La Grande Vadrouille | |
Topic visité 1027 fois Dernière réponse le 03/10/2010 à 10:13 |
![]() |
I Retrouvailles et Découvertes
Que jours étions nous nous? Rooh, je sais plus trop, en tout cas pas trop longtemps depuis le moment où j'avais laissé l'oracle des Géants, car ouais, moi, Green, lutin, récupérateur, et chef des mâles fêteurs j'avais donné un coup de main pour sauver l'oracle, bon, j'avais pour ainsi dire servi a rien, mais quand même, bon, cependant, comme me l'avait fait compris Fenrir, je pouvais faire une croix sur l'argent et la renommé, j'étais venu, j'avais vu, mais j'avais servi a rien. Bah, on est pas toujours utile dans la vie, que voulez vous. En tout cas, j'avais bien fait de venir à Zagnadar, là-bas, dans une des innombrables tavernes des géants, je faisais des affaires, la violette avait un cours stable à Zag et il était pas rare de voir des olympiens m'en prendre, mais la vente de stupéfiant n'était pas vraiment ma préférence, je préférais la consommation, enfin....Ou en étais-je? Ah oui, dans une taverne de Zag, "l'elfe farci avec des pommes" (taverne elfophone par excellence), je vendais de la violette à un géant quand un vieux de leur espèce attira mon attention, il affichait sur son torse nue une cicatrice énorme digne d'une boule de feu. Poussé par la curiosité, je l'interpelais : -Hé, l'ami, tu veux de la violette? D'la bonne! Ainsi nous commencèrent à discuter, et, au bout de deux-trois "cigarettes" bien chargées, il commença a me parler, visiblement, ça cicatrice datait, elle avait été faite par des "Zumains", une sorte de bande d'olympiens avec des artefacts magiques. Hum, c'était interressant. Je le cuisinais un peu plus et il m'apprit que ces derniers avait disparut et que seul au Nord résidait leur campement, tout au nord, plus loin que Lardanium. Je me renseignais alors un peu plus sur ces Zumains et me rappelait d'eux, Shadow, Midnight, Irina, Ossë,Minuit bref tous étaient plus ou moins connu il y a quelques temps de cela, on racontait qu'il possédait des "sceptres" capables de cracher la mort et que les arquebuses naines étaient en comparaison une jouet. Cela s'avérait donc intéressant, très intéressant, quiconque pouvait utiliser ces armes serait une sorte de dieux, il aurait d'immenses pouvoirs, il pourrait...conquérir olympia... Sans tarder je fit mon baluchon et partie de la citée des géants, légèrement déçut de ne pas avoir trouvé ce bon vieux Pizgup (mon fidèle bras droit) et Suzanne. Tant pis, je devais mettre à tout prix la main sur ces artéfacts et, s'ils étaient encore là (de nombreuses rumeurs disaient qu'ils étaient partis) proposer à ces Zumains de rejoindre ma cause. Mon plan machiavélique se mit en marche et nul doute que je parviendrais a accomplir mes sombres ambitions. Le voyage commença simplement, sans aucun soucis, l'immunité diplomatique faisant son effet sur les géants que je croisais comme sur les rares olympiens, visiblement peu enclin a mettre ma vie en périls une fois mon visa plaqué devant leur yeux. Mais, ce fut non loin de la plaine du Basijesaisplusquoi que je fut le plus surpris. En effet, une véritables armada olympienne était présente, mage, guerrier, soigneur, bref, les cohortes impériales étaient en marche et commençait à attaquer des rangs désorganisés de forestiers. Les pauvres, heureusement que j'avais mon "immunité". D'ailleurs, en y pensant, il me fallait un visa pour les terres olympiennes. Ma demande envoyé, je reçut une positive, mais ce qui m'emplis de joie, ce fut la de ce lutin, Pizgup, la fripouille, il était dans les rangs impériaux, d'ailleurs, il avait une telle joie lorsqu'il me vit que tous se poussèrent violemment lorsqu'il me fonça dessus de contentement, comme s'ils avaient peur de se faire écraser par un géant. Le choc fut douloureux (bah oui, avec la vitesse) mais ce fut une véritable joie de le revoir. Je lui exposé alors les informations que j'avais reçut et le conviait à venir vers le nord avec moi pour récupérer les artéfacts. Mais, étrangement, nous tombèrent sur Mélodie et Elsaria Lahankreeb. Nous commencèrent alors le voyage vers le nord, suivit des deux donzelles. Que voulaient elles? Était-ce juste mon sexe appeal qui faisait effet? Voulaient elles nous espionner? Était elle au courant de notre recherche? Je ne me posais beaucoup de question, mais continuer ma route, insouciant, heureux d'avoir retrouver mon compagnon de "toujours". "-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."
Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir... Notre peuple vaincra ! |
![]() |
Bienvenue à Lardanium !
Pizgup ricana en voyant le petit panneau en bois qui annonçait aux voyageurs la capitale de l’Empire. Il se souvenait en effet que lors de sa dernière visite, l’accueil qui lui avait été fait, et au cours duquel il avait failli perdre la vie, ne lui avait pas vraiment donné l’impression d’être le bienvenu. Sortant un petit fusain de sa poche, il griffonna un rapide (ou pas) juste après Bienvenue. Satisfait, il continua son chemin et franchit en sifflotant les hautes portes de la Cité Blanche. En proie à l’oisiveté, il avait quitté les plateaux de Zagnadar et était venu voir s’il n’était pas possible de mettre un peu d’animation à Lardanium. A cette fin, il se dirigea presque machinalement vers les quartiers administratifs. Après tout, quel meilleur endroit pour s’amuser que ces grands bâtiments placés sous le signe du débat futile, du discours vide de sens et de la magouille politico-judiciaire ? Il passa ainsi quelques heures dans le coin, se faisant notamment remarquer dans un débat portant sur des affaires ayant eu lieu plusieurs jours plus tôt et dont il ne savait absolument rien. Qu’importe : il savait d’expérience que la critique ne nécessite que rarement une connaissance approfondie sur le sujet auquel on s’attaque. Il parvint ainsi à se mettre à dos deux paladins en quelques instants, ce qui lui offrit le plaisir d’une discussion houleuse. Lorsqu’il se fut bien amusé, il se dirigea vers la taverne la plus proche afin de s’offrir un rafraichissement, se tenir un peu au courant des nouvelles et, qui sait, peut-être vendre l’ex-voto qu’il avait trouvé dans un temple abandonné quelques jours auparavant. La première taverne qu’il trouva, le Cochon rieur, semblait particulièrement animée. Curieux, il commanda une bière et alla s’asseoir à la table de trois paysans olympiens qu’il avait recrutés au sein de l’AMF lors de sa dernière visite. Il regretta, en les voyant, que sur les nombreuses personnes les ayant rejoints, les vrais combattants soient si rares. Pizgup réalisait en y réfléchissant que la quasi-totalité des membres de leur association était composée de pauvres gens issus du peuple, n’ayant jamais manié pour se battre ne serait-ce qu’un bâton, et qui n’avait répondu présent que pour les promesses d’or, de drogue ou de femmes. L’un des paysans, dont le physique révulsait Pizgup, s’adressa à lui : « Eh patron ! Patron ! Dîtes ! C’quand qu’elle va venir la fille ? Hein ? Passque moi chuis prêt à l’accueillir crévindieu ! Chuis prêt à la… » Pizgup jugea préférable de ne pas lui laisser le temps de finir sa phrase ! Après tout, ce récit s’adresse à toutes les tranches d’âge… « Elle viendra en temps voulu Gnathon, dis-moi plutôt pourquoi y’a toute cette agitation ! - C’est l’Impératrice ! Elle vient d’nous sortir un ch’tit discours sur la place publique. Paraît qu’elle cherchait avec ses conseillers un moyen de vaincre les