Esprit, si tu m'entends ... | |
Topic visité 592 fois Dernière réponse le 23/03/2010 à 18:48 |
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Depuis que j'ai reçu cette broche verte, la Tour de Jade, je ne vois plus Na'helli de la même manière. Je crois que Na'helli non plus ne me voit plus de la même manière.
La meilleure école qui existe est celle de la vie. On y murit en un instant, et sitôt s'envole l'innocence de la jeunesse. Je repose le livre, « Adages Elfiques », je ne suis pas adepte de ce genre de morales. Il y a du vrai pourtant. Mais toujours des phrases à rallonges, des mots compliqués. Ça fait plus sage? Sans doute. Shay parle comme ça. Valériane parle comme ça. J'ai eu la chance de rencontrer la Reine suite au conflit des ruines. Elle parle comme ça elle aussi. Je voudrais tellement lui ressembler. Belle. Forte. Intouchable. Écoutée. Le Chien est à côté de moi, il a posé sa tête sur mes genoux pendant que je lisais. La dame en bas ne voulait pas le laisser entrer, mais quand elle a vu ma broche, elle n'a rien pu dire. Mais du coup, je ne dois plus jamais rien voler. C'est une promesse que je me suis faite, comme une résolution. J'ai passé beaucoup de temps à lire ces derniers jours. Ça me rassure. Me réconforte. Un jour, je parlerai comme on parle dans les livres. Moi aussi j'arriverai à faire des phrases avec de jolis mots, mais avec moi, les gens comprendront. C'est un hurlement qui me sort de ma réflexion. Un hurlement pas naturel. Un cri de souffrance. Je dévale le grand escalier de la bibliothèque à toute allure, sans prendre la peine de m'excuser auprès des gens que je bouscule dans ma course. Dehors, ça grouille. D'Elfes. Le centre-ville. Je me demande comment font certains pour aimer ce monde. J'aimais bien quand j'étais plus petite, je me faufilais entre ces jambes et ces robes pour semer les gardes qui me poursuivaient. Mais ils me gênent, là. Les cris se multiplient, à gauche, à droite, loin devant moi. La Tour Centrale de Na'helli. Des cris viennent de là! Si la Reine est en danger, c'est à nous de la protéger. Nous, c'est la Tour de Jade. Bon, là, il n'y a que moi, mais s'ils ont entendus les cris, ils seront là-bas eux aussi. Le Chien court juste devant moi. De toute façon, il sait où on va. Au milieu des Elfes paniqués et des quelques uns qui tentent de se défendre, j'aperçois des créatures que je n'avais jamais vues auparavant. Des intrus! - Éloignez vous! Écartez-vous! Mais qu'ils s'écartent bon sang! La foule ne se disperse pas, au contraire. Voilà qu'ils forment un grand cercle autour de ces horribles choses vertes et ridicules. Je m'élance au cœur du cercle. Je ne vois qu'eux. D'autres Elfes sont là, dans le cercle, épées et autres armes en main. Les monstres s'en prennent au donjon principal. La résidence de notre Reine. Ils ont barricadé les portes, et commencent à mettre le feu à tout ce qu'ils trouvent! Ok, alors c'est comme ça vous croyez? La glace fuse de mes mains, sans que j'ai pris le temps de réellement me concentrer. Un deuxième pic de glace heurte la même créature deux secondes après. Ah, on dirait que ça l'a énervé... Il se jette sur moi, mais Le Chien s'interpose et repousse ses attaques. Il grogne. Il me couvre. Très bien. D'autres membres de la Tour de Jade interviennent, Tanysh passe à l'offensive et blesse gravement le lutin dégénéré. Je mets peu de temps à l'achever, et on continue d'avancer vers le donjon. Je hurle vers la foule, demandant à ce qu'ils prennent part à la défense de la ville, parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. Défendre notre Cité. En approchant du donjon, les