" Puisque ce sont des enfants, parle-leur de batailles et de rois, de chevaux, de diables, d’éléphants et d’anges, mais n’omets pas de leur parler d’amour et de choses semblables. "

J'ai trouvé cela dans un livre, je ne sais pas d'où il vient, quand je l'ai récupéré on m'a dit qu'il venait du Nord. Je ne sais pas ce que sont les anges ni les diables et encore moins les éléphants, mais j'ai vus des batailles, et surtout j'ai vu aussi des splendeurs. Vous ais-je parler de Sigdil? La cité des Sables, joyaux du désert?

Mais je m'emballe, si vous tenez ces écrits entre ces mains, c'est que vous venez de trouver un carnet de cuir noir et souple. Vous devez parcourir de vos mains ce papier corné, abimé par le vent et surtout par le soleil qui nous brûle jours et nuit.
Le soleil, je me souviens encore ce jours du soleil noir. Mais vous ais-je parler de moi avant? Je me prénomme Valten, je suis un olympien typique à cette chose près que je suis un Sigdilliste, comprenez que je suis un rebelle. Physiquement, je ressemble à un de ces bandits de grand chemin, mais j'ai adopté le mode de vie des habitants du désert. Dès lors je porte souvent ces longues échappes faites de lin que j'enroule en cas de tempêtes de sable autours de mon visage et mes vêtements comme il le sied à tout rebelles sont amples pour permettre de ne pas avoir trop chaud mais aussi et surtout d'avoir une capacité de mouvement supérieur à la moyenne. Oui, c'est notre force à nous soldat de la liberté, se mouvoir rapidement là ou le vent nous porte, frapper avec force puis disparaître tel les esprits du désert.

Oui, nous étions craint, craint et uni jusqu'à ce triste jours d'infamie, celui qui annoncé notre perte, le jour du Soleil Noir...