La douleur puis... son absence mais le froid, les ténèbres.

Je? je suis en train de mourir...

et dans le bref instant de lucidité avant que son esprit bascule dans le noir et l'oubli celui qu'on appel Damekos se souvient, les scènes défilent dans son crâne, une litanie de réminiscence douloureuse.


50 ans auparavant, le stade d'un village proche de la capitale.
Le jeune Héphias étire les muscles de ses cuisses a ses coté son frère cadet Tobias fanfaronne.

- tu te fatigue bien trop vite, je n'ai aucun mérite a te battre.
- je refuse d'être ainsi humilier aussi accorde moi une dernière manche.
- très courageux et très stupide, je suppose que c'est notre public qui te pousse a agir ainsi?

Héphias détourne la tête un instant vers la délicate Cyphaïs posté sur le banc non loin, observant les athlètes

- Elle est incroyable Tobias, mais de la à penser que je ne désire que son admiration tu me sous-estime, je suis simplement plus tenace que tu ne crois.

- c'est ce que nous verrons tu mérite qu'on corrige ton arrogance et puisque père n'est plus là pour le faire cette tache m'incombe.

un signe de la main, un vieux serviteur s'avance un tissu rouge a la main.
Les garçons se tiennent prêt , le serviteur laisse tomber le signal , la bande de couleur sang file vers le sol, les garçons s'élancent.
Héphias cour comme jamais, malgré les douleur sourdes de ses muscles. Son frère est plus rapide en temps normal mais sa motivation est grande, Cyphaïs doit le voir en vainqueur.

Tobias est loin, regarde moi triompher Cyphaïs. Voit ce que j'endure pour attirer tes regards.

Convaincu de sa victoire imminente, il ne reste que quarante pas, Héphias tourne un instant la tête, espérant croiser le regard de l'élue de son coeur.
Son bref instant d'égarement lui coûte cher, une simple petite pierre sur la piste lui vole sa victoire. Il trébuche et chute lourdement s'écorchant profondément les paumes sur le sol rugueux. Tobias le dépasse hilare, Cyphaïs regarde tristement le vaincu a terre, les mains en sang, puis acclame vivement le vainqueur.

Le jeune garçon retient ses larmes et parle pour lui-même.

- c'est la dernière fois mon frère, Cyphaïs sera ma compagne et je deviendrai le meilleur des olympiens sous l'égide bienveillant des dieux.

La mort le prit, son corps physique gît sur la plaine mais l'esprit dérive, il n'a plus de corps et pourtant il souffre, il n'a plus de bouche et pourtant il hurle.

-Toute mon âme aspire a la paix seigneur Hadès, libérez moi... LIBÉREZ MOI !

Seul un rire froid et lugubre résonne dans son esprit.
-Petit mortel imbécile... tu a déja oublier ton serment et tes crimes?

C'est le sombre Charon, un sourire glacial éclaire le visage squelettique du passeur maître de la barge franchissant le styx.
Toi plus que tous autres, tu devrais le savoir nuls endettés ne trouvent en ces lieux la paix...

-la dette de sang !
-Oooooh oui, olympien pathétique , te souviens tu? Vois cette lumière , c'est l'aura de ton Damné de frère. Ressens tu son délicieux courroux?

25 ans plus tôt, les marais d'Héliké, la guerre fais rage...

-les sauvages nous ont contournés mon frère, il faut nous replier !
-Pauvre lâche ! toujours prêt a fanfaronner devant Cyphaïs mais je vois bien sur ce champ de bataille ta vrai nature.

Le ton de Tobias se fait suppliant:
-ne sois pas stupide Héphias, a quoi sert de mourir de désespoir?
désespoir... que sais tu du désespoir Tobias? j'ai vu la seule femme que j'ai jamais désiré promise a mon frère, quand tu reviendra glorieux de cette campagne j'aurai tous perdu

Un forestier jailli des fourrés, coupant cour a la discussion. Sa lame virevolte, engage celle de Tobias qui ne peut que parer a la hâte.
L'elfe est fort, son agilité est incroyable, il maintient le cadet sur le flanc de son aîné rendant tout assaut des plus hasardeux.

je dois l'attaquer ou Tobias mourra...
La Bâtarde d'Héphias fend l'air malgré la fenêtre d'attaque réduite, le coup est dangereux, une simple déviation de la part du rapide adversaire fera de lui un fratricide.
La parade vient inéluctablement...
un bretteur accompli mais un idiot fini...
Le solide acier nain brise la l'épée médiocrement forgé, tranche le bras et termine son chemin dans le flanc du vaincu.

-je te remercie mon frère sans toi...
l'immonde pensée chemine dans le cerveau d'héphias:
sans moi tu serai mort et Cyphaïs serai a moi.
Par zeus mon frère, ma haine est si forte suis-je tomber si bas? et pourtant Cyphaïs...

-les hommes sauvages seront sur nous dans un instant il faut fuir mon frère je t'en prie tu pourra étancher ta soif de sang plus tard.

j'en doute fort, raclure de Salminar !
l'homme sauvage marmonne un mot de pouvoir, le pic d'énergie dévore la distance le séparant de sa cible, Tobias plonge mais ne peut éviter d'être toucher aux jambes. Sous la puissance du coup l'olympien s'évanouit momentanément.
un bref sourire illumine le visage simiesque du mage qui incante déjà le sort suivant.

-C'est ça la race élue des dieux? vous mourrez couché sans vos jambes comme des infiraaarg.
-vois tu la différence entre toi et moi singe difforme, c'est que je parle après t'avoir planté une dague entre les côtes.
-hahaharg rha... je meurs mais mes frères arrivent et le tiens ne peut plus te suivre, votre mort est aussi certaine que la mienne...
Un dernier râle et le sauvage s'affaisse définitivement sur le sol.

une magie malveillante secoue les fourrés, nos ennemis sont là, pardonne moi mon frère mais ta blessure te condamne, je serai le seul a rentrer auprès de Cyphaïs...
Héphias fait volte face prestement et s'enfuit vers l'orée du bois...


et quand Tobias émerge de sa torpeur il n'est pas seul...
Deux cordes de lierre tressé maintiennent l'olympien immobile.
-Ordure de forestiers !
tentant d'apercevoir Héphias il inspecte rapidement son entourage, d'autre olympien son attachés, brisés , vaincus , déchus.
Mais... son frère n'est pas parmi eux.
Du bruit dans son dos, une frappe rapide a l'arrière du crâne, la dernière pensée de Tobias de Tobias est pour Cyphaïs.
Le bienheureux oubli de l'inconscience l'étreint ensuite...

Pour les critiques je te conseille de coloriser les dialogues pour plus de clarté, et ton temps de narration est mal choisi je trouve.
Après il y a aussi l'usage abusif ou a mauvais escient de la ponctuation (notament des trois points...)

Mais bon il y a du positif, déja en temps que grosse feignasse tu a fais l'effort de prendre ton clavier, bravo sisi
ensuite la trame de fond est pas mal, je devine pas encore comment Héphias va être amener a tuer Cyphaïs (qui brille par son absence dans le récit) mais je suppose qu'une confrontation directe entre les frères et a venir.
Aller hop motive toi pour la suite, ça te changera du rôle de tap kaz

Moi j'aime bien. C'est dommage qu'il y ait tant de fautes, mais on arrive à se plonger dans le récit!

une voix sépulcrale, atroce, mais désormais familière, l'accueil une fois de plus en enfer.

encore toi?