Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Cataclysme à Zagnadar
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Cataclysme à Zagnadar
Topic visité 772 fois
Dernière réponse le 05/11/2011 à 17:08

geant Par Rorschach Karnage  le 12/09/2011 à 03:01

Hrp: cette chronique est la suite de l'Enquête à Zagnadar

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La vie paisible sur les plateaux de Zagnadar suivait son cours. Cela faisait des saisons que rien de particuliers ne se passait à Zagnadar, la capitale géante était tranquille. Rien de palpitant n'était arrivé depuis la fête du Feu, puis celle de l'Air, qui fut malheureusement interrompue. Les marchands faisaient du commerce, les banquiers s'occupaient de placer l'argent des citoyens, les maitres de guerre et vaudou enseignaient aux plus jeunes les rudiments du combat. Bref, une journée banale, si ce n'est ce groupe d'enquêteurs qui travaillait au nord de la ville pour résoudre une affaire commune aux olympiens et aux géants. Ce groupe comptait des hauts dignitaires des 2 nations et des spécialistes dans de nombreux domaines. On pouvait reconnaitre entre autres, Rode la Nuit, Grand pontife de Lardanium, Erkeos, Ambassadeur de la ville blance, Isa Cestia, magicienne hors paire, Gramax, valeureux combattant des Rocs, et Rorschach Karnage, Gardien de la Terre et membre du Conseil de Zagnadar. Le groupe s'appretait a accueillir de nouveaux membres pour les recherches quand l'impensable se produisit: Une explosion assourdissante secoua la région de la cité géante. Une seconde se fit entendre, puis une troisième. Des détonations d'une violence inouïe s'en suivirent.Un énorme nuage de poussière et de fumée s’envola du plateau, mais pas seulement. Certaines cavités dans les falaises-même recrachèrent aussi de la fumée et un long grondement se fit entendre, comme si toute la montagne était sur le point de s’écrouler. La vibration du sol se ressentit jusqu’à plusieurs dizaines de lieues autour de l'épicentre.

Un vent de panique souffla alors dans toute la zone, aussi bien autour des falaises que sur le plateau. Des hurlements se faisaient entendre de toutes parts. Quelques silhouettes se jetaient des cavités des galeries de la montagne. La fumée s’épaississait sur le plateau, laissant présumer qu'un incendie infernal se répandait dans le quartier touché. Les premiers survivants commençaient à fuir la zone et on pouvait en entendre certains dire que la Mort est venue les chercher et qu’elle rode dans les décombres. Une colonne de fuyard apparut sur le flanc de la montagne, essayant de sauver leur peau, et d'esquiver les éboulement provoqués par le cataclysme.

Les témoins étaient abasourdis, comme tétanisés par la scène apocalyptique qui se déroulait sous leurs yeux.
L'incendie avait maintenant gagné la ville.
Rorschach, n'écoutant que son coeur, se précipita en ville dès les premières explosions pour organiser les secours.


Les femmes et les enfants d'abord ! Sauvez ce qui peut encore l'être ! Éteignez ce feu !

Le Gardien donnait des ordres concis mais relativement confus aux forces de l'ordre. Les blessés furent évacués et un maximum de ressources sauvées. Les volontaires tentaient d'endiguer le feu qui se propageait à une vitesse phénoménale.

Quelle était encore cette tragédie qui frappait la capitale géante? Etait-ce une nouvelle fois un ennemis du peuple géant qui essayait de se débarrasser de cette grande civilisation? Ou était-ce simplement une catastrophe naturelle comme il peut en arriver parfois?

Une chose était sûre, le gardien trouverait la réponse à cette question...



geant Par Fenrir Tirak  le 12/09/2011 à 22:24

Le Gardien de l'Eau qui pensait être tranquille entendit les cris des habitants sortant de la cité

Décidément on peut jamais être tranquille en terre géante.

Se dirigeant vers une géante il lui demanda ce qu'il se passait. Étonné par cette nouvelle le gardien se bloqua, respira quelques secondes et commença à courir en criant.

T0UT LE MONDE A L'INTERIEUR !!!! Il faut sauver notre cité !



olymp Par Rôde-la-Nuit  le 14/09/2011 à 23:16

Toutes ces explosions avaient mis en émois nos compagnons heureusement le sang froid d’Isa permis de dissiper la panique qui s’emblait s’être instauré.

Le Gardien s’était ressaisit, et se précipita a l’intérieur pour tenter de sauver les habitants et sa cité, très vite suivi pas le reste du groupe.

Malgré quelque cafouillage, l’organisation se passait plutôt bien, chacun s’avait se qu’il avait à faire.

La température à l’intérieur de la ville montait en flèche, et les groupes chargé d’éteindre les feux étaient soumis à rude épreuve.

Rôde avait saisit quelques seaux d’eau qu’ont lui avait donné a l’entrée et s’était engouffré à l’intérieur de la Grande Foire pour en asperger le mobilier et quelques murs.

Cette situation n’était pas sans rappeler le grand braisé dans la grotte ou était caché le géant kharok, en moins intense bien sur !
Le visage noirci de nos soldats du feu perlait de sueur, mais cela n’entravait en rien leur témérité.


Une fois venue à bout de l’incendie de la Grande Foire, Rôde se rinça dans un des nombreux seaux dispersé dans toute la ville tout en pestant contre les braises qui avaient grignotés en partie son long manteau.
Décidément à chaque fois qu’il se rendait à Zagnadar quelque chose de dramatique se produisait, il fallait croire qu’il ne portait pas chance à cette ville !



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

olymp Par Rôde-la-Nuit  le 15/09/2011 à 00:58


Tout juste entrée dans la ville Tizi se mit à crier « au feu », quoi de plus normal puisque la ville était en flamme et qu’ils étaient entrés pour éteindre l’incendie.

Pourtant cette dernière insista à nouveau. Alors que certains personnes, agacés par ses cries, allait se retourné pour lui dire de se calmée. Ils virent la lutine passé en trombe devant eux, des flammes consumant les feuilles qui luis servaient de vetements.

La situation était critique, si elle ne faisait rien le feu brulerait la totalité de ses habits sans compter les dommages que cela provoquerait sur son corps. Mais elle ne voulait pas non plus les enlever et se retrouver nue comme un vers.
Par chance un géant transportant deux énormes seaux d’eau se trouvait non loin d’elle. Sans même réfléchir un seul instant elle sauta dans l’un des seau, effrayant au passage le zagnadarien qui la regarda d’un air étonné.

La tête dépassant tout juste de l’eau, Tizi afficha un large sourire et salua le géant. Puis, comme si de rien n’était, elle s’extirpa de seau et se dirigea vers les bâtiments en flamme.

Alors qu’elle cherchait en vain un récipient adapté à sa petite taille pour aider à éteindre l’incendie, Tizi aperçu un long tuyau raccorder à une pompe à bras. Willow semblait elle aussi avoir eu la même idée puisqu’elle se proposa d’actionner la pompe pendant que Tizi s’occupait du tuyau.
Hélas le résultat n’était pas celui escompter, le mécanisme était plutôt du a actionner et un fin filet d’eau s’écoula du boyau.

- Plus vite Willow! s’écria Tizi avant de regarder dans la lance d'arrosage si un objet n’obstruait pas sa sorti.

Willow s’exécuta sautant presque a pied joint sur le bras, aspergeant le visage qui se trouvait a l’autre bout du tuyau. Le débit étant maintenant suffisant la lutine pu enfin se rendre utile.

Une fois le travaille terminé, et après un brin de toilette, Tizi décida de sortir de la ville pour respirer autre chose que cette odeur de brulé.
Alors qu’elle descendait la montagne, un voile blanchâtre perturba sa vue.

Etait-ce le brouillard se demanda t’elle.


Lorsqu’elle comprit ce qui ce passait, elle poussa un crie striant

- HIIIIIKKKKKKKKKK….ne me faites pas de mal…je …je…je n’ai pas fait exprès de vous…heuuu…traverser !

Elle avait toujours crains se genre de créature, tout ce qui était impalpable la paniquait terriblement, car en cas de coup dur, ses flèches ne pouvaient la sauver. Tetanisez, elle attendait une reponse de la créature.




Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

olymp Par Erkeos  le 17/09/2011 à 18:51

A peine les incendies principaux avaient été éteints, que de nouveaux événements bousculaient l’actualité. La question de l’origine des explosions et du feu fut posée, mais il n’y eut pas le temps de réfléchir à une réponse. Erkeos recevait déjà un message d’un de ses compagnons d’arme qui était resté à l’extérieur de la ville. Sans-Os y évoquait des faits si étranges qu’Erkeos se demanda un instant de quoi il parlait. Des âmes en peine erraient autour de la cité géante et Sans-Os demandait quelle attitude adopter.

