Legends of Olympia : La Litanie du Passé - L'Antre de la Mort
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L'Antre de la Mort
Topic visité 471 fois
Dernière réponse le 16/05/2008 à 14:56

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 07/01/2008 à 16:53

Cette Chronique fait suite à Un "petit" problème.


Chapitre I: L'ASSOMOIR

J’arrivais aux grandes fosses avec un peu de retard. La confection de cette armure m’avait pris plus de temps que je ne l’aurais cru. J’eus pourtant la surprise de voir qu’à l’exception de Samir, les autres n’étaient pas encore arrivés.

Gorbad arriva très peu de temps après moi nous annonçant à Samir et à moi que nous allions devoir ramper
- Ramper ?
- Ramper… c’est-à-dire ?


Un elfe rebelle passant par là ne pus se retenir de faire de l'humour.

-Ramper ça signifie avancer sur les coudes là où un elfe baisse simplement la tête. Rien de bien méchant en soi. Répondit Naolith, se fichant d’un grand sourire.

Je ne relevais pas.

-Et on peut pas agrandir le passage ou faire une porte plus grande?
- Non, on peut pas. L’Oracle de la Mort n’est pas une attraction… touristique. Alors le manque d’aménagement apparent pour l'atteindre tout ça, c’est voulu et je n’ai ni l’envie, ni les ressources nécessaires pour que ça change… Je pensais que vous étiez un peu plus déterminé que ça… C’est indécent de vous voir courber le dos ou quoi ?
- Non, non vous en fait pas... Mais s'il y avait une autre alternative autant en être informé de suite... Par contre j'ai hâte de voir où se situe cette entrée... Depuis 3 jours que je suis là, j'essaie d'entrer en communication avec -=Terre=- et de ressentir à travers elle pour trouver l'accès et le chemin, mais ce lieu est troublé, complètement désorienté, les flux y sont perturbés et sont peu interprétables...


Le nain finit par me répondre que c’était sûrement parce qu’Hadès ne tenait pas à nous voir débarquer chez lui.
Nous nous engouffrions donc dans la partie Est de la mine. Gorbad nous précédait, nous contant l’histoire des lieux et ne manquant pas de nous faire remarquer le rôle de notre peuple dans l’abandon de ces galeries. Comme tout bon guide touristique, Gorbad soigna les détails pour captiver son auditoire. Ainsi nous manquâmes de peu de nous faire écraser par un pont amovible.Non pas que le système nous étonna plus que cela, cela ressemblait fort au système ascensionnel mis en place dans la ceinture des falaises. Mais ce pont ne semblait pas avoir la solidité et l’entretien dont bénéficiaient nos installations.

Voyant notre peu d’enthousiasme Gorbad qui était apparut sur le pont nous encouragea.

- Vous inquiétez pas, ça tiendra.

Nous continuions donc à travers le dédale. La taille des couloirs, et surtout la hauteur du plafond, se rétrécissait de plus en plus au fur et à mesure que nous progressions. Samir et moi avancions à 4 pattes depuis bien cinq cent mètres quand Gorbad s’arrêta devant une fresque. Après avoir répondu à mes interrogations, toute en en disant le moins possible, concernant cette « matrice » comme il l’appelait, il dessina un symbole étrange à l’abri des regards puis dit d’une voie qui résonna dans toute l’artère.

-Rires et jeux lorsque les guerriers sont assis ensemble dans la salle, heureux et joyeux.

Sept pierres sortirent alors de la fresque. Le leader de la GTN sortit une pièce d’argent de sa poche, examina les pierres et enfonça l’une d’elle à l’aide de la pièce. Une porte s’ouvrit alors juste après la fresque et un bruit sourd provenant du fond du couloir se fit entendre.
Alors que je m’apprêtais à emprunter la porte juste après que l’ancien roi nous ait annoncé que la voie était ouverte, je le vis partir plus avant dans le couloir.

- Et la porte ?
- C’est un leurre… son tunnel aboutit sur rien hormis quelques pièges…


Deux cent mètres à quatre pattes plus loin, nous débouchions sur une caverne souterraine. Samir et moi nous relevions et nous époussetions

-L’Oracle de la Mort. Annonça Gorbad.
-Enfin…
Dis-je en pleine contemplation du bâtiment massif s’élevant devant moi.

Après quelques mise en garde, Gorbad me sollicita pour l’aider à ouvrir le passage. Un souffle chaud emplit la pièce au moment de l’ouverture, avant de repartir, aspiré par la fosse comme si la terre respirait par cet orifice…

- Bon, mon job s’arrête là… Bonne chance à vous… Pour le retour, voyez avec Deathscythe mais ce ne sera pas par ici… Je scellerais à nouveau les lieux à mon départ.

Le poing de Samir décrivis alors un quart de cercle et vint violemment assommer le nain. Tous, et moi compris, le regardèrent avec étonnement.

-Qu'est ce que tu fait ? Ça va pas ? C’est le plafond trop bas qui te fait chavirer ?M’exclamais-je, en colère.
-Nan j'aime tous simplement pas me sentir enfermé et si je laisse ce nain partir, il nous boucle a l'intérieur ! Donc ami ou pas je protége tes arrières le jeune !

Sans en dire plus Samir balança le nain sur son épaule et regarda autour de lui.

-Y’en a d'autres qui veulent encore tout casser ? Sinon on peu avancer !

Je me tenais la tête dans les mains. C’était pourtant évident.

