Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Le Temple de la Légion de marbre
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Le Temple de la Légion de marbre
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Dernière réponse le 20/05/2011 à 19:56

olymp Par Isa Cestia  le 04/05/2011 à 08:52

La canne ! Quel accessoire merveilleux !
S'il était un objet auquel Isandre tenait particulièrement, c'était bien ce vieux morceau de bois, noueux et torturé à souhait dont elle ne se séparait jamais.

Car, voyez-vous, il suffit de désigner quelque chose de bout de la canne pour que cela devienne un ordre péremptoire aussitôt exécuté. Pas de palabres inutiles, pas d'ambiguïté, pas de délai.
C'est aussi le symbole de la fragilité de l'âge qui vaut mille attentions des uns et des autres. Et plus elle est tordue, l'air prête à se rompre, meilleures sont les places dans les charrettes, plus moelleux les coussins tendus, plus tendre la viande qu'on met un point d'honneur à vous cuire à la perfection.
Quand une canne claque au sol, elle impose le silence aux bavards, revigore les fainéants, arrête les galopins dans leur élan et, s'il faut, écrase le pied des importuns.
Non vraiment, la plus misérable invention des simples mortels possède une magie que même les Dieux doivent lui envier.

C'est avec ce bâton informe qu'Isandre régissait son petit monde, et surtout sa petite-fille qui se pliait, malgré quelques velléités de rébellion vite soufflées, à ses moindres caprices.
- Elle est jeune, c'est l'âge bête, arguait la grand-mère avec un air résigné à qui voulait l'entendre quand Isa rechignait.

- Voilà, tu seras bien installée, fit la jeune femme à son aïeule après avoir passé un après-midi à lui préparer un campement douillet.
- Moui… Ne traîne pas, l'humidité va réveiller tous mes rhumatismes, maugréa l'autre en réponse.
- Je repasse demain de toute façon Grand-mère. Et ça va durer quelques jours, je te l'ai expliqué…

Car la première mission LEDA avait été de se fournir en métaux rares. Et les galeries effondrées en regorgeaient. Fulminor avait pris les devants, bien sûr, tout feu tout flamme comme sa nature le lui imposait. Ce qu'il avait extrait trônait avec d'autres ressources abandonnées là, en un amas qu'il fallait surveiller le temps de tout ranger dans leur nouvel entrepôt.

Alors Isandre s'était tout de suite dévouée pour ce dur labeur, évidemment, mais sans oublier d'exiger un minimum de confort. Qui allait devoir se réveiller la nuit pour vérifier que des maraudeurs ne rôdaient pas ? Qui allait préparer consciencieusement les sacs que les jeunots allaient emporter ? Qui aurait d'atroces migraines à force d'entendre les coups de pioche résonner dans tous les murs du réseau de cavernes ?
Bon ! Alors était-ce trop demander que d'avoir un peu d'eau fraîche et une couche un brin rembourrée ?

Isa fit une bise à sa grand-mère, légèrement inquiète de la laisser là. Les allers-retours ne seraient pas longs et il y aurait aussi les visites de Morgane, Yanlos et Rôde-la-Nuit qui creusaient non loin, Nay et Tizi que l'on pouvait appeler à la rescousse mais tout de même… Elle n'avait pas l'habitude de se séparer ainsi de sa seule famille.

Cela prit plus de temps que prévu, mais le résultat était là : des réserves confortables pour les artisans de la faction. Et comme le hasard fait parfois bien les choses, une autre mission se profilait. Le nouveau Gouverneur de Lardanium, le Prince Anastase de Khylion lui-même, avait décidé de rénover le temple d'Arès.
Les notes d'Isa étaient nombreuses sur cette construction. Elle y avait passé beaucoup de temps lorsqu'il avait fallu la reprendre aux Forestiers d'abord, puis y chercher des indices pour cette étrange quête de l'Oeuf de Feu menée rondement par Anastase et le Roi Ghormy.

- Grand-mère, je t'ai raconté qu'il m'avait proposé de visiter les quartiers de la haute noblesse ?
- Qui ça ? le Prince ?
Isa hocha la tête.
- Haha, laisse-moi deviner, il a oublié ?
- Il a dû être très occupé.
- Oh oui j'imagine qu'il n'a pas que ça à faire de promener une fermière dans un tour du propriétaire.
- Je n'ai jamais été aux champs, Grand-mère…
- Tu as bien dû traire quelques chèvres étant petite. Sûrement que l'odeur doit encore persister. C'est ça les Nobles, ils ont le nez trop fin pour se mélanger à la plèbe.
Isa ne répondit plus rien. Il était inutile de discuter avec son aïeule quand elle partait dans ses délires sarcastiques. Et même si le fond était probablement vrai, elle n'avait pas envie de l'entendre.