- Des Fantômes ! Des fantômes hantent les falaises de Zagnadar ! s’écrièrent soudainement des villageois géants aux portes de la ville.

Sans-Os disait donc vrai ! Mais quelle était encore cette diablerie ? pensa l’Ambassadeur. Il prévint les membres du groupe d’enquête qui se trouvaient près de lui. Puis il se précipita à l’extérieur de la cité encore fumante, pour mieux appréhender cette nouvelle situation.

Quelques instants plus tard, il se trouvait face à l’une des âmes en peine. Erkeos prit le parti du dialogue et ne montra aucune agressivité. Sans armes en main, il tenta donc de communiquer, malgré l’inquiétude de l’inconnu.

- Bonjour, je suis Erkeos ! annonça t-il un peu troublé. Puis-je me permettre de vous demander d’où vous venez ? Et pourquoi vous venez ?

L’âme semblait indifférente au monde des vivants. Elle continua à errer, l’air perdue, ne prêtant aucune attention à l’Olympien, ni aux autres personnes. Erkeos se retourna vers plusieurs compagnons qui s’étaient également approchés.

- Je ne sais pas si ces âmes nous ignorent volontairement ou si elles ne nous perçoivent pas vraiment, mais la communication semble impossible.

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geant Par Rorschach Karnage  le 18/09/2011 à 21:48

Le Gardien n’était pas inquiet de l’apparition de ces âmes errantes. Non, l’éventualité que ces créatures puissent être hostiles ne lui avait même pas traversé l’esprit. Il est lui même très peiné de les voir rejeté de l’au delà. Ne pas avoir droit au repos éternel devait être terrible.
Il ressentait beaucoup de compassion et d’empathie pour ces âmes perdues.
Il voulait absolument les aider, leur rendre le repos qu’elles méritent.
Ne pouvait leur parler directement, le gardien tenta autre chose.
Il se concentra pour réussir isoler de son esprit tout ce qui n’était pas en rapport avec ces fantomes. Il se concentra davantage pour intensifier ces sentiments. Il s’approcha alors tout doucement de l’âme en peine, ferma les yeux, respira calmement, et passa sa main dans la matière spectrale qui était juste devant lui. Il sentit un frisson le traverser. Il traversa ensuite totalement l’âme en peine. Il ressentit toute cette tristesse, toute cette rancœur, ce qui lui glaça le sang. Néanmoins, il espérait qu’en opérant de la sorte, l’âme puisse ressentir sa compassion et ses bonnes intentions, et qu’ainsi une communication puisse s’installer.

Cette manœuvre risquée interpella les gens autour de lui. Avait-il mesuré les risque d’agir de la sorte?
Personne ne le savait, mais une chose était certaine, Rorschach voulait sincèrement aider ces pauvres créatures.


L’âme en peine s’arrêtait parfois, comme pour chercher une nouvelle direction qu’elle prenait puis abandonnait presque aussitôt. Le manège durait depuis des heures quand le Gardien décida de jouer une nouvelle carte.
Se joignant à l’âme immobile, il ne ressentit au début qu’un grand froid puis la créature sembla percevoir sa présence. Les émotions étaient-elles passées ? Etait-ce simplement sa masse vivante qui avait fini par attirer l’attention de l’être éthéré ? Le Gardien sentit que ses forces le délaissaient, tandis que l’emprise de l’âme devenait de plus en plus forte. La créature aspirait sa vie...



olymp Par Rôde-la-Nuit  le 19/09/2011 à 19:43

Rôde ne comprenais pas pourquoi certains géants attaquaient ces âmes alors que leur gardien Rorschach avait tenté de communiquer avec elles.
Il n’avait aucune indication sur le comportement à adopter face à cette situation, faisait-il une bêtise en les soignants ?! Il decida malgré tout de prendre le risque. Ces âmes semblaient absorber la vie, peut-être que si il arrivait à leur en donner elles accepteraient de communiquer.

Il s’approcha donc de l’une d’elles, posa la paume de sa main gauche sur le dessus de sa main droite et se concentra pour faire sortir un flux de mana. Ces créatures n’étant pas palpable, Rôde ne savait pas trop comment s’y prendre.
En temps normal, il lui suffisait d’un contacte physique avec une créature pour lui insuffler une énergie vitale véhiculer dans tout son corps. Sachant que ces âmes étaient très différentes de ses autres patients mais qu’elles avaient la possibilité de drainer la vie, il espérait qu’elle absorbe d’elles-mêmes cette énergie.


Alors qu’il venait à peine de libéré son énergie magique, Rôde eu la désagréable sensation de sentir ses forces aspirés. Cette impression de tomber dans un puis sans fond le déconcentrait, et il eu bien du mal à soigner la créature.

Pourtant le résultat semblait satisfaisant, bien qu’il n’y connaissait rien en Biologie spectrale, l’âme paraissait être moins terne qu’auparavant.

Malgré cela, l’âme en peine ne semblait pas être plus consciente du monde réel, mais elle s’agitait davantage, allant et revenant sur ses pas, toujours avec l’air de chercher quelque chose.

Quelques frissons parcouraient encore son corps, Rôde essuya les quelques gouttes de sueurs qui perlaient sur son front et se secoua énergiquement afin de reprendre ses esprits.
Ses âmes semblaient imperméable à toutes sortes de contacte, mais qu’elle était leur but ?!

Le tremblement de terre avait surement du ouvrir un passage entre le monde des mort et celui des vivants, laissant quelques unes de ces créatures s’échapper, puis l’effondrement des galeries naines avait du reboucher le passage. Elles seraient donc coincées ici, cherchant un moyen pour retourner dans leur monde.

Fallait t-il essayé de dégagé les galeries, retrouver et rouvrir ce passage, avec tout les risques que cela pouvaient engendrer.
Les tuer de nouveau n’était t-il pas un moyen barbare mais rapide de les renvoyez chez elles ?
De toute façon il faudra bien un jour ou un autre dégager les galeries pour que les nains puissent retrouver leurs doux foyers !
Rôde décida d’aller interroger les nains qui s’étaient enfuis puis alla faire part de ses réflexion au reste du groupe.



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

olymp Par Erkeos  le 24/09/2011 à 18:37


Erkeos glissa quelques mots encourageant à Rôde-la-Nuit avant d’ajouter :

- Essaie de protéger et de retenir ces âmes en peine ! Elles pourraient nous être utiles. Je vais fouiller les cavités pour en savoir un peu plus.

Il fit un signe à ses amis et gardes qui le suivirent. Erkeos, Aspic, BriseFer, Tristemer et Sans-Os s’enfoncèrent sous la roche pour tenter de découvrir les secrets des cavités souterraines, interrogeant quiconque les croisant sur une éventuelle brèche profonde… voire sur un lieu sacré ou interdit.

Ils rencontrèrent d’ailleurs plusieurs Nains qui avaient élu domicile dans la roche de Zagnadar depuis de longues années. Ces Nains y avaient creusé des galeries, sur le tiers supérieur du plateau qui soutenait la cité géante. Plusieurs trous débouchaient à l’air libre, soit sur les falaises, soit sur les routes menant aux cols. Aujourd’hui, ces Nains fuyaient. Certains avaient pris le temps d’empaqueter leurs biens les plus indispensables ou ceux détenant une haute valeur.

Mais la panique les rendait peu bavards.

- C’est la mort ! LA MORT qui est venue nous chercher, s’écria l’un d’entre eux, en se précipitant vers une sortie.

Un autre Nains se contenta de pointer du doigt la zone dangereuse qu’il était en train de fuir. Erkeos et ses compagnons suivirent ainsi la direction indiquée. La torche magique de l’Olympien scintillait dans ce décor surnaturel de veines souterraines encore fumantes.

- Mais que cherchons-nous exactement ? s’enquit Aspic, qui suivait l’Ambassadeur comme une ombre.

- D’après les observations et les témoignages, les explosions se sont succédées, du haut vers le bas. J’aimerais qu’on trouve le point de départ de cette chaîne d’explosions. Et aussi sa fin. Le point de départ pourrait nous donner des indices sur l’origine de cette catastrophe. Quant au lieu de la dernière explosion, il pourrait révéler la brèche d’où sont probablement sorties ces pauvres âmes errantes.

- Elémentaire et logique !

- Oui ! Mais… Restons sur nos gardes !
annonça Erkeos, dévoilant sa crainte. La roche n’est peut-être pas stable, et surtout… nous pourrions rencontrer bien plus que des âmes en peines ! Surveillez vos arrières. Et puis, il ne s’agirait pas de se perdre dans ce dédale !

