il passa encore quelques minutes à détailler le morceau d’épée représenté sur le dessin. Gorbad, toujours pensif: « Un nom bien choisi, après tout les tablettes d'Héliké s'appelaient les tablettes des ordalies... Le jugement des dieux... Qu'a-t-il pu se passer à Héliké... Où se trouve la lame de l'épée... » Reprenant ses esprits, il alla chercher deux chopes qu'il remplit d'une bière à base de champignons soutterains des cavernes de Kazad. Gorbad: « Soyez assuré que peu partageront cette information. Les elfes ont manqué de jugement pour l'occasion et c'est tant mieux. Néanmoins, il faudra nous montrer prudent, je crains que les chiens de Salminar soient aussi à la recherche de cet artefact. En tout cas, nous sommes prêts à le protéger si jamais vous désirez nous le confier. Kazad est sûre, difficilement attaquable et en voie de fortifications... à la limite même, nous pourrions le stocker dans notre sérail du désert, à mi-chemin entre Kazad et Sigdil... ou vous pouvez le garder, bien entendu, il ne s'agit pas ici de vous voler l'objet... » Gorbad, hésitant, comme s’il demandait quelque chose d’intime : « Néanmoins, dans l'hypothèse où nous trouvions la lame de l'épée, laisseriez-vous nos forgerons reforger la lame? » Bahel’ : « Vous laissez reforger la lame... Pour le moment, le peuple de Sigdil ne peut imaginer pour une simple raison. Nous ne savons pas à quoi a servi cette épée ni ce qu'il risque de se produire si nous la réparons... C'est pourquoi nous préférons la garder en morceau tant qu'aucune information ne sera trouvé sur le mystère qui entoure cet objet. » Le mineur comprenait bien le message. Souvent, Dakon lui avait dit qu’il cherchait à ce que le peuple rebelle accomplisse sa destinée de sa propre main. Il ferait donc confiance aux sigdilites. De toute manière, ils devraient collaborer… après tout, les nains possédaient leur fragment de l’épée… une garde… la Garde des Ordalies. Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 21/09/2007 à 16:26 |
3) Un Caillou dans la Nuit
L’armée elfique stationnait à quelques lieues de Sigdil à présent. Quelques échanges de projectiles avaient eut lieu mais aucune bataille d’importance n’avait démarré. Chaque camp épiait l’autre, tentant d’établir quelle serait la meilleure stratégie a apporté. Les Rebelles, aidés d’une importante délégation de nains semblait se préparer à une guerre de siège. Installé dans une chambre de l’auberge du Dragon Vert, Gorbad désespérait de revivre un nouvel Héliké. L’engouement que les peuples portaient à l’énigme de Cycnos menait de nouveaux à la guerre. Loin d’apprendre de l’histoire, celle-ci se répétait. Que pouvait-il faire pour tenter d’infléchir le cours de destin ? Une idée étrange traversa son esprit… … A la clameur d’une nuit, un éclaireur du camp elfique cru discerner un projectile établir une trajectoire courbe jusqu’à sa position. Craignant l’explosion d’une grenade naine, il se jeta au sol mais rien ne se produisit. Craignant que l’un de ses confrères ne l’ait repéré et se gausse de lui, il ragea en son for intérieur. Cependant, il avisa au sol un parchemin qui était ficelé autour d’une pierre. Il pouvait y discerner… Pour le Juge Kaeniel Il ne comprenait pas trop. Etait-ce là un message d’un espion dans la cité rebelle ? Il voulu en savoir plus et déroula le parchemin. A l’intérieur se trouvait une enveloppe sur laquelle était marqué… Pour le Juge Kaeniel, j’ai dit… Il y avait une rune de facture naine qui scellait l’enveloppe. L’elfe tenta de remettre du mieux qu’il pouvait l’enveloppe cachée dans le parchemin lui-même reficelé au projectile avant de retourner au camp des forces na’hélliennes. De la lumière illuminait encore la tente de commandement et le garde fit demander le juge. Lui tendant l’enveloppe, le juge ne pouvait être qu’intrigué. Sur l’enveloppe, il devinait une légère magie mais de très faible puissance au niveau de la rune gardienne, sans doute pour effrayer le premier quidam venu… Enfin, que pouvait lui vouloir un nain… Avisant directement la signature, la missive émanait de Gorbad Kaskanferr, ancien roi du peuple du Radar Bek… « Cher Juge, Veuillez excuser la manière peu orthodoxe de vous contacter mais je crains qu’au vu de la situation, il ait été difficile de faire autrement. Si je m’adresse à vous, c’est parce que, parmi tous les elfes qui ont un jour croisé notre route, nous n’avons jamais eu de meilleur interlocuteur que vous. Je serais bref… Je pense connaître la raison cachée de ce conflit et je songe qu’il serait peut-être plus intelligent de discuter de tout cela entre personnes raisonnables autour d’une bonne pinte. Je vous convie donc à venir me rejoindre dans une auberge non loin d’ici tenu par un ami. Dans un petit village des environs, du nom de Smégal, vous trouverez l’établissement du vieux Nick. J’y serais dans deux lunes. Cordialement, Gorbad Kaskanferr » Joint au message, se trouvait un gribouillis de papier sur lequel on pouvait voir dessiner grossièrement, le pommeau d’une épée. … Deux lunes plus tard, dans un petit village du nom de Smégal, deux nains trinquaient à leur retrouvaille. Nick : « Hé bein Gorbad, quels nouveaux problèmes tu me ramènes cette fois… » Gorbad : « Des elfes, mon ami… enfin, un elfe a priori mais on ne peut pas jurer qu’il viendra seul » Nick : « Hé bein, ça me changera du géant qu’à casser l’entrée de la dernière fois… Enfin, tu portais encore la couronne à ce moment-là… » Gorbad : « Oh oui, tout cela ne me rajeunit pas » Nick : « Et t’as confiance en cet elfe ? » Gorbad : « Oh, ma foi, j’en serais avisé sous peu » Nick : « Tu crois qu’il viendra ? » Gorbad : « Qui sait ? » … Le silence s'était fait entre les deux Nains. Ils attendaient maintenant depuis plusieurs heures, et commençaient à désespérer de voir arriver l'Elfe. Nick : « Il viendra pas ton Elfe. Tu devrais le savoir qu'on peut pas leur faire confiance... » Gorbad : « Attendons encore un peu... Qui sait, peut-être que... » Tchaaak !! Nick : « ... » Gorbad : « Tu vois... » Les deux Nains, quelque peu interloqués, contemplaient la flèche qui venait de se planter entre eux. Nick : « C'est une drôle de façon de saluer... » Une voix s'éleva alors derrière eux, très exactement à l'opposé de l'endroit d'où avait semblé provenir le projectile. Kaeniel : « Messieurs... Bonsoir ». Le nain avisa son invité tardif. Une silhouette élancée, un visage incarnant toute l’élégance elfique, l’ébéniste possédait un charisme incontestable. Bien qu’il ait porté le titre des rois des nains pendant plusieurs saisons, c’était la première fois que Gorbad rencontrait réellement le juge elfique. Bien entendu, des courriers avaient été échangés à l’époque et ils auraient pu se rencontrer sur un front si le mineur avait été meilleur guerrier. Malheureusement, les déflagrations des grenades ne permettent pas toujours de discerner les « victimes ». Malgré tout, ses collègues de la GTN lui avaient toujours dit le plus grand bien de l’elfe. C’était le seul qui avait su négocier correctement avec les nains… Il était temps que Gorbad s’en assure… Gorbad, d’une révérence maladroite que son allure difforme rendait presque marrante : « Messire le Juge, nous n’attendions plus que vous ». Le vieux Nick sortit de son comptoir, en faisant une rapide salutation au juge au passage et alla frotter une table toute proche. Gorbad, montrant les sièges jouxtant la table : « Je ne sais combien de temps durera notre entretien mais faisons en sorte au moins que nous soyons confortablement installé. Vous pouvez commander ce que vous désirez à mon ami Nick ici présent, c’est la maison qui offre. Vous verrez que son choix est assez… large. » Le nain alla s’installer sur un tabouret haut, vidant sa chope au passage. Il attendit que l’elfe se décide à s’asseoir ou rester sur place avant de poursuivre. Gorbad : « Bon, je dois vous dire que j’aimerais que ce qui va se dira ici devra rester confidentiel… De toute façon, un nain et un elfe, sympathisant dans une taverne à proximité de Sigdil, cela ne serait pas perçu comme très crédible. Je ne représente pas le peuple nain, je n’ai plus ce pouvoir mais je peux encore parler en mon nom et en celui de la GTN. Si vous avez envie de poursuivre cette discussion, je vous propose de trinquer ». Le nain attendit de voir la réaction de Kaeniel avant de poursuivre. L'Elfe saisit un des sièges indiqués par Gorbad et s'assit. Un tabouret haut convenait parfaitement à un Nain, qui voyait ainsi la table arriver à portée de main, mais était peu adapté à la morphologie d'un Elfe, qui lui s'en trouvait éloigné à tel point que saisir un verre devenait presque mission impossible. Le juge ne sembla pas faire attention à ce détail, et se tourna vers Nick : Kaeniel : « Je prendrais alors une bière naine, cela fait bien longtemps que je n'ai pu en boire... » L'aubergiste, quelque peu surpris de cette demande, retourna derrière son comptoir et en ressorti rapidement avec la boisson désirée. Kaeniel : « Merci. Très bien Gorbad, trinquons. » Et c'est ainsi, au son des verres s'entrechoquant, que commença l'entretien improbable entre Gorbad Kaskanferr, Nain, et Kaeniel, juge des Elfes. Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 21/09/2007 à 17:02 |
4) Retour au Dragon Vert
Toc Toc Toc Gorbad : « Entrez ! » Tagazog pénétra dans la chambre de son compagnon. Celui-ci était rentré tard dans la nuit, sans doute avait-il participé à une sortie nocturne sur le camp des elfes. Ainsi, dans la matinée, le baroudeur nain voulut savoir si cela s’était bien passé. Visiblement non… En effet, l’ancien roi faisait les 100 pas dans sa chambre, l’air quelque peu énervé… Gorbad, ruminant dans sa barbe : « Rhaaa, il savait tout le bougre… pas moyen de le bluffer… on leur tend une main… veulent vous bouffer le bras… rhaaaa… et puis ces satanés rebelles qu’ont pas les couilles de nous dire qu’ils ont perdu le pommeau… » Tagazog : « Euh… Gorbad ? » Gorbad, prenant conscience de la présence de l’autre nain : « Tagazog ? » Tagazog : « De quoi tu parles ? » Gorbad : « De ces satanés elfes… J’ai cru naïvement que je pourrais éviter un nouveau Héliké mais tout de suite, ça veut du ceci et ça demande du ceca ! » Tagazog : « T’as vu des elfes hier ? » Gorbad : « Ouais, en fait, un seul, Kaeniel, leur juge, me semblait un type raisonnable » Tagazog : « T’aurais pas reçu un peu trop de sorts sur la caboche dernièrement ? C’était dangereux ! » Gorbad : « Audacieux, mon petit Tagazog, audacieux. Au moins, j’ai pu obtenir de bonnes informations. Je sais plus ou moins où en sont les elfes dans l’énigme de Cycnos et j’ai pu découvrir que mon bluff sur la mise en sûreté du pommeau à Kazad n’a pas fonctionné… Apparemment, c’était Bahel’ qui l’avait quand il est venu nous rendre visite à Kazad… le bougre… et puis, ils l’ont perdu sur le champ de bataille. Pourtant, ce matin encore, Dakon m’a affirmé qu’il était toujours en sûreté… Se moque de nous sur le coup les rebelles… Faut savoir ravaler sa fierté de temps en temps pour un peu faire confiance à ses alliés… » Tagazog : « … » Gorbad, prenant conscience d’un détail qui lui avait échappé : « Mais au fait, t’es rentré quand ? Décidément, personne frappe avant d’entrer dans cette guilde » Tagazog : « Mais j’ai frappé, tu m’as même dit d’entrer » Gorbad, dubitatif : « J’ai dit ça moi ? » Tagazog : « Oui, je suis catégorique » Gorbad, empoignant d’un geste vif sa hache runique et sa besace remplie de grenades et de potions : « Bon, c’est pas tout ça mais on m’a dit qu’y avait une troupe d’elfes qui tentaient d’intercepter les renforts nains de Kazad, la famille Elanessë, paraît qu’ils sont impitoyables… Vont aller tâter un peu de ma hache tiens, ça me défoulera… » Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 21/09/2007 à 17:06 |
Gorbad Kaskanferr
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 Par Kyrion Hîr-Minuial le 22/09/2007 à 20:52 |
Ah les fourbes !
Diantre  . Et bien, on est pas dans le...
Et même Kaeniel nous fait des infidélités maintenant :'(. Continuez ^^! (n'empêche que c'est rageant de voir ça et de ne rien pouvoir faire...  )Frère de Necrid.