Forestiers ! » Le paysan vida sa pinte, générant un certain agacement chez Pizgup qui détestait attendre. « Et ? - Et ben il paraît qu’au petit matin les dieux lui sont apparus et ils lui ont donné la solution. Aussitôt vers la Terrasse elle a couru, parler à ses sujets sur ce ton… - Elle a quand même pas commencé son discours par Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs ? - Non pourquoi ? - Pour rien… je t’en prie, continue ! - Et ben après elle nous a dit que les dieux lui avaient parlé d’un puissant artefact qui serait apparemment dans des ruines de la Plaine Basileus. Une lueur de cupidité traversa le regard de Pizgup : « Tu es bien sûr de ce que tu affirmes ? - Sûr et certain patron ! Pouvez même demander à Giton et Phédon ! » Les deux autres paysans acquiescèrent. Avant que Gnathon n’ait pu reprendre, Pizgup s’était levé et avait quitté les lieux… * * * * * * La bataille faisait rage. Enfin la bataille… c’est vite dit ! Parler de massacre serait plus adapté. Reprenons… Le massacre faisait rage. Autour de Pizgup, une poignée d’Elfes et d’Hommes-Sauvages se faisait faucher comme les blés, incapable de stopper les armées de l’Empire. Cela dit, devoir combattre à un contre trois ne leur rendait pas la chose aisée. Repoussés, piétinés, sauvagement abattus pour les plus lents, les Forestiers étaient tenus en échec par la supériorité numérique de leurs ennemis, et abattre un adversaire relevait presque pour eux de l’exploit. Mis à part le déséquilibre entre les forces en présence, cette bataille présentait un schéma très classique : une boucherie entre les deux camps, avec du sang, des tripes ; la mort et l’agonie à perte de vue, et au moins un des partis en présence pour s’en réjouir, pour festoyer sur les cadavres de l’ennemi… et on osait qualifier son trafic d’art de criminel… Pizgup avait bien tiré quelques flèches sur des Elfes en sale état, mais s’était vite rendu compte que sécuriser les ruines pouvait se faire sans lui. Aussi avait-il cessé de gaspiller ses projectiles afin de s’atteler à des activités plus intéressantes, à savoir se pencher de plus près sur ces fameuses ruines, voir ce qu’il pouvait en tirer, et surtout, tenter de s’approprier l’œuf de feu afin de servir les desseins de l’AMF. Les déclarations publiques de Salminar sont très rares. Aussi Pizgup avait-il considéré que si l’œuf l’avat poussée à un tel acte, c’est que ses pouvoirs dépassaient ce que son imagination pouvait concevoir. Il avait quitté Lardanium tout de suite après avoir appris la nouvelle, et avait marché vers le sud à la recherche des ruines, désireux de tomber dessus avant les autres. Bon… force est de constater que dans la vie on n’a pas toujours ce qu’on veut : Pizgup arriva dans les premiers mais fut rejoint par des Olympiens dans les heures qui suivirent. La suite, nous l’avons dit, fut une parodie de bataille entre une armée impériale en flagrante supériorité numérique et une escouade de Forestiers totalement dépassée. Cependant, il y avait une chose à laquelle Pizgup ne s’attendait pas… « Piiiiiiiiiiiiiiiz !!! » Levant la tête, il aperçut Green dans les rangs ennemis. Oubliant ce qui l’entourait, il se précipita vers lui, tandis que les Olympiens, pensant qu’il chargeait, se ruaient à sa suite. Pizgup stoppa net lorsque son corps lancé à pleine vitesse rencontra celui de son ami, qui fut renversé par la puissance du choc. Les Olympiens le dépassèrent et attaquèrent pour leur part les Forestiers, les faisant battre en retraite. Green et Pizgup se retrouvèrent donc isolés derrière les lignes des Impériaux qui pourchassaient impitoyablement les fuyards, mettant en pièce les malheureux qu’ils parvenaient à rattraper. Après les quelques formules d’usage dans ce genre de situation (« crapule », « vieux brigand » et autres « vieille branche »), Pizgup expliqua à Green les raisons de sa présence avant de lui demander ce que lui était venu chercher en ces lieux. « Haha ! Tu devineras jamais ! Figure-toi que je suis moi aussi à la recherche d’artefacts ! Mais pas ton œuf à la con là ! Nooooon ! Bien mieux que ça !!! Des bâtons cracheurs de mort, des lames pouvant couper le métal et des sphères explosives ! - C’est quoi ces conneries ? - Nan mais c’est vrai ! C’est un Géant qui m’a dit ça ! Il avait des cicatrices de fou sur le corps. Paraît que c’est des Zumains ou un truc comme ça qui lui ont fait ça. Paraît que les Zumains étaient sur Olympia il y a plusieurs années et qu’on n’en trouve plus ! - Un peu comme les dodos ? - Ouais mais dans un style un peu différent…» Pizgup et Green passèrent plusieurs minutes à discuter, le Lutin expliquant au Géant tout ce qu’il avait appris sur ces créatures exotiques. Green insista en particulier sur la possibilité qu’il existe encore dans le grand nord des traces de leur existence, et avec un peu de chance des objets comme ceux qu’il avait cités précédemment. Pizgup fut particulièrement sensible à la remarque de son ami qui lui signala que s’approprier l’œuf allait être difficile compte tenu de la quantité d’Impériaux présents, et qu’ils n’avaient rien à perdre à partir à la recherche des artefacts des Zumains. Ils commencèrent à se diriger vers le nord lorsque Green s’exclama : « Au fait… il est pas là Suzanne ? - Nan ! J’l’ai laissé à Zag pour qu’il se fasse rempailler. Mais appelle-le Père Siffleur : c’est plus clair pour les lecteurs ! - Il m’a dit de l’appeler Suzanne si ça me faisait plaisir, je l’appellerai Suzanne. M’en fous des lecteurs ! Feraient mieux d’bosser plutôt que de lire ces conneries… » Pizgup allait répondre lorsqu’il vit deux jeunes filles se présenter devant eux. Toutes deux paraissaient très jeunes, n’ayant probablement pas encore atteint la vingtaine. Il y avait cependant dans leurs yeux (qu’elles avaient toutes les deux bleus) une certaine lueur qui annonçait qu’elles n’étaient plus des adolescentes. Il est vrai qu’en ces temps troublés, la maturité s’acquérait bien plus rapidement. L’une des deux, qui avait des cheveux longs aux reflets violets, prit la parole : « Bonjour messieurs. Je me présente : Elsaria Lahankreeb, actuelle ambassadrice de Lardanium. Et voici Mélodie. » L’intéressée hocha la tête. Pizgup la regarda et fut pris d’une sensation étrange. Déstabilisé, il se concentra sur les propos d’Elsaria qui avait repris : « Green, vous avez fait une demande de visa pour traverser le territoire lardanien. Ce visa vous est accordé, et nous allons vous accompagner à travers nos terres, jusqu’à ce que vous ayez atteint votre destination puis jusqu’à ce vous ayez quitté l’Empire. - Cool ! Mais vos copains là… z’ont pas besoin de vous pour la castagne ? - Qu’importe… Mélodie et moi avons en commun un certain dégoût pour la violence… » Pizgup, qui observait le déroulement de la bataille, ajouta : « En fait j’pense pas qu’ils aient besoin de qui que ce soit… » * * * * * * Ils marchaient depuis quelques jours déjà, se dirigeant inlassablement vers le nord. Green savait où il allait. C’est du moins ce que pensait Pizgup et qu’espéraient les deux jeunes femmes. Durant cette longue marche, Pizgup était resté relativement silencieux. La sensation qu’il avait éprouvée en voyant Mélodie pour la première fois était allée croissante ces derniers jours, jusqu’à s’installer complètement en lui, devenant presque une obsession. La jeune femme sentait le jasmin. Certes, c’était assez différent de l’odeur de la violette, mais ça le mettait aussi dans des états pas possibles. Sa voix était