Pour remédier à cela, l’Olympien incisait d’ailleurs un petit sillon lumineux dans la roche à chaque carrefour.



olymp Par Erkeos  le 28/09/2011 à 01:45

Rorschach apprit qu’Erkeos était parti, avec quelques hommes, pour fouiller les galeries d’où les explosions s’étaient certainement produites.

- Il cherche les problèmes le Erkeos c’est pas possible !

Le Géant s’engouffra à son tour dans les galeries pour retrouver l’Ambassadeur Lardanien. Dans le dédale des tunnels, l’Olympien avait eu la présence d’esprit de marquer son passage sur la roche à chaque carrefour. Pressant fortement le pas, le gardien retrouva assez facilement son ami.

- Mais vous êtes fous de partir là-dedans avec aussi peu de monde ! Avec tout ce qui nous est déjà arrivé, nous devrions rester tous groupés.

Rorschach se retourna et comprit qu’il venait de faire la même folie qu’Erkeos.

Cependant, ils furent rejoints assez vite par une grande partie du corps expéditionnaire. Gramax fut le premier à apparaître. Il avait poursuivi son ami Rorschach et il le réprimanda à son tour quand il l’eut enfin rejoint. Car Rorschach, tout comme Erkeos, ne devaient pas rester isolés du groupe. Leur ensorcellement passé en était la raison incontournable.

La jeune Isa Cestia avait également choisi de s’engouffrer dans les ténèbres. Elle avait attendu avec impatience des nouvelles de sa grand-mère, sur le carnet magique qui leur permettait de communiquer entre elles. La vielle femme lui avait simplement répondu un ”J’arrive” à ses messages pressants. Plutôt que de l’attendre en bordure des falaises, ou en ville, Isa avait finalement préféré suivre ses compagnons, en se faisant violence pour ignorer ses pressentiments d’un désastre souterrain. L’attente serait moins longue avec eux.

Les fouilles s’organisèrent de manière disciplinée. D’autres Géants et Olympiens vinrent compléter le groupe d’enquête initiale qui devint une véritable petite armée. Celle-ci s’employait à dégager les galeries. Depuis les décombres, des Nains à peine vivants étaient évacués vers l’air libre. Ils racontaient avoir vu des fantômes qui avaient disparu dans des crevasses infimes.

Rôde-la-Nuit avait d’ailleurs réussi à regrouper quelques unes des âmes en peine. Il avait eu l’idée de laisser échapper le même fluide d’énergie qu’il utilisait pour ses soins. Cette énergie était ensuite comme dévorée par les âmes qui en étaient très friandes. Certaines âmes l’avaient donc suivi, comme tenues par un filin invisible. Erkeos s’évertuait à tenter de communiquer avec elles. Il pensait que celles-ci pouvaient être de bons guides dans ces couloirs sombres et sinistres, qui s’enfonçaient peut-être jusqu’aux enfers. Mais ses tentatives restaient infructueuses. Un autre Olympien, à la barbe fournie et connu pour ses qualités de médecin, vint lui prêter main forte.

- Si ça se trouve, c’est juste ça qu’elles veulent ! dit Hippocrates en tendant une pièce d’or à l’une des âmes. Le passeur ne leur a peut être pas laisser la chance de traverser la rivière des mort parce qu’elles n’avaient pas les sous pour ! Qui ne tente rien n’a rien ! ajouta t-il en haussant les épaules.

L’âme vit la pièce d’or puis sembla découvrir son environnement pour la première fois. D’abord étonnée, elle esquissa ensuite un sourire. Elle dit quelques mots imperceptibles, mais dont le mouvement des lèvres semblait signifier : ”Nous nous reverrons”. Puis elle disparut en même temps que la pièce. Hippocrates avait vu juste. Une pièce d’or fut ainsi donnée à chacune de ces pauvres formes immatérielles.

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olymp Par Rôde-la-Nuit  le 29/09/2011 à 18:06

Rôde s’approchait d’Erkeos qui semblait être concentré sur un tas d’éboulis

- Alors ça avance ?

L’ambassadeur se redressa mais avant même qu’il eu le temps de souffler mots, Rôde ajouta :

- T’en fait pas pour ton âme, je te l’ai ramené ici saine et sauve ! faisant un signe du pouce en direction de la créature. Je n’ai toujours pas trouvé de moyen de communiquer avec elle, mais au final c’est comme pour la pèche, faut avoir les bons appâts ! Rôde faisait référence à son flux de mana converti dont les âmes semblaient très friandes.
- De ton coté à-tu trouvé quelques chose, comme la fait remarquer Ror, si ça se trouve le coupable de votre envoutement à chercher à détruire des preuves, peut être même l’endroit ou tu avais été... Rôde s’arrêta avant de dire le mot « torturé », il pensa par le remplacer par « séquestré », mais la aussi le terme était trop fort. Il rectifia donc sa phrase se doutant que l’ambassadeur remarquerait le bafouillage. Enfin... le lieu dont tu nous avais parlé lors de ton auscultation !


Hélas, les fouilles des décombres n’avaient rien donnés, mais très vite une brèche dans une paroi accaparait toutes les attentions.



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

Par Google  

olymp Par Erkeos  le 29/09/2011 à 21:09

Les fouilles avaient permis d’établir la constatation suivante. La première explosion avait eu lieu dans le quartier le plus riche de Zagnadar, dans le quart nord-ouest du plateau. Plusieurs maisons avaient été soufflées en même temps, piégées par des explosifs. L’une de ces bâtisses portait un fronton avec des armoiries très particulières. Il s’agissait des armoiries dont Erkeos s’était souvenues lors de son auscultation à Lardanium, auscultation qui avait permis de faire ressurgir des détails sur les responsables de son ensorcellement et de ses tortures. Cette maison suspecte avait d’ailleurs été pulvérisée consciencieusement, et en partie déménagée avant d’être démolie. Il y avait peu de restes de meubles et pas de corps, contrairement aux autres maisons qui avaient été soufflées avec des habitants à l’intérieur et dont on retrouvait des morceaux carbonisés un peu partout… Le puzzle se reconstituait donc petit à petit.

Il fallut plusieurs jours pour trouver un accès difficile, quasiment labyrinthique, et descendre petit à petit dans les couloirs souterrains. A la manière d’Erkeos, des marques étaient apposées dans les galeries, sans quoi il n’y aurait eu aucune chance de retrouver rapidement la sortie. Du quartier endommagé de Zagnadar, une issue avait finalement été découverte sous les gravats, pour accéder à ces galeries souterraines. Au fur et à mesure de la descente souterraine, des grondements indéfinissables se faisaient de plus en plus audibles. L’environnement devenait oppressant.

A force d’observer le mouvement de nouvelles âmes en peine, d’explorer assidûment les couloirs et de prêter attention à tout ce qui pouvait paraître inhabituel, une faille finit par être localisée sur la paroi d’une des galeries les plus profondes. Des âmes l’empruntaient, en revenaient, y retournaient parfois sans logique.

La faille était juste assez large pour laisser passer un individu, même un Géant. Mais elle était suffisamment étroite et sinueuse pour ne laisser passer que très peu de lumière. Morgane et Ginteo s’armèrent de courage et se décidèrent à partir en éclaireur dans cette brèche qui descendait sensiblement. Au bout d’un certain temps, après s’être faufiler difficilement, tout deux poussèrent un cri d’effroi et disparurent dans les profondeurs. Un trou béant à peine visible crevait le sol et menait vers des fonds probablement plus ténébreux encore. Les deux éclaireurs dévalèrent un long moment le long de la paroi de ce puits, et atterrirent lourdement sur une surface rocheuse et sombre. Ils étaient désormais dans un environnement privé de lumière. Dans sa chute, Morgane avait lâché sa torche qui avait du rester coincée plus haut. Malgré la douleur de leur corps fortement contusionnés, leur attention fut cependant accaparée par des sons très angoissants. Outre le grondement continu et mystérieux de plus en plus perceptible, des bruits de mandibules et d’effritement de roche étaient maintenant distinctement reconnaissables. Il y avait là, à côté, des choses vivantes.

Vrugrar, le Géant Gardien de l’Air, qui suivait de près l’Olympienne et le Shaman, avait juste eu le temps de les voir tomber. Il ramassa à ses pieds la torche de Morgane et la tendit devant lui pour s’apercevoir du piège en forme d’entonnoir, dans lequel ses compagnons avaient disparu.

- Ca va en bas ? Vous m’entendez ? cria t-il en direction du gouffre.

