Apocalypse now ... Ou pas ... | |
Topic visité 272 fois Dernière réponse le 18/08/2008 à 12:54 |
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Le soir à l’heure du souper, des murs sombres bleutés, des pièces vides, à l’abandon, un bruit rythmé et inquiétant venant d’une porte au fond, l’angoisse se lisant sur les 2 sentinelles montant la garde, leur globe oculaire brillant d’une lueur rouge très expressive.
Et soudain un rugissement d’outre tombe, fendant l’air comme un coup de tonnerre. - Rahhh merde ! - C’est sûr qu’en tapant dessus comme ça vous alliez finir par vous blesser - Continue à te moquer et au lieu de faire les soudures je vais t’envoyer à la corvée de chiotte Ossë - Sont propres de toute façon ça fait des mois qu’on loge à Lardanium. - Grrrr Le maréchal humain continuait à triturer l’étrange engin avec toute la délicatesse requise pour manier une masse de 10 livres. Le major Ossë pour sa part essayait de souder quelques composants à l’aide de son épée à surcharge. - C’est quand même bête qu’on n'ait pas pensé à emmener de poste à souder … Je me demande bien qui est l’incompétent qui a pu vérifier les paquetages. - … - Nous pourquoi ? Enfin lui et moi entre autre. - Oups … - Bon ça ne vous dirait pas de faire une pause ? Nos invités mourraient de faim alors je les ai fait aller en cuisine, vous devriez laisser ça un moment, vous allez finir par faire des bêtises à vous acharner, et je suis responsable de la santé de mes hommes, qu’ils soient maréchaux ou pas, d’ailleurs. Alors qu’Ossë faisait des signes de remerciement à la maréchale, le visage peint d’un certain soulagement, Midnight abandonnait son poste un peu à contre coeur. Dans la salle de restauration se tenait tout le petit monde qui avait accompagné l’expédition, Shadow, l’olympienne Lysandre, le géant Kraztet, le sauvage Chacal ( ![]() Chacun se jeta littéralement sur sa pitance une fois le service effectué, signe indéniable de la tension ambiante qui rongeait chacun des protagonistes présents, même les plus insouciants. Puis le moment tant redouté arriva enfin … Rendre des comptes … - Vos bricolages avancent bien ? - Scrontch, on peut pach vraiment dire cha, fin si le maréchal cache pas tout cha avancera churement - Hahum … Je crois qu’elle me demandait à moi ! - Ah pardon che voulais pas vous mettre dans l’embarras moi, scrounch. - En fait je m’adressais à tous les deux. - Disons que ça avance aussi vite qu’on peut avec des plans pas vraiment à jour, un manque de composants de remplacement, des ressources en quantité limitée et un incapable comme soudeur, mais oui ça avance. D’ailleurs j’en profite pour demander que tout le monde reste un peu à l’écart, ce n’est pas vraiment dangereux, mais on sait jamais … - Ce genre de trucs bizarres, moins je les vois, mieux je me porte, c’est donc avec plaisir. Même si tous les présents ne s’étaient pas exprimés, ce n’était pas dur de voir sur leurs visages qu’ils partageaient l’opinion du sauvage. Sur ces mots le repas s’acheva dans la meilleur ambiance de convivialité possible, le silence, avant que chacun ne reprenne son angoissante tâche qui lui était assignée avant ce petit intermède bon enfant. … <= (plus tard) - Vous croyez vraiment que ça va marcher ? - Le meilleur moyen c’est d’essayer de toute façon … Et puis on a rien a perdre non ? - Euh si je peux me permettre Maréchal vous n’avez peut être rien à perdre mais person… « Clic » Les deux humains avaient fermé les yeux, réflexe normal quand on est confiant sur la qualité du travail que l’on a fourni, mais à leur grande surprise rien ne se produisit, pas de cataclysme ou d’holocauste nucléaire, rien, c’en était bien désappointant pour tout le mal qu’ils s’étaient donné, une catastrophe aurait encore été gratifiant, mais rien … - Ca c’est pas normal … - Tu crois qu’il fonctionne au moins ? Tendant une oreille contre le générateur de la corvette on pouvait l’entendre légèrement bourdonner alors que le voyant indiquant la marche brillait très légèrement, par à-coups. - Ca c’est vraiment pas normal … - Pas normal bien ou pas normal mal ?.. - J’en sais rien moi … Je suis pas ingénieur sur une corvette d’assaut Puis soudain … Rien … Le maréchal appuya à nouveau sur le bouton pour l’éteindre puis le rallumer, espérant que quelque chose allait se créer, mais rien … Seulement la petite lumière intermittente qui brillait légèrement plus, incitant l’utilisateur à renouveler l’opération avec toute la parcimonie dont il est capable, un très grand nombre de fois, passant le relais à son camarade de jeu de temps à autre. The world has grown cold
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HRP: moi qui pensait pendant l'IRL que ça allait nous péter à la gueulle et ba j'avais tord ![]() [On t'♥ boss]
Non Inultus Premor [Membre des Rocs] [Ambassadeur De Zag auprès Humain] |
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HRP : ohh une histoire de toc, combien de fois vont-t-ils allumer et éteindre ce bouton ? hé hé ![]() "L'esprit est la plus riche des mines, plus on y creuse et plus on y trouve de riches subtilités"
[GTN-Membre de la Chambre des Maîtres Mineurs] [Coconuts Baroudeur de 122 ans][avec Sirocco "Kroak!"] |
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Inquiétant, anormal, rien ne s’était déroulé convenablement aujourd’hui, la maréchale humaine tentait de masquer son angoisse dans un léger fredonnement rassurant.