-T'a pas vu tous les pièges qu'on vient de traverser? Même si on essayait de sortir par là tout seul c'est la mort assurée... Et pis s’il referme pas la porte et que quelqu'un nous a suivit hein? T’as envie de voir les trois quarts d'Olympia débarquer à notre suite?
-L'jeune tu réfléchis pas assez, si le nain reste avec nous, on pourra remonter par la !
Samir désigna le chemin par lequel nous venions de passer. Puisque celui ci nous refera les éviter ! Et pour ta deuxième remarque, j'pense qu'on doit être les seuls tordus à vouloir se rendre en enfer de notre plein gré. Doit pas avoir des masse de gens désirant envahir le territoire d'Hadès ! Et comme tu l’as dit y a les piéges pour les stopper ! Je ne vois donc aucun problème résultant de mon geste !

Je restais bouche bée devant la réponse de Samir.

-Nan mais la question est pas là... C't'un allié... Et un des votre aussi. On peut pas l'emmener contre son gré... Allez Samir assez joué. Pose ce nain… Ordonnais-je, en regardant Légan et Dolf comme cherchant un soutien

La tête de Légan alla de l’un à l’autre des deux géants. Il n'avait jamais été du bon côté pour entendre les "stratégies" de Samir. Mais il semblait trouver qu'il ne s'en sortait pas si mal. C'est sur que le geste en lui même aurait pu être revu, mais la raison semblait le justifiait à son goût. Jylian cependant ne pus s'empêcher d'avoir un sursaut plus fort que la moyenne lorsque le nain s'écroula ... Samir me regarda tout en avançant vers les marche

-Allez le jeune ! Fait pas comme si t'étais outré ! C'est un allié ok, c'est un nain sa on peut pas dire le contraire. Mais c'est aussi une future porte de sortie pour chacun ! Donc maintenant on te suis ouvre nous la route ! Et celui la "il nous pardonnera plus tard devant une bonne chope ! Dit-il, finalement en montrant Gorbad sur son épaule.

- Voilà pourquoi je ne voulais pas qu'il vienne... Murmurais-je.Tu sais... Je dois le payer notre passage... mais pas en or... Avec quelque chose trouver dans les enfers... si on le prend avec nous, j'aurais une dette énorme envers lui, puisqu'il pourra se servir tout seul... Et je l'ai juré sur ça. Dis-je en sortant de mon veston un insigne en argent orné du blason des rocs. Insigne qui signifiait que j’en étais le leader.

-Bah ! C'est pas toi qui l'a frappé à ce que je sache, c'est moi donc pas de problème ! Et range moi ça. Tu sais aussi bien que moi que ta même pas besoin de sa pour te faire obéir des rocs.

Mais cela ne l’empêcha pas d’en faire qu’à sa tête.



[on t'♥ Boss]

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Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 12/01/2008 à 13:31

Chapitre II: IMPASSE

A ces mots, Samir descendit dans l'abîme. Je restais cois quelques instants puis une voix se fit entendre dans le fond.

-Bah alors? Vous venez?

Je descendais quatre à quatre les escaliers, tout en m'adressant au vieux.

-Je t'ai dis de poser... Je m'arrêtais en bas des escaliers, stupéfait. ... ce nain.

Devant moi, à perte de vue, s'étendait un pont au dessus d'un fleuve à la couleur d'ébène. Je m’approchais un peu et aperçu une pancarte. Je m’approchais encore et lut pour Samir.

-La grève de Charon a poussé l'administration Infernale à construire un pont pour se rendre aux Enfers. Entrée : 0/50.... Charon... Le livre que j'ai lut a Ordenum y faisait aussi référence il s'agit du... Mais je ne pus finir ma phrase, Samir courrait déjà sur le pont, le corps inanimé de Gorbad oscillant sur son épaule. Non Samir! On attend les autres! Pas d'actions inconsidérées!

En effet, Dolf, Jylian et Légan n'était toujours pas apparu de l'étroit escalier qui descendait vers les profondeurs infernales. Mais cela ne tarda pas car je vis alors passer Dolf et Légan passer en trombe derrière moi. Las, je soupirais et attendis en m'assayant alors à l'entrée du pont.

-Bon... on va voir quand est ce qu'ils vont se décider à réfléchir avant d'agir... Ou alors quand est ce qu'ils vont se rendre compte qu'ils sont entrain de faire une grosse connerie. Dis-je pour moi-même avant de hausser le ton pour ceux qui pouvaient encore m'entendre. Si vous insistez tellement pour passer devant je vous en prie!

Assit en tailleur, je posais un coude sur un de mes genoux et laissais lourdement tomber ma joue dans ma main l'air désappointé. C'est alors seulement que je remarquais Jylian debout à côté de moi, visiblement plus prudente ou hésitante. J’allais engager la conversation pour en savoir plus sur cete mystérieuse olympienne quand j’entendis une voix derrière moi.

-Tournée d'inspection ! C'est la GTN qui a remis à neuf ces mines après que les elfes les aient ravagées, il y a de cela des très nombreuses années. Et c'est moi qui avais supervisé les travaux. Donc je cherche les petits malins qui ont rouvert un ancien boyau condamné depuis de très longues années. Si je les trouve, ça va chauffer, on fait pas n'importe quoi dans une mine !

Aucun doute, même s’il avait quelques rides en plus, je ne pouvais pas ne pas reconnaître Vassili Vodj Stakhanov, un nain que j’avais rencontré dans une taverne voilà bientôt trois ans.

- Il est là celui qui a voulut rouvrir le tunnel. Et ça devait pas être pas être un problème si gros que ça si le second de votre guilde à accepter de le faire... Essayez de vous calmer un peu, j'ai déjà suffisamment à faire avec les gens qui courent n'importe où... Si en plus je dois gérer les touristes... Pis, je sais pas si vous savez où on va... Franchement à l'heure actuelle, ce genre de considérations ça devrait être le cadet de vos soucis...