Sentinelle. Ambassadeur auprès des Olympiens. |
| Par Tagazog le 23/09/2007 à 15:04 |
Excellent  "L'esprit est la plus riche des mines, plus on y creuse et plus on y trouve de riches subtilités"
[GTN-Membre de la Chambre des Maîtres Mineurs] [Coconuts Baroudeur de 122 ans][avec Sirocco "Kroak!"] |
 Par Bahel' le 23/09/2007 à 15:08 |
"pour un peu faire confiance à ses alliés " on est pas les seuls à pas tout dire à ce que je vois ein
Sinon jolie chro, vivement la suite ! (¯`·. Dévot de la Liberté
"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile." [Sigdil] |
Par Google |
 Par DakTirak - Boulet de Quatar le 23/09/2007 à 18:52 |
Oui, très belle chro. Ca nous permet d'être au courant de tout [On t'♥ boss]
Non Inultus Premor [Membre des Rocs] [Ambassadeur De Zag auprès Humain] |
| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 19/11/2007 à 18:23 |
Chapitre Cinquième - Retour aux ruines
De nombreux membres de la Guilde des Travailleurs Nains devisaient au coin du feu, non loin de la Grotte des Sources, dernier sanctuaire de l’Oracle Mansha. La cavité était exploitée depuis sa découverte pour ses nombreuses ressources minières ; les géants veillant à l’ordre sur place. Les nains partageaient un repas savoureux préparé par leur cuisinier en chef, Glaurun Poing de Fer. Ils avaient un invité parmi eux, un ancien travailleur qui avait quitté la guilde pour partir à l’aventure sur Olympia, le plus grand bagarreur de taverne du monde connu, expert dans la manipulation du tabouret et à la consommation de tabac des plus douteuses, Zerk. Ce dernier arpentait la Chaîne des Dieux depuis plusieurs saisons et qu’elle ne fut pas sa surprise de tomber nez à nez avec Gorbad Kaskanferr au sud de ces montagnes. Les retrouvailles furent chaleureuses, ponctuées par les récits du passé et imbibées d’une bière… forte, brassée par Zerk à partir de la mousse des rochers de la Chaîne des Dieux. Zerk : « Et sinon, qu’est-ce que vous faites de beau maintenant ? » Gorbad : « Bah là on est venu chercher un peu de pierre de bonne qualité pour terminer quelques agrandissements de bâtisses dans Kazad et poursuivre les fortifications de la cité… Y a aussi la fin de la rénovation du quartier religieux mais paraît que Kardrim tanne les architectes avec ses exigences. Si tu veux mon avis, c’est pas demain la veille que le Sanctuaire des Anciens sera remis en état… » Zerk : « Quoi ? L’a pas encore passé l’arme à gauche le vieux ? » Gorbad : « Non, c’est résistant ces bêtes-là… A mon avis, on va devoir encore le supporter quelques années… Faut qu’il forme son nouvel apprenti maintenant qu’il a envoyé à la mort ses anciens… » Zerk : « Je veux pas faire comme si je te l’avais dit, mais je te l’avais dit » Vassili : « Sinon, on fait dans la recherche d’artefacts anciens… » Gorbad : « Ouais, même que c’est Glaurun notre déterreur de trésor attitré et Vassili notre moulu du siècle » Glaurun : « Ca fait déjà pas mal de saisons… J’étais déjà ici à l’époque… » Gorbad : « Ouep, c’est pas si loin en plus que t’a fouillé… » Glaurun : « Bah, y a quand même une trotte… Limite aussi loin que pour rentrer à Kazad… » Zerk, d’une voix nostalgique : « Rhaaaa les gars, ça fait un bout tout ça!!! » Vassili : « Bah, on pourrait retourner voir… Si ça se trouve, on a loupé des trucs… » Glaurun : « Ouais, c’est vrai que j’avais pas été à mon aise pour fouiller, vu la situation avec les poilus… » Gorbad : « Paraît qu’ils fricotent du côté de chez les elfes pour le moment, ça pourrait être intéressant » Et c’est ainsi que notre joyeuse troupe de nains décida qu’après quelques jours de labeur dans la Grotte des Sources, il reprendrait la route vers le lieu où Glaurun avait jadis trouvé la Garde des Ordalies. Il leur fallu des semaines pour parvenir à destination et bien plus pour défricher les lieux et faire parler la pierre, ce qui donna lieu à de nombreuses scènes pour le moins cocasses. 
Malheureusement, les lieux semblaient déjà avoir livré tous leurs secrets. La cache où se trouvait la Garde des Ordalies semblait après un examen plus attentif construite à la « va-vite » mais ne rassemblait aucun nouvel indice, aucune fresque, aucune tablette qui aurait pu constituer une nouvelle piste pour lever une partie du voile du mystère des Ordalies. Maugréant contre cette mauvaise fortune, les travailleurs se décidèrent à rentrer dans leur forteresse du Radar Bek. C’est alors qu’après quelques centaines de mètres, un des nains trébucha sur quelque chose… Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 30/11/2007 à 17:11 |
Chapitre Sixième - La Méditation
La nuit était déjà bien avancée sur Olympia bien que le phénomène n’était pas vraiment visible dans les profondeurs des galeries de Kazad A Gorog. Au cœur du siège de la Guilde des Travailleurs, quatre nains s’étaient réunis dans une chambre secrète de l’édifice. Il s’agissait de Vassili Vodj Stakhanov, père fondateur de la Guilde ; SoumSoum, actuel dirigeant de la Guilde ; Gorbad Kaskanferr, bras droit de la Guilde et Tagazog, fraîchement invité à ces réunions secrètes. Confortablement installés dans des fauteuils, ils s’entretenaient du mystère des Ordalies aussi appelée l’énigme de Cycnos, du nom du personnage qui avait initié la quête. Autrefois, d’autres nains s’étaient penchés sur le problème tels les maîtres des runes Machpro et Noam Tired ou encore le Roi des nains lui-même, Kyp Ier mais avec le temps, ils s’en étaient détournés. Il faut dire que l’affaire intéressait peu les nains, peut-être les cicatrices des affrontements de Tydras n’étaient pas totalement refermées… Seul la Guilde des Travailleurs Nains poursuivait l’espoir, peut-être vain, de déchiffrer l’ultime secret d’Héliké… Récemment revenu de fouille, ils avaient ramené un curieux objet qui constituait peut-être une nouvelle piste… une boussole, inutilisable à présent mais qui contenait un nom et une adresse sur son dos. Tagazog, désignant l’objet : Bon, on fait quoi de ça ? Gorbad : A mon avis, la personne qui l’a perdu est sans doute plus de ce monde. Faudrait avoir accès aux registres d’Ordenum pour en être sûr… SoumSoum : On a quelqu’un à Ordenum ? Gorbad : Cycnos… Vassili : Ca fait plusieurs saisons qu’on n’a plus de contact avec… Gorbad : L’occasion de voir s’il est encore en vie Vassili : Je préfèrerais aller voir par moi-même. Ca devrait pouvoir s’obtenir un visa pour Ordenum, non ? Gorbad : Je ne sais pas… Y a peut-être moyen avec le changement de propriétaire mais on risque d’être surveillé… SoumSoum : Doit y avoir moyen de trouver un stratagème… Gorbad : Ca me semble pas inutile de tenter d’avoir des nouvelles de Cycnos. Il a dit que ce serait lui qui nous contacterait mais notre indice pourra peut-être l’intéresser. Tagazog : Il pourra peut-être nous héberger aussi si on arrive à obtenir un visa… SoumSoum : Ouais… Gorbad : Mouais, enfin, ça sera encore moins discret… Vassili : Le problème à mon avis, c’est qu’on a pas assez de marge de manœuvre. Faudrait pouvoir combiner plusieurs recherches, différentes pistes… Tagazog : Et les autres peuples, on sait où ils en sont ? Gorbad : Ouais, y a plus que les elfes qui en veulent encore, j’ai l’impression… mais bon, ce sont probablement eux qui ont gagné les enchères de Cycnos. Côté géant, depuis la retraite de Deflagrator, ils ont plus l’air très motivé. Les sauvages sont inexistants dans l’histoire. Les Rebelles ont d’autres elfes à fouetter pour le moment et les Olympiens, c’est le grand mystère… on ne sait rien de l’avancée de l’Empire. Au cours de leurs diverses recherches, les nains avaient tissé tout un réseau de relations. Ils n’avaient cependant pas réussi à créer une véritable Communauté des Ordalies, les conflits reprenant toujours leurs droits sur la coopération. Tous ces efforts n’avaient pas été totalement vains, quelques contacts portaient parfois leur fruit. Une lettre était déposée juste à côté de la boussole. Tagazog, la désignant : Et ça ? Gorbad : On obtiendra rien de ce truc à l’heure actuelle. Je le prends pas comme une nouvelle piste… Vassili : Moi non plus Gorbad : Cependant, ça m’a rappelé que j’avais toujours quelque chose en suspend… Les trois autres nains le regardèrent, curieux mais ils comprirent bien vite que l’ancien roi n’irait pas plus loin dans ses explications. La séance se conclut sur la nécessité de reprendre contact avec Cycnos et tous allèrent prendre un repos salutaire… excepté Gorbad. Il arpenta plusieurs galeries pour se rendre dans les cavernes du Quartier religieux et, sans hésitation, il se dirigea vers l’Antre d’Héphaïstos où il fit demandé, Hoignar Kaskanferr, son frère. Divers prêtres le reconnurent et furent ravis de sa visite. Ils le prenaient pour une sorte de fétiche vivant, le nain qui, à l’heure actuelle, était le plus proche du Dieu Forgeron. Le mineur remarqua toutefois certains regards plus froids, sans doute des connaissances du Gardien qui appréciaient peu les troubles actuels causés par la Guilde. Hoignar arriva quelques instants plus tard et fit l’accolade à son frère aîné. Hoignar : Hé bien, tu es rentré… Tout s’est bien passé ? On parle que de votre affaire avec le Gardien dans la cité… Gorbad : Mouais, j’imagine… Enfin, je suis pas venu pour ça… La salle du Feu est libre ? Hoignar, un peu surpris : Euh oui… Je pense… Tu es venu méditer ? Il te la faut pour combien de temps ? Gorbad, s’assurant que personne ne pouvait les entendre : Toute la nuit, c’est possible ? Hoignar : Ca devrait, vu ta réputation parmi le clergé… Je peux savoir de quoi il s’agit ? Gorbad : Mouais, mais garde le pour toi… Je suis venu chercher une réponse… Hoignar : Comment ça ? Gorbad : Enfin, je suis pas sûr d’en avoir une mais… Ca concerne les Ordalies… On a eu plusieurs pistes qui montrent qu’Héphaïstos est de la partie… Tu te souviens de la Lame que j’ai forgée pour le rituel ? Hoignar : Ouais, la lame dorée, évidemment… Gorbad : C’était une réplique plausible de la véritable Lame des Ordalies… Etant donné qu’Héphaïstos l’a accepté en présent, c’était une manière de lui dire que son peuple était sur le coup… Je vais tenter de voir s’il peut pas nous aider un peu… Toute info est bonne à prendre… Hoignar : C’est sûr… peut-être que ça marchera… Le Roi a bien eu la vision de l’arquebuse dans cette salle… Gorbad : J’aurais aussi besoin de toi pour des recherches plus… classiques… Faudrait voir dans les archives du clergé tout lien entre Héphaïstos et les Ordalies ou la Justice ou que sais-je… tout est bon à prendre… légende, carnet des premiers prêtres, archives volées de Lardanium… Je compte sur toi. Hoignar : Tu peux… Le prêtre partit s’entretenir quelques instants pour réserver la Salle du Feu, pièce réservée à la méditation et y accompagna son frère avant de le laisser. Hoignar : Si tu as besoin d’aide, je ne serais pas loin… Gorbad : Si je ne suis pas sorti une fois l’aube venue, inquiètes toi… Le mineur rentra dans la pièce bâtie dans du marbre rouge aux veines noires et dorées. Chacune des colonnes avaient été taillées au motif de flammes ascendantes. Une fresque géante représentant le Dieu et un volcan en éruption trônait sur l’un des murs mais on ne pouvait qu’en discerner les contours car une brume suffocante emplissait les lieux. Elle venait d’un foyer qui était constamment allumé. Des mélanges de plantes hallucinogènes étaient parfois consumés sur les braises afin de favoriser les visions. Gorbad se dévêtit entièrement, allant même jusqu’à extraire son bras malingre de sa carcasse d’acier et d’exposer son œil sans vie. Il prit un lingot d’acier et le plaça au-dessus du foyer, dans un creuset prévu à cet effet. Il actionna ensuite plusieurs soufflets pour attiser les braises et augmenter la chaleur de la pièce. L’ancien roi ne se protégeait pas à l’aide des runes protectrices, ainsi son corps suait à grosses gouttes. Il alla s’asseoir sur le rebord d’un bassin afin de profiter des derniers instants de fraîcheur pour rassembler ses idées. Il se concentra ainsi sur les paroles du grand prêtre lorsqu’il avait demandé l’aide du Dieu Forgeron : « Oh tout puissant Héphaïstos ! Ecoutes les prières de tes fidèles ! Nous avons besoin de ton aide ! » Il pensa ensuite aux textes des tablettes des Ordalies. « Oh tout puissant Héphaïstos ! Comment comprendre ces textes ? Ces textes sont ils complets ? Devons nous chercher d’autres tablettes ? » « Oh tout puissant Héphaïstos ! Quelle est cette arme dont ils semblent parler ? Où chercher cette arme dont ils semblent parler ? » Gorbad pensa ensuite à toutes les trouvailles qu’ils avaient faites, à toutes les conclusions auxquelles il était arrivé, sur l’épée-clé, sur la Lame toujours introuvable, sur la suite et ce qui se cachait au-delà du portail d’Héliké. « Oh tout puissant Héphaïstos ! Aides nous ! Aies pitié de nous, pauvres mortels, qui sommes dans l’obscurité ! Eclaires nous je t’en supplie ! » L’ancien Roi entama diverses litanies en l’honneur du Dieu Forgeron. Chauffé dans le creuset de la Salle du Feu, Parcouru d’un léger souffle suffoquant, Trempé par sa propre sueur, Il devenait le minerai extrait de la terre, Réunissant les éléments permettant la pratique de l’Art, Gorbad était prêt, vulnérable, La matière prête à être forgé par Héphaïstos, Si tel était son désir… Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 26/04/2008 à 15:18 |
Chapitre septième – Le vieux brocanteur
Par Vassili Vodj Stakhanov et Alberon de Zeldaline (Cycnos). Arrangement: Gorbad Kaskanferr Première partie - 6, rue de l’épice Depuis que la Guilde avait découvert une vieille boussole non loin de la cachette d'un morceau de la fameuse lame des Ordalies, Vassili était obsédé par cette découverte. Il était sûr qu'il s'agissait d'un indice permettant de découvrir une nouvelle piste pour reconstituer l'arme. Cependant, il y avait un problème de taille : la piste remontait vers l’Empire et y pénétrer ne serait pas mince affaire pour un nain. Néanmoins, heureux coup du sort, les jeux olympiques qui se profilaient à l’horizon constituaient une merveilleuse excuse pour un voyage improvisé. Après des négociations étonnements rapides, un bref échange de courrier avec Cycnos pour vérifier la valeur de la piste donnée par la boussole et un voyage vers des terres inconnues pour le vieux mineur, celui-ci était parvenu sans encombres à Ordenum, une des deux cités Olympiennes. - Bien, il me faut chercher cet inconnu. Alberon de Zeldaline résidant au 6 rue de l’épice, à Ordenum. Ça ne devrait pas être trop dur. Ils ont bien un plan dans cette cité, on va voir ce qu'on peut avoir comme indices en se rendant sur place ! La rue de l'épice se prolongeait le long des halles et bénéficiait de l'activité commerçante du quartier. Il suffisait de demander à n'importe quel olympien de la cité pour qu'il indique le chemin y menant sans l'ombre d'une hésitation. Réputée pour ses échoppes d'herboristes ou d'artisans en matières "exotiques" et rares, elle faisait espérer à ceux qui la parcouraient de trouver des choses inhabituelles, issues de voyage dans toute Olympia. Vassili se trouvait à présent dans la rue de l'épice. Il était charmé par les échoppes pittoresques qui la constituaient. Mais il n'oubliait pas qu'il avait une enquête à mener. Il se débarrassa discrètement des deux ambassadeurs qui l'accompagnaient, en leur disant de l'attendre dans une taverne pendant qu'il irait chiner dans une brocante de la rue. Arrivé au numéro six de la rue, le fondateur de la GTN constata que les informations données par Cycnos correspondaient à la réalité. Il s'agissait d'une vieille brocante ne payant pas de mine. L'intérieur était si sombre qu'on ne pouvait rien distinguer de l'extérieur. En peu effrayant, ça ressemblait sérieusement à un coupe-gorge. Le vieux mineur serrait fermement le manche de sa hache en entrant dans la boutique. Dans un premier temps son regard eu du mal à percer l'obscurité, le contraste avec la vive lueur extérieur était trop fort. Lorsqu'il recouvrit le plein usage de sa vue, il eut le souffle coupé. La boutique contenait de nombreux objets rares, étincelants, très finement ciselés. En connaisseur, Vassili admira quelques pièces d'une rare beauté. Il n'était cependant pas là pour faire les boutiques. Il avisa un petit olympien, tassé par le poids des années, qui regardait d'un œil rond ce nain dans son échoppe. 