Ses "pages du soir" indiquaient qu'une armée de pierre s'était levée pour les empêcher de profaner le temple. Evidemment la négociation n'avait pas été possible avec ces soldats fantastiques mais les visiteurs avaient par la suite pris grand soin de ne rien détériorer. Ce qui rendit les choses fort compliquées au moment d'emporter le plateau de l'autel…
Ce même plateau que l'Etoile d'Abondance se devrait de remettre en place, pour clore la restauration.

Fulminor était dans la Cité Blanche depuis plusieurs jours pour solliciter la mansuétude des Dieux. Et comme à son habitude, dès que ses compagnons l'eurent assuré de vouloir accéder à la demande du Gouverneur – ceci dit refuser n'était pas une option car l'Impératrice ne supporterait pas que l'autorité de celui qu'elle venait juste de nommer soit remise en question – il fonça à l'Office.
Ghaliès, le responsable bredouillant dont la maladresse avait fait le tour de la Terrasse des Indiscrétions, fut ravi de se débarrasser de la plaque encombrante que les services historiques impériaux avaient pris soin de remettre à neuf. Tout fut signé comme par enchantement, du bon de sortie d'objets précieux aux autorisations de construire et au permis de réquisition de mules et d'ouvriers capables de redresser colonnades et murs de bâtisses anciennes, dans la plus pure tradition olympienne.
Pour le reste, il y aurait la vigilance et l'huile de coude estampillées LEDA.

- On’zeraudeuguène ! S'exclama Isa en se mettant en route, suivant la formule consacrée de Hosl.
- Ah ça, les bêtises de Sauvage, tu les notes ! Pas comme tous les conseils de ta grand-mère ! Ne put s'empêcher de piquer Isandre.
Pourvu qu'on arrive vite… Songea la jeune femme.



geant Par Fulminor  le 09/05/2011 à 14:02

Le Géant portait à présent une triple charge.
Nonobstant sa qualité de chef de LEDA il devait aussi, à présent, répondre de la réussite de la mission de la plus haute importance que la Faction avait acceptée comme un seul citoyen de Lardanium. Mais en plus il devait se coltiner le maître autel nécessaire à la restauration du temple. Cette saloperie, qui avait été nettoyée et redécorée, maintenant toute pleine d’ors et de pierres précieuses, pesait son poids. Il avait dû se défaire d’une de ses fidèles lames pour le transbahuter jusqu’à bon port.
Heureusement il était plutôt costaud et il imaginait mal Isandre, l’acariâtre grand-mère d’Isa, ne serait-ce que traîner l’objet.

S’il avait accepté la mission aussi facilement c’était aussi pour faire parler un peu de LEDA : déjà quelques saisons d’existence et pas un seul client...
Bon cela dit même sans client LEDA restait une affaire florissante. Le minage de l’adamantium constituait une belle réserve, plus tout ce que chacun avait sur soi depuis des lustres qui était mis en commun, il y avait de quoi faire.
Prenant le fameux plateau de l’autel il laissa là ces considérations et partit pour rejoindre ses compagnons et gnones au siège de faction le plus au Sud.
Comme depuis le début de l’aventure toute la Guilde avait réagit promptement, à part Belegûr qui dormait dans Lardarium...

Croisant la jeune Isa aux abords de l’édifice, il lui fit un signe et s’élança plein Ouest.
Sans prendre le temps de vérifier que tout son petit monde lui emboîtait le pas il s’approcha d’une rivière où divers objets avaient été abandonnés. Relevant la tête il s’aperçut qu’il n’était plus seul. Un verdeux l’observait du même côté de la rive sur lui. Il l’avait déjà croisé lui semblait-il.
Les deux personnages se toisèrent de loin, la tension était perceptible.
Le géant chargé comme il était réprima son instinct naturel de foncer dans le tas et de discuter après, mais n’entama pas pour autant le dialogue. Avant longtemps cependant ce fut l’homme sauvage qui incanta deux sorts qui vinrent frapper le géant. Sans attendre il lui fonça alors dessus en le ratant... Il faut dire qu’un plateau pour attaquer c’est délicat. Ignorant si son adversaire était seul et considérant sa précieuse cargaison le géant se replia vers le Nord-Est espérant y retrouver ses amis.

