Pataaaaaates ! | |
Topic visité 626 fois Dernière réponse le 19/05/2010 à 19:35 |
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Le scribe olympien fut surpris lorsqu’il vit apparaître dans son bureau Fritz McKeyne, couvert de terre et noir de visage comme à son habitude, et plus encore quand celui-ci lui demanda d’écrire ses mémoires. Cependant, ne voulant pas contrarier le lutin dont les lubies –qui étaient plutôt des éclairs de lucidité, mais bon, la lucidité chez les idiots n’est pas très clairvoyante- étaient toutes plus farfelues les unes que les autres et dont les sautes d’humeur étaient assez dévastatrices, il écrivit ce qui lui semblait être les mémoires du lutin, puisque que Fritz était de son côté incapable de se souvenir de quoique ce soit et qu'il n'avait jamais pensé que pour écrire ses mémoires, il fallait certes quelqu'un qui sache écrire, mais aussi se rappeler de sa vie.
« Un jardin calme de Lardanium dans les beaux quartiers. Relativement calme dirons-nous. -Pataaaaaaates, pataaaaaaaaaaates, PAAAAAATAAAAAAAAAAATES ! -Mais faites le taire... -Aucun moyen madame, il n’entend rien de ce qu’on lui dit. -Je suis à l’autre bout du palais et je l’entends. Faites-le enfermer ou virez-le. On prendra un meilleur jardinier. -Mais aucun ne fait d’aussi bonnes pommes de terre... McKeyne est le meilleur dans ce domaine. La noble olympienne soupira, montrant qu’elle abandonnait une fois de plus, et repartit s’enterrer le plus loin possible dans son palais. Pendant ce temps, Fritz McKeyne, lui, déterrait un nombre incroyable de patates dans le potager. Employé depuis on ne savait combien de temps comme jardinier il avait fait des débuts plutôt prometteurs, malgré un déficit intellectuel flagrant. L’erreur fut pour lui de trouver par hasard la pièce d’arme de la famille pour laquelle il travaillait, dans laquelle une arquebuse trônait. Fasciné, ne trouvant pas de cible sur laquelle s’exercer, il pointa l’arquebuse sur sa figure et déclencha le mécanisme avec son gros orteil. Il conserve depuis ce temps de nombreuses cicatrices au visage, une certaine surdité quand ça l’arrange, un taux d’alcoolémie qui ne retombe jamais, une manie de manger des patates en tout temps et surtout de ne plus jurer que par ce qui pète, explose, brûle. De plus, Fritz ne peut parler sans crier, effet ou non de sa surdité supposée, pour le plus grand malheur de ses maîtres olympiens. Secrètement, il conserve avec lui de nombreux feux solanois, et des patates en tout genre qu’il prend pour des balles d’arquebuse –on ne comprend d’ailleurs pas trop pourquoi il ne fait que de crier "PATAAATES" s’il les prend réellement pour des balles... En effet, Fritz se bat depuis « l’incident » avec un lance-patate qu’il prend pour une arquebuse et.... » -MAIS T’ES UNE GROSSE MEEEEEERDE, SALE SCRIBE, TU SAIS PAS RACONTER ! Espèce de PATATE. Donne moi cette plume... Le lutin assomma le scribe qui rédigeait ses mémoires d’un coup de crosse et lui cracha dessus. -Depuis le temps que je dis que je ne me bats pas avec un lance-patate mais avec une ARQUEBUSE, CONNARD ! Il donna un coup de pied dans le corps inconscient du scribe et lui tira une patate dans le cul pour se venger. -De toute façon, y'a qu'une chose à retenir. Il griffonna rapidement quelques lettres qu'on pourrait retranscrire comme "Chuis le mayeur", laissa là l'unique page de ses mémoires, but une fiole de Lutin Vert, tira une patate dans la tête du scribe qui allait reprendre ses esprits, en tira une autre qui alla s'exploser au plafond parce que le bruit lui était agréable et qu'il avait envie d'en retirer une, et par mégarde déclencha un autre tir qui envoya une troisième patate dans la fenêtre qui vola en morceaux. T'es sensible aujourd'hui, ma ptite arquebuse. Quelle idée m’a pris de venir ici. Bon, faut que je r'tourne à mes patates, moi. J'vais encore me faire engueuler par la patronne. Krrrr... Elle mérite qu'une bonne patate dans la poire. Je vais aller me plaindre à l’AMF. On m’exploite ! Vous allez voir. Je vais faire tout péteeeeeer, ça va faire BOUM. |
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Si je puis me permettre, c'est génial !!!
