Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Le journal de l'Alchimiste.
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Le journal de l'Alchimiste.
Topic visité 482 fois
Dernière réponse le 20/01/2010 à 08:43

geant Par Tobias  le 17/01/2010 à 21:07

Chapitre I, page 12 du journal de l’alchimiste.

Les structures.

An 50, saison des longues pluies, jour 45...

Au devant des collines de cristal…


Sans doute la nature me fascine bien plus que mes simples talents de shaman. Je n'ai qu'à me servir dans cette sphère collective que j'appel "alchimie" pour en comprendre mieux ses origines et mesurer toute cette chance qui s‘offre à moi.

Selon moi tout est matière à origine. Pas simple pourriez-vous penser, mais pourtant si limpide. Les « choses » qui nous entourent ne peuvent être le fruit du hasard. A partir d'une "chose" on peut en résulter une multitude d'autres, qui elles même se fragmenteraient en d'autre compartiments, si infimes que même la raison ne peut en déceler l'existence. Il faut sans doute être fou, ou peut-être un génie, pour envisager une telle évolution d'une simple "chose".
Pour moi la "chose" se définit comme un tout. Allant d'une simple pierre jusqu'au souffle d'une légère brise matinale. Ces "choses" sembleraient parfaitement différentes en tout point mais seulement en surface.

Il me faut étudier.

Comment pourrait-on comparer le tangible à l'intangible?
Simplement en se basant sur le fond de la "chose". Il faut éviter le coté "forme" de la "chose".

L'air que nous respirons est considéré comme un élément omniprésent, impalpable, inquantifiable.

Qu'en est-il d'une pierre? Elle se compose de différents minéraux dont les détailles seraient bien trop pompeux pour que l'on s'étale dessus, mais pourquoi la pierre peut-elle se tenir dans une main sans risquer de se perdre dans le vent?
Et bien, ici il s'agirait d'un phénomène stable, architecturé, comme un mur formé de « briques » qui s'emboîteraient. Mais ce n'est pas si simple. Je pense que, comme tout mur, il faut à l'édifice un mortier solide permettant l'unité de la structure.
Alors il m'est venu à l'idée que les "choses", que je représenterai par des "briques", seraient en faite tenu en frottement par des veines d'air. L'air ferait donc office de mortier rendant ainsi la pierre solide comme les remparts d'une cité...

Troublant, mais pourtant si limpide…

De ses infimes « choses » nous pourrions penser que la totalité des corps existants en ce monde en sont pourvus et donc que l’air semblerait jouer un rôle bien plus important que ce que les têtes pensantes pourraient en croire. Si toutefois ils tenaient à s’y attarder un peu.

Bref, il me parait indispensable de trouver le moyen de « casser quelques briques » afin de faire d’un fou le plus simple des génies.

Note : Penser à établir les formes des structurants.



geant Par Tobias  le 20/01/2010 à 08:43

Chapitre II, page 2 du journal de l'alchimiste.

Faune et flore.

La Viétérule.

An 51, Chant du Renouveau, jour 2...

Marécage d’Alwestedzag…


Fascinant…

Le hasard a fait que je trébuche sur cette ronce. Une pousse à peine visible émergeant discrètement des marais luxuriant d’Alwestedzag.
Cette plante est jalonnée de multiples branches laissant apparaître en leur pointes de petits feuillages verdâtre.

Au premier abord, on peut constater que le spécimen semble parfaitement se confondre avec l’environnement. Cela laisse à penser qu’il s’agit sans doute d’une plante agressive se servant de se procédé de camouflage pour fondre sur sa proie plus aisément.
J'ai observé une légère activité des ronces qui me permet d'affirmer quelles s'adapteraient aux divers mouvements dans les marais. Sans doute utiliseraient-elle les vibrations de l'eau pour justement pouvoir ensuite se camoufler.

Le deuxième abord démontre la capacité surprenante des feuillages de cette ronce. Lors du toucher les feuillages émanent un gaz soporifique infime permettant à la plante de paralysie ses victimes. Le procédé viendrait d’une réaction chimique interne à la plante. J’ai procédé à une collecte de sève afin d’étudier cela à mon retour.

Une autre observation me permet d’affirmer que la dite plante n’est pas dangereuse pour des créatures trop imposantes. Ici on peut définir la dangerosité comme infime pour les créatures supérieur en poids à une poule d’eau ou un rat des marais. Le gaz étant présent en trop faible quantité il ne pourrait donc pas y avoir de risque pour un être tel que moi. Toutefois il semblerait qu’une grande quantité de racines puissent s’avérer mortelle pour les plus gros gabarits. J’ai effectivement retrouvé un loup en décomposition sous une masse de ronce. Celui-ci paraissait liquéfié. Ce qui me pousse à conclure qu’il était en phase d’être digéré par les ronces.

J’ai découpé plusieurs segments de la plante afin de poursuivre mes recherches dans mon atelier. Je pense qu’il serait intéressant de voir l’évolution des ronces dans un milieux moins hostile, et c’est pourquoi je garderai un spécimen repiquable.


Note : Pensez à archiver cette plante sous le nom de « Viétérule la virulante » .