Je me levais et commençais tout doucement à traverser le pont, voyant que de toute façon les autres n'avait pas l'intention d'écouter. Il passa devant Dolf qui avait l'air d'avoir été sérieusement touché à la jambe par des mâchoires de métal dissimulées sous les monceaux d'or. C’est alors que Vassili, qui me suivait, aperçut Samir qui transportait Gorbad sur son épaules.

- Mais ? Qu’est ce que vous avez fait à Gorbad?! Tiens de l'eau! Ça devrait pouvoir le réveiller !

Dans un mouvement alerte, j'attrapais le bras du nain in extremis.

-NON! PAS L'EAU!! Ma voix de stentor résonna dans toute l'abîme. NE TOUCHER A RIEN!

Vassili se retourna et bougonna.

-J'ai presque rien fait ! Et pis d'abord ils ont fait quoi à Gorbad, et pis on a le droit de rien toucher, y’a des pièges partout,...
-Bah tu touches si tu veux... mais les trucs infernaux, je m'en méfierais à ta place... Pour Gorbad demande à Samir. C'est pas faute de lui avoir dit de le laisser en haut.


Je laissais le nain grommeler, et continuais mon avancée. Une idée me vint tout à coup. Je sortis l'une des fioles qui traînait dans ma besace. Je ne les utilisais plus beaucoup depuis que j’avais renoncé à la médecine Sombrécorce, mais je les avais laissées dans mon sac, au cas où une découverte quelconque puisse me redonner goût à la chose. Je pris donc une de ces fioles et l'attacha au bout de mon fouet. Je fis descendre doucement le bas de la fiole vers l'eau et attendit de voir ce qui arrivait à la fiole. J’attendis plusieurs minutes, rien ne se produisit. Je laissais alors la fiole couler complètement. Quelques instants plus tard, Je remontais la fiole. Une fois bouchée et soigneusement rangée, le petit groupe reprit son chemin. Les bords du Styx étaient calmes. Samir, toujours en tête de file, avançait doucement lui aussi. A vrai dire, personne n'était réellement pressé d'avancer. En toute logique, ce serait Cerbère qui les accueillerait. Le fameux Gardien des Enfers : Le Chien à trois têtes d'Hadès.

Tous remarquèrent rapidement qu'il était impossible de passer si Cerbère ne le voulait pas. Le pont était bien trop étroit et les gueules du Chien bien trop énormes pour tenter quoique ce soit dans ce genre.

Il grognait. Imposant. Le temps était compté. Il fallait réfléchir et agir vite, et sans erreur.



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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 26/01/2008 à 11:29

Chapitre III : EN AVANT LA MUSIQUE !

Jylian, terrorisée, attrapa la main de Légan. Samir porta sa main libre à la garde de son épée et Vassili en fit de même avec sa hache. Légan se retourna alors vers moi.

-Hé attends ! Si j'me souviens, c'est moi qui suis censé m'en charger, c'est bien ça ?
-C'est ce qu'on avait prévu, oui.
Dis-je, attendant de voir Légan agir.

J’avais confiance en Gorbad, après tout il nous avait bien conduit jusqu’ici mais ce plan ressemblait trop à un coup de poker pour que je sois parti sans un ou deux plans de secours. Légan semblait réfléchir. J’avais du mal à m’imaginer à quoi on pouvait bien penser quand on s’apprêtait à donner un concert pour une entité de la sorte. Mais je crois bien que le mot « trac » était très en deçà de la réalité.

Il jeta un oeil à Jylian. Elle lui adressa un hochement de tête lui faisant comprendre qu'elle se sentait prête. Elle leva les yeux en l'air. Comme elle l'avait déjà fait dans la chambre de Légan. Elle semblait vraiment sure d'elle.

Légan déposa son sac à ses pieds, et s'accroupit à côté. Il en sortit sa lyre, qu’il entretenait visiblement avec soin. Ses doigts effleurèrent une corde lorsqu'il la prit, et l'une des têtes du Chien fit fondre son regard sur l'Olympien. Légan sembla se figé ne sachant que faire, quel morceau interprété. Jylian murmura quelque chose à l’oreille de Legan. Celui-ci hocha la tête en guise de réponse, et inspira. Jylian fit un pas en avant, puis un second, et un troisième. Elle s'arrêta à une quinzaine de mètres de Cerbere, et s'assit sur les bords du Styx.

Derrière eux, toujours Dolf, Samir, Gorbad et moi attendions qu’ils se décident. Jylian éleva doucement la voix. Une simple note. Un timbre particulier. Très doucement. Elle y ajouta une seconde note aiguë, mais toujours aussi faiblement. S'il fallait apaiser une Bête comme Cerbère, autant ne pas commencer en force. Ce qu'elle désirait par dessus tout, c'était attirer le Chien. Faire en sorte qu'il s'intéresse. De par sa posture et le volume de sa voix, Cerbère serait obligé de s'approcher, et de baisser ses têtes, voire de s'accroupir. Une note s'éleva délicatement de l'instrument du Rebelle. Visiblement, en seulement quelques jours, ils s’étaient créer entre eux une certaine symbiose.

Cerbère émit quelques grognements. Le Styx était totalement silencieux. Et ce n'était qu'en tendant l'oreille qu'on distinguait le son produit par les cordes vocales de Jylian, suivis de près par les notes s'échappant de la Lyre.