- Lancez-nous une torche… Vite ! répondit la voix peu rassurée de Morgane.

- D’accord. Attention à vous !

Vrugrar vit la lumière chuter jusqu’à l’impact final. Il se rendit ainsi compte de la profondeur du puits. Il y avait bien plusieurs dizaines de mètres ! En bas, à la lueur de la torche retrouvée, Morgane et Ginteo blêmirent en découvrant l’horreur qui se présentait à eux !

D’innombrables créatures s’activaient à l’intérieur de la longue galerie dans laquelle ils se trouvaient désormais. Certaines d’entre elles mangeaient la roche et étaient probablement à l’origine du puits dans lequel ils avaient chu. Protégées par une épaisse carapace, elles possédaient un énorme et unique œil, surmonté par une bouche aussi large que monstrueuse. Leurs dents broyaient la roche découpée par leurs trois membres supérieurs en forme de puissantes pinces. Des Xorns ! Ces créatures étaient si peu courantes que leur existence avait été reléguée au rang de mythe. A leurs côtés, des araignées Némésies et des Zombies venaient parachever cette vision infernale.

Outre la présence de ces créatures, cette nouvelle galerie procurait une atmosphère opprimante. Une brume masquait le fond du tunnel. Les couleurs étaient terriblement ternes et froides, glissant du ”naturel” à des dégradés de gris lugubres, absorbant toute lumière. Les créatures des profondeurs avaient-elles constaté la présence des nouveaux venus qui se cachèrent rapidement derrière des blocs rocheux ? Ou les négligeaient-elles par manque de méfiance ? Car elles n’attaquèrent pas. Cependant les Impériaux devait réagir vite face à cette dangereuse situation.

Bien qu’il n’y avait aucun moyen de pouvoir remonter, Vrugrar se jeta à son tour dans le puits pour venir assister ses malheureux compagnons prisonniers des ténèbres. Puis Rorschach intervint à son tour. Pour élargir l’accès de la faille menant jusqu’au gouffre, il entailla tout d’abord les parois en pierre à l’aide de deux crocs métalliques. Puis il frappa violemment la roche qui se désagrégea. Cela fut fait si rapidement et avec une telle aisance, que le Gardien de la Terre avait probablement du faire appel à son élément. En un rien de temps, le puits était circonscrit et démarqué de manière visible pour éviter les futures chutes accidentelles.

Les monstres se rapprochèrent de l’Olympienne et des deux Géants piégés, et devinrent très hostiles. L’instant devenait critique. Au dessus d’eux, des cordes furent solidement accrochées puis déployées jusqu’au fond du gouffre. Ainsi, l’expédition impériale pouvait désormais descendre et remonter par le puits. Il était temps… Car le combat contre les créatures souterraines venait d’éclater.


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PRESENTATION DES MONSTRES :

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LE XORN



Description
Une créature qui vit sous la surface et creuse des galeries même dans les roches les plus dures à la recherche de filons de minerais dont il se nourrit. Trapu et caparaçonné, il n’est pas très rapide mais s’avère extrêmement puissant. Habituellement craintif des êtres vivants, il peut devenir un adversaire redoutable s’il se sent piégé.

Histoire
Apercevoir un Xorn est si peu courant que leur existence a été reléguée au rang de mythe ou d’affabulations de mineurs trop peureux pour s’aventurer dans les galeries les plus profondes.

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LA NEMESIE



Description
D’une taille qui donne vie aux plus horribles cauchemars, l’araignée guette ses proies, seulement trahie par un cliquetis énervant. Ténèbres parmi les ombres, elle connaît son territoire mieux que personne et le moindre passage n’est qu’une invitation aux pièges qu’elle y tend.

Histoire
Alors que la Grotte des Sources fut un long moment abandonnée après les terribles batailles dont elle fut l’objet, quelques animaux y élirent domicile. Avec le temps, l’énergie magique du lieu et peut-être cette étrange aura qui baigne maintenant la grotte où tant de sang fut versé, cette faune tout d’abord inoffensive pour les Humanoïdes s’avère bien plus dangereuse. Depuis, libérés de leur prison en même temps que Marcus était retrouvé, ces monstres peuvent surgir n’importe où.

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LE ZOMBIE



Description
Un cadavre ambulant, qui claudique autant qu’il grogne. Sa pestilence et ses couleurs verdâtres en dissuadent plus d’un d’approcher. D’autant que la créature a l’air bien teigneux pour quelqu’un mort depuis si longtemps.

Histoire
Les Zombies sont issus de la nécromancie de haut niveau. Mal vue aussi bien des Dieux que des mortels, cette magie effraie mais est également une formidable source de puissance.


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Les Impériaux descendèrent les uns après les autres dans la galerie xorne...





... et progressèrent dans la galerie, éliminant ou mettant en déroute les monstres des ténèbres.





olymp Par Rôde-la-Nuit  le 29/09/2011 à 23:22

L’exigüité de la pièce, ainsi que les différentes natures et dénivellations du sol rendait le déplacement difficile. Très vite la suite des combats souffrait cruellement d’organisations, les combattants se gênaient mutuellement, et les nerfs déjà soumis à rude épreuve commençaient à lâcher.

Rôde venait de subir plusieurs attaques, son Armure ainsi que sa résistance naturel n’avaient pas réussi à le sauvegarder d’avantage. Il fit donc demi-tour afin de se reposer, mais se heurta à un mur composé de géants et d’Olympiens. Ces derniers s’emblait embourber dans ce qui pouvais ressembler a des marécages, tandis que d’autres étaient coincés dans des gravats.

Légèrement agacé, il tenta malgré tout de rester courtois.


-Si le groupe du font pouvais penser a laissez un peu de place pour que les plus.....fragiles......puissent passer ce serait fort aimable.

Faut croire que je n’ai pas la cote auprès des bestioles ! pensa t-il

Il faut dire que les Zagnadariens n’était pas très reconnaissant et n’avais cure de la distinction de leur visiteurs.
Bien que les géants aient été accusés à tors, son groupe s’était quand même porté volontaire pour tenter de disculper leur gardien. Ils avaient contribué efficacement à l’extinction de l’incendie et pourtant ils se retrouvaient en première ligne, seul le rock Rorschach semblait assumer sa place, peut-être que son entretien avec son oracle y était pour quelques choses.
Pourtant ce n’était pas que des Olympiens ordinaires qui étaient en première ligne, il y avait tout le gratin, La chef des paladins, l’ambassadeur et lui-même le grand pontife, sans compter que cette ville n’étaient pas la leurs. Il ne manquait que le gouverneur pour compéter le tableau.

Tandis qu’il regardait la suite des événements Rôde se plaisait d’imaginer le prince dans son château fomentant un complot pour se débarrassé en une seul fois des gêneurs potentiels. En tout cas si ces élucubrations étaient réelles, le piège était de toute beauté.



Finalement il allait peut-être mourir de nouveau…et ironie du sort encore une fois pour les géants. A chacune de ses visites il se passait quelques chose d’anormal chez eux, peut être portait-il malheur a cette cité, cela dit la réciprocité était également vrais.



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

olymp Par Isa Cestia  le 03/10/2011 à 11:47

Mais comment en est-on arrivé là au juste ?

********

L'environnement changeait. Lentement, presque sans qu'on ne s'en aperçoive, mais il faisait plus froid, les couleurs s'affadissaient, l'air devenait une brume qui ouatait les sons et où résonnaient étrangement le fracas des armes et les cris des combattants.

********
(Erkeos)

Les monstres des profondeurs s’étaient repliés. Erkeos put prendre le temps de lire le message que sa colombe lui apportait. Dubitatif, il fronça les sourcils en assimilant la nouvelle. Il alla rejoindre Isa Cestia.

- Isa, on me fait part de la venue de votre grand-mère dans les galeries. Elle serait accompagnée par… des esclaves forestiers ! Auriez-vous des précisions à ce sujet ?

Non pas que l’Ambassadeur avait des craintes particulières au sujet des Forestiers. Mais leur présence ici est pour le moins inattendue.

********

Cela faisait plusieurs jours qu'ils erraient dans ces galeries pleines de boue et personne ne lui avait particulièrement adressé la parole. Au plus il y avait eu quelques regards, certains agacés d'autres soulagés, quand un des Xorns avait succombé sous ses sorts.

Isa n'avançait pas vite. Il y avait plusieurs impératifs avec lesquels elle devait composer : ne pas gêner ses compagnons qui avaient besoin de place pour chatouiller de leurs épées ou de leurs masses les créatures, éviter les projectiles qui avaient tendance à raser de près les casques ou les spallières, ne pas se trouver sur les trajectoires de ces Géants qui se jetaient en pleine course sur les ennemis et enfin se reposer là où les miasmes délétères du marais étaient les moins prononcés sinon d'horribles migraines l'empêcheraient de se ressourcer.