Le vieux mineur se dirigea vers lui à grands pas, et demanda d'une voix forte : - Je viens voir Alberon de Zeldaline, le savant. Je sais qu'il réside ici et ne quitte jamais sa boutique. Je désirerais lui parler d'une affaire qui ne pourra que l'intéresser ! Le vieil Olympien se dégagea d'entre deux étagères qu'il rangeait précautionneusement et ramena un chandelier peu lumineux un peu plus près de la petite allée encombrée qui traversait son échoppe. - Albéron ? S'écria-t-il en considérant le Nain, dubitatif. Vous avez dû faire un rudement long voyage, ça fait un bout de temps qu’on n’a pas vu des vôtres traîner leurs chausses par ici. Avisant la main de son visiteur toujours rivée au manche de sa hache, il haussa un sourcil. - Quel genre d'affaires vous lui voulez à ce vieux fou ? Il partit vers un bureau à quelques pas, tout en surveillant d'un oeil inquiet l'étranger. - Ah et ne faites pas de grands gestes ! Vous n'êtes pas peut-être pas très... encombrant mais il y a des choses fragiles ici qui méritent qu'on leur accorde un peu de délicatesse ! Il tira un tabouret poussiéreux de sous une petite table, l'essuya d'un revers de manche et l'offrit en siège au nain, puis s'installa lui-même dans un vieux fauteuil derrière son bureau en grimaçant : - Ahh mon dos ! Lentement, il finit de propager les flammes d'une bougie à l'autre de son chandelier en espérant que le nain en profiterait pour lui en dire un peu plus sur ses "affaires". Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 27/04/2008 à 18:29 |
Chapitre septième – Le vieux brocanteur
Par Vassili Vodj Stakhanov et Alberon de Zeldaline (Cycnos). Arrangement: Gorbad Kaskanferr Deuxième partie – La boussole 
Après un rapide tour d'horizon de la boutique, le nain constata qu'ils étaient apparemment seuls, le vieil Olympien et lui. Il se détendit quelque peu, relâcha le manche de sa hache et tenta même un léger sourire pour mettre son interlocuteur en confiance. Il prit la parole d'une voix qu'il voulait amicale mais ferme. - Hé bien nous avons trouvé un objet lui appartenant, une boussole pour être précis. Et la découverte a été faite dans un lieu où il n'est pas coutume de se promener, un lieu fort retiré et désertique. Un lieu où l'on ne se rend que pour trouver un trésor... ou pour le cacher ! Vassili s'était penché en avant, scrutant le visage du brocanteur pour essayer de percevoir la moindre émotion. - Ma boussole ?! S'exclama le vieillard, visiblement surpris. Hum... Je veux dire, quel misérable explorateur aurait perdu sa boussole ? A moins qu'il n'ait péri sur les lieux ? C'est que ce sont des outils précieux, qu'on n'égare pas sans une bonne raison. Et donc... Vous l'auriez retrouvé. Après l'étincelle de vif intérêt que Vassili avait pu voir dans le regard du vieil homme, un air suspicieux s'empara de ses traits. - Pourrais-je jeter un œil sur cette fameuse boussole ? Vassili regarda le vieillard dans les yeux, fixement, pendant de longues secondes. - Je suppose que vous êtes Alberon ? Il prit le silence de l'olympien comme une approbation. - Je vous voyais plus jeune. Enfin votre peuple et le mien n'ont pas la même échelle de temps. Si c'est bien votre boussole, je ne vois pas pourquoi je ne vous la montrerais pas. Vassili tira sur une fine chaîne qu'il portait autour du cou. A son extrémité se trouvait la boussole brisée. Il prit soin de rester à une distance respectable du vieil homme, et lit à haute voix : - "Alberon de Zeldaline résidant au 6 rue de l’épice, à Ordenum". Etes-vous bien cet Alberon ? J'ai entendu dire que vous êtes un grand savant. Je vous rendrai votre bien si vous me racontez les circonstances de la perte de cet objet. Je pense que vous pourrez m'apprendre des choses que j'ignore. Mais n'essayez pas de me duper, je suis moi aussi ce qu'on pourrait appeler un "savant". A grande peine le vieil homme se retint de faire venir sa main jusqu'à la boussole. Le nain ne semblait pas disposé à se laisser trop approcher de toute façon. Il se renfonça dans le fauteuil élimé, en croisant les bras sur sa poitrine. - A quoi bon le nier... C'est vrai je suis ce savant... J'étais... Une nostalgie profonde s'empara de son visage et il fixait la boussole comme si elle lui faisait remonter le temps, laissant à disposition de son esprit des vagues de souvenirs. - Hélas... J'étais jeune, j'avais envie d'être reconnu, de devenir riche. Beaucoup d'orgueil qui m'a fait prendre beaucoup de risques. Il soupira, comme s'il confessait tout cela pour la première fois. Qu'importait qu'il ait un nain comme interlocuteur, le moment était venu de se débarrasser d'un lourd fardeau. - Et cela a marché un temps ! Des expéditions juteuses, des contrées visitées de part en part, des trésors inestimables que j'ai découverts, étudiés... Tant de choses ! Mais la roue a tourné et il y a eu le voyage de trop... Il dévisagea Vassili, comme s'il hésitait encore un instant puis finit par lâcher : - Comment j'en suis arrivé à deviner que quelque chose de capital se trouvait là où vous avez récupéré ma boussole serait trop long à expliquer. D'ailleurs les détails se perdent dans le brouillard de ma mémoire... Mais cela remonte à un mystère séculaire, peut-être même millénaire... Un secret que les Dieux eux-mêmes ont protégé un temps, avant qu'ils l'oublient à leur tour et que j'en trouve les quelques bribes qui m'ont jeté sur les routes pour dénicher d'autres éléments, et à la fin, l'espoir de la découverte ultime qui m'aurait projeté au plus haut de la gloire ! L'expédition fut lancée, des mécènes m'aidèrent à réunir les fonds, un armement, des chevaux. Et nous fûmes enfin partis. Mais malgré nos précautions, le voyage fut fort cher en vies et lorsque nous trouvâmes le lieu que nous recherchions, nous étions bien peu et l'entrain et la santé avaient déserté nos rangs. Nous avons fouillé la zone et récupéré ce que nous pouvions. Nous nous apprêtions à repartir... Mais des créatures de ces forêts de malheur nous ont attaqués et nous avons fui, laissant encore des morts derrière nous et... ma boussole. Bien plus tard j'ai pu revenir à Ordenum, mais c'en était fini de la fortune. Mon esprit complètement pris à vouloir résoudre cette énigme qui ne faisait que commencer, j'ai perdu le goût de l'aventure et du commerce, je fus bientôt ruiné. J'en suis venu à croire que les Cieux m'avaient joué un tour, que c'était la volonté divine que le mystère reste entier et que c'était ma punition de finir dans l'oubli. Alors je tirai un trait sur tout ça, surmontant avec peine mon désarroi... Et vous me trouvez ainsi, petit boutiquier inconnu du passant, qui vend des breloques dans son échoppe poussiéreuse... Il soupira à nouveau, un tantinet grandiloquent pour s'apitoyer sur son propre sort. Il prit deux petits verres à liqueur qui étaient retournés sur son bureau et les remplit à ras bord avec un liquide ambré que contenait une jolie carafe en cristal. - Allons un petit remontant, ça ne fera de mal à personne ! Il posa un verre devant Vassili en lui laissant le temps de réfléchir à ce qu'il venait de raconter et leva le sien sans le moindre tremblement pour trinquer. Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 28/04/2008 à 01:19 |
Chapitre septième – Le vieux brocanteur
Par Vassili Vodj Stakhanov et Alberon de Zeldaline (Cycnos). Arrangement: Gorbad Kaskanferr Troisième partie – Le parchemin déchiré Vassili, toujours silencieux, se saisit du verre et trinqua avec le boutiquier. Toujours méfiant, il laissa le vieil homme boire avant de porter le nectar à ses lèvres. Après tout Ordenum n'est-elle pas la cité de Assassins ? On n'était jamais trop prudent. Lorsque tout deux eurent bu une certaine quantité du liquide ambré, fort goûtu d'ailleurs, Vassili pris la parole, de sa voix grave, qu'il voulait cependant assez douce pour tenter de réconforter quelque peu le vieil Olympien. - Je comprends votre obsession Alberon, ma guilde et moi-même sommes à la recherche de ce même trésor, oublié des dieux, mais à la puissance redoutable. Nous sommes une guilde naine de marchands et de travailleurs, et si nous voulons réunir les morceaux de la lame brisée, ce n'est ni pour l'argent, ni pour la gloire, ni pour la puissance, mais plutôt parce que nous redoutons son pouvoir si elle se trouvait dans des mains malveillantes. Nous aimons le monde dans lequel nous vivons et ne souhaitons pas le voir réduit en cendre. Et puis cette quête nous passionne, comme elle vous a passionné il y a bien longtemps. Quoi de plus passionnant que de partir chercher des indices disséminés aux quatre coins d'Olympia ? Le regard de Vassili se fit plus perçant, plus profond. On pouvait parfaitement voir la petite lueur rouge caractéristique du peuple nain briller au fond de ses yeux. - C'est d'ailleurs ce qui m'amène vers vous. Vous serez sans doute surpris d'apprendre que nous avons trouvé un morceau du trésor que vous convoitiez à quelque distance du lieu où nous avons trouvé votre boussole. Ainsi, une partie du trésor aura sans doute échappé à vos investigations. Mais ce qui m'intéresse, ce sont les autres morceaux, ceux que vous avez ramené des landes désertes par delà la forêt des Ombres. Quels sont les morceaux que vous avez pu identifier, et que sont-ils devenus ? Le vieux mineur était à présent penché en avant, dans la direction du savant devenu brocanteur. Il posa entre eux la boussole, tout en gardant toutefois la main sur celle-ci, pour faire comprendre qu'en échange d'un peu d'aide, le vieil Olympien pourrait récupérer son bien. Alberon secoua lentement la tête. - Une lame dites-vous ? Et des éléments près de là où j'ai cherché... Tout me poussait à croire qu'il s'agissait d'une clef... Mais si vous le dites, après tout vous avez été meilleur que moi ! Il considéra longuement la boussole posée sur la table. - Elle est cassée... Du bel ouvrage, pourtant. Il sourit, comme heureux de retrouver une vieille amie, malgré les déboires qu'elle avait subis. - Bien... Je vais vous donner ce que vous êtes venu chercher. Ce n'est pas grand chose et d'autres ont essayé avant vous de me l'extorquer. Mais c'est à vous finalement que je vais le confier. Peut-être pourrez-vous arriver au bout du mystère, je le souhaite, ce sera ma dernière participation à cette aventure et cela me donne l'occasion d'en finir avec cette amertume qui me ronge depuis tant de temps. L'olympien finit son verre de liqueur avant de se lever avec difficulté. - Donnez-moi quelques minutes, j'ai mis cet indice en sécurité, d'autant plus que certain fouineur commençait à m'approcher de trop près. Le brocanteur s'éloigna parmi ses étagères et Vassili put entendre remuer des caisses. Il revint avec un étui à cartes, d'un cuir craquelé qui grinçait quand on le manipulait. Alberon se rassit et posa l'étui à côté de la boussole, en guise d'échange. - C'est tout ce que j'ai et c'est bien peu, je vous l'accorde. Il n'attendait plus que la décision de Vassili. Ce dernier semblait songeur. Le nain semblait plus parler à lui-même qu'au vieil Olympien, qui d'ailleurs comprenait mal le dialecte qu'utilisait le mineur. - Après tout peut-être que nous ne recherchons pas le même objet ? C'est impossible, vous n'auriez pas pu venir dans un tel endroit sans avoir eu accès aux mêmes indices que nous. Il doit s'agir d'une erreur d'interprétation. Il reprit, dans une langue parfaitement compréhensible bien que marquée par le fort accent nain. - Je vous remercie de la confiance que vous voulez bien m'accorder, je sais que votre peuple est méfiant, comme le notre, et je mesure l'ampleur de votre contribution à notre quête. Le fondateur de la GTN tendit la boussole au vieil homme, qui la saisit avec une visible affection, et pris à son tour entre ses mains l'étui qui avait connu des jours meilleurs. - Vous permettrez que je jette un œil à ces documents, vous pourrez peut-être me dire ce que vous en avez retiré comme informations ? Retenant son souffle, Vassili ouvrit l'étui et fit délicatement glisser les parchemins. Il les entrouvrit, et découvrit les documents qui avaient ruiné la vie du vieil homme, savant devenu brocanteur par la force des choses. - Allez-y, allez-y ! Alberon était tout à son inspection du petit objet qu'il tenait entre les mains, aussi délicatement qu'il aurait recueilli un oiseau blessé. Ses méninges retrouvaient leur vivacité et il était déjà en train de réfléchir à comment la réparer. Il jeta néanmoins un coup d'oeil rapide aux parchemins qui coulaient de l'étui. - Ah ils ne sont pas trop mal conservés on dirait. Mes enchantements ont tenu ! Une pointe de fierté passa dans le timbre de sa voix. Vassili déroula avec précaution le tube de documents qui se révéla être 2 feuillets enroulés l'un sur l'autre. Le premier était une longue liste de matériel et un itinéraire approximatif vers le nord de Lardanium. Le second était un fragment de carte qui semblait plus ancienne encore, aux couleurs passées mais où l'on pouvait voir, si l'on observait avec minutie, des phrases coupées et bien d'autres choses… L'Olympien laissa quelques minutes au nain pour se faire une première idée. Il attendait un commentaire de sa part, il savait qu'il deviendrait soupçonneux et avertit Vassili : - Avec ça en votre possession, vous devriez quitter Ordenum au plus tôt et le mettre en sécurité. Comme je vous l'ai dit, certains qui rôdent la nuit ont les dents longues et l'oeil alerte. Ils pourraient ne faire qu'une bouchée de vous... et de moi, s'ils savaient que vous avez ceci... Vassili était plongé dans la lecture de la carte. Les caractères étaient écrits dans l'alphabet olympien, que le nain maîtrisait parfaitement. Lorsqu'il releva la tête, il semblait rayonnant ! - Ca alors, le document que vous me confiez à une valeur inestimable ! Il complète parfaitement une carte que je n'ai jamais vu, mais dont j'ai déjà entendu parlé. Ce parchemin comportait lui aussi des indications menant au trésor ! Le vieux mineur était tout excité. Il marmonnait des paroles entre ses dents, corroboraient des hypothèses, prenaient déjà des notes en dépliant une carte d’Olympia. Il lui fallu quelques temps pour calmer quelque peu la joie qui l’étreignait. Il rangea les parchemins dans l’etui avant de reprendre la parole. - Et ne vous inquiétez pas de ma sécurité. Comme je suis un visiteur étranger, je suis suivi en permanence par un ambassadeur et son assistante. J'ai eu tous les maux du monde à venir ici pour parler seul à seul avec vous. De plus, je suis ici en tant que journaleux désireux d'effectuer une série d'article sur cette charmante ville qu'est Ordenum. Personne ne peut se douter que je suis venu voir un vieil antiquaire pour autre chose que pour recueillir le témoignage d'un commerçant de la typique rue des Epices. Le visage du nain parcourut le tas de bricoles de la boutique d’Alberon. - Et je vais d'ailleurs en profiter pour vous acheter cette charmante lampe à huile, nous n'en trouvons pas dans nos contrées. Ce sera un excellent prétexte pour expliquer pourquoi je me suis attardé autant, si toutefois quelqu'un me posait des questions. Ne parlez de ma visite à personne, si ce n'est en tant que touriste désireux de garder un souvenir de son passage à Ordenum. Tout devrait bien se passer ! Alberon passa un chiffon sur la lampe à huile et vérifia son éclat au chandelier avant de la serrer dans un linge. - Emportez-la avec ma gratitude pour les bons mots que vous pourriez glisser envers mon échoppe. Un peu plus de clientèle ne me ferait pas de mal ! Il sourit d'un air malicieux puis continua plus grave, il était temps de conclure cette visite. - Votre sécurité sera la mienne. Ne vous inquiétez pas, je sais garder un secret ! Bon voyage à vous, Messire Nain. Qu'Hermès soit sur vos pas et vous accorde sa bénédiction. Albéron lui tendit le paquet de la lampe en guise d'adieu. Vassili prit le paquet avec soin et le rangea tout au fond de son sac, alors qu'il garda l'étui serré par une lanière contre sa poitrine. Les nains venaient d’obtenir un indice précieux mais le plus dur restait à faire, obtenir une copie de l’autre moitié, celle qui avait été vendue par Cycnos à la noblesse elfique. [Fin du chapitre, suite aux prochains épisodes] Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 09/06/2008 à 23:45 |
Le fragment de carte nain
 Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 10/06/2008 à 12:40 |
Chapitre huitième – Quand on ne sait pas, on ne cherche pas !