créatures paraissent de plus en plus grosses, et sont réellement plus imposantes que celle que j'ai tuée tout à l'heure. Plus menaçants aussi. Plus équipés également. De vrais soldats. Mais autour d'eux, un groupe se forme, mêlant membres de la Tour de Jade et indépendants. Je ne sais pas si les Sentinelles sont là elles aussi, mais on sera assez nombreux. Je n'ai même pas peur. On se prépare à attaquer l'un d'entre eux, celui qui est devant la porte principale du donjon. Je crois qu'il l'a senti, il s'est tourné vers nous et s'est mis en garde, enfin, j'imagine que pour lui, c'est une garde. Il a mis grossièrement son épée devant lui, pointe vers le haut. Le signal! On fonce. Des coups, des tailles, des sorts, voilà pour toi, saleté! Le Chien lui saute à la gorge et c'en est fini de lui. On est très avancés, mais il faut qu'ils cessent de s'en prendre au donjon. Qu'ils viennent nous attaquer, pour voir! Le Chien n'a pas de mal à éviter les trois premières frappes, mais sous le nombre de coups, je vois son sang qui se met à couler. Il est touché sous le ventre, et à l'oreille, mais n'arrête pas ses efforts pour autant. Il faut prendre exemple sur lui. Tellement courageux. Je me colle moi aussi à l'un d'eux pour le gêner, mais je n'arrive pas à éviter ses coups. Ma peau saigne. Ma vision se trouble. Je les ai sous-estimés? Le Chien me regarde, affolé. Je lui fait signe que tout va bien, mais il est trop tard. D'autres créatures arrivent, et frappent Le Chien. Il veut reculer. S'enfuir. Il me regarde une fois encore. Non! Une lueur étrange traverse son regard, et il se redresse, grogne, aboie, hurle à la mort. Il faiblit. D'autres coups tombent sur les créatures, mais ils s'en fichent. Ils tiennent l'un des nôtres, Le Chien, et ne le lâcheront pas. Je me jette sur eux, m'interpose, prend des coups à sa place. Je saigne, mais ne pleure pas. Je souffre, mais ne le montre pas. Pourquoi s'acharnent-ils autant sur lui? Parce qu'il est plus faible qu'un combattant? Parce qu'il a tué l'un des leurs? Et moi alors! Pourquoi lui et pas moi? Maintenant que je suis collé à eux, je ne peux ni me défendre, ni attaquer. Alors pourquoi lui? Un choc contre le sol, un corps sans vie. Voilà tout ce qu'il reste. Le Chien s'est effondré. Il ne respire plus. Il semble si calme, si bien, allongé comme ça, si seulement il n'y avait tout ce sang autour de lui, et cette plaie béante sous son ventre. Il … Il est mort? C'est terminé? Il ne reviendra plus? Ils me l'ont pris. Ils me l'ont volé. Mes larmes se refusent à couler, c'est la haine qui monte du plus profond de moi, et j'entends les cris de satisfaction de ces abominations prendre le dessus dans mon esprit. Il faut que je fuie. Il faut que je parte. Il faut que je survive, sinon Le Chien sera mort pour rien. Il est déjà mort pour moi, je n'en valais pas la peine, tu sais Le Chien? Pourquoi as tu fait-ça? Je ne partirai pas, c'est compris? - Il le faut. Ah? Euh … Je n'ai pas le temps de chercher d'où vient cette voix, je la connais, c'est tout ce qui compte. Mais je ne partirai pas seule alors! Je saute, esquive, roule à terre et me retrouve tout près du corps inanimé du Chien. Je dois l'emmener loin d'ici, je dois partir et il vient avec moi. Je soulève difficilement son corps et fuit vers la forêt de Na'helli. Navré pour vous, créatures, mais vous ne conserverez pas son corps comme trophée. J'ai d'autres projets pour lui. |
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dans la jungle terrible jungle le chien est mort ce soiiiiiiiir !!! |
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Mais euh ! Pourquoi z'avez tué le Chien ? J'l'aimais bien moi =( |