cristalline et il sentait une sensation de chaleur envahir son être à chaque fois qu’il l’entendait parler. Quant à ses yeux, il avait eu l’occasion de s’y perdre l’espace d’un instant lors d’une pause-déjeuner, et avait été envahi d’un intense sentiment de bien-être. Pizgup ne faisait pas partie des gens romantiques, et il se demanda s’il ne s’agissait pas là d’un envoûtement ou de quelque autre malice de sorcier. Néanmoins, il devait reconnaître qu’un tel envoûtement n’était pas pour lui déplaire. Pizgup n’aurait pas vraiment su ni même pu expliquer ce qu’il ressentait. C’était comme s’il avait trouvé une alternative à la violette (non… Pizgup n’était décidément pas romantique pour deux sous). Une nuit, alors qu’il montait la garde pendant que les autres dormaient, il fut rejoint par Green. « Qu’est-ce que tu fous ? C’est pas encore ton tour ! - Je sais. Mais fallait que j’te parle loin des oreilles indiscrètes. - Je t’écoute. - Voilà… j’t’explique le topo. Les filles... je sais pas trop pourquoi elles sont avec nous. Peut-être pour nous espionner, peut-être à cause de notre sex-appeal, peut-être parce qu’elles rêvent de rejoindre l’AMF. Bref, je sais pas. C’que j’sais par contre, c’est qu’elles sont plutôt mignonnes toutes les deux. - Et alors ? - Et alors, je sais pas si t’as déjà connu l’amour, mais c’est quelque chose de totalement fantastique. - Nan jamais. Je connais de nom mais je sais pas ce que ça fait. - Bah… tu verras bien assez tôt. En fait, vu qu’on est deux et qu’elles sont deux, j’pensais qu’on pouvait éventuellement essayer d’en séduire une chacun. Laquelle, personnellement j’ai pas de préférence. Et toi ? » Pizgup réfléchit. Il ne souhaitait pas vraiment révéler à son compagnon le sentiment qui l’envahissait depuis quelques jours, et qui constituait pour lui une faiblesse. « Moi non plus. - Ok ! Donc c’que je te propose c’est qu’on joue au dé pour savoir qui choisit la sienne en premier. - Ca marche ! » Green sortit de sa poche un petit dé à six faces, qu’il avait fabriqué lui-même dans un os de phacochère bicéphale. C’est du moins ce qu’il se plaisait à raconter. Après l’avoir agité dans sa main fermée, il le lança : « Six ! Haha ! » Pizgup fut envahi d’un sentiment de frustration. Si Green choisissait avant lui, il risquait de porter son choix sur Mélodie, et il tenait absolument à éviter une chose pareille. Il fouilla dans la bourse qui pendait à sa ceinture et en sortit son dé (très) subtilement pipé. « Sept ! » Green sembla surpris. Il n’avait jamais perdu avec un six. Il faisait parfois ex-æquo, mais il ne perdait jamais. « Bon bah bien joué Piz’. Joli score ! - Merci vieux ! » |
![]() |
Déjeuner gratuit... Prise en charge complète... Pourquoi pas ? J'aii mon avocaaahaaahaaaaat... Avec moi. Eeet je m'aperçois que son nom n'est pas sur la liste... Mais nous devons avoir une suite !! Oui ! Nous devons avoir une suite... Quelle est la suite... des évènements...? ![]() |
![]() |
En cour de rédaction. |
![]() |
II C'est le Nord!
Ouais, bon, je pense qu’il est temps de passé sous silence la relation que j’entretenais avec la diplomate de Lardanium, oh, pas que ça me gène, mais elle, on allait la suivre, les scribes la poursuivraient, ce genre de choses. Non, je pense pas qu’elle était prête pour ce genre de choses. Pardon? Non mais, ouais, forcément elle va pas dire qu’elle m’aime à la folie, non mais, c’est une gosse mon gars... Bon, j’en étais où moi? Ah ouais, euh, le Nord! Alors tu vois, si tu prends une carte d’olympia et que tu vas vers le haut, le côté où y a la mer en sommes, c’est ça le nord! Bah c’est jusqu’à là que Piz' et les deux donzelles ont s’était tapé le chemin. L’avantage et qu’on a eut pour ainsi dire aucune embrouille, j’veux dire pas la moindre traces de voleurs, brigands et autres types étranges. Ouais, juste deux lutins fumant la violette accompagnés de créatures de rêves. Des Gens Bien en sommes. Alors que nous dépassions Lardanium, la température ambiante commença a chuter de façon proportionnel a la distance qui nous séparait de la distance la capitale. Nous avions quitter les dernières terres civilisés et tels des aventuriers, nous avancions a grands pas vers notre destiné! Nous commençâmes à apercevoir d’immense étendu glacé, oui, nous touchions au but. Je dois avouer qu’il n’y a rien de plus étrange que de quitter des terres habitées pour se tenir face à ce spectacle, une étendu gelée, nappée de cette soie blanche que l’on nommait neige. La poudreuse. Peut être était à cause de la consommation de violette, ou à cause de ce froid mordant, tout cas est il que j’eus alors une idée pour une nouvelle drogue, aussi blanche que la neige, mais au effet bien plus dévastateur. Hum, il faudrait que je vois avec des alchimistes pour ce genre de choses. Revêtant un manteau à peine plus chaud (manteau que je sorti de mon sac) je lançais à Piz’ et aux deux olympiennes : -Ici, c’est le Nord! Je senti alors une légère secousse au niveau de ma manche, par tout les dieux, il y avait de la force dans cette poigne! Je me retournais donc et vit ce bon vieux Pizgup, ah, ce brave lutin...Qui m’avait battu avec un 7, damnation, comment avait il réussit à sortir un sept? Passons, ce dernier me lâcha doucement, au creux de mon oreille : -Euh, enfin, tu sais, je suis jamais allez dans le nord...Et... Et c’est comment la vie là-bas tous les jours ? Je veux dire, c’est tranquille non ? Y a pas d’animaux sauvages ou je ne sais pas quoi? - Dur. Dur, dur, des monstres dissimulés partout... - Il... Il fait très froid ? - Oh...ouf ! En été ça va parce que tu as 0, 0-1. Mais l’hiver ça descend, ça descend, ça descend! Moins 10, moins 20, moins 20 moins 30. Tu dis je reste couché, y te foutent du moins 40, tu vois ? - Moins 40 ?! - C’est le Nord ! Mon fidèle Bras droit avala avec difficulté la salive, mais je le savais de taille! Ce petit (...) être était doté d’une force et d’une résistance hors normes pour un lutin, j’étais fière de l’avoir mes côtés! Nous commençâmes alors le périlleux voyages, pas si périlleux que ça, mais nul crainte, je rajouterais quelques monstres bien sanglants lors de notre retour. Après quelques jours de marche, j’aperçus une étrange structure, hum, ce devait être le temple qui était remplit d’artéfacts! Bien. Nous nous posâmes à une distances raisonnables pour observer la construction, hum, il ne fallait pas trop s’approcher, après tout on parlait de boule de feu et de ce genre de chose, il valait mieux être prudent! Heureusement pour Green, Piz’ était le genre d’individus a avoir un passé de pilleur, un pilleur a, par excellence, l’habitude des trucs et astuces pour entrer dans un temple (de préférence maudit). Bon, le temple ici n’en était pas vraiment un, et il n’était pas non plus maudit, mais bon, on fait avec ce que l’on a! Je lançais a mon acolyte : -Bon allez, Piz’, t’as l’habitude pour ce genre de truc...Comment on fait pour entrer? -J’ai besoin d’un lapin! Vivant! L’un de mes sourcils se soulevant avec que je ne sorte de ma besace, et non de mon chapeau, un lapin vivant. Je le tendais à Pizgup en lui soufflant : -Il s’appel Kenny et... Je n’eut le temps de continuer ma phrase que Piz’ l’avait envoyé vers les portes de fer avec une force sans égale. L’infortuné Kenny arriva près des portes et à courte portée pour ce qui, je le sut bien plus tard, se nommait des tourelles. Et là, ce fut moche. Très moche. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d’aller retirer un colis à l’office de votre ville natale aux heures de pointe, mais c’est un peu l’enfer sur terre. Ben là aussi mais dans un autre style ! Les deux machins métalliques, ils ont pivoté en même temps vers Kenny et ils ont commencé à cracher sur lui en faisant un boucan terrible et beaucoup de lumières clignotantes. Y’a une des machines qui a fait un drôle de bruit et y’a le canon qui s’est décroché. L’autre elle a continué pendant une bonne minute. Lorsqu’elle s’est calmée, on a regardé ce qu’il restait de ce pauvre lapin, et j’peux vous dire que c’était pas beau à voir. D’ailleurs les deux damoiselles étaient assez pâles. Moi-même, choqué, ne put prononcer qu’un rapide : -Oh mon dieu ! Ils ont tué Kenny ! -Espèces d’enfoirés ! ajouta Piz’ en brandissant le poing vers les deux engins. Je dus m’asseoir car mes jambes peinaient à me porter. Sans doute le choc. A moins que ce ne soit parce que je n’avais pas consommé de violette depuis quelques temps. Toujours est-il que je décidai à ce moment-là de m’en rouler une. Après tout, ça ne pouvait pas me faire de mal ! Je repensais à ce malheureux lapin, il pouvait tenir dans plusieurs sacs maintenant. Pendant ce temps, ce bon vieux Piz’ résumait la situation : -Bon, faut croire que les défenses marchent pas mal ! Mais T'as vu cette puissance ? Croye-moi, les artefacts que nous trouverons seront à la hauteur de nos espérances ! Au fait, désolé pour ton lapin Green. -Pas grave Piz’. C’était pour la bonne cause. Elsaria et Mélodie échangèrent un regard dans lequel se lisaient angoisse et incompréhension. Mais que diable venaient-elles faire dans cette galère ? qu’elles devaient se dire. Mais j’pouvais le comprendre ! La peur de l’inconnu, le frisson de l’aventure. Quelle sensation grisante. Peut-être était-ce la première fois pour elles ! Je leur offris mon plus beau sourire et m’exclamai : -N’ayez crainte mesdemoiselles : nous trouverons le moyen d’entrer ! Je ne saurais dire pourquoi, mais elles semblèrent encore plus mal à l’aise. Peut-être étaient-elles venues nous espionner et craignaient-elles que nous l’apprenions. Il est vrai qu’Elsaria pouvait avoir de bonnes raisons de s’inquiéter : elle était tellement sous l’emprise de mon charme que j’aurais aisément pu lui faire avouer ses secrets les plus intimes sans la moindre difficulté… m’enfin passons ! Me tournant vers Piz’, je lui demandais : -Alors vieux ? Comment on procède dans ces cas-là ? -Hum… j’avoue que d’habitude y’a pas de sulfateuses à l’entrée des temples ! Mais j’crois que sur les deux y’en a une en sale état ! Si elle marche plus on pourrait envisager de rentrer en restant à proximité de celle-là. -Ouais mais l’autre elle va tirer ! -M’étonnerait que les Zumains soient assez cons pour placer leurs machines de manière à ce que l’une puisse défoncer l’autre. La machine foireuse est au sud-ouest, l’autre au sud-est. Donc c’qu’on va faire, c’est qu’on va s’éloigner au maximum de celle qui marche, c’est-à-dire qu’on va s’approcher par le sud-ouest, jusqu’à atteindre celle qu’est pétée. -Et après comment on fait pour aller jusqu’à l’entrée sans se faire exploser par l’autre ? -On chope le canon de la cassée et on l’utilise pour pulvériser l’autre. -Ah oui ça c’est très bon !!! -Allez ! C’est parti ! *** aucun animal n'a été maltraité, je vous rassure ![]() "-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."
Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir... Notre peuple vaincra ! |
![]() |
III Infiltration...
Je crois que jamais de ma vie je n’ai couru aussi vite, a vrai dire, passer le barrière avec le barbelé fut aisée, le temps, le gel, le manque d’entretiens avait eu raison d’elle et Piz’ (par Zeus il devait être en forme ce jours là), défonça aisément la grille. Je comprenais que certains devant cette force insoupçonnée pouvait le prendre pour un géant. C’était compréhensible. Nous arrivèrent tout les deux près de la tourelle abimé. Je ne sais pas pourquoi, mais l’autre commença a avoir une sorte de lumière rouge qui s’allumait et s’éteignait, comme un feu de camp qu’on cache et qu’on montre. Étrange, enfin bref, on était pas là pour regarder ce genre de truc. Avec Piz’, on a voulu soulever le truc, pfff, c’était plus lourd qu’un nain ivre mort. En même temps à deux lutins fallait pas non plus s’attendre à un miracle. On s’est alors calé contre la tourelle pour être sur de pas devenir nous aussi des infortunés Kenny. Pauvre bête franchement, enfin, il participerait ainsi indirectement à la lutte, à notre combat. C’était un brave camarade. Ouais, c’était un bon camarade, c’était un bon camarade, c’était un boooonnn camaraaAAaadeeee! Et... je fut soudainement sortie de ma poussée lyrique par un coup de coude de Piz’. Il semblait étrangement sérieux, peut être car il voulait montrer à Mélodie qu’il était brave, peut être que le fait d’être à nouveau un chasseur de trésor le « boosta », je ne sais pas trop. Il me montra quelque chose du doigt. J’aperçus alors au loin deux « nouveaux » compagnons, putain, des chasseurs d’artéfacts, j’en mettrais ma main à couper! Les salauds! On n’a pas idée d’embêter les honnêtes gens dans leur affaires! Ah, si seulement Suzanne avait été là, elle aurait put faire quelques choses. Enfin bon... On réglerait ça plus tard. Pizgup pris d’ailleurs la parole : -J’aime pas ça Green, je suis sûr qu’ils viennent draguer Mélodie... -Calme Piz’. On entre, ensuite on s’occupe des gugusses... Comme pour l’inciter à se calmer, je roulais deux violettes et lui en passé une que j’allumais l’instant suivant. Bien, il nous fallait un plan, car nul doute que la porte allait être fermé. Je crois personnellement que les grands esprits se rencontrent, car ouais, à ce moment là, mon fidèle bras droit, ou gauche, enfin, ça dépend de sa position. J'aime pas trop cette idée de droite et de gauche, en effet celons l'endroit où l'on se trouve, la gauche devint droite et la droite devint gauche... Ou en étais-je? Ah ouais, mon fidèle, ami me souffla d’un air professionnel : -Bon, il y a peu, pour ne pas dire aucune chance que la porte soit ouverte. Cependant, tout temple souterrain se doit d’avoir un système de ventilation. J’en ai toujours vu...Donc on va passer par là... -C’est sur? -Je sais pas, quand j’étais Géant je prenais la porte. -Pas con... L’ex-pilleur de tombe qu’était mon acolyte me désigna une sorte d’endroit pourvus d’un grillage, on aurait dit un puits duquel s’échappait une légère fumée, ceci probablement dut à la différence de température dedans-dehors. Nous marchâmes jusqu’au trou. Bien, l’un de nous devait descendre : -Euh...Green, je... -Ouais, Mélodie là haut, les deux autres gusses...Je rentre, j’ouvre la porte et on fait main basse! Piz’ eut un sourire entendu et me noua une corde autours du ventre. Nous déplaçâmes aisément la grille et il commença a me faire descendre. Au début, ce fut une descente sans encombre, même cool, mais je sais pas, il a dut merdé à un moment car à la fin je tombais de façon assez violente sur le cul. Bordel je suis sûr que j'aurais un bleu pendant trois jours! Je détachais alors en grommelant la corde qui me reliait à la surface en poussant quelques jurons et vérifié mon sac, une corde au cas où, ouais, quelques outils par-ci par là,et...Putain, non, je ne l’avais pas oublié!! Ah non, c’est bon, j’avais ma violette. Je partie alors en rampant dans les conduits d’aération pour trouver un moyens d’arriver à la porte. "-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."
Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir... Notre peuple vaincra ! |
![]() |
IV Rencontre du 3° Type
Je dois avouer que j’étais en galère dans ces conduits, on aurait dit des terriers de lapins, mais en métal, assez étrange en sommes, mais bon, au moins j’étais dans ”la base”. Puis, j’ai senti une odeur de nourriture, rooh, pas non plus des trucs extraordinaires, mais quand même, j’aurais bien fait une petite halte pour me remplir la panse! Mais non, je ne devais avoir qu’une seul pensée, la mission! Sur le moment, l'idée que je sentais de la nourriture ne m'alerta pas. J'aurais dut d'ores et déjà savoir qu'il y avait quelqu'un. Ma progression fut lente, et peu productif, en effet, je passait de temps en temps devant des grilles mais pour ne finalement rien voir d’autre que des pièces sombres avec un angle de vue merdique, bref pas la joie. J’ai continué alors de progresser quand je suis arrivé dans un segment segment très long, je regardais pas les grilles pour voir un vaste pièce où était, comme rangé en ordre de bataille d’étrange chose. On aurait put les comparé à des engin de sièges si ce n’est que je n’avais jamais vu de telle chose. Certainement des artéfacts! hum, on étudierait ce genre de chose plus tard, pour l’instant fallait que je trouve un moyen de sortir pour ouvrir la grande porte. Bien, si j’y pensais bien, on pouvait en déduire que je ne devais pas être loin de la sortie. Mais, quelques chose réveilla mon instinct de survie ou de tueur devrais je dire Des coups, oui, il y avait comme des martellements métalliques, on aurait dit ce bruit que l’on entendait dans les forges. Quelqu’un (ou quelque chose) est en train de travailler avec des outils, mais hors de vue. Ainsi je ne pouvais voir l’auteur de ce bruit Pourtant, je n’écoutais que mon courage. Je poussais une grille et descendais au sol. Ou plutôt devrais je dire, je tombais au sol. Enfin, c’était pas non plus une chute lourde, plutôt... Bon ok si je me suis cassé la gueule dans un bruit sourd. Mais, comme tout lutin, je mit en pratique mon entraînement (la fuite) et je me mit à courir vers la porte de métal pour trouver un moyen quelconque de l’ouvrir, appuyant au hasard sur les boutons que je trouvais, tiens, j’arrivais à faire rendre la pièce plus lumineuse en appuyant la... Alors que j’appuyais sur les divers boutons, je m’allumais une violette, normale me direz vous, après tout, la violette c’était fait pour ça, mais, je crois que j’ai merdé, ouais, y a eut un bordel monstre, et plus j’appuyai sur des boutons, plus il y avait un énorme bordel! C’était l’angoisse et je sais pas pourquoi, plus j’avais la pression, plus j’appuyais sur des boutons. Quand, tout à coup, une forme humanoïde est passé devant moi avant de se faire doubler par un truc avec une forme bien étrange, le truc parlait avec une voix métallique et soufflait des ” Probabilité d’intrusion : 70%” ”Mesure de sécurisation du périmètre engagée” ”Réparation de l’intégrité structurelle de l’armement en cours” ”Le personnel de la base ne doit pas rester dans les trajectoires de tir”... Ca sentait mauvais pour Piz’, mais vraiment très mauvais, et je pouvais pas le laisser se faire dézinguer! Alors j’ai pris mon courage à deux mains, me suis approché de ce qui devait être un zumains et ai tiré sur son pantalon en murmurant : -Euh...Excusez moi? Je pris instinctivement ma tête la plus innocente possible et priais les différents dieux de l’olympe pour que la violette ne soit pas illégale dans leur ville. Mes yeux l'étudiant, c'était une belle blonde d'âge mature. Elle avait de sublime yeux azurs. Physiquement, grande et athlétique, bref, une soldat visiblement. Quand a ses vêtements, elle portait une sorte d'ensemble fait d'un étrange tissu sombre (j'appris plus tard qu'il s'agissait d'une combinaison réglementaire qui remplace la tenue de combat quand elle doit bricoler). Elle avait entre ses mais quelques choses. Je compris soudainement que ce que c’était, un artéfact. Alors, j’ai hurlé en me mentant à genoux (le cri ) et j’ai marmonné entre deux hurlements quelques choses que seul un lutin courageux pourrais dire : -Me tuez pas, Nan PITIE!!!! La femme me regarda de façon surprise, comme si elle n'avait jamais vu un lutin de sa vie. L'artéfact qu'elle tenait entre ses mains ne me menaçait pas vraiment, mais sa voix assez forte lâcha une vague de questions : -Qui êtes-vous ? Comment êtes vous rentré ? Est-ce que vous êtes seul ? Visiblement, elle semble aussi surpris que moi de trouver quelqu'un ici. Reste cool je me suis dit, après tout la jeune femme n’avait pas l’air méchante, un peu paumé a mon avis. En même temps, si je me référais à ce que l’on m’avait dit ça devait faire un bout de temps qu’elle n’avait pas vu de personne hormis ses éventuels compagnons. Un lutin, ça devait lui faire étrange... Je me tirais alors une dernière latte de violette en gardant les mains bien en l’air. Il fallait que je garde mon sang froid. Je continuais alors : -Je suis Green...Green, lutin récupérateur, membre de l’AMF! Je suis venu en amis avec des compagnons dehors Bordel, j’avais pas hurler ni parler de ces putains de papillons dans une de mes phrases, c’était un exploit. D’ailleurs, on aurait dit que le nord n’avait pas de papillon, hum, un endroit propice... Je continuais de répondre : -Je suis entré par là, à ces mots, je désignais les conduits de ventilation, dehors y a Pigup, mon meilleur pote et deux jeunes olympiennes...Les olympiens, c’étaient pas des potes a vous avant? Hop, je jouais sur la corde de l’ami de mon ami, c’était une bonne idée, il faudrait que je me lance dans la politique un jours. Je continuais mes explications : -On veut pas mourir, on pensait que cette ville était déserte et on voulait...récupérer du matériel. Les yeux de la jeune femme devinrent soupçonneux quand j'utilisais le terme « récupérer du matériel ». Bordel, et dire que pendant une fraction de seconde, j’avais hésiter sur le terme à utiliser, nous n’étions pas a proprement parler des voleurs si on le pense bien... -Me faites pas de mal...Pitié... La belle blonde appuya sur un petit bouton verre et, ce fut incroyable. J’en ai lâcher ma violette tellement j’étais surpris, sur une sorte de dessin qui était sur le mur, je voyais Piz’ et les filles, putain, y a pas a dire, les zumains doivent être des putains de magiciens! Puis la voix de celle que je sût plus tard s’appelait Cathy résonna : -Appuyez là! Parlez à voix haute et dite à vos amis d'entrer calmement s'ils ne veulent pas mourir Elle me désigne un bouton, et dite à vos amis d’entrer, doucement, sans geste brusque. J’hochais un peu la tête et appuyais sur le bouton. Il y eu un petit bruit étrange. Je me senti un peu con, et je bafouillais : -Euh, Piz, euh...Entre par la porte avec les filles... Euh, cool mec hein, prend pas peur quand t’entre. Ils ont euh..de jolies filles ici... J’affichais alors un sourire gigantesque sur mon visage, mais je restais encore nerveux, bordel ça devait pas se passer ainsi, devait y avoir personne! Bon, ça faisait presque 20 ans que l’on avait plus vu de zumains, et c’en était forcément une vu que ses yeux étaient bleue et non orange! Bordel de merde! Stressé comme pas deux, je commencais à rouler nerveusement une autre violette, mais j’arrivais quand même à dire à la jeune femme alors que j’attendais avec impatience l’entré de mes amis : -Cigarette? Sans même attende une réponse, je lui tendis une ”cigarette”, du moins ce que j’assimilais à une cigarette, et je rajoutais presque instantanément : -Y a un nom associé à votre visage? Nerveusement j’allumais ma propre violette, je ne suis guère à l’aise, j’ai peur, peur pour ma vie, et ça se voit. Cathy allait pour prendre la cigarette, machinalement, mais se ravisa, visiblement l’odeur lui faisait supposer que le mélange d’herbes n’est pas très catholique et qu’elle était encore en service, devant des gens dont elle ne savait le fiabilité. -Non merci... Appelez-moi Cathy... Drôle d’endroit pour venir faire une excursion. Récupérer des choses hein ? Vous devez être déçus, y a que de la féraille ou des trucs trop compliqués pour vous ici. ’fin... sans vouloir vous offenser... Vous venez tous de l’Empire ? Je hochais la tête de façon négative : -Pas vraiment Dame Cathy, moi, je suis un peu d’ici, un peu d’ailleurs. Vous savez, moi et Piz’, on est des lutin, alors la vie c’est la galère. Je marquais une courte pause en tirant un peu plus sur ma violette. Bon, il fallait jouer franc jeux : -M’dame, euh...Enfin, comment dire, vous savez, moi rien n’est jamais trop compliqué pour moi et...enfin... J’étais un peu embarrassé, je préféré donc détourné un peu la conversation avant de revenir plus tard à la charge : -Vous savez, vivre ne lutin, c’est vivre en esclave, soumis et tout... Comment vous faites pour vivre ici en autonomie totale? "-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."
Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir... Notre peuple vaincra ! |
![]() |
Le cri... Tout juste énorme. Les gars vous êtes les meilleurs. |
![]() |
Voilà j'ai rattrapé mon retard! ![]() Dommage qu'il y ait si peu de comm's tout de même, car cela en vaut la peine (mode critique ON: et je n'ai pas pensé à te tirer les oreilles hier soir mais SURVEILLE TON EXPRESSION bordel, ia des fois où les tournures de phrases et les fautes d'orthographe font vraiment mal!!! Relis-toi vieux, ou utilise un correcteur "machin-chose là"! ![]() |
![]() |
« Euh, Piz’, euh... Entre par la porte avec les filles... Euh, cool mec hein, prend pas peur quand t’entres. Ils ont euh… de jolies filles ici... »
Rassuré, Pizgup pénétra dans le bâtiment. Il déboucha sur une sale chaleureuse aux murs de couleur rouge et soutenue par de grandes colonnes. Devant eux, une imposante fontaine, au-dessus de laquelle il y avait un balcon. On pouvait accéder à ce balcon en empruntant l’un des deux escaliers qui contournaient la fontaine. Pizgup chercha des yeux son camarade. Ne l’apercevant pas, il appela : « Green ? - Chuis là ! » Levant la tête, Pizgup vit Green entrer dans son champ de vision : il était au balcon. « Amène-toi Piz’ : j’ai besoin de toi pour ouvrir une porte ! - J’arrive. » La tête de Green disparut derrière le balcon. Pizgup s’approcha de l’escalier le plus proche lorsqu’une terrible explosion retentit à l’étage. Le Géant vit son compagnon voler par-dessus la rambarde, accompagné par de nombreux copeaux de bois, puis s’écraser contre une colonne. Quelques secondes plus tard, ce qui devait être un Zumain sortit de la pièce par la porte qu’il venait de détruire, et près de laquelle s’était trouvé Green un peu plus tôt. Le Zumain était de taille moyenne. Sa peau était tannée par les soleils, et sa face était barrée d’une longue cicatrice qui avait manqué de peu son œil gauche. Il était armé de ce qui devait être un bâton qui crache la mort. Pizgup se tourna vers Green, affolé. Il était inconscient, et du sang coulait des nombreuses plaies qu’avait ouvertes l’explosion. « Green ! » Regardant de nouveau vers le Zumain, Pizgup put voir celui-ci tirer dans toutes les directions en hurlant : « Mah ! On m’encoule pas moi !!! Yé souis Toni Montana ! On m’encoule paaaaaaaaaaaas !!! » Ses cris, ponctués par les impacts de balles sur les murs, constituaient un vacarme indescriptible. Pizgup se jeta au sol lorsqu’il commença à entendre siffler autour de lui. A l’abri sous l’escalier, il voulut porter la main à son arc… mais il n’était plus dans son dos. Il soupira. On estimait à environ 550 000 le nombre d’armes en circulation dans le monde. Autrement dit, il y avait onze hommes sur douze qui étaient armés sur cette planète. La seule question c’était… comment armer le douzième (lui en l’occurrence). Cherchant autour de lui quelque chose qu’il pourrait utiliser pour se défendre, il vit un lapin blanc devant lui. « Kenny ? Mais… tu es mort ??? » Le lapin le regarda avec ses grands yeux, puis bondit sur le balcon, sortant ainsi du champ de vision du Géant. Celui-ci entendit les cris du Zumain : « Mah ! C’est quoi ces conneries ? Vous essayez dé m’encou… » La fin de sa phrase se perdit dans un hurlement de douleur, et le Zumain s’écrasa dans la fontaine devant Pizgup, ayant basculé depuis le balcon. Sa jugulaire arrachée répandait son sang dans l’eau limpide du bassin. Le Géant regarda le corps avec effroi. Quelques secondes plus tard, le lapin apparut dans son champ de vision. Son museau était couvert du sang du Zumain. Avec un air aussi machiavélique que sa condition de lapin le permettait, Kenny s’approcha de Pizgup. Celui-ci tenta de reculer, mais fut arrêté par le mur. Impuissant, il vit le petit animal bondir vers sa gorge, et poussa un cri de terreur… |
Par Google   |
![]() |
Hrp : parce qu’il serait peut-être temps de l’avancer cette chronique ><
Les dialogues sont horriblement édulcorés car j’en ai depuis longtemps oublié la teneur. Voilà qui m’apprendra à faire trainer les choses. Pizgup s'éveilla en sursaut. Drôle de rêve, assurément. D'autant que ça ne s'était pas du tout passé comme ça. Probablement une dérive due aux événements récents : les lapins étaient devenus un sujet de préoccupation pour beaucoup de monde ces derniers temps. Pizgup réfléchit aux dernières images de son rêve. Non ! Vraiment rien à voir avec la réalité… * * * * * * * * * * * « Euh, Piz’, euh... Entre par la porte avec les filles... Euh, cool mec hein, prend pas peur quand t’entres. Ils ont euh… de jolies filles ici... » Pizgup n’aimait pas trop la gêne qu’il détectait dans la voix de son compagnon : comme si quelqu’un l’obligeait à parler pour les attirer, lui et ses deux charmantes compagnes, dans un piège. Néanmoins, il ne pouvait laisser Green aux mains de l’ennemi. Et de toute façon, il ne pouvait plus vraiment s’enfuir : une créature métallique avait surgi de la porte de la base et les toisait de son unique œil rouge. Dans un bruit mécanique pour le moins désagréable, elle articula un « En – trez ! » maladroit. Visiblement, le choix ne leur revenait pas. Pizgup, Mélodie et Elsaria s’engagèrent donc à la suite de la créature, qui les conduisit à l’intérieur. Ils se retrouvèrent ainsi dans un grand hall d’apparence peu chaleureuse : le métal qui constituait ses murs semblait froid et terne. Et à quelques mètres devant eux, Green semblait s’entretenir avec ce qui devait être une Zumaine. Pizgup se dit que ça ressemblait beaucoup à une Olympienne, mais en plus chétif. Ladite Zumaine sembla alors les apercevoir. Son regard resta soupçonneux, mais une fugace lueur de crainte le traversa lorsqu’elle le déposa sur Pizgup : Green lui avait parlé d’un Lutin, et elle ignorait que les Lutins pussent être aussi… imposants. Pizgup s’éclaircit la gorge : il était temps de diplomater (et je me fous que ce mot n’existe pas) ! Il tenta quelques explications maladroites, en les enrobant à coups de « Ma Dame » et