Hélas pour lui le sauvage le suivit, un certain Tregate d’après ce qu’il avait pu reconnaître. Celui-ci dut s’arrêter quand il constata que le géant n’était plus seul...



geant Par Goroth  le 09/05/2011 à 15:23

Le jeune Géant avait attendu ce moment depuis bien longtemps maintenant, il soupira.

Goroth avait prévu qu'il y aurait des pépins car il y a toujours des pépins, et il n'avait que rarement croisé des elfes


Il fouilla dans son gros sac...Alors... alors...alors où est cette foutue longue vue AAaaaah !!!!!.

Goroth sortit l'engin qu'il tourna tout doucement en prenant soin de pas le faire grincer de trop..c'était un espèce de long tube de métal qui coulissait dans lequel Goroth avait attaché tant bien que mal un fond transparent d'une chope de bière qu'il avait trouvé dans les ruelles de sa ville natale... Grâce à un tel outil, il voyait sa cible au loin mais elle elle ne le voyait pas !!! Goroth aimait ça! Il adorait ça... Il se prenait presque pour un Dieu lors de ces moments là...

Il garda la longue vue à l'oeil tout en cherchant dans son sac avec sa deuxième main: les petites grenades que lui avait préparé Tobias il y a quelques lunes...il chuchota:

"Et voilà, j'ai ma greu-greu, *il se tourna vers Fulminor* On y va chef maintenant? On charge tous?"



olymp Par Rôde-la-Nuit  le 09/05/2011 à 18:55

Bien qu’il aurait souhaité aider le Roi des nains dans son expédition afin de s’assurer que la comète n’était rien de plus qu’un tas de caillou, Rôde s’était joint à ses camarades pour une autre mission. Il faut dire que la restauration du temple d’Ares faisait partie de ses nouvelles responsabilités et il tenait à coeur de ne pas décevoir l’Impératrice.

Hélas, son mandat était déjà entaché par une affaire de vol. Des géants vociféraient a qui voulait l’entendre, divers menace suite à la disparition d’une quantité non négligeable de grenades, ces même grenades que Dame morgane avait récupéré dans les galeries effondrées et avait mis à l’abri dans le siège de guilde en attendant que leurs propriétaires se fassent connaitre.

Quelle idée de laissez des grenades sans surveillance alors que des forestiers trainent dans les parages soupira Rôde, et quel impétuosité dans leur façon de réclamer leurs biens !
Encore fallait-il savoir que ces géants s’étaient approprié un coin de la gallérie pour y stocker leurs marchandises.


Bien qu’il se doutait de l’identité de leurs propriétaire, Rode avait commit l’erreur de ne pas les contacter, trop occuper à récolter du fer et à réfléchir sur un projet de lois commune aux différentes nations de l’Empire. Sans compter que de temps à autre il fallait jeter quelques coups d’oeil à la grand-mère d’Isa qui fendait l’air avec sa canne dé qu’un individu approchait trop prés des sacs qu’elle avait soigneusement rangés.

Finalement, malgré divers tensions, tout rentra dans l’ordre, Goroth c’était même joint à eux pour les escorter. Le groupe venait à peine de se rassembler que déjà Fulminor, qui était partie le premier, se faisait attaquer par un homme sauvage.
Ce forestier devais surement penser que sa cible était seule puisqu’il s’était mis en tête de poursuivre Fulminor, hélas pour lui, ce ne fût pas le cas.
Tizi, courageuse mais pas téméraire, décocha quelques flèches à grande distance, avant de se replier à coté d’Isa, elle se doutait bien qu’elle n’aurait pas réussi à toucher ce sauvage, mais elle espérait au moins le dissuader de continuer ses attaques. Morgane venais tout juste de rejoindre Fulminor quand Rôde, après avoir soigné le chef des LEDA, se positionna devant Trégate en se disant que, devant ce petit groupe, si l’homme sauvage n’était pas accompagné, il y avait fort a parié qu’il décamperait à la première occasion venu. La suite lui donna raison puisqu’il eu à peine le temps de dire ”bouh !” que le forestier avait fait demi-tour suivi de près par Morgane, Isa, Arunay et Fulminor, le chasseur était a présent chassé !



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

olymp Par Arunay  le 09/05/2011 à 21:13

Ce qu'ils pouvaient être bavards les autres parfois ! Arunay avait préféré ne plus suivre toutes les conversations pour batifoler autour de Lardanium.
Ceci dit, elle n'avait pas fait que se promener, puisqu'elle s'était amusée à remplir son sac plusieurs fois et à ramener les résultats de la récolte dans les dépôts de l'Etoile d'Abondance, elle avait d'ailleurs pris la peine de vérifier que le chemin en ligne droite était plus court que de faire le grand tour du bosquet au Sud de la ville... Expérience concluante ! Personne n'était trompé : la ligne droite était plus rapide. Une expérience qu'elle n'avait pas réitéré, certaine de ne pas s'être trompée.