Partie I – Fouille au centre de l’Empire Idées originales : Gorbad Kaskanferr, SoumSoum, Vassili Vodj Stakhanov Arrangement : Gorbad Kaskanferr Les dieux avaient du décider d’être clément à l’occasion des jeux olympiques. En effet, il y avait d’étonnantes éclaircies en cette fin de saison des vents alors qu’en temps normal, les nuages tournaient au noir avant de devenir menaçants et d’arroser les reliefs d’Olympia. Signe de la paix régnant pour le moment, Gorbad Kaskanferr arpentait librement la route reliant Ordenum à Lardanum. Il allait bientôt être rejoint par SoumSoum, chef de la GTN, qui avait désiré jeter un coup d’œil à la cité des ex-chevaliers noirs et de Vassili Vodj Stakhanov, Fondateur de la GTN, qui était aller voir les neiges éternelles des terres du nord. S’ils s’étaient réunis, c’était par curiosité bien entendu mais surtout intérêt : l’une des pièces de l’épée des Ordalies, la Lame des Ordalies, était peut-être à portée de main. Gorbad admira la plaine et se remémora la dernière discussion où le trio avait décidé d’un plan d’action… … Gorbad : « Bon, je rappelle les éléments. Il y a une carte qui indique l’emplacement de la Lame des Ordalies. Elle a été divisée en deux on sait pas trop pourquoi, rivalité sans doute. Une moitié a été achetée par les elfes pour une somme astronomique lors des enchères organisées par Cycnos. L’autre, notre cher Vassili a réussi à se la procurer en allant parler au propriétaire de la boussole qu’on a retrouvé près de là où se trouvait la Garde des Ordalies… » Vassili : « En mettant ces éléments ensemble, on obtient le texte complet de l’énigme… Jadis tranchante et dorée Maintenant rouillée et brisée Elle se situe d'après ce parchemin Aux médianes de ce monde Divin On a une croix ! On sait, grâce à Kyrion, que la croix de la carte elfique se trouve un peu au nord-est du Bosquet et au sud d’Ordenum. Si on considère les deux villes de l’empire comme la référence du monde divin, on peut retrouver, approximativement, une jonction sur la carte et donc un emplacement à fouiller ! » 
SoumSoum : « C’est magique ! » Vassili : « Non, géométrique ! » SoumSoum : « Mouais, mathémagique quoi… Bon, on procède comment ? » Vassili : « On a nos visas donc libre circulation dans l’Empire. Même si je dois encore avoir confirmation, Ackron m’a donné un accord de principe pour Lardanium ! Maintenant, faudra penser à être discret… » Gorbad : « Je comptais faire les fouilles de nuit, ça sera plus discret surtout avec notre vision nocturne… » SoumSoum : « Ouais, et on pourra ériger une grande tente pour cacher les fouilles et on inventera plein de prétextes farfelus si on nous pose des questions, genre : "Oh oui, ne vous inquiétez pas, c'est juste SoumSoum qui vient de recevoir une mauvaise nouvelle, il est un peu contrarié", "Oh oui, mais c'est juste le bras mécanique de Gorbad qui a quelques ratés.", "Gorbad fait des essais d'explosifs. Oui oui, en pleine nuit c'est mieux. Il visualise mieux la chose.", "Oui, Vassili est somnambule, il creuse en dormant... C'est utile dans les mines mais si vous pouviez voir sa chambre !", etc. » Gorbad : « Ouais, ça peut mais bon, on peut prendre aussi une chambre dans un relais et aller faire quelques sorties nocturnes. On ne va pas déployer un chantier tel qu’on l’a fait pour fouiller la zone où on a trouvé la Garde des Ordalies… Souvenez vous que Glaurun a été capable de la récupérer seul sur une zone fort fréquentée par les sauvages. » Vassili : « Moi, j’aime bien l’idée de SoumSoum. Je voulais nous confectionner des costumes de buisson au passage » Gorbad : « Ouais, enfin… hum… on verra sur place mais je crois qu’y a assez de bonnes idées pour qu’on s’en sorte ! C’est pas comme si on commençait à avoir un peu de métier avec toutes les vieilleries qu’on sort de terre et nos connaissances de mineur » … Oui, l’ancien roi était prêt à faire un pas supplémentaire dans la résolution du mystère des ordalies. A la nuit tombée, il chercherait la pierre non naturelle cachée sous la mousse. Il sentirait les anomalies de la terre et puis, les runes étaient avec eux… rien sous la terre n’échappait au regard d’Héphaïstos ! Gorbad Kaskanferr
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| Par Kyrion Hîr-Minuial le 10/06/2008 à 13:19 |
HRP// Ne me dites pas que Polo s'est barré .
Sinon, continue Gorbad, tu vas y arriver >_< ! Je te rejoins dès que possible. Frère de Necrid.
Sentinelle. Ambassadeur auprès des Olympiens. |
| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 11/06/2008 à 02:12 |
[HRP]Vaut mieux pas que tu saches ce que fait Polo, Kyrion. Continue plutôt à draguer de jeunes filles innocentes [/HRP]
Chapitre huitième – Quand on ne sait pas, on ne cherche pas ! Partie II – Réunion de comptoir Idées originales : Gorbad Kaskanferr, SoumSoum, Vassili Vodj Stakhanov Arrangement : Gorbad Kaskanferr Cela faisait près d’une demi-saison que les trois nains de la GTN exploraient la zone où ils pensaient trouver la Lame des Ordalies. L’évidence commençait à pointer le bout de son nez : il fallait s’y résoudre, malgré toute la prudence des nains et l’ingéniosité de leur stratagème (oui, tout à fait, c’est ingénieux !), il n’y avait rien (pourtant ingénieux rime avec victorieux ^^). A l’auberge où ils avaient pris leur quartier, l’amertume de la bière olympienne semblait bien fade face à leur déception. Vassili : « On a du se tromper quelque part… pourtant, j’suis sûr d’mes calculs » SoumSoum : « Mmm… Je pourrais peut-être essayer de faire sortir le bout d’épée par la force de mon esprit ! » Gorbad : « Ouais ouais… » Vassili : « Ou alors… » Gorbad : « On s’est trompé dans l’énigme et on a rien compris » Vassili : « Mmm… je crois que j’ai une idée, les médianes du monde… mais c’est bien sûr ! Je pars vers le sud immédiatement. Je dois aller vérifier cela… » Gorbad : « Ah ouais, ça peut être intéressant… Mais dis-moi, Albérion, il allait pas partir en expédition avant d’abandonner la quête ? » Vassili : « Si, un peu au nord-ouest de Lardanium si je me souviens bien de notre discussion » Gorbad : « Ca doit être l’emplacement de la carte, j’irais bien jeter un coup d’œil pendant ce temps là, doit peut-être y avoir un indice et puis comme ça, on devrait déterminer à quoi corresponde les emplacements des croix ». Vassili : « Pas bête… Allez, on se sépare et on se tient au courant » Soumsoum : « Hé attendez, moi j’ai rien à faire ! » Gorbad : « Bah, t’avais pas dit que tu devais faire des trucs avec ton esprit… » SoumSoum : « Nia nia nia… », tout bas « un jour, je leur prouverais… » Vassili : « Bah, tu peux venir avec moi si tu veux » C’est ainsi que les nains se séparèrent alors que la nuit était sombre. Gorbad passa par la chaussée olympienne et y décela quelques pavés, histoire de savoir si dessous, il y avait la plage… Gorbad Kaskanferr
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Par Google |
| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 12/06/2008 à 00:06 |
Chapitre huitième – Quand on ne sait pas, on ne cherche pas !