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Bom … Bom … Bom …
J’ai pu sortir de Na’helli avec Le Chien dans les bras. Les gardes m’ont encore regardée bizarrement, mais ils me connaissent quasiment tous maintenant, alors ils n’ont pas été trop surpris. Non … Quand une jeune fille traverse toute la ville en courant d’abord, puis en marchant vite ensuite, toujours en regardant droit devant elle, ce n’est pas si surprenant. Pas tellement surprenant non plus qu’elle porte son garde du corps, son protégé protecteur, son confident sur les bras. Non. Le plus surprenant peut-être, c’est le trou rouge que l’on voit sur l’abdomen de la victime, le sang qui coule sur les bras, la robe, les jambes de la jeune fille, et surtout, son intention. Où va-t-elle comme ça? Elle compte sortir de Na’helli avec un cadavre sur les bras ? Pourtant, il le faut. Je ne sais plus pourquoi, mais ça va me revenir sur la route. Ma route, c’est celle du Temple de la Forêt. Je sais qu’il se situe au nord de la cité, très loin dans la forêt. J’y suis déjà allée, alors je retrouverai l’endroit exact. Même en étant sortie de la ville par la porte sud, j’y serai avant la tombée de la nuit en prenant quelques raccourcis. Il fait presque beau. J’accélère ma marche funèbre. Je ne croise personne sur le chemin. Personne à qui parler, et personne qui me parle. Aucune voix dans ma tête. Je me souviens, je crois, quand j’étais petite, je croyais toujours que quelqu’un d’invisible s’amusait à me faire peur en parlant juste à côté de mon oreille. Alors je me retournais brusquement, je donnais même quelques coups dans le vide, du haut de mes trois pommes. Plus tard, j’ai compris qu’il n’y avait personne, que la voix était bien là, mais dans ma tête. Mais c’est pas grave, hein, d’entendre des voix nous parler, c’est un signe d’une grande sensibilité au monde, c’est … euh … je sais plus qui m’a dit ça … Quand je finis par arriver à destination, la nuit est en fin de compte déjà tombée. J’ai surestimé mon allure avec une charge supplémentaire. Le Temple était toujours aussi impressionnant. Même lorsqu’on l’a déjà vu une fois, il reste un monument et un lieu exceptionnel. Je distingue malgré le noir des détails que je n’avais pas aperçus la première fois. C’est magnifique. Si le jour la lumière est guidée, orientée et déformée par les arbres et leurs feuilles, la nuit, c’est totalement différent, et très semblable à la fois. J’imagine un clair de lune particulièrement avantageux, des jeux d’ombre parmi les ombres. Dommage qu’il y ait tous ces nuages maintenant. Je m’approche encore du temple, et me rend compte que les portes sont fermées. Toutes les 4. - C’est malin. Et je fais comment pour entrer moi ? Forcément, pas de réponse. Pas de porte qui s’ouvre comme par magie, voire par magie. - Bonsoir. Tu voulais quelque chose ? … Mais pourquoi il me tutoie lui encore ! C’est pas vrai ça ! J’pourrais être n’importe qui, j’pourrais être la fille de la Reine, il me tutoierait quand même ! - Bah … J’voulais entrer. Et il peut se gratter pour la politesse. [HRP: De retour! Pardon de vous avoir fait attendre ^^] |
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Il m’a regardée longtemps avant de se retourner, et de m’ouvrir la porte du Temple. Pour un gardien, il a l’air vraiment bizarre lui. Les derniers que j’ai vus portaient leurs longues robes amples (et moches) et rouspétaient au moindre bruit qu’ils pouvaient entendre. Lui est habillé normalement. Il n’a même pas posé de question sur Le Chien ou sur moi. C’est ça qui le rend bizarre je crois. Il n’est pas curieux.
