Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Hasta la victoria siempre
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Hasta la victoria siempre
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Dernière réponse le 04/01/2010 à 22:40

ldf Par Green - Roi du charter  le 04/01/2010 à 11:49


Jour 28, Le Temps du Réveil,An 51

Le soleil s'est couché sur Olympia, les habitants vont se coucher après une dur journée de labeur, est-ce donc cela vivre? Se lever tout les matins, travailler, dormir le soir encore et encore jusqu'à ce que le corps trop fatigué de cette vie décide de lâcher prise?
Non, ce n'est pas vraiment vivre que d'obéir aux ordres de supérieur qui ne souhaites uniquement faire passer leurs profits avant le bien être des autres, non, ce n'est pas vraiment vivre...

Mais, ici, dans cette vieille ferme isolé du reste du monde, des décisions sont prises, et elles mettront en marche un mouvement que nul ne pourra arrêter, des décisions qui feront par la suite trembler olympia.
Inconnu du publique, cette ferme délabré n'est que ruine, mais, ce qui est intéressant dans cette ferme, ce n'est pas la ferme en elle même, mais ce qui se passe dans ses sous-sols.
Allons y jeter en œil.

Passant par un passage secret, l'on atteint des marches de bois, petites, peu espacées, un peu comme si ces marches avaient étaient fabriqué pour des nains. L'escalier descend encore et encore, on dirait qu'il entraîne le voyageur jusqu'au profondeur de la terre, et pourtant, après quelques minutes de descente qui semble interminable, la lueur de la torche qui sert au marcheur semble bien pâle, oui, il débouche dans une salle éclairé par mille lanternes, instinctivement, on regarde la pièce, on dirait une de ces caves gigantesques que l'on peut trouver sous certains édifices tel que les châteaux. Dans la pièce, il y a une table gigantesque, à chaque chaise repose un lutin, et devant chaque lutin réside un verre contenant un étrange liquide vert. L'ambiance est presque religieuse, des senteurs d'encens (ou plus exactement de violette) embaument la pièce.
Tout les lutins sont armés, épée olympienne, sabre elfique, armure naine, un ensemble hétéroclite d'équipement les habillent. Toutes ces armes et armures modifiées pour les besoins d'une morphologie bien plus petite. Cependant tous ont revêtu un uniforme commun basé sur un rouge assez claire.

La table semble présidé par un autre lutin qui lui n'est pas vêtu de rouge. Ce dernier a à sa gauche un énorme bâton de métal et à sa droite un géant. Derrière lui, s'étend un drap blanc sur lequel, peint en rouge, réside une étoile. En dessous on lit ces lettres:
A . M . F
Oui, ici, il s'agit du quartier général secret de l'Association des Mâles Fêteurs. Le lutin "principale" tapote sur son verre, le silence qui n'était seulement brisé par quelques chuchotement, se fait alors totalement, on peut presque entendre le battement de cœur de chacun des individus. Le "président" de l'assemblé commence alors :


-Camarades! Aujourd'hui, le monde vas trembler...


Il y eu un chuchotement d'approbation mais le silence ce fit de nouveau quand le lutin fit un geste de la main. Il continua :

-Camarades! Mes Frères! L'oppression des Grands-Gens est devenu insoutenable pour nos frères! Dans l'empire, ils sont martyrisés, chez les forestiers, ils sont utilisés!
Camarades! Il est temps de mettre en place notre plan de conquête d'olympia pour qu'enfin les Impérialistes et les Royalistes nous craignent!
Ce que je vais vous demandez camarades est risqué, il est probable qu'aucun d'entre vous n'en ressorte vivant, si vous ne souhaitez pas accomplir la mission que je vais vous confier, je comprendrais. Partez maintenant ou restez avec moi!


Il y eu alors un lourds silence de quelques secondes qui semblèrent durer une éternité, aucun ,aucun des lutins présents dans la pièce ne bougea ni ne souffla mot, le visage du révolutionnaire fut animé d'un sourire. Il continua donc :

-Camarades, je suis fière de votre détermination. Jamais Olympia n'aura vu de lutins plus courageux!


Un nouveau murmure d'approbation se fit et le calme fut un peu plus lent a revenir, mais il revint sans trop de peine et le lutin continua :

-Ce soir Camarades, nous allons attaquer simultanément toutes les cités d'Olympia! Ce soir Camarade, nous allons tenter de prendre le pouvoir de ce monde!


Un hourra parcourut la salle, l'on pouvait entendre "Vive Green!", "Vive l'A.M.F!", "Vive Pizgup!", "Vive nos Chefs!". Le brouhaha dura quelques minutes, le dénommé Green laissa faire, souriant tel un conquérant qui viens de réussir un coup de maître. Quand plus un bruit ne fut, il continua, l'air triste :

-Il ne faut cependant pas nous faire d'illusion, il y a aucune chance que nous ne réussissions. Cependant, cette action sera un coup d'éclat pour notre cause! Car dans une révolution, on doit triompher ou mourir.