- Lalalalala il ne peut plus rien nous … Mais pourtant, un bruit à peine perceptible avait réussit à capter son attention, son ouie aiguisée de femme soldat sur entraînée était toujours en alerte, prêt à détecter le moindre danger, aussi tenue soit il, comme celui-ci. Elle s’approcha à pas de loups, ne voulant pas faire le moindre bruit avant de connaître la nature de la nuisance sonore qui l’avait tiré de son dur labeur … Le son se faisait plus clair, aisément perceptible et reconnaissable. « Clic, clic, clic, clic, clic, cliclicliclicliccliclic. » - Hum, je peux savoir à quoi vous jouez tous les 2 ? - Heuuuu bah en fait … Je montrais à Ossë … - Plus on appuie sur le bitogneau plus ça a l’air de march … Mais les explications techniques furent écourtées par Irina arrivant comme une furie. - Maréchal, dehors, c’est affreux ! Midnight se releva d’un bon et partit vers l’extérieur en compagnie de son homologue pour voir quelle catastrophe pouvait mettre le sergent médical dans cet état. - Euh moi je reste là pour m’occuper du générateur, être sûr qu’il lui arrive rien. - J’allais vérifier s’il n’y avait personne resté dehors avant de verrouiller la porte comme chaque nuit et en sortant … La porte vers l’extérieur s’ouvrit sur un crépuscule neigeux et rien … Un petit haussement de sourcils de la part des 3 protagonistes, toujours ce calme inquiétant et ce « rien » désopilant qui jouait sur les nerfs de chacun. Ils marchèrent un peu à l’extérieur pour voir l’étendue des dégâts que la solitude prolongée avait provoquée dans le psychisme d’Irina, elle resta pour sa part à l’intérieur, par mesure de précaution. Enfin, un timide éclair, accompagné d’un au moins aussi ridicule éclat de tonnerre se firent entendre. - Elle a quand même raison, il y a un peu d’orage ! - Elle a pas dit un peu d’orage, elle a parlé d’une tempête d’éclairs sans précédent … - Elle a un petit peu exagéré, ça arrive à tout le monde non ? Même à toi ! Arrête un peu de vouloir mettre tout le monde en cabine d’isolement. - Un peu ? Tu plaisantes tout de même ? Elle confond un pauvre éclair avec la fin du monde, c’est un peu exagéré ça ? - Et tu viens de faire quoi juste là ? - Mouais, un point pour toi … Mais ça enlève rien au fait … Cette fois ci 5 éclairs s’abattirent en quelques secondes sur le sommet du dôme qu’est le QG, exactement au même endroit. - Ca c’est pas normal. - Qui a dit que la foudre ne tombait jamais deux fois au même endroit ? - Bon on tire à la courte pour savoir qui doit aller voir ? - C’est bon j’y vais, te donne pas le mal de tricher, en plus j’ai le plus de chance de ne pas me faire griller. - Hein ? Ca sous-entend quoi ça ? - Que Zeus aura plus de scrupules à me faire du mal, moi une belle jeune femme, douce et délicate, que toi le vieux bûcheron mal rasé qui répare le matériel avec une masse. - Vieux, vieux … Tout de suite … Pendant ce temps, bien au chaud à l’intérieur … - Ils en mettent du temps … « Clic » - J’aurais peut être mieux fait d’aller dehors aussi, y a peut être des trucs marrants genre des morts. « Clicliclicliclic » L'humain posa son regard vide sur le bouton toujours clignotant, un regard vide de suporter. « Clic Clic Clicliclic Cliclicliclic Clic Clic » - Pom pom popopom popopopom pom pom. « Clic Clic ! Clic Clic ! Clic cliclic clic ! Clic Clic ! Clic clic ! Cliiccc cliicc » - Un T ! Un E ! Un R ! Un autre R ! Un E ! Laaa Terrree. « Clicliclicliclic clic clic cliicc !» - Ossë! Lâche ce p@#¤& de bouton ! Tu veux griller la maréchale ou quoi ?! - Iiiicciiii c'est la Terrre. Hein ??! Euh nan Maréchal. Pourquoi ? « clic » - Euh, ah oui j'arrête. Quelques minutes plus tard, à l’infirmerie, ou l’on comptait les premiers blessés du cataclysme qui avait secoué le sommet du dôme du QG. - Ca va aller ? - C’est vrai que Zeus, j’aurais sûrement rien eu à craindre … Mais si on m’avait dit que c’était Ossë aux commandes, je t’aurais envoyé toi. - Je pouvais pas savoir moi … - Une soudaine envie de manger de la brochette au grill ? - En tout cas j’espère que le générateur n’a rien … - Bah en fait non, il marche même convenablement maintenant … L’énergie qu’il a pompé au paratonnerre relié avec lui, à la terre, a l’air de l’avoir requinqué. - Au moins une bonne nouvelle. - Et tout ça grâce à moi. - … On fera des tests sur la porte demain quand tu auras passé une bonne nuit de repos. The world has grown cold
