Par Fritz McKeyne le 09/06/2010 à 00:46 « … et tandis que la détonation retentit, un long silence demeura alentour, laissant seul l’écho du chant de la Sainte Patate en Toc frapper les oreilles des fidèles. Celle-ci irradiant de mille feux, montait dans les airs, tandis que l’adamantium commençait à fondre sous l’effet du fer en fusion. L’huile bouillait autour de la Patate et déjà les vapeurs de la friture emplissaient les narines des fidèles. Chacun emplissait ses poumons de la sainte odeur et ils étaient dans la félicité.
La Sainte Patate en Toc engagea une courbe descendante, et dans le silence se fit entendre un chant de gloire ! La Sainte Patate en Toc se divisait et des cieux descendirent les esprits angéliques des frites passées !
« Gloooriiiiia, Glooooooriiiiaaaaa in excelsis Papata ! »
Les fidèles se prosternèrent et les frites angéliques reprirent en chœur, faisant éclater leur chant dont le son était aussi doux que celui de la friture dans la friteuse !
« Alléluiaaaaaaa, Alléluiaaaaaaaa, Alléluiaaaaaa, Sancta Patata ! »
Le Grand Prêtre McKeyne leva les bras au ciel et s’écria : « Voici le jour bienheureux où les frites ont chanté "Alléluia !"! Alléluia ! ». Et les fidèles, emplis de la Grasse, répétèrent en écho les paroles du Grand Prêtre. Puis tandis que les frites chantaient, le Grand Doryphore poussa un hurlement. Et une explosion retentit.
La Sainte Patate en Toc venait d’éclater sur l’ennemi, le monstre, cet être qui ravageait les champs et les récoltes de patate et qui poussait tous les êtres à la famine. L’huile bouillante avait fait détoner les vingt plans de salpêtre. Le salpêtre avait fait exploser les cinq cristaux de mana. Les cristaux de mana avaient pulvérisé la barre d’adamantium. L’adamantium avait atomisé la Sainte Patate et les frites gorgées d’huile s’abattaient sur le monstre comme les flammes sur un sot d’hommes mégots morts ! Le Grand Doryphore était mort, et les fidèles étaient dans la joie.
Car, souvenez-vous longtemps qu’à chaque monstre il est une réponse ! Priez et la Sainte Patate en Toc exaucera vos vœux. Exultez de joie, lutins !, car la gorge est étroite mais la patate est huilée ! Rien ne vaut une frite si ce n’est une bonne patate dans la gueule ! Souvenez-vous longtemps de ce jour qui restera à jamais gravé comme celui où les frites chantèrent "Alléluia" ! »
Fritz restait pensif en repensant à cette histoire que lui racontait sa mère quand il était petit. La Sainte Bible de la Patate, Livre de la Frite, Chapitre d’œuf, Ver saucisse à ver zézette, il se souvenait dès paroles de sa mère comme si c’était hier. Surtout, cette phrase revenait « à chaque montre, il est une réponse ». C’était donc ça. Pour tuer les lapins, la Sainte Patate en Toc était la réponse !
Prenant son lance-patate en bandoulière, il saisit au passage un bouquin au hasard, qui était en fait le bouquin Recette de cuisine de la Mère McKeyne, croyant que c’était la Sainte Bible de la Patate, prit un petit escabeau, pensant qu’il serait bien plus grand avec, et se dirigea vers la terrasse des Indiscrétions pour porter la Bonne Nouvelle.
La Sainte Patate en Toc engagea une courbe descendante, et dans le silence se fit entendre un chant de gloire ! La Sainte Patate en Toc se divisait et des cieux descendirent les esprits angéliques des frites passées !
« Gloooriiiiia, Glooooooriiiiaaaaa in excelsis Papata ! »
Les fidèles se prosternèrent et les frites angéliques reprirent en chœur, faisant éclater leur chant dont le son était aussi doux que celui de la friture dans la friteuse !
« Alléluiaaaaaaa, Alléluiaaaaaaaa, Alléluiaaaaaa, Sancta Patata ! »
Le Grand Prêtre McKeyne leva les bras au ciel et s’écria : « Voici le jour bienheureux où les frites ont chanté "Alléluia !"! Alléluia ! ». Et les fidèles, emplis de la Grasse, répétèrent en écho les paroles du Grand Prêtre. Puis tandis que les frites chantaient, le Grand Doryphore poussa un hurlement. Et une explosion retentit.
La Sainte Patate en Toc venait d’éclater sur l’ennemi, le monstre, cet être qui ravageait les champs et les récoltes de patate et qui poussait tous les êtres à la famine. L’huile bouillante avait fait détoner les vingt plans de salpêtre. Le salpêtre avait fait exploser les cinq cristaux de mana. Les cristaux de mana avaient pulvérisé la barre d’adamantium. L’adamantium avait atomisé la Sainte Patate et les frites gorgées d’huile s’abattaient sur le monstre comme les flammes sur un sot d’hommes mégots morts ! Le Grand Doryphore était mort, et les fidèles étaient dans la joie.
Car, souvenez-vous longtemps qu’à chaque monstre il est une réponse ! Priez et la Sainte Patate en Toc exaucera vos vœux. Exultez de joie, lutins !, car la gorge est étroite mais la patate est huilée ! Rien ne vaut une frite si ce n’est une bonne patate dans la gueule ! Souvenez-vous longtemps de ce jour qui restera à jamais gravé comme celui où les frites chantèrent "Alléluia" ! »
Fritz restait pensif en repensant à cette histoire que lui racontait sa mère quand il était petit. La Sainte Bible de la Patate, Livre de la Frite, Chapitre d’œuf, Ver saucisse à ver zézette, il se souvenait dès paroles de sa mère comme si c’était hier. Surtout, cette phrase revenait « à chaque montre, il est une réponse ». C’était donc ça. Pour tuer les lapins, la Sainte Patate en Toc était la réponse !
Prenant son lance-patate en bandoulière, il saisit au passage un bouquin au hasard, qui était en fait le bouquin Recette de cuisine de la Mère McKeyne, croyant que c’était la Sainte Bible de la Patate, prit un petit escabeau, pensant qu’il serait bien plus grand avec, et se dirigea vers la terrasse des Indiscrétions pour porter la Bonne Nouvelle.