Lorsque l'Ambassadeur l'interpella, elle releva la tête du sentier à peine plus sec au milieu des flaques qu'elle tâchait de suivre.

- Ma Grand-mère ? Répondit-elle immédiatement tandis qu'un profond sentiment de soulagement l'étreignait.

Mais l'interrogation d'Erkeos dissipa cette courte joie. Elle avait relu ses notes le matin même et son livret de correspondance ne contenait aucune information notable. Il n'était question d'esclaves nulle part. Elle ne chercha pas à cacher son étonnement. Isandre pouvait être imprévisible mais de là à ramener des esclaves ?
Légèrement ennuyée de ne savoir quoi répondre au notable de Lardanium et se sentant malgré tout indirectement mise en cause, elle commença à bafouiller :

- Je ne…
- Ah ! Tu es là ! Par tous les Dieux Isa, vois ce que tu me fais faire ! S'exclama la vieille en apercevant sa petite-fille.

Crapahuter le long de la paroi pour atteindre les galeries nauséabondes puis tremper ses sandales dans cette bouillie verdâtre infâme n'était pas du tout pour lui plaire.

- Et tout ça pour quoi ? Deux maisons par terre et une charrette de foin brûlée ? Seraient-ils tous impotents à Zagnadar qu'il faille déranger l'Empire pour si peu ?
- Il n'y a pas que ça Grand-Mère, voulut interrompre la jeune femme pour profiter des retrouvailles bien qu'elle sache que les effusions seraient de toute façon de courte durée. Mais tu verras par toi-même, plus loin là-bas…

Elle montra les galeries qui continuaient leurs arabesques peu avenantes sur plusieurs lieues avant de s'intéresser à ceux qui se tenaient un peu en retrait, derrière Isandre. C'était bien des Elfes, à n'en pas douter. D'une petite voix un peu inquiète, elle demanda :

- Dis-moi, qui est-ce ?
- Et bien ! Ta marchandise ! Le grand, là. Pas le gamin. Lui il est à Tizi. D'ailleurs où est-elle, que je me débarrasse de ça ?

Isa ouvrit de grands yeux, son regard cherchant chez les trois personnes qui lui faisaient face un sérieux complément d'informations.

- Quoi ! Tu devrais être fière ! Grâce aux Chasseurs d'Immortels, nous voici capables d'en terminer avec la menace des Forestiers ! Et ne te fie pas à son air docile, je sais qu'il a certaines réserves insoupçonnées ! Fit l'incarnation avec un sourire mauvais à Elen. Imagine le mal qu'il nous ferait s'il était encore à la tête de leur armée, il est bien mieux avec ces chaînes !



el Par Elen  le 03/10/2011 à 11:49

Après sa chute malencontreuse, au milieu des Impériaux pressés, Isandre l’avait doublé, à une vitesse incroyable si l’on tenait compte de son âge apparent. Bien que passablement agacée par l’environnement, la vieille se lança dans la traversée d’une cuvette d’eau croupie, suivie par Elen, qui avait décidé que si l’Incarnation était pressée, elle pouvait bien passer devant.

Ses sens aux aguets, il traversa la caverne. Il détestait de plus en plus ces lieux. Et ce n’était certainement ni dû à la présence des Impériaux, ni à celle du bourbier dans lequel il se trouvait, ni encore aux chaînes qui gênaient sa progression , mais bien à l’environnement lui même. Plus ils approchaient du fond, plus les couleurs devenaient ternes. Et cela n’avait rien de naturel dans le monde des vivants, l’Intendant le savait. Ces cavernes, autant qu’il puisse en juger, lui évoquaient les strates qui existaient entre les transes.

Tous ses sens aux aguets, il sursauta lorsque l’Incarnation interpella sa petite fille. Isa. Il avait appris par le Géant Korad que la vieille acariâtre se nommait Isandre et désormais, il connaissait le nom de sa réelle propriétaire. Lors de l’échange entre les deux dames, il se redressa de toutes sa taille, dévisageant la jeune Olympienne qui lui parut vaguement peu au courant des agissements de sa grand-mère. Elle ne semblait pas faire parti de la haute société, vu son accoutrement. Mais en ces lieux, le manant comme le nobles se retrouvait boueux et sale ! Sa curiosité fut rapidement rassasié, l’Olympienne lui donnant bien peu de prétexte à continuer de la détailler. Il reporta donc son attention sur la caverne, fronçant les sourcils, tendant l’oreille.

Il sentait son habituel suivant bien plus proche qu’à l’accoutumée, comme si ce dernier renforçait avec vigueur les liens qui l’unissaient au Loup avant une immersion dans un lieu où sa prise sur sa proie deviendrait incertaine. Ou peut-être se préparait-il a entrer dans le monde des vivants... Elen savait que sa volonté seule qui retenait la créature.

Les barrières mentales qu’il avait érigées à la faveur de son talisman protecteur tombaient une à une, sans pouvoir être remplacées, mais certaines semblaient donner plus de fil à retorde à son adversaire. Ce dernier n’avait de cesse que de chercher à contourner ou à forcer les derniers remparts qui le maintenait dans son plan d’existence. Pour combien de temps encore ? Avait-il renoncé à utiliser Isandre comme clef ?

La vieille tira sur la chaîne, alors qu’elle précisait lequel des deux Elfes appartenait à la jeune femme. Lorsqu’elle parla des réserves insoupçonnées, il constata qu’elle n’avait pas compris la nature du Néant. Cela le rassura tout autant que cela l’inquiéta : elle pourrait se lancer dans de nouvelles « expériences » afin de comprendre la nature de ce qui le rongeait. Il lui faudrait analyser la situation. Isa Cestia partageait-elle le caractère et le goût du sang de sa grand-mère ?


« ...Imagine le mal qu’il nous ferait s’il était encore à la tête de leur armée, il est bien mieux avec ces chaînes ! »

Il éclata de rire, rompant le silence monotone de la caverne. Lui, à la tête d’une armée ? Pourquoi pas époux de la Reine, pendant qu’elle y était ? Son rire gagna en intensité à mesure que ce sentiment d’impuissance face aux événements à venir s’intensifiait. Il était devenu tout autant l’esclave de cette Olympienne que celui du Néant. Et de cette étrange caverne. Et à cela s’ajoutait le destin, qui se jouait de lui ces dernières années. Bientôt il disparaîtrait, il n’en doutait plus, et il sentait que son clan ne survivrait pas à une telle épreuve...

Son rire s’étrangla et mourut dans sa gorge, alors que les Impériaux autour tout autant que Ahenyel le fixaient. Ils imaginaient sans doute que le traitement hypothétique qu’il avait subi avait détruit sa raison. Il ferma les yeux, pour éviter de croiser leurs regards et...

Il hoqueta d’effroi, blêmissant.

Elle se trouvait à quelques centimètre de lui, souriante. Elle affichait à la fois l’air insouciant d’une enfant et le regard terrifiant du prédateur prêt à fondre sur sa proie. Ses petites mains le long de son corps, elle semblait attendre, patiemment, qu’il s’ouvre totalement à elle. Il agita les bras, pour tenter de la chasser avant de se souvenir qu’elle partageait l’intangibilité des spectres.

Il rouvrit les yeux et son regard croisa immédiatement celui de Isa...



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

olymp Par Erkeos  le 04/10/2011 à 08:44

Isa Cestia était aussi peu informée qu’Erkeos sur ces affaires esclavagistes. Et du fond de la galerie, les cris guerriers et l’entrechoquement des armes vinrent de nouveau compléter le bruit incessant du grondement mystérieux. La bataille avait reprit dans une pièce attenante au couloir. Erkeos s’adressa à Isa et à sa grand-mère.

- Nous rediscuterons de tout ceci plus tard. Nous avons fort à faire pour le moment. Et évitez de mettre les Forestiers en première ligne ! ajouta le Lardanien qui ne voulait ni d’effusion de sang inutile, ni de présence encombrante en zone de combat.

Ou alors il faudrait les libérer et leur donner une arme pour qu’ils participent au combat… Trop dangereux et imprévisible, pensa t-il. Puis il se précipita vers l’affrontement voisin.



olymp Par Isa Cestia  le 04/10/2011 à 08:50

- Oui oui ne vous inquiétez pas, Ambassadeur, nous ferons attention. Ne perdons pas de temps puisque tout parait si urgent ! Fit Isandre, presque goguenarde.