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[HRP : je mets cette chronique ici car les événements semblent liés. J'espère que je ne pourris pas ton RP Mid! ![]() Pendant ce temps, à Lardanium... La blancheur immaculée de sa tunique contrastait avec celle de la veille. L’Olympien s’était changé avant d’aller rendre visite aux Serviteurs du Temple de Zeus. Il grimpait les marches du temple une à une, d’une cadence lente et régulière. Les yeux toujours rivés sur les prochaines marches à gravir, il réfléchissait à la manière dont il allait présenter la situation et les événements. Il revenait du site de l’épave. Etrange épave : un navire volant écrasé sur les plaines olympiennes. Une Corvette connue des Humains, et dévoilée aux yeux incrédules des natifs d’Olympia. D’où venait-elle ? Et à qui appartenait-elle exactement ? Des questions sans réelles réponses aujourd’hui. Les Humains s’étaient montrés mystérieux. Avaient-ils les réponses ou les gardaient-ils secrètes ? C’était pour tenter d’en savoir davantage qu’Herik se rendait au temple. Il avait au moins la réponse à sa première question. La chute nocturne de la Corvette s’était matérialisée en une pluie d’éléments incandescents. Les trajectoires de lumières étaient bien le spectacle étoilé dont Caristès avait été témoin. [voir Nuit étoilée ]. D’après les propos de cet astronome, il semblait que les Dieux jouaient un rôle dans cette histoire. La clé de l’histoire se trouvait donc peut-être au-delà des dernières marches du temple. Surtout qu’Herik ne revenait pas les mains vides. Il sortit de son sac un composant intact de l’épave. Cela allait peut-être aider les Serviteurs du Temple pour obtenir des réponses. Les Humains, menés par le Maréchal Midnight, avaient récupéré la plupart des composants pour réparer le générateur de la Corvette, une sorte de source d’énergie, pour pouvoir propulser la machine volante, lui avait-on expliqué. Herik avait préféré conserver le composant qu’il possédait, au lieu de le confier au Maréchal, ce dernier s’étant montré bien discret sur ses intentions à propos du générateur. L’Olympien allait bientôt savoir si son choix de garder le composant étaient judicieux. Il arrivait en haut des marches du temple. Dans l’ombre de l’entrée de l’édifice, se tenait un homme. Il s’agissait apparemment de Caristès. Cela tombait bien, sa présence pourrait être utile. Herik leva le composant qu’il tenait devant lui pour le mettre en évidence pour Caristès. C’est à ce moment précis que l’inexplicable se produisit. Une intense lumière blanche enveloppa Herik avec un fracas assourdissant. Il ferma les yeux, ébloui et paralysé par la douleur fulgurante qui l’avait envahie. Quand il reprit connaissance, après ce qui lui avait semblé être un profond coma, il se retrouva recroquevillé dans le noir, tremblant de tous ses membres. Il s’accroupit en se frictionnant pour chasser ses tremblements et ses dernières douleurs résiduelles. Ce paysage noir ténébreux l’effrayait. Il était devenu aveugle. Non, pourquoi ? Que s’était-il donc passé ? Au loin, il lui semblait voir quelques lueurs vacillantes. Il n’était donc pas totalement aveugle. Et puis cette odeur sulfurique. Il finit par la reconnaître. Il n’était pas aveugle ; il était au beau milieu des Enfers. Il avait été foudroyé, comme si le composant métallique qu’il avait levé au ciel, avait appelé la violente décharge électrique… Herik resta accroupi dans les ténèbres, abasourdi. Il était en train de perdre la foi et le goût de la vie… [Ambassadeur d'Ordenum] |
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Merci Herik pour ce petit topo du côté olympien.
Mid...excellentissime la chro...la suite !! ![]() "L'esprit est la plus riche des mines, plus on y creuse et plus on y trouve de riches subtilités"
[GTN-Membre de la Chambre des Maîtres Mineurs] [Coconuts Baroudeur de 122 ans][avec Sirocco "Kroak!"] |