Partie III – Le mystère du point double zéro Idée originale : Vassili Vodj Stakhanov Arrangement : Gorbad Kaskanferr Vassili courait éperdument, le vent lui fouettait le visage et de fines larmes au coin des yeux lui brouillaient la vue. Il voulait faire vite, afin de vérifier son hypothèse dans les plus brefs délais, et pouvoir profiter des Visas Ordeniens et Lardaniens pour effectuer des recherches plus avancées si besoin était. Il se repérait par rapport à la position des deux soleils, et s'aidait des étoiles de nuit. Il cherchait à rejoindre le centre du monde connu, l'endroit que les cartographes appellent le point 0;0, bref l'intersection des médianes partant de l'étendue glacée du nord au désert du sud, et rejoignant les deux versants de la chaîne des dieux. Pour une raison qu'il ne comprenait pas bien, il lui semblait que les croix tracées sur le parchemin avaient moins de sens que la phrase. Il se devait de vérifier son hypothèse. Après quelques jours de course éperdue, un bon entraînement pour les jeux Olympiques à n'en point douter, il parvint approximativement à l'endroit qu'il cherchait. Mais le vieux nain eu la désagréable surprise de voir qu'il n'était pas seul. Une poignée d'individus regardait le sol, l'air ébahis, poussant forces exclamation. Le sang du vieux mineur ne fit qu'un tour ! C'était trop de malchance, il était arrivé trop tard, des explorateurs plus perspicaces qu'eux avaient percé à jour la signification du parchemin. Il n'eut que la vaine satisfaction de s'apercevoir que son hypothèse était la bonne. Un sentiment d'amertume s'empara de lui. Il s'approcha sans bruit de la scène, profitant de sa faible taille et de la végétation environnante pour ne pas se faire repérer. Il fit rapidement les comptes. Les intrus n'étaient qu'au nombre de trois, deux sauvages et une olympienne. De plus, ils n'étaient pas lourdement armés, et leurs bagages gisaient à quelques pas, trop loin pour s'en saisir en cas d'une attaque éclair. Vassili sourit dans sa barbe. Des explorateurs bien peu expérimentés, une proie facile. Il n'en ferait qu'une bouchée. Il détacha trois grenades de son ceinturon. Ce serait un carnage, d'autant que les explorateurs n'avaient pas d'armure. Mais il n'osait pas penser aux conséquences si la lame tombait entre de mauvaises mains. Il se devait d'agir. Il arma son bras, et s'apprêta à jeter la première grenade en direction du groupe. Au dernier moment, il retint son geste. Qu'avaient-ils fait de la lame ? Ce ne serait pas une bonne idée de pulvériser une antique relique à coup d'explosifs ! Il devait identifier celui qui l'avait en main, son attaque serait très précise. Chirurgicale, pensa-t-il. Ça sonnait bien. Il s'approcha encore un peu, redoublant de précautions. Un buisson d'épines se dressait à quelques pas seulement du groupe, toujours en discussion. Ils ne semblaient pas disposés à lever le camp tout de suite. Avec milles précautions, Vassili parvint à ce buisson épineux, inconfortable mais offrant une bonne protection. Il dressa l'oreille et tâcha de voir la scène. Une Olympienne riait aux éclats. Elle tenait à la main une pipe, qui dégageait le fumet caractéristique de la violette. Elle semblait passablement éméchée. Un couple de Sauvages lui donnait la réplique. Repraïa (l'Olympienne) : « T'es sûre que t'en veux pas ? De la bonne violette comme ça, ça se refuse pas ma chérie ! » Hayra (la Sauvage) : « Non, merci. C'est très gentil à vous, mais je suis un peu pressée voyez-vous. Je ne pensais pas m'arrêter si longtemps, j'ai encore un long chemin. » Repraïa : « Mais c'est moi-même qui l'ai fait poussée ! Je suis la gardienne du point 0;0, et cette violette et la meilleur du monnnnnde ! Youpiiiiiii.... » Zangdar (le Sauvage) : « Tu devrais gouté Hayra, elle est bonne. D'ailleurs ça me donne envie de construire une cabane, je vais aller couper du bois, hahaha... » Hayra : « Très bien, écoutez vous deux, je vous promets de repasser très bientôt avec deux amis, comme ça nous pourront fumer tous ensemble, qu'en pensez-vous ? » Zangdar et Repraïa : « Ouéééééééé !!! » Hayra : « On pourrait faire une grande fête, la fête du point 0;0 » Zangdar : « Il faut que je me dépêche de construire ma cabane alors ! » Hayra : « Ah mais non, il faut dormir à la belle étoile, c'est plus feune. » Zangdar : « Mais j'ai envie de construire une cabane moi ! Et puis d'abord ça veut dire quoi feune ? » Le vieux mineur d'écouta pas plus longtemps. Ainsi, une colonie de fumeurs de violette avait investi le centre du monde, et passait leur temps à fumer en débitant des sornettes. Il était complètement abasourdi. Il ne se sentait pas l'envie de tuer ces innocents dont la seule faute était d'être dépendant d'une toxine. Il raccrocha ses grenades à son ceinturon, un peu dépité, et regarda plus précisément derrière le groupe qui continuait son discours étrange. L'Olympienne ne mentait pas, elle avait réellement semé de la violette partout. Tant pis pour elle, il avait mieux à faire que des plantations. Il se dirigea un peu moins discrètement que précédemment vers le champ de violette. La nuit commençait à tomber, ce qui ne gênait nullement le mineur habitué à vivre sans lumière. Par contre les fumeurs de violettes, abêtis par la toxine, ne le verraient sans doute pas. Il commença à saccager consciencieusement la plantation, afin de dégager le terrain. Heureusement, l'Olympienne s'était contentée de jeter des graines sans réellement chercher à creuser. Il restait une chance que le trésor n'ait pas été touché. Une fois le terrain à nu, il marqua une pose. Les fumeurs n'avaient rien remarqué. Il se mit alors à creuser avec application, afin de réaliser des fouilles dans les règles de l'art, comme il commençait à en avoir l'habitude... Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 14/06/2008 à 17:18 |
Chapitre huitième – Quand on ne sait pas, on ne cherche pas !
Partie IV – Le secret des terres gelées Idée originale : SoumSoum Arrangement : Gorbad Kaskanferr SoumSoum était resté seul et ruminait sa mauvaise humeur. Il était chargé d’occuper le représentant olympien qui les surveillait pendant que Gorbad et Vassili étaient partis faire des recherches sur Olympia, l’un à l’emplacement marqué d’une croix sur leur fragment de parchemin, l’autre en centre-olympia. SoumSoum : « Gnagnagna. Fais des trucs avec ton esprit. Un jour je leur prouverai ! » Le plus difficile pour le chef de la GTN était de supporter l’humeur particulièrement mauvaise de l’Olympien. Il ne cessait de le questionner sur la position de ses deux comparses. SoumSoum : « "Il ne sont pas loin..." "Ils devraient arriver bientôt..." "Ne vous inquiétez pas. Je ne pense pas qu'ils fassent des bêtises..." », autant de réponses que le nain donnait pour l’apaiser. L'énigme... Il essayait de s'en rappeler les termes exacts... Un truc sur brisée... Un autre sur des médianes... Ca ne voulait vraiment rien dire... SoumSoum sortit une carte et traçant des traits ici et la il se rendit compte que ses croquis ne lui apportaient rien de bon. Aux médianes de ce monde... SoumSoum regardait sa carte. Si la lame était brisée alors elle se trouvait en plusieurs emplacements. Les médianes... Pas l'intersection des médianes... SoumSoum sourit. Il allait leur montrer ! Enfin, dès que Gorbad arriverait… Ce qui se produisit le lendemain. La fouille n’avait une fois de plus rien donné. SoumSoum s'empressa de partir laissant leur guide aux bons soins de son bras droit. Après avoir donné quelques explications à leur hôte il partit en lançant à Gorbad : SoumSoum : « Amuses toi bien ! » Le plus dur allait arriver maintenant... Il devait partir aux confins de ce monde... La ou l'on disait qu'aucun homme n'avait pu aller plus loin. Après quelques jours de marche, SoumSoum arriva à destination. Une étendue de blanc. La température baissait rapidement au fur et à mesure qu'il s'en approchait. Le vent se faisait de plus en plus glacial. Chaque bourrasque le transperçait de part en part. Ses vêtements étaient mouillés et son chapeau de paille d'aucune utilité pour la situation. Il devait pourtant avancer. Toujours avancer à travers ce blizzard... Enfin, il était arrivé à la fin de son voyage. Enfin, d'après ses calculs et sa carte... S'il ne s'était pas perdu ça devait être non loin d'ici... Rapidement, il construisit une habitation en neige comme il en avait vu lors du trajet. Demain, il commencerait à creuser ! Il avait besoin de sommeil… ce qui n’était pas chose aisée à trouver dans cette contrée désolée. Le lendemain, il fit l'inventaire de ce qui lui permettrait de creuser : Une vieille pipe ? SoumSoum : « Qu'est ce que ça fait la ça ! Je n'ai jamais fumé ! » Un fouet ? SoumSoum : « Je pourrais toujours me fouetter si je ne fouille pas assez vite. » Une hache ? SoumSoum : « Enfin quelque chose d'utile ! » Un catalyseur magique ? SoumSoum : « Mouais... Et bien c'est parti ! » Après avoir identifié avec précision l'endroit où d'après lui se trouvait une partie de la lame, il entreprit de dégager la neige. Pas évident. La terre était dure et complètement gelée. Il l'attaqua à la hache. Après plusieurs heures de dur labeur, il s’avéra qu’il n’y avait rien à trouver par ici... SoumSoum : « Bon et bah je vais au moins ramener un peu de neige à Gorbad et Vassili ». Après avoir ramassé quelques boules de neige et après les avoir soigneusement mises dans son sac à dos, il se mit en marche en rigolant niaisement. Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 14/06/2008 à 17:18 |
[Edit: petit réarrangement des chapitres pour intercaler l'image d'un fragment de carte entre le chapitre 7 et 8]
Chapitre huitième – Quand on ne sait pas, on ne cherche pas ! Partie V – La trêve olympique Idée originale : Gorbad Kaskanferr Arrangement : Gorbad Kaskanferr Dépité par leurs récents échecs, les nains décidèrent de contacter Cycnos pour partager avec lui cette nouvelle énigme et avoir un regard olympien sur celle-ci. Après quelques jours d’attente, les trois comparses s’étaient retrouvés pour lire ensemble le courrier de Cycnos. L’olympien leur avait envoyé une réponse digne de lui, ponctuant son courrier de légères allusions qui pouvaient être des indices, éludant certaines questions sensibles, laissant toujours une touche de mystère, quel curieux guide ce Cycnos… Qui était-il vraiment ? Sans doute leur faudrait-il attendre la fin de cette histoire pour le découvrir. Vassili : « C’est bien ce qui me semblait, on s’est gouré et fallait rechercher un triangle » SoumSoum : « Je vous l’avait dit ! » Gorbad : « Euh non, je crois pas » SoumSoum : « Ah, bah j’ai oublié de le dire alors mais je l’ai pensé » Gorbad & Vassili : « … » SoumSoum : « Ca n’empêche, il nous manque un point pour faire un joli triangle » Vassili : « Soit ce point est désigné dans l’énigme, soit il manque un bout de carte » Gorbad : « Faudrait pouvoir étudier la déchirure de la carte elfique, ça risque d’être tendu à négocier mais les elfes se sont focalisés uniquement sur les jeux olympiques maintenant » Vassili : « Ca me fait penser que je vais devoir y aller, je fais partie de l’équipe naine » SoumSoum : « Ouais, moi, je vais aller voir ce que ça donne… Gorbad, on compte sur toi » Gorbad : « Mais… » SoumSoum & Vassili : « Apporte nous de bonnes nouvelles » Les deux nains sortirent de l’auberge, laissant à l'ancien roi la responsabilité de poursuivre les fouilles… SoumSoum : « Au fait, Vassili, j’ai pris mon fouet pour te supporter ! T’as intérêt à assurer ! » Vassili : « Gloups » ... Le mineur au bras d'acier avait pris rendez-vous avec l’ancien consul elfique, Kyrion Hîr-Minuial, son contact auprès du peuple de Na’Helli. Plus aucune avancée ne serait possible tant que les nains ne pourraient pas étudier l’original du premier fragment de carte. Si ça se trouvait, les membres de la GTN avaient exploré les bonnes pistes mais faute de connaître l’emplacement exact de la première croix, ils étaient passés à côté de l’artefact… et puis, au pire, ils avaient l’avantage d’avoir déjà pas mal réfléchi à l’énigme. Fallait voir comment les négociations tourneraient… D’ailleurs, Kyrion approchait… Gorbad Kaskanferr
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| Par Vassili Vodj Stakhanov le 07/07/2008 à 20:38 |
On est vraiment mauvais. Mais félicitations pour avoir tout remis en forme nos délires épars Gorbad. du beau boulot, et un beau souvenir. Fondateur de la Guilde des Travailleurs Nains |
| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 07/07/2008 à 21:50 |
[HRP]Vous savez bien que j'aime bien rendre hommage à nos délires 
J'ai enfin un peu de temps dispo donc... la suite! Spéciale dédicace aux elfes ^^[/HRP] Chapitre huitième – Quand on ne sait pas, on ne cherche pas ! Partie VI – On peut toujours compter sur les elfes... Idée originale : Gorbad Kaskanferr Arrangement : Gorbad Kaskanferr Gorbad s'approcha d'un groupe d'elfes, majoritairement des sentinelles. Être aussi proche de tant de guerriers, mages et rôdeurs normalement hostiles ne le rassurait pas mais il n'avait pas le choix. Kyrion avait été dur dans les négociations pour l'échange des fragments de carte... une attitude normale quand on savait que les elfes n'avaient, à l'heure actuelle, aucune garantie que les nains ne les doublent pas et que l'objet remporté lors des enchères de Cycnos était leur dernier atout. Afin de ne pas être contraint d'attendre la fin des jeux olympiques pour reprendre les recherches, l'ancien roi avait accepté toutes les exigences du chef de l'équipe elfique. Gorbad avait du ainsi rejoindre quelques nobles elfes et leur escorte. En effet, il avait été décidé que l'échange de cartes se ferait avec eux et que les fouilles seraient ensuite menées conjointement. Si le nain tentait de s'éclipser pendant celles-ci, les elfes avaient l'ordre de le tuer, purement et simplement. La question de la propriété du fragment découvert n'avait pas été clairement posée mais il était évident que Gorbad avait peu de chances de le ramener avec lui vers Kazad. Qu'importe, la coopération était pour lui un principe acquis... Le nain tenta de prendre une mine décontractée mais il savait qu'en cas de pépin, il n'aurait pas assez d'explosifs et de potions pour se sortir de ce mauvais pas. Balayant du regard, les différentes silhouettes, il finit par reconnaître les visages de ceux qu'il cherchait, Polonell Hal'Uechïr et Dace Tanuil, les deux consuls de Na'Helli. Après les salutations d'usage, la troupe s'éloigna vers le sud pour mettre un peu plus de distance entre l'empire olympien et eux. On ne savait jamais quel genre d'espion pouvait traîner dans le coin. Les elfes purent constater que contrairement à ce qu'ils pouvaient penser, il ne faudrait pas ralentir l'allure pour permettre au nain de les suivre. En effet, les nombreuses aventures vécues par l'ancien roi lui avait permis d'avoir une endurance au voyage particulièrement remarquable. Néanmoins, le mineur remarqua Finrod attaché quelques bolas à son ceinturon... Le nain déglutit. Une fois le campement installé en bordure du marais d'Héliké, Polonell reçut Gorbad dans sa tente et l'échange des fragments se fit très sobrement. Dorénavant, chaque peuple possédait autant d'informations que l'autre, enfin théoriquement... L'étude de la partie elfique permit à Gorbad de corriger quelque peu les différentes théories qu'ils avaient édifiés avec les autres membres de la GTN. En effet, l'emplacement de la croix sur la carte elfique n'était pas tout à fait le même que celui qu'ils pensaient. Néanmoins, cela ne devrait pas changer l'issue des fouilles déjà menées. Non, une intuition toute autre germait déjà dans l'esprit du mineur... Il lui fallait gagner un peu de temps pour y réfléchir et par la suite, tenter de prévenir ses frères de la guilde. Afin d'aider à la réflexion, Gorbad proposa aux elfes de l'aider à établir un campement un peu plus sérieux qui leur servirait de base arrière ou de chantier archéologique lorsque le moment de revenir dans les ruines de Tyrdras arriverait. Rien de tel qu'un peu d'exercice pour s'ouvrir l'esprit. L'emplacement avait été choisi pour sa position favorable, proche des ruines mais tournée vers les terres naines et rebelles ainsi que suffisamment au sec pour éviter l'enlisement. Avec autant de bras, les travaux dureraient très peu de temps mais Gorbad se trompait... C'est là que le nain put voir les premiers signes de changement d'esprit dans les rangs elfiques. En effet, très peu d'entre eux s'intéressait vraiment à ce qu'il faisait. Ils préféraient aller se quereller avec des rebelles tout proches ou encore se baigner dans les étangs du voisinage. Pire, sans attendre que Gorbad ait terminé de construire son édifice, ils prirent la route du nord, le prévenant par courtoisie de leur destination. Les elfes se dirigeaient vers le Centre-Olympia. Ainsi, les elfes avaient interprété les « médianes de ce monde divin » comme Vassili auparavant. Ils se trompaient mais qu'ils ne comptent pas sur Gorbad pour les en avertir, cela aurait trahi les précédentes fouilles menées par les nains. Le mineur avait encore besoin de quelques jours pour terminer le chantier archéologique. Il se doutait qu'il était épié par plusieurs elfes dissimulés afin de pouvoir observer tous ses faits et gestes. 
