Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Les Ruines
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Les Ruines
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Dernière réponse le 08/06/2010 à 11:29

nain Par Ghormy - Roi des Nains  le 13/04/2010 à 11:51

Les Forestiers s’étaient dispersés.
Quelques-uns de ses camarades poursuivaient les fuyards dans le but de les achever, mais Ghormy ne s’intéressait pas à cela.
Il s’approcha accompagné de quelques autres Impériaux de ce qui semblait être un petit campement.
Ce dernier avait été levé à la hâte : le feu de camp était encore tiède, quelques abris étaient encore présents sur le site, des réserves de nourriture étaient encore entassées dans quelques endroits.
Ghormy commença à fouiner dans les restes de campement.
Aller courir au carnage ne l’intéressait pas vraiment, et il espérait trouver des informations intéressantes en trouvant des indices dans le campement.

Après une vingtaine de minutes de recherche, Ghormy et les gens qui l’accompagnaient se rendirent à l’évidence… Il n’y avait aucune trace de quoi que ce soit qui puisse les informer sur les éventuelles découvertes Forestières.
Il soupira.


- Bon… on a plus qu’à partir fouiller un peu ces ruines…

D’un geste de la main, il indiqua du doigt les bâtiments plus ou moins ensevelis sous d’épaisses couches de terre et de poussière.

- On va aller voir ce que ces bâtiments peuvent bien cacher… Sir Anastase, vous vous joignez à moi ?
- Je suis évidemment des vôtres, Majesté : je vous suis.

Les deux êtres se dirigèrent donc vers leur but, suivis par quelques autres compagnons de fouille.

Une partie des Ruines avait été rapidement déblayée et les toits de quelques édifices étaient nettement visibles au point de pouvoir en deviner les fonctions des bâtisses cachées dessous.

Le site était plus petit que celui qui avait été découvert précédemment, Ghormy n’avait pas été témoin lui-même de cette information, mais un Nain en qui il avait toute confiance le lui avait assuré.
Malgré la taille de l’ensemble, il semblait que ce site ait été construit après l’autre.
En effet, l’architecture des bâtiments était plus avancée que les autres à n’en pas douter.


- Bon, il semblerait que l’avancée de leurs recherches ne soit pas si importante en fait. Une chance pour nous ! Je propose donc de commencer tout de suite à déblayer totalement les restes des vestiges pour pouvoir ensuite voir si des informations intéressantes y seraient cachées. Je propose d’organiser tout cela, nous les Nains avons toutes les techniques et l’expérience requises pour faire ce travail rapidement et efficacement.



olymp Par Anastase de Khylion  le 13/04/2010 à 14:08

L’attaque surprise avait eu pour effet de conserver presque intact le camp des forestiers. Hélas pour l’Empire, leur activité des deux dernières saisons avait été nulle. Ce n’était pas là qu’ils trouveraient des indices. Bien qu’ils aient déjà été fouillé, par mesure de sûreté le prince ordonna à quelques-uns de ses suivants d’arpenter les lieux et de chercher le moindre indice, la moindre piste.

Suivant sa majesté naine, Anastase se sentit satisfait d’avance, envisageant ce futur moment d’archéologie. Il pouvait enfin mettre ses études à profit. Le parchemin de l’Impératrice les avait menés à l’Ouest, à la recherche d’un sanctuaire de Théritas. Ironiquement, c’est à quelques lieues du sanctuaire que les olympiens avaient fait honneur à Théritas, autre nom d’Arès. La bataille qui avait eu lieu contre les forestiers était une sorte d’hommage involontaire, pensa-t-il.

-Si les nains sont d’excellents mineurs et des gens méticuleux, je pense sincèrement que de l’aide olympienne ne fera pas de mal. Plus on sera et plus on ira vite mieux ce sera. Et se concentrer alors qu’on nous attaque...

L’olympien se retourna et porta son regard sur l’horizon où la rumeur des troupes adverses s’amplifiait chaque jour. Puis repassant aux ruines, il reprit sa conversation avec Ghormy.