Le lutin marqua une courte pause, l'atmosphère de la salle était pesante, oppressante, il continua :

-Si vous veniez à être capturé, sachez que l'A.M.F niera avoir eut une quelconque relation avec vous, si vous échouez, l'A.M.F condamnera vos actes. Vous le comprenez?


Il y eu un murmure qui ressemblait à un oui et Green continua :

-Camarades, chacun d'entre vous recevra en sortant un papier qu'il devra détruire ainsi que des biscuits de la révolution. Sur ses papiers il y aura le lieux d'attaque sur lequel vous serez affecté. Votre nom de code sera Grïnfanboyz, vous ferez une déclaration officiel .

Green marqua une pause, jetant un coup d'oeil sur leur symbole, l'étoile de la révolution, chaque branche représentant femme, violette, argent, pouvoir et lutin. Cette dernière rouge pour ne pas oublier les martyres de ce combat.
Il enchaîna en levant son verre :


-Camarades, Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre cœur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire.
Camarades! Pour un Monde Libre! Pour notre Rêve! Pour l'AMF!

Tout les lutins se levèrent en empoignant leur verre et répondirent :

-Pour l'AMF! Pour nos Chefs! Pour la Liberté!

Et ensemble ils trinquèrent...

Quelques jours plus tard...


-Piz', toutes les attaques ont avortés...
-Ouais, dommage, c'est passé pas loin à Lardanium
-En effet mon ami... ... Mais enfin, les grands-gens vont commencer à nous craindre. Bien, il faut faire un communiqué officiel où nous nions tout en bloque.
-Ouais, ça va quand même, t'as l'air affecté quand même...


Green tourna la tête et souffla doucement :

-Il faut s'endurcir, sans jamais se départir de sa tendresse.

Le "géant" hocha la tête en signe d'approbation. Les zumains lui avait parlé d'un homme, d'un révolutionnaire comme eux. Et ce dernier disait cette phrase "Hasta la victoria siempre..."





"-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."

Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir...

Notre peuple vaincra !

el Par Dlaumor Elido  le 04/01/2010 à 18:46

C'était donc ça..!



geant Par Pizgup  le 04/01/2010 à 22:40

Deux semaines plus tôt…


« Euh… Piz ? Y’a un Lutin qui veut te voir : il dit que tu l’as convoqué. »

Pizgup leva la tête de son bureau. Il était occupé à rédiger un traité sur comment contrôler Olympia. Après tout, une fois qu’ils seraient maîtres du monde, un tel recueil se vendrait sans doute très cher. Le Géant reposa sa plume dans l’encrier.

« Il dit vrai Père Sif’ ! Fais-le entrer. »

L’épouvantail acquiesça et laissa entrer le Lutin. Celui-ci se plaça devant le bureau de Pizgup et ôta son chapeau à grelot. Il portait sous le bras de nombreux parchemins enroulés qu’il avait du mal à ne pas faire tomber tant ils étaient volumineux. Il réussit tant bien que mal à les tendre au Géant :

« Tenez maître : voici mes comptes-rendus pour les deux dernières saisons.
- Merci Pimpin. Tiens : prends cette bourse de feuilles de violette et prends quelques jours de congé. »

Une lueur de démence apparut dans l’œil du Lutin lorsque Pizgup lui désigna ladite bourse. Il se rua dessus comme la faim sur le monde et quitta la pièce en marmonnant des remerciements. Pizgup haussa les épaules et entama la lecture de toute la paperasse qu’il venait de se voir confier. Relativement à l’aise avec le calcul mental, il contrôla rapidement les lignes de calculs qui défilaient sous ses yeux, enregistra mentalement les conclusions qu’il tirait des résultats, et griffonna quelques notes sur une feuille de parchemin qui trainait.

Lorsqu’il eut fini, il se leva et partit à la recherche de son compère. Il le trouva dans son bureau, en train de réprimander un Lutin. Pizgup resta sur le seuil en attendant que Green ait fini :

« Et que ce soit clair Zeb, je ne veux plus te voir torturer tes camarades derrière la réserve d’accord ? En plus cette mortensen n’était probablement pas aseptisée. S’il chope le tétanos t’auras sa mort sur la conscience ! Allez, maintenant file, j’dois m’entretenir avec Piz’. »

Le Lutin fit une courbette disgracieuse et s’éclipsa. Pizgup entra :

« Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Nan rien… c’est Zeb qui a fracassé les bras et les jambes de Simi pour lui piquer son fric.
- Ouais… la routine quoi ! J’voulais te voir parce que j’ai examiné les derniers rapports de Pimpin…
- Pimpin c’est… ?
- La compta !
- Merci.
- Je disais donc… j’ai épluché ses rapports, et apparemment on enregistre une baisse de nos recettes de 43% par rapport à ce qu’on gagnait il y a 2 saisons. J’ai regardé un peu d’où ça venait. A priori, le réseau de prostitution de Lardanium a eu une diminution de ses revenus. Bon, ça j’m’en charge, c’est mon secteur. Là où va falloir prendre une décision, c’est sur le problème de l’intendance : on dépense beaucoup trop en nourriture et en boisson ! »

Green parut surpris :

« Tu m’avais pas dit que les revenus que les membres apportaient à nos caisses suffisaient à les nourrir !?
- Plus maintenant. On a été trop tendres avec eux : maintenant qu’ils sont nourris, logés et camés, ils ont plus envie de gagner leur vie. Avant ils le faisaient pour se payer leur violette ou pour aller voir les prostituées. Le problème, c’est qu’en respectant les promesses faites pendant nos campagnes de recrutement (erreur que nous sommes probablement les seuls à faire dans le petit milieu des politiciens), nous leur avons fourni femmes, violette, pouvoir et argent, et leur avons retiré par la même occasion toute motivation pour continuer à travailler.
- Mais c’était ton idée le truc avec les femmes, la violette et tout le bordel ! Ton truc avec les 4 leviers ou j’sais pas quoi…
- Et j’en assume l’entière responsabilité, d’autant que je persiste à dire que cette théorie est de loin la plus géniale qu’il m’ait jamais été donné de formuler. Evitons juste d’en parler pour l’instant : les lecteurs vont pas comprendre parce que j’ai pas encore publié mon traité…
- Comme tu veux… mais tu proposes quoi du coup ?
- Je pense qu’il va falloir faire un peu le ménage dans nos rangs… »

La phrase de Pizgup fut suivie d’un long silence. Le Géant attendit la réaction de Green.

« Hum… ça paraît un peu radical ! D’autant que nous avons besoin de toutes les personnes disponibles pour notre complot !
- C’est faux : nous avons besoin de toutes les personnes utiles, et c’est là toute la différence !
- Et comment on se débarrasse des autres ?
- On les envoie au casse-pipe ! On les a bercés suffisamment longtemps avec nos discours pour qu’ils se croient capables d’accomplir quelque chose.
- Tu veux sacrifier notre peuple pour servir nos intérêts ?
- Pourquoi pas ? Je suis sûr que… comment il s’appelle…
- Qui ça ?
- Le mec là… dont on t’a parlé chez les Zumains…
- Che Guevala ?
- Ouais… Che Guevala… bah j’suis sûr que Che Guevala l’aurait fait !
- Oh oui sans problème… d'ailleurs j’crois bien qu’il l’a fait !
- Et ben… il l’a fait, et pourtant 40 ans après tout le monde le considérait en héros et portait sa tête sur sa tunique… tout ce que j’espère c’est qu’on n’aura pas besoin d’avoir un béret pour y avoir droit nous aussi !
- Okay… ben allons-y ! J’ai la liste de nos membres : on va voir qui on garde… »

Green tira un manuscrit d’un des tiroirs de son bureau et commença à lire les noms à Pizgup.

« Pimpin ?
- On garde… on en a besoin pour la compta !
- Wallace ?
- Lui il gère le courrier des lecteurs… on verra si on peut s’en passer. Pas comme si on en recevait beaucoup !
- Frida ?
- On vire… sa cuisine est infecte !
- Zeb on l’vire ? Il a failli tuer Simi, c’est plus un fouteur de merde qu’autre chose !
- Nan on garde : c’est un teigneux, ça peut toujours servir. Par contre Simi, maintenant qu’il a plus de genoux ni de coudes, il va devenir un peu cagneux donc on peut s’en défaire.
- Pas bête… Nono ? »

Ils passèrent ainsi toute la liste en revue. A la fin de la soirée, ils avaient désigné une petite soixantaine de nominés. Uniquement des Lutins. Pizgup pensait qu’en envoyant des représentants d’autres peuples, ils perdraient un alibi si on venait les accuser d’essayer de conquérir Olympia. Car le plan qu’il avait conçu risquait de ressembler à une tentative de leur part pour prendre le contrôle du monde.

Il reprécisa bien à Green que ce n’était pas le cas, et que leur complot se ferait sans coup férir. Mieux valait rappeler certaines bases…

Lorsque Pizgup eut expliqué son idée en détail, il dit à Green :

« Réunis-les ici dans 2 semaines. On leur expliquera ce qu’on attend d’eux… »