Une fois le labeur terminé, il appela d'une voix forte ses "gardiens ". Gorbad: « Ohé les elfes, vous pouvez sortir de là! J'ai fini. On peut rejoindre vos potes... » Aucun bruit ne perça dans les environs. Leur camouflage était parfait. Gorbad: « Non mais sérieux les gars, je m'offusque pas qu'vous m'surveilliez, c'était dans le contrat vous savez. Ça serait quand même plus sympa de faire la route ensemble » Rien ne vint troubler le bruit du silence. Gorbad: « Bon, je vous préviens, si vous ne vous montrez pas, je vais m'échapper, vous serez forcés de m'tuer et puis, je serais fâché sur vous, Kyrion sera fâché sur vous et on trouvera pas l'bout d'ferraille! » Piqué à vif, le nain commença à fouiller les bosquets voisins, soulevant les rochers sur son passage, faisant rouler sur le côté les vieilles souches d'arbres. Après de longues heures de recherche, il se rendit à l'évidence: rien, pas même une sirène, ne se trouvait dans les environs. Les elfes avaient définitivement quitté les lieux. Apparemment, la troupe des consuls avaient décidé de se la jouer solo, trahissant le pacte passé avec Kyrion. Un sourire apparut sur le visage du nain. Gorbad: « Hé bein, décidément, on peut toujours compter sur eux » L'ancien roi finit de préparer ses affaires et prit la direction du nord-est... Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 07/07/2008 à 21:53 |
Le fragment de carte elfique
 Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 11/07/2008 à 19:10 |
Chapitre huitième – Quand on ne sait pas, on ne cherche pas !
Partie VII – La solution, c'est les Dieux! Idée originale : Gorbad Kaskanferr Arrangement : Gorbad Kaskanferr Les jours passaient et Gorbad appréciait sa liberté retrouvée. Il avait vaguement aperçu les elfes menés par les consuls mais ceux-ci avaient l'air d'avoir déjà oublié le mineur, voire même la quête des Ordalies. S'arrêtaient-ils après un seul et unique échec? S'ils savaient le nombre d'erreurs commises par les nains jusqu'à présent... L'ancien roi avait finalement fait halte à Lardanium afin de se concerter comme à son habitude avec les éminences de la Guilde: Vassili, le fondateur et SoumSoum, le dirigeant actuel. Le bras droit sortit d'un étui les deux fragments de carte et les étala sur la table. Gorbad: « Et voilà les gars, les deux morceaux enfin réunis. Comme vous pouvez le voir, ils s'ajustent totalement donc la possibilité qu'il manque une partie au milieu est à exclure » Vassili: « Dommage... Néanmoins, il reste toujours une grosse zone d'ombre: la Chaîne des Dieux n'est pas représentée sur les deux cartes. Je penche pour un troisième fragment » SoumSoum: « Mais qui en serait le possesseur? Encore un autre chasseur de trésor? Je suis sûr que c'est Cycnos ou Albéron qui l'ont gardé pour eux. Rhaaa, on peut pas leur faire confiance à ces olympiens! » Gorbad: « Bah, on peut toujours aller leur demander de quoi il en retourne. On ne sait jamais qu'ils aient oublié un morceau quelque part, même si ça serait étrange en effet » Vassili: « Oui, faisons ça » Gorbad: « Je m'occupe de leur envoyer un courrier après la réunion. Néanmoins, on peut déjà établir une stratégie de recherche le cas échéant » SoumSoum: « Ah ouais, comment? » Gorbad: « Bah, c'est simple... On est persuadé qu'il nous manque une croix pour pouvoir tracer notre triangle et en rechercher les médianes. Cette croix doit se trouver sur l'une des zones ne se trouvant pas sur la carte obtenue avec les fragments, probablement la Chaîne des Dieux. Nous pouvons donc sélectionner des points qui vont délimiter notre espace de recherche » Se faisant, le mineur sortit un morceau de charbon ainsi qu'une carte d'Olympia. Il y indiqua la croix de chaque fragment de carte et puis commença à tracer des triangles à partir de points situés sur la Chaîne des Dieux. Vassili, tout bas: « Gorbad... » L'ancien roi regarda d'un air interrogateur le vieux nain. Vassili, désignant SoumSoum qui était tout absorbé par la carte: « Les couleurs, Gorbad... les couleurs... » Gorbad fronça les sourcils, ne comprenant pas où voulait en venir Vassili. Vassili, le plus bas possible: « Faut utiliser les craies de couleur... sinon, il va pas comprendre » En effet, SoumSoum semblait plonger dans un abîme de perplexité et son esprit devait être emprisonné dans les différentes figures noircies sur la carte mais jamais le dirigeant de la GTN n'aurait avoué qu'il ne comprenait pas ce que racontait ses deux comparses. Gorbad, feintant: « Mouais, on n'y voit rien avec le charbon en fait. Je m'demande si je ferais pas mieux d'utiliser des craies de couleur » Le nain reprit son travail à zéro pour donner le résultat suivant: 
SoumSoum: « Ah ouais, c'est tout de suite plus clair. On doit fouiller toute la zone jaune » Gorbad: « En effet... » Vassili: « Cette zone est quand même immense. La frontière de l'Empire et de Quatar, ça peut être dangereux... » Gorbad: « En même temps, c'est une petite zone de rien du tout quand tu la compares avec ce qu'on a déjà fouillé! Et puis, peut-être qu'avec l'aide de Cycnos ou d'Albéron, on pourra la restreindre un maximum » Vassili: « Mmm... pas faux » Gorbad: « Bon, je vais battre le rappel des travailleurs de confiance, on y arrivera pas tout seul cette fois-ci. On sait jamais que les elfes se manifestent à nouveau » Vassili: « Ok, je te laisse gérer cela, les nains de l'équipe olympique comptent toujours sur moi. Et toi SoumSoum, tu fais quoi? » Mais le dirigeant de la Guilde ne répondit pas. Utiliser les craies de couleur avaient été une erreur fatale. Maintenant, SoumSoum était assis à la table... en plein coloriage... des histoires de SoumSoumLand et Héphaïstos sait quoi... [Fin de Chapitre] Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 16/07/2008 à 15:06 |
Chapitre neuvième – Aide providentielle
Partie I – La Récompense du Champion Idée originale : Beregroth, Vassili Vodj Stakhanov, Animation Arrangement : Gorbad Kaskanferr Alors que les jeux olympiques battaient leur plein, Beregroth se reposait dans un office impérial afin de retrouver des forces pour la suite des épreuves. Il savourait sa victoire récente dans la troisième manche du Triathlon de Poséidon. Même si celle-ci n'avait pas permis aux nains de monter sur le podium final, elle avait ravivé la ferveur du peuple de Kazad pour son équipe. Tandis qu'il s'apprêtait à se servir une bière pour se rafraîchir, son attention fut attirée par le groupe de tonneaux qui constituait la réserve de bière de l'équipe naine. Une petite main dépassait d'un fût et invitait le nain à se rapprocher. Voix mystérieuse, à la limite du chuchotement: « Gloire... gloire au champion » Intrigué, le guerrier se rapprocha, non sans avoir vérifier que son arme était à portée de main. Derrière le tonneau se trouvait l'un de ses êtres qui avaient attiré la fureur des Dieux de l'Olympe, un lutin! 
Son allure était épouvantable et ses yeux semblaient toujours s'attendre à l'arrivée d'un danger inattendu, ce qui renforça la méfiance de Beregroth. Quand le nain fut à distance suffisante, le lutin sortit un petit étui en cuir et le posa sur le dessus du tonneau. Lutin: « Gloire au Champion... Il a droit à un cadeau... oui, un cadeau... mais pas pour lui, pour Tas de Gris-Gris... euh non... pour Va-Chez-Lui... mmm... non non non... pour petit vieux qui aime bien creuser » Beregroth: « Vassili? » Lutin: « Oui, oui, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Cadeau pour Vassili! » Beregroth: « Et pourquoi tu lui donnes pas directement? » Lutin, redoublant d'anxiété: « Parce que cadeau grand champion... Gloire au grand champion nain... mais donnez à Vassili... vite! » Beregroth: « Ouais, tu parles, t'as peur d'y aller ou quoi? Et puis c'est quoi cet étui? » Le nain s'empara de l'objet et s'apprêta à l'ouvrir quand le lutin se jeta littéralement sur lui pour l'en empêcher. Les réflexes du guerrier furent implacables pour la frêle créature qui se retrouva projeter contre le mur. Elle se releva cependant avec une extraordinaire vélocité et commença à se masser le crâne. Lutin: « Non, non, non, non, non, non, non, noooon! Pas ouvrir! Seul Vassili pouvoir ouvrir! Pitié, vite! » Beregroth, haussant les épaules: « Ouais, c'est bon, arrête de geindre mais t'es qui toi? Et tu travailles pour qui? » La panique du lutin atteint son paroxysme et la créature prit ses jambes à son coup, sortant de l'office en poussant des petits cris. Lutin: « Pas savoir! Pas savoiiiir sinon bobo, très bobo... Vite, donnez cadeau Vassili! Gloire au Champion nain! Donnez cadeau, vite! » Le nain tenta de suivre le lutin à l'extérieur mais il s'était totalement évaporé dans la foule... C’était décidément un bien étrange petit personnage... Il observa minutieusement l'étui de cuir, le faisant tourner dans ses mains, tout en l’examinant. Puis, au bout de quelques minutes, il se mit en route, les yeux toujours fixés sur le cylindre de cuir... Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 16/07/2008 à 16:13 |
Chapitre neuvième – Aide providentielle
Partie II – L'Etui Idée originale : Beregroth, Vassili Vodj Stakhanov, Animation Arrangement : Gorbad Kaskanferr Beregroth arpentait les rues de la cité impériale quand il se fit bousculer par un olympien. Olympien: « Oups...Euh...Excusez moi, je ne vous avais pas vu. » Les insultes furent sur le point de pleuvoir mais lorsque le nain remarqua que l’olympien portait l’uniforme des coursiers de Lardanium, il se ravisa. Beregroth: « Humpf...Va pour cette fois... », le nain marqua une courte pause avant de reprendre: « Dites moi, seriez-vous disponible? J’aurais une course pour vous » Coursier: « Euh oui, en quoi consiste-t’elle? » Beregroth: « Il s’agirais de transmettre ce message à Vassili Vodj Stakhanov, un nain de mon équipe: Un fois mon combat fini, rendez vous dans la partie Sud Est des gradins, j’ai quelque chose pour toi » Coursier: « Bien sûr, ce sera fait. De la part de...? » Beregroth: « Beregroth » Quelques pièces glissèrent dans la main de l’olympien puis celui ci partit en courant. ... Beregroth observait toujours l’étui à ses moments perdus. Il ne savait trop que faire: l’ouvrir et satisfaire sa curiosité ou le laisser fermé au risque de le regretter plus tard. La décision s’avérait difficile mais pour l’heure, il devait rejoindre les gradins, il rangea donc l’étui dans son sac et prit la direction du stade olympique d’un pas rapide. Le nain n'eut pas le temps d'admirer les combats qui se déroulaient dans le sable de l'arène car Vassili arriva rapidement. Le mineur s’approcha de lui et lança la conversation. Vassili: « Alors Bereg', il parait que t’as quelque chose pour moi? » Beregroth: « Ah Vassili! Euh...ouais...j’ai quelque chose à te remettre mais euh...attends voir que je le retrouve... » Le guerrier, visiblement gêné feinta d’avoir égaré le parchemin et se mit à fouiller son sac. Il ne s’attendait pas à voir Vassili s’y rapidement et n’avait pas eu le temps de prendre sa décision. Beregroth: « Euh...Attends voir que je le retrouve... » Et il se mit à fouiller de plus belle... enfin, à faire semblant de chercher. Au bout de quelques minutes, devant la mine désappointée de Vassili, il se résigna à lui donner. Il ne saurait sans doute jamais ce que renfermait l'étui. Beregroth: « Ah tiens le voila! » Il sortit l’étui cylindrique de son sac et le tendit à Vassili. Beregroth: « Tiens, de la part d’un lutin! » le fondateur de la GTN paraissait extrêmement surpris et ne chercha aucunement à dissimuler son ébahissement. Vassili: « Merci Bereg. Mais ça alors, de la part d’un lutin tu dis ? Sans doute un admirateur secret, j’ai la cote depuis ma victoire contre Lizardgirl » La mine légèrement renfrognée de Beregroth le fit arrêter là sa plaisanterie. Ce devait être pour le moins sérieux, d’autant que même s’il le connaissait bien, les deux nains n’étaient pas particulièrement proches. Vassili: « Je te remercie de t’être donné la peine de me transmettre ceci. Bonne continuation pour la suite des jeux » Et plantant là son compatriote, Vassili se hâta de s’éloigner vers le haut des gradins, dans un endroit plus tranquille pour examiner l’étui en sa possession. Ce dernier était relativement petit, pas beaucoup plus long qu’une main d’olympien. Le cuir d’un brun presque noir dénotait son grand âge, même si son état était excellent. Par prudence, le vieux mineur ne désirait pas l'ouvrir dans les gradins, au vu et au su de tous. Il quitta donc précipitamment le stade, heureux de quitter pour un temps l’ambiance moite et tendue des combats. Vassili ne savait trop où aller. Cette ville lui était inconnue, trop grande à son goût. Ses pas le guidèrent naturellement vers l’auberge, là où il prenait repos lorsque le calendrier des Jeux le lui permettait. C’est alors qu’il avisa sur sa droite un petit parc public, un petit coin de verdure agrémenté d’une paire d’arbres et d’un banc. Après avoir passé quelques instants à s’assurer qu’il était bien seul, le mineur se hissa sur le banc et goûta à un repos bien mérité. Néanmoins, sa curiosité l’empêchait de rester inactif bien longtemps. Il se saisit de l’étui qu’il portait dans un repli de son vêtement, contre sa poitrine. Il décida de l’ouvrir sur le champ, afin de s’assurer de son contenu... L’étui était particulièrement bien scellé. Le lacet qui le serrait était encore souple et très résistant. Aucune chance qu’il craque par inadvertance. Lorsque Vassili l’ouvrit, des reflets lumineux qui n’étaient à l’évidence pas que le fruit des rayons des soleils passèrent sur le cuir, se mirant sur la matière bien graissée. Un prodige était à l'œuvre. A l’intérieur, un minuscule fragment de parchemin s’y trouvait, décoré vraisemblablement du dessin de reliefs sur un côté. On ne pouvait le saisir sans sentir sous ses doigts un léger gaufrage, une déformation du support qui ne gênait pas la lisibilité, mais qui pouvait attirer l’attention... Vassili: « Par la barbe de mes Ancêtres, Dyonisos ne troublerait-il pas ma vue? » 
[Fin de chapitre] Gorbad Kaskanferr
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| Par Kyrion Hîr-Minuial le 16/07/2008 à 20:56 |
Aaaaaaaaaaah, je haiiiiis les elfes. Polo va m'entendre parler !