L'Elfe s'était mis à rire. Le son rauque d'une gorge qu'un esprit qui glissait lentement vers la folie ne maîtrisait plus. Le regard luisant embué de déraison, son éclat opalescent qui faisait écho au décor du monde réel qui s'évanouissait pour laisser place aux brumes infernales… Ses gestes brusques pour chasser d'invisibles adversaires…
S'en fut trop pour Isa. Des sentiments contradictoires la submergèrent. D'abord la peur puis la compassion. Enfin la colère car elle n'avait plus de doute quand elle se retourna vers Isandre - son passage au marché n'avait été que le début de ses manigances.

- Quel mal… Mais Grand-mère… Qu'as-tu fait ? Qu'est-ce que tu lui as fait ?!
- Oh ça va, je n'allais pas venir sans avoir testé un peu de quel bois il était fait. Tu verras toute la hargne dont il est capable ! Il faudra encore le mater pour qu'il devienne un esclave convenable mais il sait désormais qui est le maître ! Quant à toi, il est bien temps que tu apprennes l'autorité. Après tout tu deviens une dame et une magicienne d'un certain niveau. Cela te fera le plus grand bien de savoir enfin où est ta place !

Isa écoutait son aïeule et son regard revint sur Elen. Quand le silence se fit, les mots lui manquaient pour lui répondre tellement la situation lui paraissait surnaturelle. Imitant l'Ambassadeur dans le but premier de contrôler sa rage, elle dit en un souffle :

- On n'en a pas fini de cette conversation, tu n'imagines pas dans quelle position tu me mets.

Puis elle s'approcha doucement d'Elen.

- Quel est vot…

Une pensée idiote l'interrompit. Devait-elle le tutoyer, le vouvoyer ? Le tutoiement pouvait être un témoignage de compassion ou d'humiliation. Le vouvoyer la mettrait-elle en danger en montrant une certaine forme de respect et donc un manque d'ascendant ? Isandre vint crûment à son secours.

- C'est un esclave, appelle-le Esclave, c'est tout ! Que de simagrées pour si peu de choses ! Tes amis se battent là-bas, pense à Rôde et à ton Ambassadeur qui frôlent la mort à tout instant ! Allons-y donc !

C'était une bonne idée. Longer les galeries donnerait à Isa du temps pour analyser le problème. Elle hocha la tête et s'aventura sur le sentier qu'Erkeos avait emprunté en s’assurant que le groupe suivait.



el Par Elen  le 04/10/2011 à 08:53

Durant la discussion de Isa et sa grand-mère, l’Intendant demeura prostré contre sa paroi, observant sa maîtresse sous toutes les coutures. Lorsque celle-ci s’approcha, l’elfe se recroquevilla, de crainte d’avoir provoqué le courroux de la jeune femme.

« Quel est vot… »

Elle sembla hésiter et la grand-mère résolut le problème que se posait Isa. Ils se remirent donc en route, Elen se rapprochant soigneusement de Isa plus que d’Isandre car la plus jeune semblait lui témoigner moins d’animosité et de cruauté que son aïeule.

Lorsqu’il entra dans la nouvelle salle, à la suite de sa maîtresse, que d’instinct il préférait à la vieille qui lui avait servi de tourmenteuse, il se colla contre la paroi. L’endroit était rempli d’Impériaux entrain de combattre et de créatures infernales. Des bêtes gigantesques et difformes, des araignées telles qu’il les avait connues quelques années plus tôt lors de la tentative de sauvetage de Marcus et des créatures putréfiées, humanoïdes, semblables aux vivants et pourtant ayant toute l’apparence des morts !

Il frissonna et songea que les esclaves n’avait certainement pas à se battre. Cela revenait aux maîtres, sans nul doute. De plus, les chaînes le gêneraient quoi qu’il tenterait contre les créatures. Il n’avait donc aucune raison de faire autre chose que contempler le spectacle macabre qui se jouait devant lui : Géants contre monstres, Olympiens contre zombies, vie contre mort.

Soudain, au milieu du tumulte de la bataille, un géant s’approcha de lui. L’Intendant se resserra contre la paroi et se replia sur lui-même, de crainte que le colosse n’ait été envoyé par Isandre pour le rouer de coup. Cependant, et à sa grande surprise, le grand être se pencha vers lui et lui glissa discrètement ces quelques mots à l’oreille :


« Calith vous recherche. Je me suis porté volontaire pour lui porter des nouvelles sur vous. Il pleure votre situation et souhaiterait vous aider à retrouver la liberté. Que voulez vous que je lui fasse parvenir? Très bientôt je dois le rencontrer hors des régions géantes. »

Elen eut un tic nerveux dans la lèvre supérieure, puis il éclata de rire. Calith ! Pleurer ! Allons donc ! Et la Reine préparait des crêpes pour l’ensemble des Forestiers, pendant qu’il y était ! Pleurer...

Puis, aussi soudainement qu’il était venu, le rire s’évanouit. L’Intendant se redressa, de toute sa hauteur, ce qui était tout à fait respectable, même face à un géant. La lueur de ses yeux sembla s’atténuer alors même qu’il paraissait plus grand, qu’à nouveau sa posture témoignait de la prestance propre à un Intendant et que son regard resplendissait de la force qui habitait l’esprit d’un Ashka. Il prononça ces mots, à l’attention de Isandre surtout, mais aussi, plus généralement, des Impériaux présents.


« Je ne suis l’esclave d’aucun mortel ! Je suis Elen, Intendant du Clan du Loup ! Et à vous, Peuple Géant, en souvenir d’une amitié fanée, j’offre mon aide ! Ô forces élémentaires, entendez moi ! Venez épauler vos fils qui luttent pour la survie de leur peuple ! Venez à moi, vous qui m’êtes liées par un serment ! »

L’Intendant chercha intensément dans sa tête le souvenir de l’élémentaire de feu qu’il avait rencontré. Il se souvint de la loyauté que lui témoignaient les serviteurs de ce dernier et il en appela à ce dévouement.

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Quelque part, au sud des Terres Connues, dans une mine, des nuées de feu s’agitèrent, sentant un lointain appel. La lutte contre -=EAU=- étant favorable à leur camp, certaines nuées décidèrent de répondre à celui qui les convoquait.

Elles jaillirent à une vitesse folle hors du Gouffre des Lunes, volant au dessus du désert, droit vers le nord. Elles s’arrêtaient de temps à autres, tout au plus quelques instants, dans le sable brûlant, puis repartaient tout aussi vivement dans la direction qu’elles s’étaient fixée.

Elles se reposèrent quelques secondes dans le brasier ardent de l’âtre de la cheminée d’une taverne, située aux portes du désert, illuminant brièvement la cheminée, puis elles prirent la route de l’est.

Les Forestiers de la forêt des Cendres aperçurent d’étranges traverser les cieux nocturnes. Certains chasseurs eurent même la surprise de les voir accourir dans leur feu de camp pour repartir presque immédiatement.

Elles traversèrent Na’Helli, se revigorant dans les flammes des torches éclairant la cité, puis elle regagnèrent les cieux, telles des étoiles filantes. Les citadins qui les aperçurent crurent avoir tout simplement rêvé !

Elles gagnèrent rapidement les hauteurs, faisant halte dans quelques autres feux de cheminée de familles Géantes isolées puis elles atteignirent la ceinture de nuage qui entourait la cité des Géants. Elles percèrent le mur cotonneux et humide qui s’imposait à elles, provoquant ci et là des volutes de vapeurs, puis entrèrent dans la ville.

Elles firent une dernière halte dans les braises encore chaudes des quartiers incendiés au nord ouest de Zagnadar pour regagner en vigueur après la traversée de cette brume moite puis elles s’engouffrèrent dans un sombre souterrain. Elles passèrent de galeries en galeries, à la vitesse de l’éclair, et bientôt elles s’immobilisèrent...



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L’Intendant avait fermé les yeux, pour mieux se concentrer. Il n’avait donc pu voir les réactions de Isandre, de sa maîtresse, du Géant et de tous les Impériaux en règle générale. Lorsqu’il sentit une douce chaleur près de lui, ses paupières se relevèrent et il vit.

Une nuée d’étincelles lumineuses et chaudes se trouvait à ses côtés. Elles virevoltaient sans cesse, dans un incroyable ballet luminescent. Elles semblaient passives, attendant des ordres de ce lui qui les avaient appelées.


« Aidez nous... » murmura-t-il. « Aidez nous à vaincre les créatures qui infestent ces lieux... »



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

olymp Par Isa Cestia  le 04/10/2011 à 08:54

Est-il fou ? Se demanda Isa quand elle entendit de nouveau cet éclat de rire terrible.

