Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Comète et souvenirs
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Comète et souvenirs
Topic visité 470 fois
Dernière réponse le 13/12/2010 à 20:24

olymp Par Rôde-la-Nuit  le 13/12/2010 à 20:24

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Bonjour à tous, n’étant pas très doué dans ce domaine, je vous prie d’excusé les fautes d'accord de liaison et compagnie.
En ce qui concerne cette chronique il y à un mélange de temps qui peut perturber la lecture (les souvenirs sont écrit au présent), j’ai longuement hésité à la modifié pour au final la laisser comme tel.
Bonne lecture.
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Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

olymp Par Rôde-la-Nuit  le 13/12/2010 à 20:24

Rôde s’était porté volontaire à l’appel de Farfine, ce n’était pas la destruction des ruines de l’ancienne Kazad qui l’inquiétait, mais bien cette fameuse comète qui faisait tant couler d’encre.

Au fur et à mesure de son avancé, il ne pouvait s’empêcher de scruter le ciel avec inquiétude et c’est au vingt sixième jour des longues pluies, qu’il la distingua nettement.

Une boule de feu !!…

Il y à plusieurs années, c’est cette même chose qu’avaient vu les gens de son village natal avant qu’il ne soit, quelques jours plus tard, envahi par de monstrueuse créature. Il ne fallait pas que, ce qui c’était passé trente ans auparavant, se reproduise à nouveau !

Alors qu’il avançait à grand pas, des fragments très court de son passé lui revinrent à l’esprit sous forme de flash.

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il fait nuit, je vois des arbres, surement une forêt, je suis vraisemblablement en train de courir. A part ce sentiment de peur, je n’arrive pas à entendre quoique se soit.
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Puis l’image disparue.

Rôde depuis toutes ces années avait réussi à refouler tout ses sentiments, toutes les images les plus dures de son passé. Tel des casiers qu’ont pourrait verrouiller, il avait en quelques sorte compartimenter tout ses souvenirs et pensait jusqu’ici pouvoir les maitriser, or un nouveau flash vint lui prouver le contraire.

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Je suis toujours dans la forêt, mais quelques chose semble me détourner de ma route initiale, comme si on me forçait à prendre une autre direction. J’ai juste le temps d’apercevoir quelqu’un avant de me remettre à courir. J’entends…non ! Le bruit est trop fort, je ne parviens pas à analyser le moindre son…tout est de nouveau silencieux.
Un homme armée d’une épée me devance et se dirige vers une sombre silhouette, le son me revient une nouvelle fois trop fort mais je réussi à distinguer des cris, je trébuche mais ne tombe pas, mes pieds ne semblent pourtant plus toucher terre. Mon regard ce pose sur l’épée que j’ai vu un peu plus tôt, à coté d’elle un bras ensanglanté sans aucune trace du reste du corps, mes yeux ne se détache pas de cette scène, mais ma tête se tourne bien malgré moi. Je peu distinguer des jambes autres que les miennes, quelqu'un semble me porter.

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Rôde essaya de se maitriser, il ne pouvait avoir de telle vision une fois sur le front, il respira un bon coup, mais ne pouvait s’empêcher de repenser à ces images. Certaines parties étaient floues, la fameuse silhouette, l’ensemble de la forêt, même le son semblait altéré, comme si son esprit refusait l’accès à ces données. Cela dit il était sur qu’elles provenaient de ce « fameux jour » à en croire la taille et la finesse de ses jambes, il ne devait pas avoir plus de dix ans.

Cela faisait bien longtemps que Rôde ne s’était pas reposé, à bout de souffle se dernier abdiqua et alla s’adosser au pied d’un arbre, se laissant bercer par le bruit de la pluie sur les feuilles.
Petit à petit une image apparu, tel une esquisse qu’ont améliore au fil du temps, lui donnant volume et couleur.