Elle avait tout de même surpris une conversation intéressante entre deux siestes : les LEDA allaient enfin servir à quelque chose. Non, pas de client, ça aurait été trop beau, ceci dit, la guilde marchande avait hérité d'une mission ménage.
Attention, il ne s'agissait pas de 'nettoyer' une quelconque grotte de forestiers envahissants, mais bien d'aller échanger la pioche contre un balais, et de remettre à neuf le temple d'un Dieu. L'idée n'avait rien d'alléchant, mais ce serait dommage de ne pas participer à la première mission officielle de sa guilde. De qui elle venait ? Un nom sans importance, quelque chose qui ressemblait à « Asthme le client ». Peut être que l'absence de commerce troublait la mémoire de la demoiselle... Qu'à cela ne tienne, elle n'y ferait pas attention, la mission avait était décidée par le chef d’Y Nau Zaure, et elle s'y tiendrait !

Voilà donc qu'elle se mettait en route, un poil à la bourre (le soucis de ne pas participer aux échanges d'informations), elle retrouva rapidement quelques uns de ses compagnons, en apprenant que le chef lui même était loin devant, à faire des folies et de se faire piquer l'arrière-train par un habitant de la forêt.
Déjà, il réclamait que l'une d'entre nous le réanime au bouche-à-bouche au cas où il lui arriverait des bricoles. D'ailleurs, il avait eu l'attention d'en dispenser Tizi, généreux comme il était, il avait bien pensé à ses pauvres petits poumons qui ne pourraient pas grand chose.

Vite rattrapé, Nay avait fais le tour, au Sud, à l'Ouest, et un peu à l'Est, mais rien, personne, pas l'ombre d'un homme sauvage. Est-ce que le chef aurait été capable de s'infliger ces blessures tout seul pour y gagner une petite attention de la gent féminine ? Pas grave, mémé Isandre serait la première à répondre présente. Nay demanda donc l'information aux autres, et c'est Morgane qui lui indiqua la route à suivre : plein Ouest !
Une idée lui avait traversé l'esprit : « Mais... j'en viens ?!? ».

Si Tizi avait ouvert le bal des coups gracieusement offerts (une offre promotionnelle imaginée pour les forestiers), Isa avait poursuivi en jouant de sa magie. La magie, c'est quelque chose qu'on apprend quand on reste assez longtemps à l'école, Nay n'avait jamais été réellement attirée, mais voir Isa se débrouiller lui donnait des idées, peut être qu'elle se mettrait à lire des bouquins... Peut être pas, en fait.

Arunay s'était donc élancée dans la direction indiquée, et avait enfin trouvé le coupable. Finalement, le chef ne jouait pas la comédie, tant mieux ! Laissant la pioche de côté, ce n'était pas une arme de lancer très précise, elle se saisit de son arme de prédilection et fit voler le cercle lumineux en direction de l'homme des bois. Dire que c'était un cercle lumineux lui donnait l'impression de faire de la magie, pour un peu, elle aurait pu l'appeler frisbee lunaire, mais elle s'en garda, elle lui avait donné un nom assez différent, et il lui allait très bien.

Le coup atteint sa cible, infligeant une première blessure assez lourde à la victime. Ceci dit, l'avantage d'avoir abandonné son boomerang ne l'avait pas fait perdre en efficacité : son arme fit demi tour et revint frapper l'homme sauvage. Nay jugea la cible, et se rappela une chose : l'honneur d'un chef vaut plus que de le venger : ce n'était pas à elle d'infliger un coup fatal à la pauvre créature, et au vu de ses blessures, elle ne tiendrait probablement pas au prochain coup, Arunay cessa donc ses assauts et se recula en souriant à Fulminor.

« Il est à vous, chef. »

D'une charge, le géant tout feu tout flamme scella le destin de l'homme des bois.

Ceci dit, la bonne humeur reprit rapidement le pas sur la violence qui venait d'entacher leur journée : Nay avait trouvée en Morgane une compagne pour faire des courses !



geant Par Fulminor  le 09/05/2011 à 22:01

.Nay avait toujours eu un sens aigu de la réparti, une certaine dose de culot et une forme particulière de bon sens, et le reste on ne savait pas trop d'ailleurs. Cependant elle ne lésinait pas sur le sens de l'honneur, comme tout ce qui commençait pas H, comme quoi il n'était pas si inutile. Voyant la cible du courroux de LEDA agonisante elle retint son coup invitant le d'y Nau Zaure à finir le travail qu'elle avait si bien poursuivi. Il avait beau lui dire de l'appeller chef, elle y tenait à son appellation.

