Par Wilwarin Cuthalion le 04/08/2010 à 21:18 - Et n'oublies pas Wil', les forestiers sont nos ennemis. Tu ne dois aucunement te laisser influencer par leur philosophie végétale.
L'Olympien fusilla du regard le lutin, qui lui pâlit. Baissant les yeux, il détourna la tête pour, librement, grimacer. Vêtu d’une longue cape couleur bois, il haussa les épaules et enfila ses mains dans les deux poches offertes par son vêtement. S’éloignant quelque peu de son maitre, Wilwarin Cuthalion, plus communément nommé Wil’, donna un coup de soulier dans un caillou de petite taille. Celui-ci ricocha contre le mur d’une bâtisse et vint heurter la botte d’une naine. Celle-ci semblait en pleine conversation… importante peut être. Fier de lui, Wil’ ricana se masquant à moitié la bouche quand… tout d’un coup, la naine se retourna. Déglutissant, le lutin prit de panique, regarda tout autour de lui. Cherchant une solution, il opta pour l’ignorance. C’est ainsi qu’il feinta une attitude décontractée et s’approcha même de sa victime.
La naine détourna la tête avant d’ausculter ses bottes. Balayant du regard la foule, elle haussa les épaules et reprit sa discussion. Curieux, Wil’ tendit une oreille :
- Alors Dame Katerina, comment se déroule votre programme de lois ? J’ai entendu dire que Sire Anastase de Khylion est foncièrement contre.
- CE très cher Prince est foncièrement contre « ma paranoïa ». A croire qu’il se prend pour…
Soudainement, la couverture du lutin tomba. Affichant un grand sourire au Grand Pontife qui le regardait, Wil’ baissa les yeux et partit tranquillement en direction de son maitre, mains dans les poches, sifflotant.
Revenu auprès de l’Olympien, il tendit son pied afin de shooter dans un nouveau caillou innocemment placer sur son chemin… mais il se ravisa, craignant les répercutions que cela pouvaient engendrer…
- Wil’, manges cette pomme et restes à côté du chariot. Je vais chercher mon épée chez le forgeron. Il doit l’avoir réparer à l’heure qu’il est.
L’Olympien leva la tête vers le ciel et plissa les yeux sous la puissance des rayons des deux soleils. Le lutin grimpa et se mit debout, les mains sur les hanches, bombant le torse, et défiant quiconque le regardait.
Après quelques heures d'attente, si longues pour un petit lutin, Wil' entama sa pomme verte et juteuse. Croquant à pleines dents, il la dévora rapidement. Le trognon de son repas encombrant s'envola d'un geste de poignet désinvolte vers une cible non choisie : la tête d'un pauvre nain. Wil' ne remarqua rien, jusqu'au moment où une volée de plombs s'abattit violemment juste à ses pieds. Le nain furax, comme beaucoup de nains recevant un projectile sur le haut du crâne (de par leur petites tailles!), beugla des mots incompréhensibles (ou intranscriptibles).
D'un sursaut, Wil', habile, se retrouva sur ses deux jambes. Les bras légèrement écartés, il se mit dans une position d'auto-défense. Plissant ses petits yeux noisettes mêlés à un vert éclatant recouverts sa capuche qui lui cachait la quasi totalité du visage, il attendit patiemment la prochaine attaque de son agresseur.
« Comme je l'ai toujours dit : œil pour œil, dent pour dent »
...
L'Olympien fusilla du regard le lutin, qui lui pâlit. Baissant les yeux, il détourna la tête pour, librement, grimacer. Vêtu d’une longue cape couleur bois, il haussa les épaules et enfila ses mains dans les deux poches offertes par son vêtement. S’éloignant quelque peu de son maitre, Wilwarin Cuthalion, plus communément nommé Wil’, donna un coup de soulier dans un caillou de petite taille. Celui-ci ricocha contre le mur d’une bâtisse et vint heurter la botte d’une naine. Celle-ci semblait en pleine conversation… importante peut être. Fier de lui, Wil’ ricana se masquant à moitié la bouche quand… tout d’un coup, la naine se retourna. Déglutissant, le lutin prit de panique, regarda tout autour de lui. Cherchant une solution, il opta pour l’ignorance. C’est ainsi qu’il feinta une attitude décontractée et s’approcha même de sa victime.
La naine détourna la tête avant d’ausculter ses bottes. Balayant du regard la foule, elle haussa les épaules et reprit sa discussion. Curieux, Wil’ tendit une oreille :
- Alors Dame Katerina, comment se déroule votre programme de lois ? J’ai entendu dire que Sire Anastase de Khylion est foncièrement contre.
- CE très cher Prince est foncièrement contre « ma paranoïa ». A croire qu’il se prend pour…
Soudainement, la couverture du lutin tomba. Affichant un grand sourire au Grand Pontife qui le regardait, Wil’ baissa les yeux et partit tranquillement en direction de son maitre, mains dans les poches, sifflotant.
Revenu auprès de l’Olympien, il tendit son pied afin de shooter dans un nouveau caillou innocemment placer sur son chemin… mais il se ravisa, craignant les répercutions que cela pouvaient engendrer…
- Wil’, manges cette pomme et restes à côté du chariot. Je vais chercher mon épée chez le forgeron. Il doit l’avoir réparer à l’heure qu’il est.
L’Olympien leva la tête vers le ciel et plissa les yeux sous la puissance des rayons des deux soleils. Le lutin grimpa et se mit debout, les mains sur les hanches, bombant le torse, et défiant quiconque le regardait.
Après quelques heures d'attente, si longues pour un petit lutin, Wil' entama sa pomme verte et juteuse. Croquant à pleines dents, il la dévora rapidement. Le trognon de son repas encombrant s'envola d'un geste de poignet désinvolte vers une cible non choisie : la tête d'un pauvre nain. Wil' ne remarqua rien, jusqu'au moment où une volée de plombs s'abattit violemment juste à ses pieds. Le nain furax, comme beaucoup de nains recevant un projectile sur le haut du crâne (de par leur petites tailles!), beugla des mots incompréhensibles (ou intranscriptibles).
D'un sursaut, Wil', habile, se retrouva sur ses deux jambes. Les bras légèrement écartés, il se mit dans une position d'auto-défense. Plissant ses petits yeux noisettes mêlés à un vert éclatant recouverts sa capuche qui lui cachait la quasi totalité du visage, il attendit patiemment la prochaine attaque de son agresseur.
« Comme je l'ai toujours dit : œil pour œil, dent pour dent »
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