-Je pense qu’il faudrait commencer à chercher les indices près du temple. S’il nous faut tout déblayer, portons cependant nos efforts principaux sur lui. Selon le parchemin, on devrait au moins y trouver une statue. Peut-être y aura-t-il des ex-votos ou des inscriptions permettant de plus nous renseigner. Au pire, y aura-t-il peut-être quelques objets de valeurs.

Anatase sortit le parchemin que lui avait remis le scribe de l’impératrice et le relut avec attention.

-Si les informations qui sont sur le parchemin sont exactes, nous devrions en déblayant le temple trouver la frise en l’honneur de Théritas -si c’est bien là le sanctuaire dont il est fait mention. Cela nous renseignera sur la légende et sur la statue que le parchemin cite. Je dois avouer que c’est surtout cette dernière qui m’intéresse. Pensez-vous que c’est une bonne option, votre Majesté, ou préférez-vous fouiller l’ensemble des bâtiments comme cette petite forge, bien moins importante que sur l’autre site, je dois avouer...

Le prince se tourna vers le roi des nains, et l’air passablement réjoui par la tournure que prenait les événements, lui lança un de ses rares sourires amicaux. Ce à quoi Ghormy, après un mouvement de tête décidé marquant sa réflexion et son approbation répondit :

-Non, je suis d’accord. La frise nous donnera sûrement les meilleures réponses. Sinon, pour ce qui est des recherches, nous pouvons commencer rapidement, mais je préfère être plus méticuleux quand nous commencerons à approcher du but. Je ne voudrais pas détruire quoi que ce soit...

Et du même entrain qu’Anastase, il lui rendit son sourire, impatient de découvrir ce que pouvaient révéler les ruines de Théritas et satisfait de la marche des choses.

-Montrons à Arès que nous sommes les plus dignes de lui que ce soit pour des fouilles ou dans la bataille.



nain Par Ghormy - Roi des Nains  le 20/04/2010 à 01:25

Les fouilles s’étaient bien déroulées.
Certes, il y avait eu quelques petits problèmes au début, les Nains et les Olympiens avaient du mal à travailler ensemble, ils n’avaient pas les même méthodes, les même outils, mais finalement ils réussirent à se mettre d’accord et à avancer efficacement dans les recherches. La technique finale adoptée a donc été là plus rapide. Assez peu soucieuse de préserver parfaitement l’extérieur de l’édifice. De toute manière, ce n’était pas quelques vieilles pierres qui intéressaient, mais bien les connaissances conservées derrière ces dernières.

De nombreux jours de labeur se sont écoulés, quand les pelletées de terre et de poussière parvinrent enfin à dégager la porte de ce qui était supposé être le temple.
L’édifice était dans un état incroyable.
Malgré son ensevelissement, il gardait sa splendeur.
Les impériaux vérifièrent si la porte était ouverte, ce qui était le cas, et entrèrent. La terre était également maîtresse des lieux à l’intérieur, ce qui fît perdre encore un temps précieux aux fouineurs qui étaient sur place. Cette fois-ci, les fouilles furent plus lentes, mais plus soigneuses.
Etant donné que les Forestiers ne semblaient pas prêts à retenter une attaque rapidement, les impériaux préférèrent prendre un peu plus leur temps pour éviter tout risque de détérioration accidentelle.