Malgré la lourde charge qu'il avait en main droite, il assura son coup à senestre. Une seule petite charge, mais donnée par un géant sur un sauvage laissa celui-ci sur le carreau. Avec une petite pensée pour sa victime, il fallait reprendre la mission, le géant essuya son épée dans l'herbe verte.


"Allez les enfants en route et soyons sur nos gardes si d'aventure les verdeux devaient nous tendre encore quelques embuscades plus solides que ce pauvre Tregate"



olymp Par Rôde-la-Nuit  le 09/05/2011 à 23:30

Apres la Mort de Trégate, nos comparses reprirent leur route. Mais malgré les vaste étendus fleuries et le chant mélodieux des oiseaux, le voyage commençait à se faire monotone si bien que Arunay eu l’idée de proposer un jeu a l’allure de défit.

Une course à pied !

C’est ainsi que Morgane, Arunay et Isa, telle des enfants Folâtres gambadant dans la plaine, couraient les cheveux au vent, l’herbe encore humide de la rosée du matin fouettant leurs chevilles.
Derrière elles, Goroth et Fulminor leurs avaient emboité le pas, contrairement a la grâce qui émanait de ces trois femmes, la course des géants étaient beaucoup moins distinguée. Leurs pas lourds gêneraient bon nombres de vibration qui faisaient fuir la faune sauvage au grand dam de Tizi, qui bien qu’étant rapide pour sa petite taille, préférait s’émerveiller de la beauté que la nature offrait a ceux qui savaient l’apprécier.
Avec elle, Rôde-la-Nuit qui semblait étudier certains textes qu’il recevait par pigeon et Isandre, qui, malgré son âge avancé, arrivait pourtant à suivre la cadence élevée non sans se plaindre de la lourdeur de son sac et de l’indifférence de sa petite fille à son égard.

A la vue de cette vielle dame au dos vouté s’appuyant péniblement sur sa canne qui s’enfonça de quelques centimètres dans le sol meuble, laissant derrière elle une série de petit trou rectiligne qu’on pouvait aisément suivre a la trace, Rôde se proposa de l’aider a porter son sac, donnant une nouvelle occasion à la grand-mère de critiquer sa fille qu’elle surveillait de son regard intransigeant.

Les plus rapides à arriver à destination, étaient tombés nez à nez sur des forestiers. Il fallait s’y attendre, si proche de leur ancienne citée il y avait de forte chance que cette situation se produise.
Morgane ayant préfère prendre les devants avait déjà attaquée Calith. Tizi, qui s’était empressée de rejoindre le front, Banda immédiatement son arc en visant Calith, mais les gestes du lutin a coté de l’elfe l’interpella.

D’après ce qu’on pouvait interpréter, Aniel semblait vouloir leur faire comprendre qu’ils passaient en paix.

Rôde qui venait tout juste de rejoindre la troupe avait repérer d’autre forestiers, Tiamath, Thalie, Elen et Aileen, aucun d’eux ne semblaient montrer signe d’agressivité, il savait qu’il arrivait aux hommes sauvages de faire des pèlerinages vers leur ancienne citée ou vers la mer d’émeraude pour honorer leur dieu Poséidon, avec un peu de chance ils ne feraient que passer et aucune anicroche n’aurait lieu.

Par chance c’est ce qui semblait se produire, les forestiers continuaient leur chemin, laissant les membres des LEDA vaquer à leurs occupations.

Tout en s’approchant du Sanctuaire, Rôde jeta un regard à la forêt des ombres en se remémorant les tréants qu’il avait rencontré à l’intérieur de Luminaé. Il savait que ces derniers avaient fait effondrer la seule entrée disponible mais il se demanda si d’autres aventuriers avaient réussis à ouvrir un passage tout en espérant, si cela s’était produit, qu’ils n’aient pas troublé la quiétude de ces arbres ancestraux.

Tout semblait calme à présent, les quelques forestiers restant s’éloignaient d’un pas mollassons si bien que Morgane se sentait obliger de les raccompagner a sa manière, obligeant Rôde à la poursuivre pour la ramener au temple. Les taches ménagères étant généralement une corvée réalisée par la gent féminine, il aurait été injuste que Morgane en soit exempté et pas lui.

Par chance cette dernière était plutôt réceptive et avait rejoint le groupe, le travail allait pouvoir commencer.