Encore des patates ! |
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Owi viens te plaindre =)
Encore un lutin fou avec nous... ... PUTAIN Fritz! Y a Un Putain de papillon!! Défonce le! Vas y !! Tire!! PATTTTTAAAATTTTTEEEEE!!! "-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."
Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir... Notre peuple vaincra ! |
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Merci pour les encouragements!
Green : JE SUIS PAS FOU! ![]() |
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La révolte des lutins gronde de plus en plus ! PATAAAATTTE !!!! est un cri de rassemblement appelé à devenir l'un des symboles d'une grande révolution sociale.
Félicitation ! PS : Je nie cependant offciellement toute relation de ma part avec des organisations subversives et indépendantes comme l'AMF. Hin, hin, hin... |
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-DES LAPINS !? MAIS ILS VONT BOUFFER TOUTES NOS PATATES ! s’écria Fritz en plein milieu de la taverne dans laquelle il avait décider de ronchonner après s’être fait durement réprimander par la "Nazie", diminutif du nom de sa patronne, pour le carreau cassé mais principalement pour le pauvre scribe qui avait dû prendre une quinzaine de jours de repos. L'intervention subie pour retirer la patate de son rectum avait en effet laisser le scribe dans une position fort honteuse.
-Oui, partout devant les murailles, ça grouille ! Et puis nous les lutins –parce que Fritz parlait en effet à un lutin parfaitement éméché, comme lui, dans la taverne-, on s’en prend des bonnes. C’est d’une vivesse ces bestioles, avec leurs petites dents là... -J’m’en vais t’les déloger à coup d’arquebuse, ils vont regretter d’avoir rencontré le chemin de FRITZ MCKEYNE ! cria-t-il en donnant un coup de poing sur la table. -Bien dit ! Mais tu sais te battre ? -Mon arquebuse et moi, on en a vu des pires. Y’a pas un seul lapin qui sort vivant du jardin de la "Nazie". Personne n’est aussi bon que moi. -A ta place, je passerais quand même à l’école de guerre, apprendre un minimum de chose avant d’aller sur le front. -Mouarf. Peut-être je verrai. Ils sont si forts ces lapins? -Ils préfèrent manger les lutins que les patates, si tu vois le genre. En parlant de bouffe, mange ton plat, ça me donne faim. D’un air suspicieux, Fritz rapprocha son assiette de lui d’un geste rapide en fixant son compagnon d’un soir, de peur que celui-ci lui pique sa tambouille. Et sans le lâcher du regard, il s’enfourna une grande bouchée avant de tout cracher en s’écriant. -MAIS ELLES SONT DEGUEULASSES VOS PATATES ! -Y’a un problème avec mes patates, le lutin ? dit d’une voix grave le gérant assez massif en s’approchant de Fritz. -OUAIS, Y’A UN PROBLEME. Elles sont DEGUEULASSES. Même ma patronne serait capable d’en faire des meilleures. -Et ben tu sais, minus, si t’es pas content, t’as qu’à aller dans une autre taverne, répondit le molosse en fixant le lutin d’un regard froid. -Et toi, nabot, si t’es pas content, t’as qu’à les FAIRE FRIRE TES PATATES. AU MOINS, CA AURAIT PAS GOÛT DE MERDE ! Et tu me parles encore sur ce ton, JE TE METS UN COUP D’ARQUEBUSE DANS LA TRONCHE. -Ouais c’est ça, c’est pas un lutin qui va faire la loi ici, dégage. Dix secondes plus tard, le tavernier s’était pris une patate dans la tête et Fritz était jeté dehors sans remord. -T’as pas intérêt à revenir ici, sale lutin ! -T’INQUIETE PAS, ABRUTI ! A MOINS D’AVOIR ENVIE DE M’EMPOISONNER OU DE MANGER DES PATATES DE MERDE, JE REVIENDRAI PAS ! JE VAIS ME PLAINDRE A l’AMF ! -C’est ça, dit le gérant en claquant la porte et en se massant la bosse qu’il avait désormais sur le front. Fritz ronchonna pour lui-même et totalement gris continua d’arpenter les rues de Lardanium en grommelant intérieurement. Se souvenant d’un coup de la menace lapine, il s’écria au milieu de la foule un «MERDE, LES LAPINS ! » et tira par