Il fait bon à l’intérieur. Je ne sais pas comment ça se fait, avec toutes les ouvertures sur l’extérieur qu’il y a, mais je n’ai pas froid. Je pose doucement Le Chien près d’un des bancs. - Mmh …C’est bon, je vais me débrouiller maintenant. - Comme tu veux. Tu feras attention, les portes ne s’ouvrent que de l’intérieur sans clé. Si tu sors, tu ne pourras plus entrer. - Ouais, d’accord. Il m’a encore tutoyée. J’ai vraiment l’air d’une gamine … Mais je n’ai plus le temps de penser à ça. Le corps Du Chien est froid. Machinalement, je le rapproche du centre, il y fait meilleur. Sûrement une histoire de croisement d’air, ou un truc comme ça. Bon. Je suis arrivée ici, il n’y a plus personne depuis que le gardien est reparti, et je ne sais toujours pas pourquoi je suis venue. Qu’est ce que je peux faire maintenant … Je vais dormir. De toute façon, je pense que je dois parler avec un responsable du Temple. Il s’y connaîtra mieux que moi en … tout ça. Peut-être qu’il aura une idée. Moi, tout ce que je veux, c’est rester avec Le Chien. Encore. Il est parti bien trop tôt ! Il disait qu’il veillerait sur moi. Je m’allonge péniblement par terre, contre un banc. J’ai pas de couverture, pas d’oreiller. Ça ne me gêne pas. Je ne suis pas n’importe qui moi. Je suis une fille de la rue. Une fille de la nature. Je m’endors plus vite que je n’aurai cru. J’ai le cœur lourd, la gorge serrée, mais je n’arrive pas à pleurer. Bien sûr que je suis triste, mais je n’ai pas besoin de pleurer pour faire passer la douleur. Voila. Je m’endors. Tout va bien … Au premier bruissement suspect dehors, je m’éveille d’un seul coup. C’est pas un bruit normal, pas un bruit de la nature. Le jour se lève déjà, ça doit être les premiers visiteurs, ou même un prêtre. Les portes sont encore fermées. - Tu es encore là, toi ? Tu as dormi ici ? Rah, c’est pas vrai, encore le gardien. Et il me regardait dormir en plus ! Le pervers ! - Euh, ouais. Normalement, j’aurais du arriver avant la nuit hier. - D’accord. Mais tu n’as pas du être confortablement installée ! Tu aurais du me le dire cette nuit, je t’aurais trouvé quelque chose. - Euh, et t’es là depuis longtemps ? J’veux dire… Je me rends compte que je ne pensais pas être aussi pudique. Mais là, c’est glauque quand même. - Il faut que tu te lèves maintenant. Il faut que j’aille ouvrir les portes pour la journée moi. - D’acc. Le Chien n’a pas bougé d’un poil. Évidemment. - Ils arrivent à quelle heure les prêtres, d’habitude ? - D’habitude, assez tôt. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est jour de pèlerinage. Ceux qui viennent ici veulent le plus souvent être seuls, alors on a pris l’habitude de ne plus venir du tout. - Pff … - Tu avais besoin d’en voir un ? - Ouais. Moi aussi d’habitude je veux être seule, mais là, j’avais besoin d’eux. - C’est pour ton ami ? - Au début oui. Mais maintenant, j’ai des questions. - Je vais voir ce que je peux faire. Il va vers le corps Du Chien, et le contemple attentivement. - Son âme est encore là. Tu peux sentir sa présence ? - Hum … Si je réponds oui, tu vas me répondre que c’est parce que j’étais très proche de lui ? - Ah, euh … oui, c’est ce que j’avais prévu de dire. Mais comment le sais-tu ? - Bah dans mon rêve cette nuit, c’est ce qu’un prêtre me disait. Il me posait la même question que toi, et me répondait ça après. - Je vois. Ils vont plus loin que je ne le pensais. Je n’ai pas entendu la fin de sa phase. Je crois qu’il l’a dite pour lui-même. - Et que te disait ce prêtre après ? - Je