Mais quand l'esclave se redressa, c'est l'Ashka qu'elle vit, dans toute sa détermination. Le courage dont il fit preuve pour braver la cohorte d'adversaires potentiels qui l'entouraient força son admiration.
Isandre fit mine de le rejoindre, à coup sûr pour le corriger. Isa l'arrêta en saisissant son bras. L'échange de regards qui suivit aurait pulvérisé des pierres.

- Je m'en occupe dorénavant, dit simplement la jeune femme d'une voix blanche qui n'admettrait aucune remarque de sa grand-mère.

Dans l'intervalle, mille lumières étaient venues épauler l'Intendant et le prodige pouvait en surprendre plus d'un.

- Nous aider… Nous verrons bien… Murmura-t-elle comme si c'était une piste pour se sortir du bourbier dans lequel son aïeule l'avait plongée plus efficacement que tous les marécages de ces cavernes morbides.

Le groupe continua péniblement tout en se surveillant l'un l'autre. Mais les adversaires furent vite trop proches pour que la défiance soit entretenue de tous côtés.
Bizarrement, plusieurs fois Isa vit l'Elfe se poster au devant d'elle. Le hasard ? Non, il devenait évident qu'il cherchait à la protéger. C'était impensable et pourtant… Puis elle le vit s'attaquer à des créatures, cherchant à tordre les bras tentaculaires d'un Xorn en les garrottant de ses chaînes tandis que la nuée d'étincelles grillait les pattes d'une araignée. Quelle part de confiance pouvait-elle espérer de cet Elfe engagé de force à leurs côtés ?

Puis les guerriers se massèrent aux abords d'une étrange pyramide. Il devint compliqué de progresser davantage sans jouer des coudes. Isa s'arrêta. Sa magie lui permettait de frapper de loin, autant en profiter.

- N'y allez pas, dans la cohue vous risqueriez de prendre un mauvais coup, conseilla-t-elle à Elen.

Avait-elle été trop familière ? Elle n'osait que lui jeter quelques coups d'œil, à la dérobade, l'air de surveiller les environs. On ne savait d'où pouvait surgir les ennemis. Peut-être de là, juste à côté…



ldf Par Tizi  le 04/10/2011 à 19:03

Un cri résonnait dans la grotte

-WILLLOWWWWWWWW COURRRTT !!!!!!

Très vite un tas de créatures s’étaient jeté sur la pauvre lutine qui périe sous les coups de crocs. Alors que Tizi, tenait dans ses bras le corps inerte de Willow, elle vit que petit à petit la peau de cette dernière se décomposait, devenant blafarde dans un premier temps pour au final se pigmenter d’une couleur gris verdâtre.

Tizi stupéfaite lâcha le cadavre de son ami avant que se dernier se redresse brusquement attaquant un autre lutin du nom de Dwitz.

- ARRETE WILLLOW ! cria la lutine espérant dissuader le mort vivant mais sans succès, son ami avait réellement quitté ce monde laissant à la place une créature dépourvu de tout sentiment.

Dwitz était maintenant gravement atteint, lui et elle étaient maintenant entourés de deux Zombie et d’un Xorn.

- ONT A BESOIN D’AIDE PAR ICI !! S’exclama la lutine qui semblait effrayé à l’idée de devenir elle aussi un zombie.



olymp Par Rôde-la-Nuit  le 04/10/2011 à 19:23

Les combats continuaient inlassablement, laissant dans leurs sillages, nombre de corps meurtrit. Jusqu’ici, et avec l’aide d’ Hippocrates, Rôde avait réussit à maintenir en bonne santé la totalité de leurs compagnons, mais plus il se rapprochait du but, plus la bataille s’intensifiait.

Ils n’étaient que deux soigneurs et le rythme acharné des combats ne leur laissaient pas de répit, leurs réserves de mana s’épuisaient au fur et à mesure si bien qu’ils devaient limiter les soins afin de récupérer.
Même si Elia avait quelques dont de guérison, elle était trop occupée à esquiver les attaques des Xorns et ne pouvais être sur tout les fronts.

Puis soudain, alors que les guerriers les plus aguerris s’approchaient d’une étrange pyramide gardée pas quarte squelettes, les lutins restés en arrière furent les cibles de plusieurs attaques. Willow était la première à périr, suivi peu de temps après par Dwitz. Tizi eu plus de chance et réussi à fuir avant que les monstres ne s’attaquent à elle.


Les squelettes qui se trouvaient à proximité cette pyramide ne lui inspirait aucune confiance et les mort vivant qui grouillaient à l’intérieur de cette Arche encore moins.
Ces bestioles semblaient démanteler l’édifice faite de rocher et de métal pour une raison encore méconnu.
Si tout ce beau monde venait à fondre sur eux comment pourraient-ils en réchapper.

La plupart des géants résistait bien aux assauts, l’ambassadeur également. Hélas en ce qui concernait Morgane, la pauvre semblait crouler sous la fatigue au point de ne plus pouvoir esquiver une seul attaque.
Il faut dire que les corps, en plus d’être blessé, étaient éreintés. Il n’était pas possible de dormir en sachant que des créatures dévoreuses de chair rodaient dans les parages, surtout dans cette atmosphère morbide.

Quel était ce lieu ?

Etait-ce un accès au royaume d’Hades, ce qui expliquerait pourquoi des âmes se sont retrouvées dans les galeries. Si tel était le cas le dieu n’apprécierait certainement pas de voir débarquer un groupe de vivant dans sa demeure.
A moins que ce soit le fis d’Apollons, Asclépios, qui s’est amusé une nouvelle fois à ressusciter les morts.


Il lui fallait des réponses, voir même une aide divine, c’est pour cette raison que Rôde profita d’un rare moment de calme pour prier.

Il pria Zeus le tout puissant, pour qu’il baigne de sa lumière divine leurs armures afin qu’elles résistent aux crocs et aux griffes des monstres.
Il fit de même envers Arès pour qu’il affute leurs lames et leurs flèches afin qu’elles soient plus tranchantes.
Il pria également Apollon, pour qui l’aide à guérir les guerriers présent dans cette grotte. Bon nombres de ses enfants étaient réputé pour les remèdes médicinaux et les soins curatifs. Mais Rôde espérait surtout que le dieu soulage leur épuisement.

Puis pour finir, adressa ses prières au dieu des morts Hadès, afin qu’il lui apporte des réponses sur ce lieu ainsi que sur le comportement étrange de ces morts vivants.
Après tout il se pourrait fort bien que se soit Hadès lui-même qui ait ordonné à ces créatures de détruire cette arche, ainsi que touts passages menant à son monde.

Mais de ses prières la seule certitude qu’il acquit, c’était que la pyramide ne devait pas être détruite.



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

Par Google  

olymp Par Erkeos  le 04/10/2011 à 23:32

Le doute n’était plus permis. L’armée impériale marchait dans le royaume des morts. Des ombres se faufilaient ça et là. La végétation qui survivait étonnamment dans ce décor funèbre était grisâtre, de même que le sol était de poussière et de cendre. Les reliefs étaient déchirés et se découpaient sous une voûte qui ressemblait à un ciel d’orage. Curieusement, seule la lave était toujours aussi rougeoyante, mais la chiche lumière qu’elle diffusait ne faisait qu’accentuer le sentiment des vivants de ne pas être à leur place en ces lieux.


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HRP : Concernant les images suivantes, il faut imaginer en réalité des couleurs beaucoup plus grisâtres et sombres.
La carte a été réalisée avec des cases prédéfinies, mais il s'agit bien d'un espace lugubre des enfers !


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Au fur et mesure de l’avancée des combattants de l’Empire sur ces landes désolées et enflammées, le grondement perceptible était devenu une succession de bruits distincts. Une armée de morts s’employait à saccager dans un vacarme vrombissant une Arche de feu à la forme pyramidale. Bien que la fonction de cette dernière restait inconnue, les Impériaux étaient désormais convaincus qu’il fallait sauver cet édifice. Une bataille acharnée se déroulait ainsi autour de l’arche. Des squelettes combattants s’efforçaient à repousser les assauts impériaux pour que le démantèlement de l’arche se poursuive derrière eux. Sous les coups répétés et énergiques des Géants et Olympiens, la ligne de défense de l’armée des morts fur percée et des Squelettes s’effondrèrent. La persévérance impériale était récompensée.