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

geant Par Goroth  le 11/05/2011 à 19:26

Goroth était quelque peu frustré du dernier combat en effet les LEDA était beaucoup trop bien organisé, il avait leur propre méthode et apparamment une réactivité beaucoup trop grande. Il n'avait pu les aider car Trégate était mort à une vitesse ahurissante mais aussi et surtout car une grenade de destruction sur l'ennemi, l'aurait littéralement fais exploser mais aurait fais de lourd des dégâts aux LEDA qui avait déjà chargé sur la cible...

Mais Goroth gardait ça pour lui, et puis trêve de pensée inutile et futile...

Ils étaient enfin arrivé devant les vestiges de l'ancien temple

On pouvait y voir des restes de fondations des statues brisées, Goroth était émerveillé de voir à quel point la folie des vivants pouvaient les pousser à construire des bâtiments de plus en plus haut et de plus en plus beau. Les vestiges ressemblaient plutôt à un petit village qui s'était enfoui avec le temps au centre du quel se trouvait le temple, surélevé de quelques marches, ce dernier laissé apparaître les marques du temps avec ses grandes colonnades quelques peu brisées par endroit....

Dans un premier temps, Goroth pensant que pour laisser un village et un tel temple à l'abandon, il due y avoir un important pillage d'une tribu barbare

Construire tout ça pour les détruire, les piller, jusqu'à enlever la moindre particule d'or diamant ou pierre précieuse dans le seul but de s'enrichir physiquement, mais que fesait-il de la morale de l'éthique du respect. Goroth n'avait qu'une seule envie s'est que toutes ces personnes qui ont eu le culot de ne pas respecter les dieux soit pas puni... Pourquoi avait-il détruit ces statues et pillé ce temple...N'avait-il donc aucune conscience? Il y avait maintenant tout a reconstruire tout à refaire.

Cela rappela quelque souvenir à Goroth...

[...] Goroth avait passé beaucoup de temps au temple dans sa jeunesse à prier les dieux chaque jour, si bien qu'il avait commencé à vivre peu à peu au temple de Zagnadar. Alors que d'autres décidèrent de combattre et de défendre la ville. Goroth ne défendait qu'une chose, c'était ses croyances et son temple. Puis un jour cela bascula à l'obsession, lorsqu'il fit une offrande aux dieux il reçut un objet divin qui n'était en aucun cas en rapport avec son dieu, c'est ainsi qu'il comprit que son dieu n'était pas seul et qu'il devait y avoir un lien entre tous ses êtres divins, ses représentations mentales, ses entités pour lesquelles nous prions tous, alors il partit en pèlerinage pour visiter chaque temple connu...

Son pèlerinage lui prenait tout son temps car il devait non seulement prier au temple mais aussi sourcer puis vendre à tout prix pour avoir de quoi faire des offrandes à chaque temple. C'est proche d'un gisement d'adamantium qu'il fit la connaissance de Fulminor de Morgane et d'Ysandre, ils partaient pour un périple et ils voulaient reconstruire le Temple d'Arès, le dieu de la guerre, de la destruction et du carnage. Goroth sauta que l'occasion et rejoint le groupe des LEDA pour ce périple qui risquait d’entraîner la jalousie des autres dieux ou même la jalousie des hommes de la forêt[...]




geant Par Goroth  le 13/05/2011 à 01:06

Une fois tous réunis sur le site de reconstruction

Nous décidâmes de rentrer afin de visiter ce temple et d’en comprendre les subtilités... C'était somptueux !!!

L’architecture intérieure n’avait pas perdu de son charme, elle était relativement bien conservé elle était comme à l’abris du temps,Isa Cestia disait que c’était Magique...elle avait bien raison c’était magnifique...

Les murs étaient gravés avec les exploits de guerre d’Arès se dressant fier avec son casque, le torse bombé, tenant sa redoutable lance et son bouclier face à lui des créatures et des hordes de monstres qui fesaient froid dans le dos (des sortes gros serpents ailé crachant du feu, d’autres avec plusieurs têtes et même une sorte d’oiseaux-serpent-taureau...). Sur le mur principal ou pouvait voir un magnifique oiseau de feu, Fulminor n’en était que plus heureux de voir que son élément était associé à Arès...

Au pied de de ce magnifique mur on pouvait voir une porte qui avait était vrai semblablement dévérouillé par des artificiers nains au vu de la quantité de poudre et de la suie encore présente...



olymp Par Isa Cestia  le 13/05/2011 à 10:29

L'ouvrage ne manquait pas. Si l'Etoile d'Abondance avait reçu le renfort d'un Roc en la présence de Goroth, il n'y aurait pas de trop de toutes les bonnes volontés pour arriver à rendre à ce temple son vernis d'antan.