autres formules n’ayant d’autre but que de se rendre sympathique auprès de leur hôtesse. Cela sembla fonctionner, et Pizgup vit Cathy se détendre progressivement. Les interventions de Mélodie et d’Elsaria (qui en tant qu’ambassadrice savait comment s’adresser à quelqu’un en de telles circonstances) furent évidemment bien plus éloquentes et bien mieux perçues. De toute façon, aucun membre du groupe n’était venu animé de mauvaises intentions : tout ce qu’ils avaient à faire, c’était sympathiser avec la Zumaine. Lorsque celle-ci fut entièrement rassurée, elle renvoya les quelques machines qui étaient restées autour du quatuor au cas où, et invita les intrus à la suivre plus avant dans la base. Les quatre compagnons de route découvrirent avec stupeur un univers complètement différent de tout ce qu’ils avaient jamais connu. Nul bâtiment ne pouvait être comparé à celui-ci : si les murs délimitant l’enceinte du bâtiment étaient en métal, les autres étaient bâtis en une roche grise et granuleuse que Pizgup n’avait jamais vue auparavant. Le plus incroyable étant qu’on ne pouvait pas discerner plusieurs pierres empilées, contrairement à tous les bâtiments de Lardanium, Zagnadar, et Kazad-a-Gorog pour ce qu’il se rappelait de la cité naine : c’était comme si les murs avaient été taillés directement dans le matériau. Quant aux ouvertures, qu’il s’agisse des portes ou des fenêtres, elles étaient le reflet d’une technologie terriblement avancé : les portes s’ouvraient seules, sans que quiconque n’ait besoin d’activer la moindre poignée. Les fenêtres, elles, n’étaient pas de simples ouvertures creusées dans la pierre : ce qui ressemblait à du verre interdisait à l’air de passer par là. Pizgup effleura la surface : c’était plus souple que du verre, et Pizgup convint qu’il s’agissait plutôt d’un champ de force transparent. Cathy, elle, semblait appeler ça vitre de plexiglas. La Zumaine conduisit Elsaria, Mélodie, Green et Pizgup à travers un dédale de couloirs qui semblaient tous identiques, tournant sans hésiter à chaque intersection. Pizgup perdit rapidement tout sens de l’orientation, et renonça à essayer de mémoriser le chemin qu’ils empruntaient. D’autant que les étranges torches sans flamme qui projetaient dans les corridors leur lumière blafarde lui donnaient mal à la tête. Le groupe arriva finalement à destination : un bâtiment qui semblait s’appeler la kafête. Ils y retrouvèrent Rafl, le Zumain mâle qu’ils avaient entraperçu plus tôt, alors qu’il était occupé à régler des problèmes techniques. Cathy l’invita à se joindre à eux, et proposa à tout ce petit monde de prendre place autour d’une table ronde métallique dont la surface polie semblait faite de dizaines d’écailles brillantes. Elle s’absenta quelques minutes pour aller chercher quelque chose à grignoter. Elle revint en portant un plateau grisâtre sur lequel reposaient six calices blancs et six boites. Pizgup jeta un œil soupçonneux au calice (qui s’appelait en réalité un gobelet comme allait lui expliquer Cathy plus tard) qu’on posa devant lui : il contenait un liquide noir qui fumait beaucoup. La Zumaine sembla remarquer la réticence du Géant, puisqu’elle lui dit, un sourire aux lèvres : « C’est du café : je ne peux pas vous promettre que vous trouverez cela à votre goût, mais je peux vous assurer que ça ne vous tuera pas ! » Confiant, Pizgup avala une gorgée de l’étrange liquide… et esquissa une grimace : ce n’était effectivement pas à son goût. « Mangez votre hamburger : ça fera passer le goût ! » dit Cathy en voyant la réaction du Géant. Ce faisant, consciente d’utiliser des mots qu’elle était seule à connaitre, elle désigna la boite qui se trouvait devant Pizgup. Celui-ci, qui pensait initialement faire passer le goût autrement, rangea la feuille de violette à sucer qu’il avait sortie, et observa le fameux Anbeurgueur. L’odeur était déjà plus inspirante, aussi mordit-il à l’intérieur avec cupidité. Ça au moins, c’était pas mauvais. Cathy, Rafl, Mélodie, Elsaria, Green et Pizgup entamèrent alors une conversation passionnée : les deux Zumains semblaient contents d’avoir des invités pour briser la monotonie du quotidien. Si Rafl semblait juste détendu, Cathy, elle, paraissait surexcitée et posait de nombreuses questions. Les quatre voyageurs s’efforçaient d’y répondre au mieux, malgré les différences d’opinion : on ne pouvait évidemment pas demander aux deux fondateurs de l’AMF de partager le point de vue de leurs amies concernant le régime de Salminar… Bien sûr, ce qui devait arriver arriva, et le sujet de l’AMF fut lancé. Pizgup raconta d’une voix vibrant d’émotion comment il imaginait l’avenir, et sa passion parut surprendre Rafl et Cathy. Ils parurent encore plus étonnés de sa volonté de prendre le contrôle d’Olympia tout en restant dans l’anonymat, sans faire couler le sang : c’était assez éloigné des révolutions dont leur Histoire était faite. « Ah ça, vous prêchez une convaincue ! s’exclama Cathy. Ainsi ce... noyautage vous apportera probablement la richesse, à défaut de la notoriété. La corruption est un engrenage dont on ne sort pas. Vous prendrez la trempe de ceux qui vous ont asservis hier, vous vous bâtirez barreau après barreau une jolie cage dorée... » Elle les regarda un moment, un air triste flottant sur son visage, puis elle lâcha dans un soupir : « C’est dommage. » Elle leur sourit finalement, comme pour s’excuser de ne pas partager leur enthousiasme sur le sujet, et se leva. « Si vous voulez je peux vous montrer les chambrées, vous pourrez y déposer vos affaires pour le temps de votre visite, Mesdames. Ensuite ces Messieurs voudront peut-être visiter les serres et l’armurerie. Savez-vous où trouver des spécimens qu’on pourrait acclimater ? Hum... Veuillez m’excuser si je suis indiscrète mais... Green, est-ce un surnom ? » |
![]() |
J’eus ce que l’on peu appeler de la fierté quand Piz’ parla. Ma main s’était imperceptiblement collée contre mon cœur que j’entendais frapper contre ma poitrine.