La tête gauche finit par réagir à la douce musique et semble détendue et presque assoupie. Légan fit alors un pas en avant, tout doucement. Jylian ne bougeait toujours pas. L'une des têtes du Chien avait réagi favorablement. Il ne fallait pas relâcher l'effort. Une courte pause marqua la mélodie, comme pour reprendre avec plus de force, plus d'émotion, comme la fin d'un couplet. Légan en profita pour détacher une main de sa Lyre, et nous faire comprendre qu’il ne fallait pas faire de bruit. Il se plaça alors lui aussi à côté du Styx, et reprit. Le son se faisait entendre plus clairement déjà. Il ignorait combien de temps cela prendrait ...

Pendant ce temps Vassili avait rejoint les musiciens et venait grossir le "public" déjà présent. Une légère tape affective sur l'épaule de Gorbad et une grimace à distination de Samir furent les seuls gestes que s'autorisa le vieux nain. Il s'assit au bord du pont, à une distance respectable de l'eau. Autant s'installer confortablement, le concert pouvait durer encore longtemps. Il ne s'approcha pas plus, il n'avait pas envie de se faire remarquer, et les affreuses têtes de Cerbère, que Vassili distinguait à quelque distance, n'étaient guère rassurantes.

Légan continuait de jouer, visiblement infatigable et rigoureux dans sa tâche. Jylian, quant à elle, se débrouillait très bien. Elle était quasi immobile, là, à quelques pas du fleuve infernal. Et sa douce voix trouvait maintenant écho sur la surface de l'eau et sur les voûtes de l'endroit où ils se trouvaient.
La musique de Legan semblait faire effet, la tête de droite finit également par s’assoupir. Mais si le chien s'endormait totalement dans une telle position, cela n'aurait servit à rien. Je me tournais alors vers mes compagnons et chuchotais.

- Bien. Nous avons maintenant deux alternatives...
Soit je paye l'entrée et Légan tente de l'endormir complètement à ce moment là, afin qu'il laisse le chemin ouvert.
Soit je charme la dernière tête éveillée et le force à nous laisser passer. Enfin je ne sais pas si la deuxième solution peut marcher avec ça.


Je sortais une pomme d'or de ma besace et regardais Gorbad, qui semblait avoir hérité du titre d'érudit du groupe, avec un regard interrogateur.

Mais Gorbad n’eut pas le temps de répondre. Tout à coup, un rugissement bestial provenant de derrière moi, résonna dans tout le tunnel. Puis une voix d’outre tombe s’éleva.

-Alors comme ça vous avez essayé de me feinter ? Ça va vous coûter cher…



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ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

olymp Par Légan Falk  le 28/01/2008 à 08:19

Oh naaan !
Mais ... Mais que va t'il se passer ?!!!



[Famille Falk]
La Liberté est enfin à portée !

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 28/01/2008 à 12:12

Vous le saurez quand j'aurais un peu plus de temps pour remettre tout en forme convenable pour etre postée

En attendant déjà merci Légan pour ce chapitre qui est quand même essentiellement de toi.(Rendre à Jules ce qui appartient à César )



[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

olymp Par Légan Falk  le 28/01/2008 à 12:51

Tu as raison !
Ave moi



[Famille Falk]
La Liberté est enfin à portée !

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 04/02/2008 à 19:25

Chapitre IV : RESTE-IL DES MEUBLES A SAUVER?


Pendant que l'olympien jouait, les autres avaient attendu en silence... ou presque. Gorbad qui était toujours sur son épaule s'agitait de plus en plus et promettait des coups de haches si ses pieds ne touchaient pas terre rapidement. Cependant la situation exigeait un silence des plus complet. Samir essaya donc de aire taire le nain de manière un peu moins brutale que celle avec laquelle il l’avait contraint à nous suivre.

-Bon Gorbad. Si je te pose au sol tu reste calme ?
-Tu m'amène ici contre mon plein grés, tu m'assommes à coup de poing et tu me demande ensuite de me calmer, tu ne serai pas entrain de te foutre de moi ?
Répondit Gorbad, très en colère.
-Non.
- D'accord je me calme !
Finit par lâcher Gorbad résigné, prenant sans doute conscience de la situation. Mais il ne pus s’empêcher de murmurer tout bas. Mais ça sera pas oublier de si tôt.

Samir attrapa le nain par le col et, décrivant un arc de cercle, le posa délicatement au sol. Gorbad fit alors quelque pas en arrière, au cas ou le géant reviendrait sur sa décision ou à cause de Cerbère.

La tête centrale du chien infernal venait en effet de rugir afin de réveiller ses deux congénères. Et visiblement l’ensemble n’avait pas l’air de très bonne humeur. Le chien élança son corps légèrement en avant mettant sa tête centrale à notre portée, prête à nous happer. Samir porta ses mains à la garde de chacun de ses sabres, mais j’étendis le bras devant lui pour lui signaler de s’arrêter.

La ruse de Légan n'avait pas marché. Les deux artistes reculaient. Je commençais à me demander si je n'aurais pas tout simplement dû payer mon passage et tenter de négocier le passage des autres ensuite, peut être avec Hadès lui-même. La bête commença à avancer vers nous, rugissant.

-Alors comme ça vous avez essayé de me feinter ? Ça va vous coûter cher…

Je me plaçais alors devant les autres étendant les bras, juste devant le chien à trois tête et vêtu de ma protection de pierre. Je criais afin que la bête puisse m'entendre même dans sa fureur.

-On peut peut-être s'arranger!

Le gardien s'arrêta, d'abord quelques peu surpris par le fait que je prenne ainsi les devant. Puis s'arrêtant, il lui lança.