Mais la satisfaction fut de courte durée. Les organismes commençaient à ressentir la fatigue, et les attentions étaient tournées vers l’arche. Si bien que le détachement de Zombies et de Xorns qui s’approchait à revers, pour renforcer l’armée des Squelettes, ne fut détecté que trop tard. Les Impériaux perdirent l’avantage fraîchement acquis. Morgane, déjà blessée par les guerriers squelettes fut surprise et mortellement entaillée par les pinces xornes. Malheureusement ce fut un Zombie qui lui arracha son dernier souffle ; le corps de l’Olympienne tomba alors au sol avant de s’ébranler de nouveau ! Après quelques convulsions irrégulières et désordonnées, le cadavre se releva sous les traits d’un nouveau Zombie qui s’ajoutait à l’armée des morts !


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Il n’était cependant pas permis de désespérer. Krangh, Sans-Os et Erkeos décidèrent à leur tour d’attaquer à revers pour surprendre la défense des Squelettes. Au risque de chuter dans une rivière de lave qui coulait au nord du plateau sur lequel s’élevait l’arche, les trois compagnons longèrent ce rivage brûlant et infernal qui leur permettait de se mouvoir plus discrètement. Ils surgirent ainsi en même temps pour charger contre l’ennemi.

Avec l’élan de sa stature géante, Krangh bouscula et balaya les squelettes sur son passage et arriva jusqu’au contact de l’arche. Il se démena ensuite furieusement pour conserver sa position. De leur côté, les deux Olympiens, malgré toute leur volonté, ne purent enfoncer la ligne des morts. Stoppés dans leur avance, ils étaient confrontés à un mur de combattants ennemis. Contrairement à Sans-Os qui était affûté pour le combat au corps à corps, Erkeos ne parvenait pas à prendre le dessus sur les Squelettes lui faisant face. L’un de ces derniers, bien plus haut et plus massif que les autres, certainement issu de la mort d’un Géant, parvint même à agripper l’Olympien en difficulté. Il le souleva et le propulsa en arrière vers la rivière de lave. Erkeos failli basculer dans le flot incandescent. Il avait lâché ses armes pour se retenir à la roche. Il se releva en regardant à quoi il venait d’échapper. Son regard terrorisé ne vit donc pas le Xorn s’approcher de lui. La créature commença à pousser le Lardanien vers la lave.

Décidemment ces créatures à l’allure trapue étaient dotées d’une intelligence incontestable. Elles savaient se positionner pour gêner la progression de l’armée impériale, et maintenant l’une d’entre elle tentait de profiter de son environnement pour se débarrasser d’un opposant. Erkeos luttait pour se maintenir sur la rive. Sans-Os et Krangh s’aperçurent rapidement de la situation dramatique. Tandis que le premier s’élança pour venir aider son ami, le Géant sut lui aussi utiliser son environnement pour réagir prestement, tout en gardant sa position au contact de l’arche. Krangh ramassa à ses pieds l’un des blocs de pierre qui constituaient l’arche avant que les morts ne débutent le saccage de la construction. Et de cette grosse caillasse, il en fit un projectile qu’il jeta de toutes ses forces sur le Xorns. L’impact fut violent. Le Xorn en fut déséquilibré et abandonna son emprise sur Erkeos. Ce dernier put reprendre le contrôle de ses mouvements et contourna le monstre pour sécuriser sa position.

Sans-Os arrivant à toute allure, convertit sa course en un coup puissant. Il projeta son pied droit en avant et sa semelle vint frapper de plein fouet le Xorn. Ce dernier fut ainsi prit à son propre piège et bascula dans le vide. Mais le sourire arrogant et vengeur de Sans-Os s’effaça immédiatement au profit d’un visage paniqué. Dans sa chute, l’une des pinces du Xorn s’agrippa à la tunique d’Erkeos, qui pour éviter de chavirer lui aussi, se plaqua au sol pour freiner les effets inexorables de la gravité. Le poids de la créature qui se balançait dans le vide entraînait petit à petit l’Ambassadeur vers une mort épouvantable. Sans-Os se gonfla de rage, et dans un cri sauvage, il abattit son épée sur le bras du Xorn, toujours accroché au vêtement olympien. La frappe fut ajustée au niveau du poignet qui se disloqua sous le choc. Cette fois-ci le monstre chuta dans la lave pour de bon. Son immense mâchoire laissa échapper un grognement horrible de douleur au contact des vagues rouges et bouillonnantes. Puis il finit par disparaître sous la lave.

Erkeos souffla un grand coup et esquissa un sourire vers Sans-Os, après avoir constaté l’état de sa tunique. Celle-ci s’était déchirée en partie, sous la violence du coup de son ami. Erkeos arracha la pince xorne qui était restée accrochée à un lambeau. Puis il déclara :

- Je te dois la vie !... Mais… Tu me dois une tunique !



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DESCRIPTION DES SQUELETTES



Description
Accoutrés comme des soldats et équipés d’armes diverses plus ou moins abîmées, ces squelettes ont tout d’une armée en marche, à la fois organisée et implacable.

Histoire
Rares sont ceux qui connaissent le secret de cette non-vie, de cette frange de mortels qui échappent à la destinée que leur avaient choisie les Dieux. Peut-être auraient-ils préféré que cela se termine autrement...



el Par Elen  le 05/10/2011 à 08:06

L’Intendant se démenait comme il pouvait, n’occasionnant probablement que très peu de dommages à ses adversaires. Au moins les détournait-il de sa maîtresse. Pourquoi la protégeait-il, au juste ? Il n’en avait franchement aucune idée, et à dire vrai, il se fichait pas mal des raisons. Il y avait un danger, il allait probablement passer une très longue période de sa vie avec elle, mieux valait qu’elle soit bien disposée à son égard. Tout au moins pour empêcher Isandre de le molester et de devenir la clef que l’autre semblait attendre.

L’élémentaire qu’il avait convoqué combattit avec une certaine efficacité. Il suivait l’Intendant partout où il allait, dégageant une agréable chaleur qui renforçait la détermination de l’Elfe en ces contrées morbides.

Les Géants et les Olympiens affluèrent en masse contre la pyramide, boutant hors de ces lieux l’armée de revenants qui s’acharnait à saccager l’édifice. Le combat devint des plus violents. Et Isa Cestia le dissuada de poursuivre la lutte si peu armé au milieu de ces brutes. Elle ne tourna pas la phrase ainsi, mais le peuple Géant, lorsqu’il se battait, faisait montre d’une violence et d’une férocité sans pareil. Ils parvinrent même à faire basculer l’une des imposantes créatures dans la lave ! Au moins, les alentours immédiats étaient débarrassés de toute vermine.

Les combats cessèrent bientôt, les morts vivants rampant vers divers crevasses et cachettes que leur offraient ces lieux. Avec la fin du combat, il cessa peu à peu de puiser dans son Finyë. Dans son Finyë ? Il se laissa tomber violemment à terre, en position assise. Comment avait-il eu accès à ses réserves, fort entamées au demeurant, sans que le Néant ne réagisse ? A dire vrai, plus il se posait la question, plus il se rendait compte que la présence de son adversaire s’était estompée.

Lorsqu’il fut tout à fait déconnecté du combat, le poids de sa condition retomba sur ses épaules. Et il sembla se ratatiner. Ses pensées s’agitaient dans toutes les directions tandis qu’il sondait les profondeur de son esprit pour retrouver sa trace. Il avait reculé loin, très loin, à présent. Presque aux frontières de son être. Il profita de ce bref moment de calme, alors que les Géants s’intéressaient aux bâtiments et que Isa se désintéressait de lui, pour redresser les barrières qui étaient tombées, et les renforcer autant qu’il le pu avec les dernières forces qui lui restaient. Si seulement il n’avait pas combattu...

Il redressa la tête, jeta un regard à la dérobée à Isandre qui se tenait près de sa petite fille. La vieille semblait obéir malgré elle à sa descendante, malgré sa folle envie de le corriger pour son audace. Il se releva, la tête lui tournant un peu. Il lui faudrait dormir, pour reconstituer pleinement ses forces. Mais il se sentait plus libre que jamais.

Il observa Isa, plus longuement encore que la première fois qu’il l’avait vue, ce qui ne manqua pas d’irriter sa grand-mère. Il tentait de percer à jour quelque pensées qui traversaient la jeune femme, surtout des pensées qui le concernaient, mais elle ne semblait que s’inquiéter du lieu où ils se trouvaient. Il fallait qu’il trouve quelque chose à dire, pour établir un contact. Quelque chose qui ne pouvait être pris pour une bravade. Pour éviter une punition.


« Que... heum... Que faisons nous ici ?.. Maîtresse... »



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

olymp Par Erkeos  le 05/11/2011 à 17:08

HRP : j'ai rajouté plusieurs illustrations dans les récits ci-dessus.

La suite de l'histoire se trouve ici :
L'Arche des Flammes