inadvertance une patate qui par bonheur s’écrasa simplement sur un chien qui passait par là. Sans faire attention, Fritz pressa le pas pour aller à l'école de guerre. En chemin, un géant le bouscula et fit tomber quelques pièces de la bourse de Fritz qui était bien pleine. Ranvrock, car c’était là le nom du géant, se baissa pour récupérer les pièces perdues, s’excusa et se redressa pour les rendre au lutin. Mais avant même d’avoir pu faire quoique ce soit en ce sens, Fritz, après avoir fait une moue étrange, se mit à crier dans la rue comme un cochon qu’on égorge. -ESPECE DE PATAAAAAAAAAATE ! Rends-moi mon or où je te fourre une volée de plomb dans le fion ! J’en ai maté des plus coriaces ! Et c’est pas parce que t’es dix fois plus grand que moi que je ne saurais pas te faire regretter de m’avoir volé ! Fritz prit alors une moue guerrière, sûrement dans le but d’intimider l’ennemi, et sortit de la voix la plus grave qu’il pouvait : -Soit tu me rends mes cinq pièces d’or, soit tu meuuuuuuuuuuurs. Le géant, interloqué et totalement surpris qu'un être si petit puisse crier si fort, ne sut trop quoi faire, voyant Fritz agité frénétiquement sur lui son lance-patate. Ne lui laissant même pas le temps de reprendre ses esprits, le lutin fou se remit à brailler. -MON OOOOOOOOOOR ! Sale voleur ! Rends-le moi, espèce d’abruti d’géant! PATAAAAAAATE! Si tu m’le rends pas, j’te mets une décharge de plomb dans tes grelots, ET VU LA TAILLE, JE RISQUE PAS DE LES LOUPER! Préférant ne pas comprendre la réaction du lutin et éviter de se faire trop remarquer par la foule qui déjà dévisageait les deux personnages, il redonna les cinq pièces d’or en conservant son mutisme et repartit assez vite. Fier de lui le lutin donna une petite tape amicale à son lance-patate. -Tu vois, ma ptite bubuse, à nous deux, on est imbattable. |
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Ce Lutin est aussi méchant que la chro est géniale ! ![]() (j'adore, continue!) |
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Ahhh quel délire ! Je veux encore !!! |
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snif, petit, je reconnais en toi quelqu'un digne de faire partie de notre famille. C'est beau! C'est Bien! (C'est boch).
Non, sincèrement, redevenons sérieux une seconde, la chronique a un effet léger, cool. J'aime beaucoup car on est loin des champs de batailles et des intrigue de la cours ou des romance. On est dans l'univers d'un Lutin (une des races suprêmes) et ça fait du bien de pouvoir rire. Surtout qu'on imagine bien le personnage hurler toute les 30s "PATATES!!!". Quand à la folie, c'est image des grands hommes... ... ... Y A DES PUTAINS D'PAPILLONS!!! "-Pas la peine de parler des papillons j'me suis dit. Ce pauvre type les verra bien assez tôt..."
Green - Pizgup ; Association de Mâles Fêteurs pour vous servir... Notre peuple vaincra ! |
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C'est sûr qu'il est plaisant de faire un RP de lutin! (surtout fou) (C'est assurément une race suprême!) Et je pense qu'il ne faut pas être injuste avec d'autres types de chroniques, qui, devant rester sérieuse, ne divertissent pas forcément autant qu'un truc comique. ^^ |
Par Google   |
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Lorsqu’il franchit l’immense porte de Lardanium, Fritz, comme écrasé, se recroquevilla sur lui-même, et comme si les lapins allaient lui sauter dessus dès les remparts franchis, il tenait fermement son lance-patate dans les mains. La vue des immenses plaines le rassura pourtant à l’idée que toutes ces terres pourraient un jour, être un immeeeeeense champ de patates. Presque la larme à l’œil, il déboucha une fiole de lutin vert et but une gorgée à la santé de toutes ces potentielles futures patates. Puis reprenant sa marche d’un air jovial, zigzagant légèrement dans son ivresse, il alla la patate au fusil au combat.