- ça dépend. Pourquoi êtes vous venus ici?

Alors qu'une de ses têtes semblaient plus qu'intéressées. Les deux autres semblaient plus sceptiques, mais par chance la tête qui avait porté son attention sur moi n'était autre que la tête centrale, celle qui avait réveillée les deux autres. Le mensonge ne pouvait plus être de mise.

-Deux d'entre nous souhaiteraient obtenir un entretien avec le seigneur Hadès. Les autres sont venus de gré ou de force pour nous épauler en cas de pépin.

Le chien resta silencieux fronçant ses arcades sourcilières, semblant en grande réflexion, essayant de déterminer si ce n'était pas un autre stratagème de mes stratagèmes pour tenter de s'infiltrer dans le monde infernal

- Alors vous faites fausse route. Derrière ce pont il n'y qu'un temple dédié au seigneur des enfers et une entrée vers les enfers tels que vous les connaissez. Ce n'est pas comme ça que vous pourrez obtenir un entretien avec Hadès.
- Ah... Vous ne savez pas où on peut le trouver alors?
Derrière moi, les autres semblait sans voix, guettant la moindre réaction du chien.
-On ne trouve pas les dieux, impudent mortel! Ce sont eux qui vous trouvent et la meilleure solution est encore de prier.
-Trés bien... Et le meilleur endroit pour prier ce ne serait pas un temple par hasard? Qui plus est dédié à la divinité avec laquelle on souhaite s'entretenir?
Derrière moi, je n'entendais même plus un souffle ou un battement de coeur. Ils étaient déjà tous morts et mon tour n'allait pas tarder?



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Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 15/03/2008 à 14:55

Chapitre V : ARGENT TROP CHER

-Je suis la seconde personne souhaitant m'entretenir avec Hadès, Champion des enfers de mon état.

Dolf venait de faire un bond en avant et de lancer cet argument d’autorité, pensant faire pencher la balance de notre coté. Mais Cerbère ne semblait même pas le voir, ses trois têtes braquées sur moi, tant et si bien que je n'osais plus non plus les quitter des yeux.

-N'est ce pas! Finit par me répondre le chien des enfers, ignorant totalement Dolf. En temps normal je vous aurez demander de payer en âme en artefact ou avec une grande quantité d’or… Le montant du passage s’élèvera donc à 5000 pièces d’or par personnes souhaitant se rendre au temple.

Je déglutis difficilement, personne n'avait une telle somme sur lui c'était évident. Je commençais à regretter de moins en moins d'avoir acheter mon armure de plate. De toute façon la somme déboursée pour l'obtenir n'aurait pas suffit à payer Cerbère. Mais il fallait néanmoins trouver une solution.

-Quand même oui... Finis-je par dire.Et pour celles qui ne se rendent pas au temple et ne font que passer?
-C'est gratuit, mais ils devront quitter les lieux avant que les protections entourant le temple soient levées.

Je soupirais de soulagement. Je revêtais ma protection de granit, poussais à l'eau les pièges placés sur les côtés du pont et faisait signe à ceux qui devaient passer de s'avancer. Seuls Dolf et moi devions rester. Alors que j'avais dégagé la voie, je repris la parole à l'intention de cerbère que je n'avais toujours pas quitté des yeux.
- Très bien... On peut toujours payer en artefact magique?Tout en en lâchant pas Cerbère des yeux, je fouillais dans ma besace et en sortit une pomme en or massif que je tandis vers Cerbère. ... ou vous acceptez que l'or sonnant et trébuchant?
- J'estime la pomme à 2000 pièces d’or au maximum. Il vous faudra donc rajouter 8000 autres pièces d’or pour accéder au temple
- J’ai également ceci !
Dit Dolf avec enthousiasme en sortant de son paquetage la fiole des âmes donné par Hadès pour avoir gagner son tournoi.
- La fiole couvrira entièrement le passage de Dolf. Mais il manque encore 3000 pièces.


Pendant ce temps, Légan et Vassili discutaient à l’arrière.

-Bon faudrait ptet penser à y aller.
-Quand même, une fois ici, je serais bien allé y voir plus loin. On a tous quelqu'un de cher qui nous attend aux champs elysées, j'avoue que s'il n'y a que ce gros toutou à trois têtes qui m'empêche d'y entrer, je l'assommerais volontiers !
Vassili eu un regard malicieux. En plus j'ai une superbe collection de caillasse que je me ferais un plaisir de lui jeter dans les yeux. Et je crois savoir que Gorbad possède quelques grenades.
Tu crois qu'il va nous laisser partir aussi facilement ? J’suis pas sûr que la porte soit restée longtemps ouverte derrière moi. On pourrait pas s'en occuper tous ensemble, après tous il y a les meilleurs guerriers d'Olympia ici
-Euh, non… Ecoute Vassili, on est venu ici pour permettre à Dolf et Deathscythe d'aller plus loin. Nous, on a terminé et Gorbad vient avec nous si ça peut te rassurer


Légan vint alors vers moi, et murmura.

-Bon, faut que ton Chien bouge! Ça s’impatiente derrière.
-C'est pas mon chien, sinon il aurait déjà bougé... Mais je pense qu'il va falloir attendre que Dolf et Moi puissions payer... Et pour ça il faut qu'on sache à combien il estime nos objets... Sinon il vous reste la possibilité de nager dans le Styx pour essayer de le contourner...


Mais Vassili avait beau n’être plus tout jeune, il avait encore une très bonne ouïe.

-Comment ça je m’impatiente ?