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Revoilà à nouveau les jambes de mon porteur, pourtant ces dernières semblent plus fine qu’auparavant et la cicatrice sur sa cuisse a disparue, je ressens une douleur aux côtes, dû au bras qui m’entoure, je cherche à me dégager de son étreinte mais mes petits mains ne sont pas assez puissantes contrairement au bras musclé de l’homme qui se ressert d’avantage. Les secousses me donne mal à la tête mais cette fois ci je peux entendre un bruit sourd que je cherche à améliorer….j’y suis parvenu ! Se sont des cries de panique, d’affrontement et de pleurs, il y a environ plus d’une vingtaine de voix, nous somme en fuite. Des hurlements plus au loin, certains semblent se battre.
Je tourne la tête à gauche, je vois un enfant lui aussi porté par un homme d’une corpulence plus que convenable, il me semble le connaitre….oui j’ai le sentiment que nous étions très proche, pourtant ce visage…. Les mêmes cheveux les mêmes yeux ! …. C’est moi !
J’ai le sentiment de me regarder à travers un miroir, il me parle mais aucune de ses paroles ne me parvient.
Il s’éloigne, empruntant un autre chemin que le mien, il semble crier me tend la main, je l’imite à mon tour et tente de hurler mais je n’émets aucun son.

Il s’enfonce dans les bois, avalé par un brouillard noir qui semble être créé par mon esprit.
Petit à petit le bruit environnant diminue, mais une voix de plus en plus forte résonne :

« Debout feignasse ! Fini de rêvasser»

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Rôde émergea de son repos lorsqu’il vi Crusnik lui tendre la main afin de l’aider à se relever. Se reposer alors que les premiers échanges entre les forestiers et les impériaux avaient débutés risquait d’être mal vu, encore plus quand c’est un stratège qui vous prend sur le fait. Rôde saisit donc la main de ce dernier sans souffler mot, et s’entraina avec lui pendant le reste du trajet.
Cependant, ce qu’il avait vu semblait le perturber, tout semblait différent, les images n’était pas apparues spontanées… « Rêvasser », c’est le mot qu’avait utilisé Crusnik, se pourrai t-il qu’il ait rêvé, ceci ne lui était plus arrivé depuis trois décennies.
Qui était cette enfant qui lui ressemblait tant, et pourquoi il n’arrivait pas à s’en souvenir ni mettre un nom dessus ?!

Mais l’heure n’était plus à la réflexion, des forestiers avaient été repérés en compagnie de chevaux magnifiques mais néanmoins très dangereux. On apprit plus tard que ces créatures étaient envoyées par le dieu Poséidon pour empêcher les impériaux de récupérer les reliques.

Déjà des premiers blessés réclamaient des soins, se tournant désespérément vers les champions olympiens comme si ces derniers n’avaient pour but que de guérir les blessures.

Bon nombre de vaillant champion se trouvaient ainsi assigné à cette tache et certains alliés, espérant profiter de ces avantages, s’aventuraient en territoire ennemie réclamant des soins dés la moindre égratignure. Mais les compétences de guérison étaient en général utilisées à bonne escient et c’est régulièrement les plus touchés qui en bénéficiaient, sauf quelques exceptions pour les solides géants en première ligne qui subissaient régulièrement les attaques des créatures de Poséidon.
Ces géants de la terre faisaient un travail admirable en attirant les foudres des purs sangs, grâce à eux, bon nombre de vies étaient épargnées.

Petit à petit les impériaux gagnaient du terrain, repoussant les forces ennemis au sud de la forêt de Fernliaé.
Rôde, son armure maculé de sang, se concentrait pour soigner un blessé un peu à l’ écart du front, une image lui parvint à nouveau, les détails se dessinaient petit à petit.

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Tout est obscur, je revois l’homme portant cet enfant mais le visage de l’adulte est plongé dans cette brume noire, comme tout ce qui se trouve aux alentours. Il y à de l’eau probablement un lac, mais elle est trop sombre pour y voir le fond, les couleurs argentés se reflétant à la surface de l’eau irradie de lumière douce le visage de l’enfant. Je m’avance, Il est maintenant si proche que je pourrais le toucher, mais à chaque fois que je tends le bras, je me retrouve à l’endroit où j’étais il y a quelques secondes, comme si je remontais le temps. J’essais deux, puis trois fois, j’ai l’impression de tourner en boucle. Je m’approche à nouveau et tente de parler.

-Qui est tu ? j’ai réussi à m’exprimer mais pas avec la voix d’un enfant de huit ans, mais bien avec ma voix actuelle.