Alors qu’il s’approchait du terrier, il vit un lutin à barbichette et s’approcha de lui. Hélas, à peine était-il arrivé à sa hauteur que des lapins s’étaient jetés dessus et le déchiquetaient de leurs dents pointues. « Nom d’une patate ! L’autre n’avait pas tord ! Ils sont véritablement lutinivores ! ». Il regarda à droite, à gauche, à droite, et ne vit que des gens assez sereins. Pire encore, alors qu’il cherchait à s’écarter des lapins, il tomba nez-à-groin avec deux cochons. Saisissant aussitôt son lance-patate et le pointant sur eux avec une moue guerrière, il regagna aussitôt toute sa voix. -On m'avait pas parler de cochons... MES PATAAAAAATES! VOUS TOUCHEZ A UN SEUL DE LEURS TUBERCULES, JE VOUS ÉCLATE! Les deux cochons, se tournant vers lui, se mirent à pousser des grognements puissants tout en continuant à jouer avec un olympien, à l’endroit même où le lutin venait de se faire dépecer. Il garda en joue les deux cochons qui l’effrayaient encore plus que les lapins. « Un cochon..., c’est dix fois plus gros... ça mange DIX FOIS PLUS DE PATATES. Je les laisserai pas faire... Courage Fritz ! Bientôt, va y avoir des patates farcies au menu... PATAAAAATES» . Frénétiquement, il se mit à creuser le sol pour trouver "des balles pour son arquebuse". « Dans un sol comme celui-ci, doit bien y en avoir... Il me faut des balles, allez...» Quand il sortit son bras de la terre, il ne trouva dans sa paume qu’une seule violette. Il recommença avec agitation. Ne trouvant que des graines de violette, son inquiétude crût. Et voir d’un côté un géant se faire assaillir par une bande de lapins enragés, et de l’autre côté deux cochons s’approchant de lui et lui grognant dessus, le fit creuser encore plus rapidement le sol de ses petits bras. -DES BAAAAAALLES ! PATAAAAAATES! C’EST QUOI CES MONSTRES PARTOUT! Vous approchez, JE VOUS BUTE! Ne tenant plus, il cessa de creuser et courut rapidement en tenant en joue les cochons. Voyant un lapin isolé et en sang, il détourna son arme, se dit que c’était l’occasion rêvé d’achever une des bêtes. Sans demander son reste, il tira sur le lapin qui n’eût même pas à esquiver. La patate tomba avec un bruit sourd à quelques centimètres de lui. -GROUMPH. Hmmmm. J’aurais peut-être pas dû boire avant de tirer. Allez ma ma ptite bubuse, cette volée de plomb sera la bonne ! Il retira un coup. Ce coup-ci, le lapin daigna s’écarter en sautant rapidement malgré ses blessures et évita la patate. Ni une, ni deux, voyant que d’un coup, tous les lapins portaient leurs petits yeux rouges sur lui, Fritz se carapata vers Ackron dans l’espoir que les lapins ne le suivraient pas, et cria paniqué: -JE SUIS PAS UNE PATAAAAAAAAAATE ! |
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Ca mérite un Grouik ou deux ça ![]() |
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Tout à fait, je grouikoie ! |
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Reprenons l’histoire du lutin presque le plus détestable de tout Olympia là où elle était rendue, à savoir « JE SUIS PAS UNE PATAAAAAAAAAATE ».
Fuyant les lapins, les cochons et autres monstres d’Olympia, Fritz McKeyne courut longtemps, très longtemps, tout droit, sans trop réfléchir. Bref, il ne savait pas où il allait et il était perdu. Il tomba heureusement sur les troupes qui se battaient contre les forestiers à l’est de la Montagne Banane. Apprenant rapidement qu’il y avait une bataille, Fritz McKeyne courut comme un dératé, pour ne pas dire comme un débile, vers le front, cherchant à passer dans les rangs en jouant des coudes et en criant « POUSSEZ-VOUS PATAAAAAAAATES, JE VEUX PASSER ! ». Déjà des regards noirs d’olympiens le fixèrent tandis qu’il poussait en vain les mollets cuirassés pour aller devant. -JE VEUX LES BUTER ! POUSSEZ-VOUS ! ILS VONT TÂTER DE L’ARQUEBUSE DE FRITZ MCKEYNE ! Il arriva finalement à se faufiler, non sans accrochage sur le devant de la scène. Avec sérieux, il observa l’horizon. Enfin ce qu’il en voyait, à savoir très peu. Comme il était totalement