Je n’y prêtais pas attention absorbée par la recherche d’un moyen pour réunir la somme manquante. Mais quelque instant plus tard le bruit caractéristique de sorts et de coups dans son dos, perturba ma réflexion. En me retournant, je pus contempler avec exaspération Légan qui en était venu aux mains avec Vassili et Gorbad... Je me tournais alors vers le gardien et lança d’une voie volontairement amplifiée.

- Les âmes vous les voulaient mortes ou vives? Parce que je crois que y'en à certains qui ont très envie de mourir vu la manière dont ils agissent dans une telle situation...

Suite à un regard noir, les trois belligérants cessèrent leur action. Légan s’éloigna des deux nains et alla rejoindre Jylian sur les bords du Styx, et attendit en fulminant intérieurement. Visiblement, la situation commençait sérieusement à l'agacer.

Je me retournais alors à nouveau vers Cerbere.

- Plus sérieusement... à moins que vous puissiez faire surgir une banque du Styx... Je ne pense pas pouvoir vous payer dans l'immédiat, à moins que cette armure de plate bénie par l'esprit du cerf puisse couvrir les 3000 qu'il me manque.... Cependant, je peux vous proposer un paiement différé... Je vous donne la pomme maintenant, j'accède au temple et pose mes questions à Hadès et dés que je suis rentré chez moi, je vais faire un don de 5000 pièces d’or à votre Dieu... De toute façon si je manque à ma parole, vous me l'avez fait comprendre, il n'aura aucun mal à me trouver...Qu'en dites vous?
- Très bien pour le payement différé. Un don de 5000 pièces d’or payable en un unique don et ce le plus rapidement possible après votre retour.

Je m'avançais donc et donnais ma pomme d'or à Cerbere, qui la pris délicatement dans sa gueule, prenant garde à la fois de ne pas l'abîmer ni de l'ingérer. Puis il recula, attendant que Dolf fasse de même avec la fiole des âmes, pour qu'enfin tous puissent passer
Dolf s'approcha donc à son tour et offrit l'un des cadeaux d'Hadès lui-même lors de son accession au rang de champion des enfers à Cerbère.

Le moment crucial approchait.



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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 30/03/2008 à 16:50

Chapitre VI : L’OPPORTUNISTE

La compagnie avait repris sa progression. Le chien à trois têtes, satisfait des droits de passage, était reparti de là où il venait, et tous s'engageaient en file indienne à sa suite.

- Tchoutchouuuuuuuu le pti Traïïïnnnnnnn, il chanteuuuuu dans la mineuuuuuuuuu.
- Qui fait tout ce raffut ?
- C'est Vassili
- Il a sûrement faim
- Ou soif
- Les vapeurs du Styx sans doute
- Hé, t'es où le jeune ?
- Pourquoi on court? Je vois rien !


Excédé, je m'arrêtais net. Légan, juste derrière moi s'arrêta aussi sans encombre. Par contre, Vassili vint donner de la tête dans le dos de l'Olympien. S'en suivit un immense carambolage, ou tous se retrouvèrent à terre, parfois à quelques pouces des pièges posés par Cerbères. Seul a être resté debout, je contemplais la scène d'un air ulcéré.

- Je commence à en avoir marre de votre bordel, vous pouvez pas un peu respecter les lieux ? Désignant les alentours d’un large mouvement de bras.

Puis, regardant tout autour de moi et ne voyant que de l'eau à perte de vue, une planéité à faire frémir

- Euh... Oui je sais y'a plus monumentale comme lieu! Mais quand même quoi...
Pour le principe au moins... l'étiquette... Euh... S'il vous plaît?... Bon d'accord oubliez...


Je recommençais à suivre le gardien tandis que Vassili reprenait à tue-tête (et c'est bien le cas de le dire).
-Tchoutchouuuuuuuu le pti Traïïïnnnnnnn, il chanteuuuuu dans la mineuuuuuuuuu.
-Mais d'où ça vient cette chanson?
-Laisse tomber. C'est une autre culture


Nous arrivions au bout de leur voyage. Enfin! Un panonceau à la sortie du pont, semblable à celui qui se trouvait de l’autre côté du pont nous indiquait le chemin à prendre. Le Temple d'Hadès était sur leur gauche, mais seuls Dolf et moi y avions accès…. Pour le moment… Pour les autres, et à en croire ce qu'il y avait écrit sur le panneau, ils rejoindraient les Enfers

Avant de sortir avec sa sœur, Legan se retourna une dernière fois sur le champion des enfers et moi.

-Je ne sais pas vers quoi vous allez. J'suis juste désolé que tout ne se soit pas passé comme nous l’avions imaginé. Bonne chance à tous les deux ! Dolf, on se revoit plus tard !

L’olympien pris Jylian par la main et passa le portail. On eut juste le d’entendre. « J'te préviens, on traîne pas. Ces lieux sont ... étranges » avant que les deux silhouettes ne disparaissent dans le noir profond du passage.

Alors que je saluais Samir et que Cerbère grognait de refermer le passage vers les Enfers, une fois de retour sur Olympia, Gorbad passa à son tour auprès de moi.

- N'oubliez pas qu'il y aura un prix à payer de notre côté, et il sera élevé... Sachez être digne du peu de crédibilité qu'il vous reste.

Gorbad n’avait pas été des plus loquaces ces derniers jours. Le nain séculaire possédait un savoir à la hauteur de son âge qui aurait pu nous être plus qu’utile en de telles circonstances, mais sa présence forcée l’avait mis de méchante humeur.