Qui suis-je me répond t’il avec un sourire Ce n’est pas la question que tu dois de poser, tu devrais plutôt te demander qui tu es ?

Qui je suis ?! répond-je interloqué, pourquoi cette question ? L’enfant qui me ressemble tousse, comme quelqu'un qui voudrait signaler sa présence, tout se brouille je m’éloigne bien malgré moi, à moins que ce soit lui et son porteur.
JE SUIS MOI ….Celui qu’on surnomme RÔDE-LA-NUIT J’hurle cette phrase en espérant avoir plus de détails et prolonger ce moment, mais l’enfant tousse à nouveau d’une voix grave.

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Quand Rôde ouvrît les yeux, il aperçu le corps d’un nain, ce dernier était bien en vie. Cependant, il ne semblait pas être ravi de son sort, la mine renfrognées il toussa une nouvelle fois afin d’attirer l’attention de Rôde puis le questionna sur la durée du « traitement ». Les nains n’étaient guère patient, mais au vu de l’avancer des combats il avait dû l’être bien plus que d’habitude. Rôde, s’excusant, s’empressa de le guérir afin que ce dernier puisse être à nouveau opérationnel.

Alors qu’il venait de terminer il reçu une lettre qui l’informait de son retard, en effet Rôde s’était porté volontaire pour entrer dans les galeries récupérer les artefacts avec un groupe formé par le roi des nains.

Si les reliques tant convoité ne possédaient pas, selon certains nains, des pouvoirs pouvant empêcher la météorite de s’écraser sur le sol d’Olympia, Rôde ne se serait pas enfoncé dans ces souterrains.
Et c’est empli d’espoir qu’il entra dans la galerie qu’avaient creusé les mineurs et les artificiers.

A peine eu t’il mit les pieds à l’intérieur qu’il fut surpris de voir des forestiers, très vite Erkeos s’empressa de l’informer de la situation et lui expliqua qu’une trêve avait été décidé.

Rôde tenta donc de négocier avec les forestiers, il était prêt à tout pour empêcher la comète de s’écraser. Ces derniers semblèrent vouloir réfléchir, mais Rôde craignait que ce ne soit qu’un subterfuge pour gagner du temps. Accepteraient t-ils de communier avec leur Dieu, plaidant la cause des impériaux en expliquant l’importance de ses reliques contre cette comète ?!
Hélas d’autres soucis retardaient les négociations, Rorschach Karnage était pris pour cible par un impressionnant golem d’une puissance phénoménale.
Rôde se précipita pour l’aider et soigner ses blessures mais cette fois ci, il arriva trop tard, le géant de la terre, aussi solide qu’il fut venait de périr sous les coups de ce monstre.
Si un tel guerrier avait succombé qu’en adviendrait-il des autres ?! A peine eu t’il pensé cette phrase que le golem lui assena un terrible coup qui transperça son armure et le projeta violement contre le mur, la pioche du golem se coinça dans la pierre, au point que son porteur sembla avoir énormément de mal à l’en déloger..

Rôde, de part la violence du choc venait de perdre connaissance…..

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J’entends ma voix Je suis moi !! Celui qu’on surnomme Rôde-la-Nuit , ces paroles résonnent dans ma tête jusqu'à ce que je me trouve à nouveau en face de ce gosse, l’endroit était similaire à mon dernier songe, sauf que l’enfant est seul et se tient debout les pieds dans l’eau.

Je suis moi celui qu’on surnomme Rôde-la-Nuit répète t-il avec sa voix d’enfant.

J’ai mal au crane, je ne comprends pas pourquoi mon esprit torturé se plait-t-il a de telle machination, n’a-t-il rien de mieux à m’offrir que le jeu du « perroquet » cette phrase que je crois penser se transforme en une phrase audible.

Pourquoi refuse tu de voir il fait un signe dans ma direction, Je me retourne mais ne vois rien, je regarde à nouveau l’enfant qui me sourit. Il semble que quelqu’un d’autre se tient à coté de lui, je m’efforce de chasser cette brume qui semble le recouvrir…. C’est Othip le forgeron de mon village.
Je suis moi celui qu’on surnomme Rôde-la-Nuit répéta t’il à nouveau en montrant les jambes d’Othip. On y distingue une longue cicatrice sur une de ses cuisses.
Je ferme les yeux et secoue énergiquement ma tête douloureuse, je les rouvre à nouveau, j’ai maintenant les pieds dans l’eau, cette dernière semble plus épaisse que la normal et en regardant de plus près, elle est de couleur bordeaux. A coté de moi se trouve un homme, c’est Othip. Je crains de comprendre, je regarde en face et vois un homme que je reconnais comme étant Saulon, le charpentier, sous son bras, une jeune fille d’une dizaine d’années.