Sinon continue Gorbad ! Je suis avec toi ^^! Frère de Necrid.
Sentinelle. Ambassadeur auprès des Olympiens. |
Par Google |
| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 17/07/2008 à 13:21 |
Chapitre dixième – Le Biathlon de la GTN
Partie I – Faux départ Idée originale : GTN Arrangement : Gorbad Kaskanferr Tous les membres de la Guilde des Travailleurs Nains avait reçu une missive émanant de Vassili. Alors que des fouilles étaient menées à la frontière orientale de l’Empire, un indice mystérieux avait permis de déterminer l’emplacement exact d’un fragment de l’épée des Ordalies… et comme par hasard, il était enfoui pratiquement à l’autre bout d’Olympia, sur une île de la Mer d’Emeraude. 
Ne sachant pas si de leur côté, les elfes avaient eux aussi reçu un indice providentiel, l’heure n’était pas aux délibérations mais à l’action. Prenant leur bardât de fouille, l’équipe composée de Gorbad, Khaldan, Tagazog et Hellthor prit la route de l’ouest tandis que même les membres actuellement occupés dans la capitale olympienne avaient décidé de s’éclipser des jeux olympiques afin d’être le plus nombreux possible en cas de grabuge. C’était toute la guilde (ou presque) qui marchait dans une unique direction, emplie de la solidarité qui les… (Euh… Attendez un instant… Bruit de multiples frappes sur la touche "supprimer", non faut pas maintenir, ça fait moins de bruits et puis on risque d’effacer plus que ce que l’on veut si on fait une fausse manip’) …afin d’être le plus nombreux possible en cas de grabuge. Car du grabuge, il allait y en avoir mais pas d’un type auquel on s’attendait. En effet, était-ce l’influence des jeux olympiques et la fin des épreuves de triathlon mais les membres de la GTN voulaient tous être le premier arrivé sur place. Bien entendu, la compétition n’était pas loyale vu que tout le monde ne partait pas du même endroit (ouais, c’est moi qui raconte alors j’ai le droit de dire que c’était pas loyal comme course). 
C’est ainsi que Vassili et Cwlyan se retrouvèrent au coude à coude pour la première place tandis que Thraïn, juste sorti de Lardanium, prenait la troisième position. Au loin, on pouvait voir les places honteuses et injustifiées du groupe du Bâtisseur. Gorbad: « Mes bottes! Où sont passées mes bottes? Rhaaaaaaaaaaaaaa, c’était pas le moment de les oublier! ». Le nain avisa un instant Khaldan à côté de lui et regarda ses chausses de voyage. « Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, je suis sûr que c’est toi qui m’a volé mes bottes! M’en fous, j’ai pas dit mon dernier mot! » Vassili, affichant un regard de dément: « Vous ne me rattraperez jamais ! Mouhahahahahahahaha!!! » Tagazog: « Sirocco, envoles toi et va lui chier dans les bottes (hmm ou les yeux)... Je ne peux pas me permettre de finir dernier !! » Thraïn: « Eh mais c’est qu’il avance vite le vieux, va pas falloir se faire battre par lui quand même. Bon allez un petit sort pour récupérer et je repars. » Un sifflement arriva aux oreilles du nain qui reconnut bien ce bruit et fit un brusque écart sur la gauche, Siroco rata son coup de peu. « Pas sur moi Siroco!! C’est Vassili qu’il faut ralentir. » Khaldan, attrapant sa gourde: « Cette petite lampée de bière va me permettre de rattraper le vieux Vassilli! Et puis sinon, vu qu’il n’y a pas de Lanraaz dans le coin, je pourrais boire un peu plus que prévu » SoumSoum, essoufflé après une longue course, avisant une carte pour vérifier s’il était dans la bonne direction: « L’ouest... Ça doit être part la ! Ou alors... Par la ! Amtramgram Kyp et Kyp et Colégram... Allez ! Par là-bas! » Ainsi, la compétition battait son plein… Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 18/07/2008 à 01:08 |
Chapitre dixième – Le Biathlon de la GTN
Partie II – Tous les moyens sont bons pour gagner Idée originale : GTN Arrangement : Gorbad Kaskanferr Tagazog était bloqué depuis deux heures. En effet dans sa folle course et sans l’aide de Sirocco pour repérer le terrain il était entré dans un ancien terrain militaire olympien, et surtout sa fosse sceptique. Le bourbier malodorant ralentissait le nain et une quelconque chance de rattraper son retard ne devenait plus qu’une utopie. Tagazog, criant de désespoir: « Bon sang de saleté de fientes olympiennes...laissez moi partir » Finalement il quitta l’obstacle et couru de plus belle, poursuivi par une armée de mouches... « Je pue des bottes, mais je les laverai dans la Mer d’Emeraude ! » De son côté, Cwlyan continuait à faire le chemin en compagnie de Thraïn. Cwlyan: « Oh, mais oui, c’est qu’il court vite, le Vassili !!! Moi qui pensais que vous étiez tout rouillés ! C’est moi qui vais arriver en dernière, alors que j’étais en première ligne, c’pas juste, j’ai pas de rune de vitesse moi ! » La naine marqua une pause avant de recommencer sa plainte que déjà Thraïn n’écoutait plus. « ... juste mes deux jambes rabougries ! Et une paire de bottes ouais, mais ça compte pas ! J’espère quand même voir la couleur du truc qu’on cherche. ! Euh, au fait ... personne veut me porter ? » Non loin, Gorbad commençait seulement à rattraper son retard sur les autres concurrents du marathon de la GTN! Malgré son âge, papy Vassili réussissait à conserver sa première place... Il semblait au mineur qu’il n’arriverait qu’en deuxième position, peut-être troisième, tout dépendrait de Thraïn. L’ancien roi regarda dans sa besace à la recherche d’une solution miracle. Ses yeux avisèrent des petits projectiles qu’il avait acquis à Sigdil. Il s’en saisit d’un. Gorbad: « mmm... si je me souviens bien, celui-là entrave les mouvements... peut-être que si je lance aussi un qui gratte partout, ça devrait les retenir. » L’esprit de compétition lui faisait envisager l’usage de grenades à des fins purement... sportives! Néanmoins, la perspective de rencontrer des grands vilains elfes au bout du parcours les lui fit conserver pour plus tard! Les soleils sombrèrent, les lunes se cachèrent et les kilomètres défilèrent… Personne ne put rattraper le vieux Vassili qui avait atteint l’île le premier. Néanmoins, rien n’était joué par la deuxième et troisième place. Cwlyan, Gorbad, Khaldan et Thraïn étaient au même niveau avant la traversée du petit bras de mer. Gorbad: « Je vais être deuxième, je vais être deuxième… » Thraïn: « Dans tes rêves, Gorbad » Cwlyan: « Hey… Laissez passer les demoiselles en premier » Tous se jetèrent à l’eau. Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 18/07/2008 à 01:11 |
Chapitre dixième – Le Biathlon de la GTN
Partie III – L'important, c'est de participer! Idée originale : Cwlyan Ironok Arrangement : Gorbad Kaskanferr C’était une course effrénée qui venait d’avoir lieu, entre Lardanium et cette minuscule île … Cwlyan avait fait de son mieux, mais quand il s’agissait de fournir un effort, même moindre, elle finissait toujours pas se retrouver à la traîne. L’île, elle la voyait là d’où elle était, empêtrée dans l’eau, pestant contre ses mouvements ralentis. Ce qui l’énervait le plus était de voir trois nains jovials se réjouir d’avoir atteint la terre ferme les premiers ! Cwlyan: « Ils manquent pas d’air ceux-là, pourraient m’aider un peu, au lieu de discuter victoire ! Puis, qu’ils se mettent à piocher un peu, ça me fera moins à faire en arrivant … Le temps que j’me sèche et que j’sorte ma pioche, z’auront sûrement déjà trouvé le bidule ! » Un coup d’œil en arrière, et elle vit Thraïn non loin d’elle. Elle plaqua la main sur sa bouche, de peur qu’il n’ait entendu, et s’en noya presque, n’ayant plus qu’une main pour brasser l’eau. Cwlyan: « Raaaah … saloperie d’flotte ! En avant pour l’île ! Préfère piocher que mourir noyée dans ce machin ! » 
Et le podium est le suivant : A la première place : Vassili, le fondateur A la deuxième place : Gorbad, le bâtisseur A la troisième place : Khaldan, le buveur On notera tout de même la bonne performance de Cwlyan et de Thraïn qui arrivent respectivement à la quatrième et cinquième place. Tagazog prend la sixième place. Quant à SoumSoum, nul ne sait où il a disparu... Le lendemain, les choses sérieuses commencèrent. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour faire le tour de l’île et dénicher leur précieuse récompense... 
[Fin de chapitre] Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 19/08/2008 à 14:11 |
Chapitre onzième – Une Lame pour les nains!
Partie I – Dans l'Antre d'Héphaïstos... Idée originale : Guilde des Travailleurs Nains Arrangement : Gorbad Kaskanferr Le passage de la nuit et du jour ne signifiait pas grand chose au plus profond des galeries souterraines de Kazad A Gorog tant la lumière naturelle perçait rarement les cavernes aménagées au sein du Radar Bek. Dans la quartier religieux, construit dans l'ancienne agora naine, une étrange procession se dirigeait vers le temple d'Héphaïstos. On pouvait reconnaître les illustres visages des plus éminentes personnalités de la Guilde des Travailleurs Nains. Leur visage était crispé et manifestait une inquiétude grandissante tandis que leurs armes se trouvaient à portée de main, prêtes à trancher d'invisibles menaces. Une silhouettes se tenait dans l'encablure du fronton de la demeure du Dieu Forgeron. Le nain portait une toge de prêtre et avait les bras croisés, défiant du regard la délégation de la GTN, ou plutôt la regardant avec envie, impatient de voir un nouveau miracle se produire au sein de la Forge d'Héphaïstos! Hoignar Kaskanferr fit un signe de tête à son frère qui le lui rendit. Hoignar: "La Forge est à vous..." Les membres de la Guilde des Travailleurs Nains revêtirent des habits de cérémonie mis à leur disposition par le clergé d'Héphaïstos. Gorbad rejoignit Tagazog et Vassili qui se tenaient à côté de l'enclume qui servirait à restaurer l'Epée des Ordalies. Une statue du Dieu forgeron veillait sur leur labeur et les observait. Le fondateur de la GTN, Vassili, déposa le Pommeau des Ordalies sur l'enclume. C'était la seconde pièce qu'avait obtenue la Guilde. Une guerre sanglante et secrète avait éclaté pour savoir qui en serait le propriétaire. Entre elfes accompagnés de quelques sauvages et rebelles soutenus par les nains, les affrontements avaient été terribles. Les porteurs furent nombreux à se succéder tant la mort frappait vite et l'artefact fut perdu. Ce ne fut que le hasard ou la bienveillance des Dieux qui permit à Vassili de le retrouver sur un cadavre du champ de bataille. Le baroudeur Tagazog déposa à son tour la Garde des Ordalies sur l'enclume. Même Sirocco, son perroquet, traditionnellement bavard se taisait comme s'il comprenait l'importance de ce moment. La Garde avait été le premier artefact retrouvé par la Guilde, après que SoumSoum et Gorbad aient déchiffré une énigme. A cette époque, ils pensaient encore rechercher des montagnes de pièces d'or. Le bras droit de la Guilde eut une pensée pour Glaurun qui l'avait ramené à Kazad, se débrouillant admirablement pour ne pas se faire repérer sur le territoire sauvage. Il avait disparu mais son souvenir restait incarné par l'artefact. L'ancien roi déposa la Lame des Ordalies sur l'enclume. Il en avait fallu des heures de recherches, dues souvent à des hypothèses farfelues. Cette partie aurait du être le symbole de la collaboration entre elfes et nains et pourtant, le peuple de Na'Helli avait raté son rendez-vous. Qui les avaient finalement aidé en leur fournissant le troisième fragment de parchemin? Peut-être ne le sauraient-ils jamais mais en cet instant, les nains le remerciaient intérieurement. Les trois morceaux posés laissaient déjà devinés ce que serait l'arme reconstituée. Il manquait une pointe à la Lame... un autre fragment égaré ou le retrouverait-il figé dans le portail que l'épée permettrait d'ouvrir? Des offrandes de pièces d'or furent offertes au Dieu Forgeron pour chaque partie de la lame a reconstitué et à chaque fois, le Grand Protecteur des Nains répondit. A la première offrande, une bassine d'or se remplit d'eau. Son reflet était argenté et on pouvait à coup sûr s'y mirer parfaitement. Vassili: "Ah n'en point douté, cette eau est magique" A la deuxième offrande, une fiole apparut. Le baroudeur l'a prit pour l'observer. Une senteur suave s'en dégageait. Il fit rouler une goutte sur son doigt. Le contact était glacé et ses muscles se raidirent un court instant, risquant de le faire choir. Tagazog: "Par Sirocco, ne serait-ce pas là un puissant poison incapacitant... Devons-nous en enduire la lame?" A la troisième offrande, une autre fiole apparut, en forme de cristal cette fois. Le liquide qu'elle contenait avait une fragance sucrée et l'aspect mielleux. Gorbad s'essaya au test de Tagazog, une douce chaleur émanait de la goutte qu'il avait laissé glisser sur son doigt mais rien d'autre ne se produisit. Il poussa l'audace jusqu'à s'en délecter sous les yeux horrifiés de ses compagnons. Il eut l'impression d'être au comble de l'extase. Gorbad: "Mes amis, je n'ose y croire mais je pense que c'est de l'ambroisie... Sans doute, avons-nous besoin d'essence divine pour reconstituer l'artefact" L'ancien roi se tournât vers SoumSoum. Gorbad: "Nous allons commencé! Je compte sur toi pour que Khaldan et Cwlyan entretienne le feu de la forge!" SoumSoum: "Bien... Je vais tacher de faire de mon mieux. Il va falloir un feu de tous les diables pour reforger cette arme... Cwlyan ! Khaldan ! Il va falloir entretenir le feu lors de la forge. Et ça risque de ne pas être une mince affaire ! Si vous le souhaitez je peux vous encourager pendant le travail" SoumSoum avait posé la main sur son fouet en disant ces derniers mots. Cwlyan: "Il me semble que nous somme en un lieu saint..." Khaldan: "Et il ne serait pas sage d'énerver les divinités juste avant la forge !" Cwlyan: "Oui ! Et il me semble que les divinités n'aiment pas les coups de fouet !" Khaldan (l'air malicieux): "Nous serions surs de bien entretenir ce feu si nous étions trois..." Cwlyan (également malicieuse): "Vous devriez peut être nous aider directement plutôt que de nous encourager..." SoumSoum avait toujours eut un peu peur de fâcher une quelconque divinité. Sur ce coup la les deux jeunes n'avaient pas tord... SoumSoum: "Hum... Vous n'avez pas tord ! Nous serons plus efficaces à trois ! Aller ! C'est l'heure de montrer que nous savons faire un feu !" Ils commencèrent tous les trois à alimenter le foyer. Chacun allait chercher des rondins de bois pour les placer dans l'antre située à la base du bassin où ils mirent des roches très particulières afin d'obtenir un magma qui chaufferait la lame à reforger. A mesure que le feu prenait, les fenêtres du foyer distillaient une lumière qui anima le marbre rouge aux veines sombres de la chapelle.La fresque du dieu et du volcan en éruption semblait prendre vie tout à coup. Une ou deux fois SoumSoum s'arrêta semblant déceler des mouvements de la divine gravure... il secoua la tête pensant que la chaleur commençait à le gagner. Kaldhan se mit à activer l'énorme soufflet lorsqu'il y eu suffisamment de combustible ce qui donna aux flammes une ardeur accrue. Sur le parvis du temple le peu de témoin présent pouvait distinguer des lueurs intenses provenant du cœur du temple soulevant leur interrogation. Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 19/08/2008 à 14:13 |
Chapitre onzième – Une Lame pour les nains!