-Vous en faite pas! On a passé un accord, il sera respecté... par contre le jour où ma crédibilité sera vraiment entamée c'est qu'elle n'aura tout simplement plus lieu d'être...

Il marcha quelque pas, entendant un bruit lugubre dans le lointain. Il se retourna à nouveau vers moi.

-Au fait, Dolf n'est pas avec vous? »
-Dolf ? Il est derrière moi. Voyez vous-même.
Je me retournais. Personne.
-Hum... Etrange tout ça... Il doit être de l'autre coté du temple je vais aller voir si je le trouve...

======== A quelques mètres de là, dans les limbes ==========

S'épousant et reprenant difficilement ses esprits, Dolf s’étonnait de se retrouver le cul par terre et dans le noir complet

-Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?!

Puis les souvenirs revinrent soudain, le pont, Cerbère, la vision du temple et…

- Putain mais quel con !
…les piéges. En effet, seuls Dolf et moi étions autorisés à pénétrer dans le temple d’Hadès. L’accès au temple était donc truffé de piéges sensés dissuader les éventuels resquilleurs et le chemin serait libéré une fois les deux comparses esseulés de leurs compagnons de fortune. Dolf n’a bien entendu rien compris une fois de plus et a foncé tête baissée. Il se retrouvait donc en enfers tout comme ses amis, mais lui était mort…

-Bon, bah me reste plus qu’à me retaper tout le trajet…

======== A proximité du temple, dans les abords du Styx =======

Gorbad m’avait laissé m'éloigner vers le Temple tout en se doutant que je ne trouverais rien, les bruits des déclenchements multiples de pièges avaient peu couvert le cri d’agonie du Champion des Enfers. L’unique œil de Gorbad retrouva un soupçon de malice alors qu’il s’approcha de Cerbère.

-Dites voir, Gardien… Si j’ai bien compris les moyens de paiement, c’était une grosse somme d’or, un artefact précieux ou une âme… Dolf vous a payé avec un artefact précieux, Deathscythe vous a donné un artefact mineur et promis une somme d’argent conséquente mais faudrait peut-être réglé le cas de cette âme qui vient de se libérer. Elle vous rétribue de facto pour le passage de quelqu’un vers le Temple… Si c’est bien le cas, je veux bien me porter garant des règles que vous avez édicté…

Cerbère sembla intrigué puis les ourlets de ses babines laissèrent percevoir sa bonne humeur.

-Soit, malgré que cela ne représente que le quart du prix, je suis dans un bon jour. J’accepte de vous laissez voir le temple.

======== A proximité du temple, un peu plus loin =======

Je continuais à chercher Dolf, mais toujours rien.

-Il n’aurait pas fait demi-tour maintenant quand même.

Mais recherches m’avaient mené face au grand pont. D’ici, il semblait s’étendre à l’infini. Je regardais une dernière fois autour de moi espérant voir apparaître Dolf d’un endroit que j’aurais pu oublier. C’est donc en soupirant que je commençais à arpenter une nouvelle fois le pont.

======== Quelques jours plus tard, vers le milieu du pont ====

J’avais établis un bivouac de fortune pour dormir un peu de cet endroit où le soleil ne se levait jamais, quand une silhouette se dessina dans l’obscurité : Dolf arrivait, à bout de souffle, face à moi.

-Et bien Dolf ? Pourquoi as-tu retraversés le pont ? Ça m’étonnerait que veuilles faire demi-tour maintenant…
-Disons que je ne l'ai pas vraiment traversé mais que je viens de refaire un tour complet... J'entend par là, Enfers, Sigdil, Olympia, la grotte et me voici. J'ai me suis jeté tête la première vers la porte du temple. Malheureusement pour moi, il y avait encore des "intrus" et les piéges jonchant le chemin n'avaient pas été levé et j'ai ai fait l'amère expérience... Par contre un doute m’envahit l’esprit, j’ai croisé l’olympien Cormag dans la grotte des sources et j’ai bien peur qu’il ait lui même emprunté la galerie menant ici…
-Mais qu'est ce qu'ils ont tous?.... Ah bah bravo... Samir à encore eu une riche idée sur le coup là... On est pas prés d'y accéder a ce fou...
Dis-je, en martelant mon front avec mon poing. Une minute... T'a dit Cormag? Ouais Samir a vraiment eu une riche idée....

Je pliais bagage et reprenais mon avancée sur le pont vers l'endroit d’où étions arrivés. Après quelques pas, je me retournais une dernière fois vers Dolf.

-Tant que t'es là bas, essaie de voir si tu peux pas faire quelque chose pour réveiller Clint!

J’avançais sereinement sur le pont. Au bout de quelques heures, je le trouvais enfin, tapis dans l’ombre, cherchant sans doute le sommeil. J’activais ma solidité du roc et munit de ma gangue de granit protectrice, je m'arrêtais à quelques mètres de l'olympien, ma main gauche sur le fourreau de sa lame courte me préparant au combat.

- Salut Cormag... Le "géant de malheur" est de retour... Te rencontrer dans un tel endroit était pour le moins... Improbable... Enfin ça va nous permettre de régler quelques comptes. Ici pas d'archer pour t'affaiblir, pas d'Ordeniens pour me retenir... Rien que toi et moi.



[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 16/05/2008 à 14:56

Chapitre VII : UN DUEL D’ENFER

Mon pouce gauche poussa la garde de mon épée, la désolidarisant de son étui, dans un cliquetis sonore, tandis que l'olympien se relevait. Il me considéra puis m’inspecta l’air hautain. Puis, il pris ses appuis tel un fauve, semblant attendre le moment propice pour attaquer, celui où l'épaisse couche de roche laisserait place à une chair plus tendre à transpercer

-Il faudra admettre qu'effectivement, je ne m'attendais pas à te croiser ici. Laissons décider la Destinée de notre sort au cours d'un duel à mort qui fût si souvent reporté. Je n'ai nulle part où me dissimuler... Comment vais-je pouvoir m'en tirer... Tant pis, si je meurs, ce sera dignement cette fois.