Isa n'avait évidemment pas de souvenir de sa précédente visite mais il était facile de retrouver dans ses notes les lieux exacts. Après la redécouverte de quelques splendeurs affadies par les ans, elle se rendit dans le bureau qui jouxtait la salle principale. Là, des placards proches de la ruine avaient été ouverts avec un succès mitigé et certains n'avaient vraisemblablement pas résisté à la manipulation. Des étuis à documents au cuir craquant y étaient entreposés, maintenant inutiles. Ils n'en restaient pas moins de beaux objets, témoins de choses que leurs nouveaux visiteurs ne pouvaient pas soupçonner.

Car en effet l'histoire du monument restait obscure. Nul ne savait quand ni pourquoi ce village avait vu le jour. Toujours est-il qu'il était abandonné depuis des lustres, voire des centaines d'années pour avoir été ainsi englouti sous tant de terre…
Et c'était bien là le problème. Heureusement, une cohorte d'ouvriers s'était jointe au groupe, sollicitée par Fulminor auprès des dirigeants de Lardanium. Il fallait ménager un accès décent au bâtiment avant de s'attacher aux détails. Mais ce qu'on n'aurait pas à dépenser en matières premières, car les pierres étaient déjà présentes, on pourrait l'utiliser pour quelques statues, des peintures et des fresques à raviver, des pierres semi-précieuses à sertir à la place de celles qui s'étaient envolées Zeus savait où.
Les rares dégâts récents commis par les Impériaux se voyaient encore dans l'amoncellement des gravas des statues d'hoplites qui fallait dégager et les quelques pans de murs qui avaient cédé sous les outrages du temps devaient être remis debout. Mais les centaines pelletées de terre arriveraient à bout de ce "ménage" hors du commun.

Isa laissa aux professionnels les grands travaux. Mais les braseros qui ornaient la salle de l'autel attirèrent son attention. Tandis que des équipes s'affairaient de toute part, elle les sortit à la lumière du jour et constata les ravages de l'humidité sur les fers forgés, qui devaient être magnifiques à l'époque.
Elle jeta son dévolu sur l'un d'eux, inquiète de ce qu'elle pourrait en tirer. En gratter la poussière épaisse et la rouille, elle vit bientôt ressurgir les motifs des moulures, des écussons gravés dont la signification s'était perdue au fil des âges.

- Je me demande si on ne pourrait pas retrouver ces armoiries dans la bibliothèque de Lardanium…
Pour toute réponse, sa grand-mère gonfla ses joues avant de soupirer. Cela n'avait aucun intérêt pour elle.

Pour épargner à l'acier une nouvelle agression, Isa enduisit les montants de graisse. Le résultat n'était pas si mal, ce qui l'encouragea à s'occuper des autres. Au bout de quelques jours, la douzaine de brazéros étaient remis en place, rutilants et chargés, prêts à dispenser leur lumière dans la salle de l'autel. Nul doute que cela serait du plus bel effet quand le Grand Pontife mènerait la célébration qui signerait la réouverture du Temple.



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olymp Par Rôde-la-Nuit  le 17/05/2011 à 18:50

Il n’y avait pas à dire, le chef avait grandement assuré sur ce coup là. Rôde n’avait jamais vu autant d’ouvriers réunis en un seul endroit, tout ce petit monde s’affairait pour rendre à ce temple sa splendeur d’autrefois.

Il faut dire qu’il était poussiéreux et en partie rongé par le temps, de nombreuses colonnes étaient fissurées et pour certaines presque détruites.
Sur les murs de la pièce principale, on pouvait entrevoir des gravures représentant Arès et l’oiseau de feu, un peu plus loin au fond de la pièce se trouvait la fameuse porte en pierre que les artisans nains avaient réussi à ouvrir et qui dissimulait une longue salle en contrebas.
De nombreux braseros étaient disséminés un peut partout et vers le fond de la pièce se trouvait un escalier donnant sur un autel, c’était dans ce dernier que les impériaux avaient trouvé la boite en bois et c’était là que devait s’achever la mission des LEDA.

Après avoir dégagé l’extérieur du temple, les ouvriers s’attaquaient maintenant aux colonnes intérieures aidés de Goroth et Fuminor.
Rôde, quant à lui, avait décidé de se charger des bas-reliefs; ce n’était certainement pas la tâche la plus difficile mais elle s’avérait longue et fastidieuse, il fallait rafraichir les sculptures avec une brosse de petite taille pour épouser les moindres contours.