ne me souviens pas bien. Il parlait de cœur pur, de mission, je ne sais plus. Mais c’est qu’un rêve, hein ? - Je crois que je peux répondre à tes questions et m’occuper de ton ami. Intriguée, je le regarde alors qu’il tend les bras au dessus Du Chien. - Pense à lui, et ferme les yeux. J’obéis, et me souviens de notre rencontre. Elle avait essayé de m’attaquer cette sale bête ! Mais on s’est tout de suite plu et entendu. On s’était apprivoisés mutuellement, en un instant. Lui, Le Chien sauvage, sans maître. Moi, l’Ambre brute. On était fait pour se rencontrer. - Ô, Esprit de la Forêt, si tu m’entends, exauce ma prière. Seigneurs des Arbres, de la Faune et de la Flore, vous qui avez souhaité tester par vous-mêmes la pureté de son cœur, croyez en elle comme je crois en vous. Accordez-lui la confiance et l’amour qu’elle mérite. Des voix me tirent de mes pensées. Je sais qu’il m’a dit de garder les yeux fermés, mais il y a du monde, je ne vais pas rester dans mon coin les yeux fermés ! - Seigneurs des Vents, de la Lumière et de la Nuit, voyez son courage, son honnêteté et sa force, apportez lui votre aide une nouvelle fois. Devant moi, un spectacle surnaturel. Le gardien se tient droit, totalement droit, juste devant Le Chien. Il a maintenant les mains tendues au ciel. Il … il incante ? Et sa voix résonne … Ou plutôt …D'autres voix se joignent à lui. - Libérez à nouveau les esprits qui se sont retirés vers vous. Qu’ils regagnent le corps de son protecteur, pour achever leur mission. Donnez lui cette chance comme vous m'avez donné la mienne il y a des centaines d'années. Les esprits liés comme cela à une personne ne s'en défont jamais. Voyez leur attachement. Je ne comprends pas la moitié des mots que le gardien prononce, en plus, c'est de l'elfique ancien on dirait. Ça a l'air important. J’ai cru voir la queue Du Chien bouger une seconde. Le gardien à côté de moi ne bouge plus du tout, il retient sa respiration. Il a l’air fatigué. - Qu’avez-vous f… - Chut. Je crois halluciner. Le corps Du Chien s’élève dans les airs devant moi. La lumière autour de lui se fait plus forte, et je vois aussi comme des rubans verts qui tournent autour de lui. Ils décrivent des cercles, se resserrent, s’éloignent et se resserrent à nouveau. On dirait des pulsations. Le corps finit par redescendre après quelques battements des espèces de rubans. Doucement. Il touche le sol sans bruit. - Bonjour Le Chien !!!!! Tu m'as manqué! Je lui saute dessus, et le serre très fort contre moi ! Il est vivant ! Aussi vivant que le gardien et moi ! Il ouvre la gueule pour bailler, juste comme s’il venait de se réveiller d’un très long sommeil. - Ton ami s’appelle « Le Chien » ? - Oui ! Ça lui va bien comme nom hein ? Mais dis, comment tu as fait ça ? - Ce n’est pas moi. Ce sont ceux qui t’ont parlé cette nuit, dans ton rêve. Ce sont eux, et toi. C’est pas banal comme nom « Le Chien » … - Bah, pour un chien, y a pas mieux ! - Bien sûr … - Ceux qui m’ont parlé en rêve … tu les connais ? - Ce sont des esprits, c’est la Nature qui t’a parlé. Ils voulaient te connaître un peu mieux. - Et … je leur conviens ? - Oui. C’est pour cela qu’ils t’ont rendu ton … chien. Soyez prudents. Promets moi de garder le secret. - Oui oui ! Je sors enfin du Temple, mais je ne suis plus seule ! Le Chien marche à mes côtés. Je vais doucement pour ne pas l’épuiser, il revient de loin ! Au bout de quelques minutes, sûre que plus personne ne peut m’entendre … - Hé, Le Chien … tu croiras jamais ce qui nous est arrivés … ! |