Puis il retira le sabre de son dos et se rua sur moi

Je sentis un courant d'air sur ma gauche. Plus par instinct qu'autre chose ma main gauche glissa du fourreau vers la garde et dégaina l'épée lame vers le bas bloquant l'attaque fantôme de l'olympien. D'un mouvement de poignet lest et habile, je faisais tourner rapidement l'épée dans ma main pour la reprendre de façon normal, et estoquais dans la direction approximative de l'attaque. L'olympien se propulsa au sol, reprenant appui et bondit à nouveau vers moi. Je me retournais alors, offrant mon dos à l'adversaire. Pour mieux encaisser? Pour fuir? Qu'importe! Cormag tendit son bras loin en arrière pour frapper le plus fort possible, son regard de dément fixé sur la zone qu'il allait frapper. C'est ainsi qu'il ne fit pas passer sous mon bras gauche et le frapper au coeur.

Mais la lame tomba sur l'armure sacrée du champion. Réalisant ce qui été en train de se produire, celui-ci se saisit de la lame de mon arme à main nue et se projeta en arrière comme précédemment. Mais cette fois je ne lui en laisserais pas le temps, d'un mouvement de bassin j'effectuais un mouvement circulaire étendant le bras et ma lame, frappant l'olympien au vol. Je visais la hanche, à la base de l'armure, son point faible. Mais celle-ci tint bon. L'olympien sembla ricocher en l'air, tel un pantin. D'un grand coup vertical je le rabattais alors au sol, mais ce fut plus l'impact sur le pont que le coup en lui même qui le blessa. Ce combat s'annoncer long et fastidieux

Je regardais l'olympien au sol visiblement sonné par l'impact. Mon épée ne percerait pas son armure. Il était vain de continuer dans cette voie. Mon « Ma ai » était plus grand que celui de l'olympien, d'autant plus si je me battais avec ma faux. Il fallait donc que je fasse en sorte que l'olympien ne s'approche pas de trop. Une fois à l'intérieur de mon espace vital, il me serait beaucoup plus difficile de défendre. Je profitais que l'olympien n'ait est plus tous ses esprits pour le clouer au pont, plantant ma faux dans le pont, au dessus de son bassin. S’il voulait s’en dégager, il devrait s’infliger de lourdes blessures. Il me fallait l’immobiliser mon adversaire pour un temps. Je me reculais pour me concentrer. Et à peine l'olympien s'assit au sol et esquissa un mouvement pour s’extirper de l’arc de cercle tranchant qu'une nuée de sable sortit des joints des pavés du pont, l'enseveli avant de s'étaler alentour. Les doigts de ma main droite alors tendus vers l'olympien se mirent à bouger doucement simulant une vague. Le sable s'infiltra sous l'armure de l'olympien, rampant entre son corps et l'habit de métal recouvrant la chair. Puis d'un geste brusque, mon poing se ferma et le sable broya l'épaule de Cormag. Ma main se réouvrit puis s'étendit à nouveau mais paume vers le haut cette fois. je rabattis alors mes doigt vers moi et une gerbe de sable fit virevolter ma faux jusqu’à moi. Je la rattrapais, la rangeais et me remettais en garde.

Malgré que l’olympien se releva difficilement, mon coup n’avait pas du avoir l’effet escompté car celui-ci se remit en garde comme si de rien n’était. Il allait en falloir plus que ça. Cependant, quelque chose avait changé… Son regard semblait plus vide.

Cormag se rendait compte face à la violence de mes attaques et de ma capacité à éviter et parer ses attaques que son long temps d'errance sans but sur Olympia avait laissé à tous ses adversaires le temps de guerroyer sans cesse... Lui qui ne mangeait plus que de menus gibiers aromatisés à la pâquerette depuis quelques saisons n'avait plus que sa folie meurtrière comme réel talent... Alors, reprenant son souffle, il se banda le bras en recommençant sa charge insensée vers moi.

Je plantais le sol de ma lame courte où une ombre m'avait induit en erreur. Mais me rendant compte de mon erreur, j’évitais un coup de l'assassin qui aurait du m’arriver pile entre les deux yeux d'un violent hochement de tête vers une rive du styx. Tellement classique et prévisible… Cependant, je perdais l'équilibre et manquais de mettre la main dans un des pièges jonchant le passage... L'assassin, devenu maladroit par le manque de pratique me suivit dans ma chute, mais pris appui sur mon épaule et tenta un nouvel assaut, dirigeant sa lame droit sur ma jugulaire. Je bloquais la lame in extremis à l’aide d’un de mes gants et me dégager de l’olympien en lui assénant un nouveau coup. La lutte reprenait par un grognement bestial et enragé de l'assassin...

Cormag réattaquait sans cesses et si je ne prenais pas les devant je serais bientôt épuisé. Je frappais violemment sur la lame de l'olympien créant ainsi une ouverture dans sa garde et donnais un grand coup vertical de bas en haut, mais encore une fois je tombais sur son armure. Je frappais donc d'estoc. L'olympien eu un mouvement de recule, et j'en profitais pour lancer ma main gauche en avant projetant une nouvelle vague de sable sur l'ancien Chevalier Noir.

Ma stratégie était en place...



[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

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