gris et plus petit que les hautes herbes, sa vision se résumait à la pointe des plus hautes brindilles qui se trouvaient à quelques pieds de lui. Il fit une moue, et rebroussant chemin, il lança quelques mots aux olympiens qui se préparaient à attaquer, d’un air de vieux combattant. -NE VOUS FATIGUEZ PAS. L’ennemi a fui devant moi. Croyez-en mon expérience. Le temps qu’il arrive, vous pouvez retourner à vos occupations. ILS SERONT PAS LÀ AVANT UNE SAISON AU MOINS ! FOI DE PATATE ! Puis, laissant là les combattants interloqués, il repartit dans l’autre sens, bousculant à nouveau tous les rangs qui allaient mener l’assaut la nuit même contre l’ennemi qui n’était même pas à quatre lieues. -POUSSEZ-VOUS ! JE VEUX PASSER ! Un olympien, caché sous sa capuche met dont l’éclat des yeux transparaissait, fixa le lutin d’un air mauvais, l’air exaspéré par le dérangement et les bruits constants du lutin. Fritz McKeyne, sentant le poids de ce regard sur lui, le fixa à son tour, la tête levée, le cou renversé pour bien lui rendre son regard. -QU’EST-CE T’AS? T’AS UN PROBLÈME PATATE ? Il continua de le regarder en contre-plongée. -OUAIS, j'ai bien l'IMPRESSION que tu as un PROBLÈME AVEC MOI, et à ta place, JE FERAIS PAS LE MALIN, sinon, TU VAS TÂTER DE MON ARQUEBUSE! Fritz pointa sur lui son lance-patate, faisant sa moue de combat. L’olympien, se contenant n’en fit rien et continua sa route avec une olympienne, désirant apparemment un peu d’intimité et non la compagnie d’un lutin criard et insupportable. Alors que les deux olympiens discutaient, que l’olympienne se sentit troublée au contact de l’olympien, Fritz continuait de les suivre et de fixer l’olympien, son lance-patate pointé sur l’homme au visage encapuchonné, qui pour ceux qui ne l’ont pas reconnu sous sa capuche, se nomment Thaddeus. Exaspéré mais gardant son sang-froid, l’olympien détourna lentement le lance-patate qui était fixé sur lui. Hélas pour lui qui cherchait simplement à éviter tout incident, il appuya par mégarde sur un point sensible, extrêmement sensible. Le lutin, sans broncher regardait Thaddeus détourné son lance-patate. Ne sourcillant même plus, fixant le doigt qui touchait encore son lance-patate, il sortit d’une faible voix : -Tu as touché à mon arquebuse… Puis, un tic apparut sur son visage, relevant sa pommette vers l’œil. Et semblant contenir un monstre intérieur, il explosa soudain et se répandit en cris -TU AS TOUCHE A MON ARQUEBUUUUUUUSE ! ESPECE DE PATATE POURRIE ! SALE TUBERCULE AVARIE ! FRITE TROP CUITE ! CHIPS SANS SEL ! SALE CHOU MOISI ! RAGOÛT SANS PATATE ! -Comprenez que votre « arquebuse » pourrait blesser malencontreusement l’un de nous, dit l’olympienne consensuelle et cherchant à éviter tout conflit inutile, et ajoutant à son homologue quelque mot sur la courtoisie après que ce dernier lui ait fait part de ses envies de meurtre. -Je peux faire preuve de courtoisie avec vous, cependant avec ça… Encore un hystérique… -JE NE SUIS PAS HYSTERIIIIIIIIIQUE, PATAAAAAAAAATE ! cria-t-il encore plus fort, sautant à pieds joints dangereusement, son lance-patate toujours tourné vers l'olympien. Quand d'un coup, une détonation se fit entendre et une patate fonça droit sur la tête de Thaddeus. L’olympien, fort dextre, évita d’un geste rapide la patate qui alla s’écraser plus loin. Le calme se fit soudainement. Fritz ne bougeait plus, conservant seulement son tic à la pommette. Il restait stupide, à regarder alternativement Thaddeus puis Hagios, caressant instinctivement son lance-patate comme un animal de compagnie. Il lâcha enfin d’une voix presque inaudible et enfantine -C’est pas moi… Puis tandis qu’il regardait l’olympien menaçant, il fit ce qu’il y avait encore de plus sensé dans sa folie naturelle. -C’EST ELLE ! Il montra alors rapidement du doigt Hagios et se mit à fuir à toute jambe vers Lardanium dans l’espoir que son agresseur ne le retrouve pas dans les hautes herbes et qu’il croirait à sa feinte. « Quelle idée d’être si sensible ma p’tite bubuse ». |