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Le ventre en parti lacéré, et la tête le faisant atrocement souffrir Rôde reprit ses esprits et s’éloigna du Golem, il bu quelques gorger de potions et versa la reste à travers le trou béant de son armure.

Très vite la réaction ne se fit pas attendre, Ghormy, le Roi des nain organisa avec le reste du groupe une contre attaque éclaire qui mit fin au Protecteur de la relique.

Malgré son état Rôde vacillant alla parler à Amallya espérant ainsi continuer les négociations, hélas la réponse de cette dernière était presque identique à la précédant. Les incohérences dans ses propos et le sentiment de suffisance qu’elle dégageait ne semblait pas seulement agacer Rôde, mais également l’ensemble de ses compagnons.

Rôde se souvenait encore des propos d’ Amallya :
Etant donné les circonstances, il ne me semble pas nécessaire de faire quoi que ce soit pour y parvenir. Le fait d’accepter cette trêve ne va pas donc pas à l’encontre de sa demande puisqu’il n’existe pas de sortie. De plus, je doute que vous tenterez de sortir en l’absence de la seconde relique qui, si j’en crois vos paroles, est celle détenant les pouvoirs que vous recherchez.

Je vais à présent rejoindre mes compagnons pour leur faire part de vos paroles et de votre proposition. Je vous tiendrais au courant de notre décision dès que celle-ci sera prise. D’ici là ma position restera la même et j’obéirais aux ordres de Poséidon, à savoir vous empêcher de quitter ces lieux……...


……Allez donc explorer la salle d’où est sortie la créature que vous venez de vaincre si vous le voulez. Nous n’avons pas eu le temps de le faire et si vous souhaitez avoir une chance de vous en sortir je vous conseille d’explorer ces lieux en profondeur.


Cette dernière prétendait ne pas aller à l’encontre de son Dieu en acceptant la trêve dû fait que nous ne pouvions sortir d’ici et que par conséquence le souhait de Poséidon était respecter, réaffirmant au passage sa volonté de nous empêcher de quitter les lieux. Mais alors pour quel raison nous donnée des conseils pour s’échapper ?

Personne n’était dupe, les forestiers devaient en ce moment même tenter quelques chose, et s’ils ne s’inquiétaient pas de cette comète, Rôde le ferait à leur place, même si pour cela il fallait rompre la trêve.
Rôde s’apprêta à répondre à la femme sauvage mais l’impulsion naine le devança ne laissant à Amallya aucune chance d’en réchapper.

L’exploration de la salle du golem ne donnant rien, les impériaux se frayèrent une sortie à travers le tunnel que le géant d’adamantium avait laissé après sa mort.

Apres être sorti le dernier, Rôde apprit que ses amis avaient récupérés la deuxième relique. Peut être que, finalement, la comète ne touchera cette terre ! Tout reposait sur Farfine le gardien des anciens.

« Dur journée » se dit t-il, Rode avait ce qu’il était venu chercher, avec en prime quelques souvenirs oubliés. Il connaissait maintenant la raison qui l’avait poussé à ne pas se souvenir de cette fille.
Les habitants du village fuyaient les Lestrygons, tandis qu’une poignée d’hommes tentaient en vain de les repousser. Quelques jours plus tard, voyant les monstre se déplacer en groupe, les villageois avaient décidés de se séparer pour augmenter leur chance de survit.
Plus tard Rôde apprit que le groupe du charpentier Saulon était tombé sur les Lestrygons, à part quelques corps, la plupart n’était pas identifiable. Personne ne pu déterminer avec exactitude le nombre de victime, mais d’après ce qui s’était dit, les villageois de petite taille avait disparu, surement englouti par ces monstres et le fait qu’aucune de ses personnes n’étaient réapparu étayait cette thèse.



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force