Rôde était en train de nettoyer les frises sur le pourtour des socles ou se trouvaient les statues de hoplites lorsqu’il s’arrêta net :

-Dites les amis, vous pensez qu’il est sage d’essayer de reconstruire les statues ?! Je n’aimerais pas les faire revivre et devoir les combattre, mais d’un autre coté, c’est triste de voir ces socles sans aucune œuvre d’art...

A ces mots, Fulminor se positionna sur un des socles en prenant une posture solennelle :
-Qu’en pensez-vous ?! On ne peut rêver meilleur modèle !

Rôde esquissa un sourire :
- Finalement je préférais sans… ou alors avec celui d’origine !

- Hum c’est vrai que je suis un poil plus grand et costaud qu’un hoplite pure souche. Ajouta le Géant. Faites au mieux, cher Rôde, mais quelque chose me dit qu’un jour vos talents de sculpteur vous amèneront à faire une statue de moi puisque j’ai une force colossale.

Dans son for intérieur il se dit : m’enfin tout de même le Colosse de Rôde ça sonnerait bien...



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

olymp Par Rôde-la-Nuit  le 20/05/2011 à 19:56

En triant les morceaux d’hoplites fracassés lors des combats précédents, les rénovateurs s’aperçurent que beaucoup étaient récupérables. Plutôt que de tout jeter, ils s’appliquèrent à remonter une partie des statues et finalement six spécimens purent de nouveau orner l’escalier de l’autel. On intercala entre elles de jolies poteries trouvées dans une des maisons principales - sûrement celle d’un notable de l’époque - et tous les socles furent ainsi pourvus.

Les opérations de restauration étant finies. Et c’est ce moment qu’avait choisi le Gouverneur pour faire son apparition. Soucieux d’être au courant de l’évolution du travail des LEDA, il avait fait le chemin jusqu’au temple.
Et s’il se montra satisfait du résultat en complimentant le groupe, un point pourtant attirait son attention. On avait découvert une cache sous l’emplacement de l’arche de bois qu’ils avaient ramenée à Lardanium. Nul ne savait ce qui avait pu être dissimulé là. Hélas maintenant la cache était vide.

Il ne restait plus qu’atteler à la cérémonie. Tout le monde s’assura que ses tâches étaient bouclées et l’on se fit beau pour cet instant solennel.

Un long tapis de couleur rouge avait été déroulé de l’autel à l’entrée de la pièce et les braseros, dans lesquels quelques morceaux d’ambre avaient été déposés, étaient disposés de part et d’autre de ce dernier.
Le chuchotement des flammes et l’odeur ambrée diffusée par les braseros avaient un coté envoûtant. La pièce était baignée d’une lumière chaude et oscillante qui créait un jeu d’ombres dansantes parcourant le tapis et les murs. Les statues semblaient vivantes, leur corps d’athlètes parfaits mis en valeur par les ombrages, et prêtes à lancer leurs javelots illusoires.

Rôde s’adressa alors à Fulminor :

- Chef à vous l’honneur !

Fulminor n’attendait plus que le signal, impatient.

- Allons-y. Vous allez voir qui c’est le plus fort !

Il tenait à bout de bras le plateau censé compléter l’Autel. Les marches étaient ridiculement petites pour lui, mais ce n’était pas le moment de gaffer, aussi évita-t-il de les monter quatre par quatre et préféra avancer cérémonieusement suivi par Rôde et Anastase.
Les artisans avaient préparé les champs de l’autel pour que la pose ne présente pas de difficulté. Le plateau coïnciderait parfaitement avec les nouvelles fixations.
Malgré les précautions du Géant, l’assemblage fit un bruit sourd qui se répercuta dans la salle et les plus inquiets espérèrent que rien ne casse… Mais non, le plus dur était fait.

Le Grand Pontife prit alors la suite de la cérémonie. Il s’agenouilla devant l’autel et déclama d’une voix forte :


Ô puissant guerrier Arès, Vous qui nous avez insufflé cette rage endormie
Cette fureur qui nous a permis de réduire à néant les troupes ennemies
Par le sang vous nous avez protégés du déshonneur de la défaite
Prouvant ainsi que notre volonté de vaincre n’était pas contrefaite

Veuillez en retour accepter la rénovation de ce temple
Afin de permettre à vos fidèles sujets qui vous contemplent
De prier leurs divinités en toute sérénité
Dans ce haut lieu de culte que vous nous offrez.



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force