La pièce était plutôt sobrement aménagée. Seule une sorte de vieux placard était dans un coin, quelques poteries traînaient ça et là, un banc de pierre était adossé près d’un mur… et rien d’autre.
C’est une porte qui fût déterrée en dernier.
Elle était au milieu du mur en face de la porte d’entrée, mais cette porte-ci était scellée. Il allait falloir encore quelques temps pour ouvrir cette dernière. Il serait risqué de l’enfoncer, qui sait si cela ne causerait pas la destruction d’un indice important ?
Il allait falloir faire venir un bon serrurier, avec l’expérience nécessaire pour ouvrir une vieille serrure comme celle-ci sans trop l’abîmer.
Encore de l’attente en perspective…



olymp Par Anastase de Khylion  le 21/04/2010 à 17:17

Tandis que les nains et les olympiens dégageaient la terre, Anastase restait en retrait supervisant de loin et veillant à ne rater aucun détail que la grossièreté des troupes ne remarquerait pas. Le fait d’avoir toute une armée inactive dans l’attente permettait de transformer toute cette force armée, en force de fouille. L’armée fouillait ainsi à une vitesse inespérée, bien que lente. Les impériaux gagnaient ainsi de précieux jours.

Le prince admirait avec attention l’architecture du temple et surtout les fresques qui, comme dans la grande bâtisse attenante, rappelaient les textes étudiés : toujours les fidèles réunis autour d’une figure armée, et cet oiseau, leitmotiv de chacun des murs gravés et des fresques. Anastase analysa à la loupe tous les détails de cet oiseau pour en déterminer l’exacte nature. Il remarqua au passage que contrairement à l’autre temple, Arès n’avait pas reçu les coups des fidèles de sa sœur, et que les peintures, gravures et sculptures n’avaient reçu aucune altération postérieure. Tous les édifices étaient donc authentiques et permettaient ainsi de faire des conclusions plus fines. Surtout, les fidèles d’Athéna n’avaient pas dû trouver ce sanctuaire, laissant pour l'instant un mystère sur la non-découverte avant aujourd'hui de ces ruines. Il fallait déterminer si si seul le temps avait recouvert ce temple, car le presque-parfait état du sanctuaire pouvait laisser place à de nombreuses interrogations.

A l’appel du roi des nains, l'olympien interrompit sa contemplation d’une des statues du dieu Arès qui l’attirait par son aura et se dirigea là où on l’appelait, à savoir à quelques pas, dans la première partie du temple désormais dégagée. Il retrouva là le roi des nains, face à une immense porte en pierre gravée qui méritait de toute évidence son entière attention. Après avoir caressé la porte, comme pour mieux en sentir le relief, il se tourna, un sourire de satisfaction presque sadique sur le visage, vers Ghormy qui le regardait d’un air vainqueur, et sortit, plus pour lui même que pour les autres :

« Enfin, nous voilà au plus intéressant... Je vous laisse vous occuper de la faire ouvrir. Appelez-moi dès vous y êtes parvenus. Je veux absolument être là lorsque nous entrerons dans ce saint des saints. Entre temps, j’étudierai tous les documents que nous avons trouvé dans l’espèce de remise. Ils permettront peut-être de trouver des explications sur la construction du sanctuaire et sur l’endroit où se trouve le fameux oiseau. »

Sans même attendre l’accord ou le consentement du nain, il partit de suite non sans avoir bien gardé en tête l’image fantastique qui figurait sur la porte. Il allait enfin peut-être découvrir tout le mystère de cet oiseau de feu.



Par Alaric Gröhn  le 02/06/2010 à 14:56

Enfin, la journée était terminée.
Alaric ferma soigneusement la serrure de sa petite boutique accolée à sa maison. Cette dernière était d’une complexité extrême, fabriquée par ses soins, de plus, il l’avait enchantée par le biais des quelques runes de protection qu’il avait connaissait pour cet effet.
C’était une dure journée, il avait dû remplacer la serrure d’une bijouterie qui avait été forcée par des malfrats pendant la nuit. Heureusement, les bijoutiers avaient encore assez de réserves pour payer ses services. Bien, bien, il allait bientôt pouvoir se payer cette pipe en argent dont il rêvait tant. Qui plus est, demain il ne travaillait pas, quel bonheur ! Il allait pouvoir se lever aussi tard qu’il le souhaitait et n’aurait pas besoin de se lever à l’aube.

Alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, il remarqua sa boîte aux lettres… tiens, il avait du courrier.
Il ouvrît la boîte, à la serrure au moins aussi complexe qu’une banque mais bien moins que celle de sa maison et sa boutique, et en sortît la lettre.

« Salutation à vous Alaric, ceci est une missive de la part du Roi Ghormy. Vous êtes convoqué pour desceller la porte du Sanctuaire de Théritas qui a été découvert récemment. Veuillez arriver sur place le plus rapidement possible. Des gardes veilleront sur vous pendant le voyage, ils arriveront chez vous demain matin à l’aube. Merci de votre collaboration. »

Et merde… Alaric allait devoir retarder l’achat tant convoité.
Il entra dans sa demeure, après avoir déverrouillé toutes les serrures, et prépara ses affaires pour le voyage à venir.
Demain, il se lèverait tôt.
Adieu grasse matinée.
Pourquoi cette maudite lettre est arrivée aujourd’hui ? Pourquoi ? Pourquoi pas demain ?
Bordel !



Par Alaric Gröhn  le 08/06/2010 à 11:29

Alaric était enfin sur place.
Le voyage avait été long et particulièrement difficile. Les vieux os d’Alaric n’étaient plus habitués à ce genre d’aventures et le rythme de ses convoyeurs était trop rapide à son goût.
Mais il ne broncha pas et aucune plainte ne s’échappa de sa bouche, il était déterminé à obéir à la requête de son Roi, et rien ne l’aurais empêché d’arriver jusqu’au Sanctuaire.

L’accueil fût chaleureux, mais Alaric pouvait tout de même sentir une légère angoisse chez certaines personnes, et pour cause, des rumeurs se propageaient dans le camp comme quoi une grosse riposte Forestière était sur le point d’avoir lieu.

Après un peu de repos, un bon repas et une bonne pinte de bière, Alaric était fin prêt à exercer son art. Il s’avança dans l’ancien lieu de culte et se positionna face à la porte scellée, et après avoir fait craqué ses doigts, il expira un grand coup et s’exclama :


- C’est parti !

C’était un système d’une incroyable complexité. Alaric ressentît même une légère honte en comparant ses talents et ceux de la personne qui avait réalisé cette œuvre. Cependant, s’il arrivait à ouvrir cette porte… alors il prouverait qu'il n'est pas si mauvais. Il se concentra donc sur sa tâche avec encore plus d’ardeur.
Tout d’abord, s’assurer qu’aucun mécanisme ne cachait un quelconque piège, et après moult précautions, craintes et réjouissances, il pouvait affirmer que non.
La suite du travail d’Alaric le passionna, il découvrît de nouvelles techniques permettant d’enclencher divers types de mécanismes, le fonctionnement de la serrure utilisait un ensemble de petites poulies habillement camouflées d’une ingéniosité impressionnante.

Finalement, la porte s’ouvrît, Alaric souffla de soulagement et donne une légère tape de la paume de sa main sur la porte pour que cette dernière s’ouvre pleinement. Un long grincement résonna dans la pièce ténébreuse.
Alaric s’autorisa un sourire qui s’effaça petit à petit.
Un étrange son provenait de la salle ouverte, une sorte de… raclement, comme si on traînait un bloc de pierre sur le sol.
Alaric ne bougeait pas, a moitié tétanisé par l’idée du monstre qui pouvait se trouver derrière cette porte, mais à la fois irrésistiblement attiré par la curiosité de voir la source du bruit de ses propres yeux.
Et là, ils apparurent.
D’imposantes statues de pierre, de la taille d’un grand Olympien environ, mais qui pouvaient tout de même regarder Alaric de haut. Le plus proche du Nain sembla le fixer de ses yeux de pierre, puis leva lentement un grand Hoplon qu’il tenait dans la main droite.
La curiosité avait été satisfaite, maintenant il était temps pour Alaric de sauver sa vie.
Il tourna les talons et s’éloigna en criant.


- ALERTE ! AAAAALEEEERTE !!!