C’était beau! L'A.M.F, j'imaginais déjà le drapeau de notre association flottant au-dessus de chaque ville, par les dieux, ça sera beau! La jeune femme au cheveux de blé était assez septique face à nos idéaux. Je pouvais en un sens la comprendre, mais il était bien plus simple de dire ce genre de chose quand vous dépassiez les 1m. Son visage finement ciselé laissa d'ailleurs passer un air triste que prenez un vieil ami à moi aujourd’hui disparut. Je me demandais bien ce qu’il était devenu, nous avions découvert le lutin vert ensemble. Lui aussi était nostalgique, tout le temps même, trop souvent je rajouterais. Pendant une fraction de seconde, je mettais alors de côté ma petite taille, ma folie et ma dépendance à la violette pour penser à ce que elle ressentait. Vivre sur un monde qui n’est pas le sien avec des gens qui ne sont pas votre famille. J’avais moi même aucune famille vivante et je vivais dans un monde bien dur. Heureusement que j’avais mes compagnons d’infortunes. Je secouais la tête pour revenir sur ”terre” et écoutais le reste des paroles de la jeune zumaine. Elle parla d'armurerie et de serres, (tous ce que j’aime en somme!) Nous en discutâmes un peu, puis elle posa la question, mon nom... J'étais content qu’elle ai remarqué mon nom issue de sa langue. Je lui offris un sourire : -C’est...Un nouveau nom, il y a de cela plus de 17 ans, on me nommait Sora Bulqis , j’étais sous les ordres d’une zumaine qui se nommait Shadow, mais je n’y suis pas resté longtemps. Enfin, c’est une longue histoire. Si vous la voulez, je vous la raconterais Elle accusa le choc en entendant la mention de la prime général. Je savais que les zumains avait un maréchal et tout le tralala, une histoire de liaison, de blablabla. Bref. Elle se contenta de me lâcher un : -Oui, ça m’intéresserait. C’est une époque qui nous touche de près et dont nous ne savons, au final pas grand chose. J’ai vu la Cité d’Obsidienne détruite. Difficile de s’imaginer l’ambiance de l’époque. C’est très... décalé par rapport à ce que nous connaissons. La vilaine sorcière en haut de sa tour noire... J’aurais bien voulu voir ça. En y repensant, je n'étais jamais retourné aux ruines de la cité, par peur? Par couardise? Je ne sais pas, après tout, peut être restait il des choses à piller... euh, récupérer... Je répondais en baissant le ton : -Je vous en parlerais. Mais en privé. Ce..Ce n’est pas vraiment mes meilleurs souvenirs. Je secouait ma tête avant de rendre une mine bien plus joviale : -Alors, on va l’voir cette armurerie? Le visage de la jeune femme se crispa et elle lâcha un "Ah... Je ne voulais pas... " compatissant. Nous allâmes ensuite à l'armurerie, puis dans les divers bâtiments. ***** J'appris à devenir un véritable soldat... ***** Une bonne semaine passa, enfin, je crois, j'étais fort occupé je dois avouer. Mais la visite du petit groupe que nous étions touchait à sa fin. La monotonie de la vie dans la base avait été largement brisée et les souvenirs que retiendraient les zumains de nous ainsi que tout nos récits d'exploits (fictifs ou non) seraient une petite fenêtre vers ce monde qu’ils ne connaîtraient finalement peut-être jamais. Le départ approchait et Cathy se postant devant la porte alors que nous avions tous revêtu de lourds vêtements chauds lâcha : -Green et Pizgup, je sais que mes employeurs ne seraient pas d’accord pour vous savoir un peu trop là mais... Si jamais un jour vous avez besoin de vous mettre à l’abri pour un temps, vous serez les bienvenus. Et si vous avez quelques plantes à tester dans nos serres, on pourra toujours s’arranger ! Mesdames, j’aurais eu plaisir à vous accompagner à Lardanium. Certains rapports que j’ai lus la présente comme une ville magnifique. Un jour il se peut que la CdF sorte de l’ombre, ou des glaces plutôt... Et je demanderai à être son intermédiaire diplomatique. Cela nous donnerait l’occasion de nous revoir. Mais jusque là, Ce que vous avez découvert ici doit rester secret. En l’occurrence, vous devrez mentir un peu si l’on vous demande des réponses officielles... J’en suis la première désolée. On nous dirigeait vers le hangar tranquillement puis vers le sas qui mettait ledit hangar à l’abri de l’extérieur, une sirène retentit. Une voix mécanique résonna dans les hauts-parleurs : Equipe de chasse en approche, ouverture du sas dans 10 secondes. Le visage de Cathy, semblait quelques peu chagrinée par notre départ s’illumina à la nouvelle. Elle nous invita sur l’un des côtés du hangar pour laisser passer les hommes qui arrivaient, certains à bord de petits véhicules qu’ils menaient au pas, d’autres à pied. Je dois avouer que la technologie des zumains me semblait familière depuis notre séjour dans cette base (et aussi à cause de la lecture intensive d'ouvrages sur leurs technologies), ainsi, je ne fut pas surpris de voir les étranges véhicules dont l'orthographe des noms m'échappaient. La plupart des nouveaux arrivant étaient emmitouflés dans des combinaisons spécialement conçues pour résister au froid. Un seul portait une fourrure épaisse et une large épée dépassait d’un fourreau calé dans son dos. Lorsque la porte de verre se referma et réduisit le bruit du blizzard à l’extérieur au néant, je put entendre le frottement des pièces métalliques de son armure. La capuche ne lâchait que quelques mèches brun clair autour de son visage. Une barbe qui commençait à dater mangeait le pourtour de sa bouche jusqu’à la moitié de ses joues. Son regard ambré nous balaya et j'aperçus la couleur orange de ses iris. Il sembla à la fois étonné et soupçonneux quand il nous vit, puis il s’attarda sur Cathy. L’homme lui sourit avant de se diriger vers les véhicules qui manœuvraient pour stationner. La jeune femme esquissa aussi un sourire, puis, comme si de rien n'était,lâcha : -Hem… Bon et bien… C’est votre tour je crois… Prenez soin de vous et si vous revenez, ne vous inquiétez pas, les tourelles vous reconnaîtront et vous n’aurez pas à forcer nos conduits d’aération cette fois ! Pendant que chacun de mes compagnons disaient au-revoir à la belle blonde, je sentais quelques choses au fond de moi. J’ai vécu beaucoup de choses dans ma vie, et des fois c’était pas forcément joyeux. J’ai visité presque toutes les cités de ce globe, vu monts et merveilles, mais franchement, ici, dans ce G.Q, je crois que j’ai découvert des choses incroyables et des gens qui l’étaient tout autant. Quand je pense qu'elle nous invitait à revenir quand on voulait, et bah ça, je peux vous dire, quand vous avez l’habitude d’être jugé, ça vous fait un petit quelque chose. Je ne sais pas si c’était à cause du froid, mais je sentais un irrésistible besoin d’enlacer Cathy pour lui prouver ma sympathie. Mes compagnons sortirent les uns après les autres.J’attendis quelques instants en serrant bien fort contre moi le ”fusil de spineur” que l’on m’avait offert. Je devais avoir l’air un peu mal à l’aise, et souhaitant dissiper cet état de fait, je lâchais donc en riant un peu : -Il a pas l’air du coin non plus votre copain qui vient d’entrer hein... Je jetais un coup d’œil à la sorti avant de soudainement me coller à Cathy comme l’aurait fait un enfant, ma taille ne me laissant que les jambes de la jeune femme à enlacer. Je retint un sanglot de larmes avant de lâcher : -Vous allez me manquer...Vous, votre café,vos zamburgeurs, Ralf, votre gentillesses, tout ça... Vous prendrez soin de vous hein? Je me retirais alors de cette étreinte sans vraiment trop écouter la réponse de la jeune femme, le cœur bien lourd. Avant de sourire à nouveau comme j’avais l’habitude, me jurant intérieurement de revenir un jours et je continuais : -Dans la serre, à côté de la violette des Sables...J’ai fait une autre plantation. Je l’ai appelé la Cathya. J’espère que cela vous plaira. Et je me mit à courir vers la sortie, laissant le vent froid me transperçait, dépassant mon chère Pizgup, sans jeter un regard à la jeune femme pour laquelle j’avais une amitié profonde. De nos jours, Viola Nordicus, dit la Cathya est une espèce de violette très claire tirant en son centre vers un bleu pâle. Peu connu et très rare, cette violette n’a qu’un effet psychotrope très léger. Ce qui la caractérise est son magnifique parfum fruité et sa douceur en bouche. Légère et fraiche, on dit qu’elle rappel à tous ceux qui la fume le froid du Nord et ses merveilles cachées... Ainsi s'achève une de nos Grandes Vadrouilles... "-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."
Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir... Notre peuple vaincra ! |
![]() |
Grands remerciements à l'équipe d'animation, particulièrement Olympia dans le rôle de Cathy.
Merci à nos deux compagnons de voyages Mélodie et Elsaria. Grand merci pour cet aventure! Quelques screens : ![]() ![]() ----- By Oly : pfiouu je désespérais de voir cette chro terminée. Merci à vous, c'était un RP très sympa. Et Green est un perso très attachant ![]() ![]() "-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."
Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir... Notre peuple vaincra ! |