Partie II – ...une lame pour les nains! Idée originale : Guilde des Travailleurs Nains Arrangement : Gorbad Kaskanferr Gorbad était fier de voir ainsi s'activer la Guilde des Travailleurs Nains. Qu'il était bon de sentir l'odeur d'une entraide formidable qui conduirait droit à accomplir des miracles. La chaleur montait dans la forge du temple au fur et à mesure que le feu devenait de plus en plus vigoureux. Lorsque la température parfaite fut atteinte. Gorbad jeta les trois pièces dans un creuset afin de les faire chauffer. Il ne fallait surtout pas les chauffer jusqu'au point de fonte, juste les rendre suffisamment malléable pour être travaillé. De toute manière, si c'était réellement un artefact millénaire, sans doute une quelconque magie les protègeraient d'une trop forte dégradation. L'ancien roi adressa un regard à Tagazog et alla chercher une tablette de pierre sur laquelle avait été gravé des runes. Il commença à lire. « Prière millénaire à Héphaïstos! » Tout le monde, à l'exception de ceux qui s'affairaient au feu, prit un moment pour se recueillir. « Que des entrailles telluriques rejaillisse ton feu étincelant ! Fais trembler nos monts et nos mines à coup de marteau s’abattant. Sur l’enclume ta force divine façonne les armes et ornements, Ravive le foyer et noie la lame dans un grand brasier rougeoyant. » Alors que les pièces commencèrent à rougir, Gorbad les sortit à l'aide d'une pince prévue à cet effet et les déposa sur l'enclume pour commencer son labeur. Au coup de marteau, il continua la prière. « Fait couler ta force en mon être et que ta science guide mon bras Le long de la veine frappée montre-moi la structure du métal froid Insuffle une âme à cet objet qu’il résonne en toute Olympia Et qu’à sa vue tout un chacun sache grâce à quel dieu il se forgea. » Lorsque les trois pièces furent retravaillée en une seule et belle forme. Il plongea l'arme ardente dans le bassin d'eau offert par le Dieu Forgeron. Comme l'avait préssenti Vassili, l'eau possédait des propriétés magiques dont notamment celle de purification. Ainsi immergée, l'épée des Ordalies retrouvait toutes les couleurs d'antan comme si jamais aucun outrage ne lui avait été fait par le temps. Et toujours la prière se poursuivait... « Que lame, garde et pommeau s’ajustent d’une céleste perfection, Héphaïstos, prends dans tes mains et équilibre ce divin don, Donne lui les attributs offerts, la légèreté, la précision Et que brisé, ce métal renaisse sous ta bénédiction. » Gorbad poursuivit encore plusieurs fois le travail de chauffe, forgeage et de plonge, unissant tous les éléments pour accomplir une Œuvre majeure. Une fois cela fait, il prit la fiole de poison et précautionneusement en badigeonna la lame. Le liquide semblait se marier avec l'or qui recouvrait le bronze de la lame, à n'en point douté le poison persisterait. Gorbad en eut la certitude quand il effectua quelques moulinets avec l'arme qui semblait portée par un souffle nouveau. « Ô Héphaïstos, fils d’Héra, élevé par Thétis et Eurynomé Nous avons fait les offrandes et sommes tout à toi voué. Accorde en cet instant à ceux qui te vénèrent et t’ont appellé Ce vœux de tes enfants forgerons que tu as toujours aimé. » Il était à présent temps de redonner une âme à l'arme. Pour se faire, Gorbad avait prévu trois moments. D'abord, elle recevrait l'ambroisie qui la ramènerait à la vie. Elle serait alors une œuvre unique et accomplie et nul ne pourrait remettre en question son essence divine. Ensuite, les nains qui le voudraient verseraient le sang pour elle afin qu'elle reconnaisse ceux qui ont souffert pour lui rendre bel aspect. Finalement, ils lui choisirait un nom, symbole de sa renaissance... Cela était peut-être trop de cérémonies pour une arme qui devait servir de clé mais les nains n'auraient pu se résoudre à moins... 
Ainsi lié par l'essence divine et le sang de la fratrie (enfin, celui de Gorbad, SoumSoum, Tagazog et Vassili), Ordalie fut reforgée! [Fin de Chapitre] Gorbad Kaskanferr
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| Par Sylia Leïthael le 19/08/2008 à 15:51 |
Vous l'avez bien méritée ! Et puis merci beaucoup de tout raconter ici et de manière si vivante, ça m'aurait déçu de ne pas pouvoir ou de ne pas aimer suivre ce scénar.
La suite, la suite ! |
| Par Here'al Tanuil le 19/08/2008 à 16:31 |
Ca c'est du boulot, bravo les nains. Je pense que c'est le scénar' le mieux chroniqué de LoO. Félicitations ! Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 19/08/2008 à 22:27 |
[Merci beaucoup pour vos commentaires ^^
Cela fait toujours plaisir d'être lu et apprécié. Pour vous remercier de votre fidélité, je vous livre enfin l'épilogue de cette histoire] Epilogue Idée originale : Animation Arrangement : Gorbad Kaskanferr L'ambroisie et le sang des mineurs avaient abreuvée la lame qui rayonnait à présent d'une légère lueur, montrant là qu'elle était bien revenue à la vie. Gorbad la saisit par son pommeau et la porta bien haut devant son visage, lui donnant son nom. Gorbad: « De bouts épars, te voilà à nouveau vivante, Ordalie! » Ce qu'il se passa ensuite fut pour le moins étrange, c'était comme si tout la lumière présente dans la pièce fut absorbée par l'épée, à l'exception des braises de l'âtre qui émettaient un sinistre rougeoiement dans une obscurité soudaine. L'épée brilla de plus en plus et elle finit par aveugler les nains présents. Quand ils rouvrirent les yeux, l'environnement avait changé. Ils ne se tenaient plus dans le temple d'Héphaïstos mais sur une grande plaine. Des rochers volèrent au-dessus de leur tête pour aller se ficher dans les murailles de la Blanche Cité. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Lardanium était assiégée par des armées de nains et de géants. Les troupes impériales semblaient être sur le point de céder mais un bruit effroyable résonna dans les cieux alors que le ciel se couvrait de nuages menaçants. Dans sa retraite céleste et devant les yeux incrédules des deux armées, Zeus commença à foudroyer les légions ennemies. Arès et Athéna apparurent à leur tour pour rallier les bataillons assiégés et les mener à la bataille pour une contre-attaque finale. De nombreux dieux de l'Olympe se manifestèrent tour à tour, désorganisant l'armée de Kazad et Zagnadar. Les nains et les géants ne savaient pas comment réagir face à tel déploiement de puissance divine. Un éclair assourdissant illumina le champ de bataille... Tout se modifia une nouvelle fois autour des nains de la GTN. Ils surmontaient à présent un campement nain alors que les lunes étaient déjà hautes. L'état des guerriers de Kazad était alarmant. Néanmoins, bien qu'à bout de souffle, on pouvait ressentir qu'ils ne lâcheraient pas leur position facilement. Des ombres se rapprochaient d'eux et passèrent à l'action si tôt que des nuages voilèrent les lumières sélénites. Nouveau flash... Des files de nains et de géants harnachés se dirigent vers un étrange bâtiment, une sorte de gigantesque colisée. A l'intérieur, des Olympiens méritant peuvent affronter des guerriers amoindris par la fatigue et la faim. Les combats sont pitoyables tant cela ressemblent plus à des exécutions sommaires mais le peuple des dieux semble apprécier ce cadeau offert par Arès. La Clé du Colisée, une réplique exacte d'Ordalie, est alors confié à des prêtres qui la ramènent à Lardanium. Nouveau flash... Cycnos entre dans une salle emplie d'objets d'autrefois et s'arrête devant un piédestal vide. On peut y lire « Clef du Colisée ». On le voit ensuite effectuer de nombreuses recherches, que ce soit dans les archives impériales ou en faisant appel à des devins. Las, il murmure dans sa barbe mais sa voix est audible. Cycnos: « Père, je retrouverais la Clé et rendrait sa splendeur au Colisée en votre honneur » Nouveau flash... Gorbad et ses pairs sont à présent sur une esplanade, au sommet d'une montagne. Ils peuvent apercevoir de nombreux temples mais surtout face à eux, se tient une femme en armure derrière laquelle se cache un frêle lutin mais aussi un homme difforme couvert de saletés. Les nains peuvent ressentir la satisfaction des deux divinités alors que l'image devient évanescente et que la Forge d'Héphaïstos reparait. C'est ainsi que les nains devinrent propriétaires d'Ordalie, la Clé du Colisée d'Arès, le 3ème jour de la saison des pluies en l'an 8004 du calendrier nain! [Fin de la Saga] Gorbad Kaskanferr
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| Par Gorbad Kaskanferr, le Bâtisseur le 19/08/2008 à 22:45 |
Mot de la Fin
Avant de m'effacer de cette histoire et de la laisser aux générations futures, j'aimerais remercier plusieurs personnes: Dans l'animation, je remercie les personnes qui se sont occupées de ce scénario, une personne en particulier mais elle se reconnaitra je pense. Le scénario est loin d'avoir été ce qu'il devait être mais pour nous, cela a été une aventure captivante voire éprouvante par moment quand nous n'arrivions pas à mettre la main sur la lame alors que nous essayions de garder les elfes occupés ailleurs (bon, on a pas eu de mal, ils font cela très bien tout seuls ^^). Nous sommes ravis d'avoir eu le temps de la mener à son terme avant la fermeture du jeu mais un peu déçu/frustré de ne pas pouvoir développer les concepts liés au Colisée (vous n'imaginez pas tous les plans qu'on se faisait ^^) mais ainsi va la vie... Chez les joueurs, je remercie bien évidemment les membres de la GTN présents mais aussi disparus (bon, le message passera plus difficilement pour eux mais je ne les oublie pas). Ce scénario a rythmé une année de notre vie et je suis ravi d'avoir pu partagé ces moments avec vous. Parfois sérieux, parfois partant totalement dans le plus grand n'importe quoi, cela a été un réel plaisir de jouer avec vous. Je n'oublie pas Kyrion ainsi que sa suite d'elfes nobles qui ont été les seuls, avec nous, à continuer à s'intéresser à ce scénario au cours des mois écoulés. Merci d'avoir été nos challengers pendant un temps. Sans vous, y aurait même pas eu de défis et puis, ça donnait un petit goût d'intrigue à ce scénario qui n'était pas pour nous déplaire. Finalement, merci à vous, lecteurs de tout horizon. J'espère que ce récit fut agréable pour vous. Si vous n'avez rien compris au scénario ou que des zones d'ombre demeurent, je pense être en mesure de pouvoir vous éclairer au besoin. Gorbad Kaskanferr
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| Par Kyrion Hîr-Minuial le 26/08/2008 à 11:58 |
*petite larme*
J'aurais pas dû aller aux JO. Venir te surveiller m'aurait sûrement bien éclater. Du moins toutes mes félicitations pour ce scénario et pour sa réussite. Il fut long et laborieux. J'avoue que je doute encore s'il fallait te faire confiance et si tu nous aurais doublés ^^. Un peu déçu de ce qu'ouvre la "lame-clef". Où est le savoir infini avancé par Cycnos, hein, je vous le demande? *s'attendait à ce que ça soit la clef du paradis* Je tiens à m'excuser pour t'avoir envoyé des guerriers sans cervelle pour te surveiller et chercher la lame avec toi, qui sont partis à la première bataille venue (pas taper Polo ). J'avoue que j'ai failli abandonner les JO pour te rejoindre (Qui a dit que j'aurais dû faire ça!?).
Encore toutes mes félicitations du moins, à toi et à la GTN qui ont quand même fait largement avancer le scénario, et cela avec chroniques, joie et bonne humeur. (La plupart des phrases ne sont pas françaises, ne vous inquiétez pas, c'est l'émotion) Frère de Necrid.
Sentinelle. Ambassadeur auprès des Olympiens. |