Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Voyage dans le Grand Nord
Choix des forums  |  Revenir au forum  |  Page d'accueil
Pages : 1, 2, Suivante, Dernière

Voyage dans le Grand Nord
Topic visité 1462 fois
Dernière réponse le 04/12/2011 à 21:57

nain Par Valmir Schtemwölech  le 06/11/2011 à 14:26

Valmir était au abord de la rivière lorsqu’une légère brise en provenance de l’autre berge lui apporta l’odeur d’un feu de bois non loin, la nuit commençait à tombé, assit devant sa tente regardent les étoiles dans le ciel nacré, il crut entendre des gémissements.
Il crut tout d’abord que c’était Claire et Célinia dans leur tente avec un mystérieux inconnu ou toutes les deux, mais les gémissements semblaient venir de plus loin, il prit donc sa hache et une torche qu’il alluma dans le feu au centre du camp et parti voir qui pouvait bien produire un tel son.
Il contourna la rivière par le nord et commença à apercevoir une lueur rougeoyante, s’approchent prudemment, allongé dans la neige, un homme gisais à coté des reste d’un feu hâtif.
Parcourant les derniers mètres en quelques secondes, Valmir posa sa torche dans la neige et entreprit une auscultation en commencent par savoir s’il était conscient puis cherchent d’éventuelles blessures.


- Que vous est-il arrivé ? Si vous m’entendez, parlez-moi.

Faisant un point de compression au niveau des hanches du nain et dévissant sa longue vue pour y appliquer l’optique, il défit sa ceinture pour maintenir le verre en place.

- Les loups...Les loups..., ce dernier venait de lui attraper le bras tout en continuant de se répéter.
- Des loups, où ça ? C’est eux qui vous on mit dans cet état ? Mais il n’eut pas de réponse car l’infortuné venait de s’évanouir. Je crois savoir qu’il y a des guérisseurs au campement.

Valmir détacha sa cape, l’étendit sur la neige puis y déposa le nain miraculé en prenant soin de ne pas aggraver les blessures. Agrippant la cape du coté des pieds, il traina la victime en direction du camp à la lueur de sa torche.

Celinia vit approcher Valmir, trainant derrière lui sa cape, telle un brancard de fortune, et amenant au campement un blessé.
Sans même chercher à savoir qui était ce blessé, partant du principe que si Valmir le ramenait, c’est qu’il fallait le soigner, elle fouilla sa sacoche à la recherche d’une des potions de soin qu’elle gardait toujours sur elle.
Une fois sa potion en main, elle s’approcha à pas rapides de Valmir, tout en faisant signe à son amie Claire de venir les aider.


- Installons-le près du feu, avant qu’il ne meure de froid... Gardez bien cette cape autour de lui.

Celinia prit alors le temps d’observer les blessures et l’allure du nouveau venu, l’air soucieuse. Elle entreprit alors de s’agenouiller à ses côtés, et, en lui relevant la tête, d’essayer de lui faire boire la potion de soin.
Quelques goulées de l’élixir finissent dans la gorge du blessé. La chaleur du feu et l’effet de la potion semblent le réconforter, faisant cesser ses divagations plaintives. Bientôt il s’endort jusqu’à l’aube.
Au lever du soleil, encore très faible, il est néanmoins conscient et rassuré de n’être plus seul.

La nuit avait été agité pour Valmir, il n’arrivait pas a trouvé le sommeil suite aux paroles du nain. Il sortie donc de sa tente et proposa au garde en surveillance cette nuit de retourné se coucher et qu’il prenait le relai.
Au début de l’aube, Valmir entra dans la tente ou dormait encore l’inconnu dont les multiples blessures étaient à présent cicatrisées.
Il attendit plusieurs heures avant que l’alité ne se réveil, encore affaiblie de la veille, pour lui demander un récit détaillé de ses mésaventures.

Le Nain rassembla ses souvenirs et dans un récit largement entrecoupé, il raconta :


- J’étais parti chez... des amis... Puis en rentrant... Les Loups m’ont attaqué... J’ai une cabane... Pas très loin de leur caverne... Je sais pas ce qu’il leur a pris... Y a jamais de problèmes... Ils me laissent venir... Mais là...

Il secouait la tête, mi-incrédule, mi-horrifié par l’attaque qu’il avait subie.

Valmir avait écouté le récit du nain en se posant de plus en plus de question au fur et à mesure que le récit continuait. Mais il ne voulait surtout pas l’interrompre. Mais une fois l’histoire fini, il ne put s’empêché de vouloir éclaircir les point d’ombres.


- Des amis ? Qui habitent où ? Où se trouve votre masure ? Savez vous ce qui aurait put rendre ces animaux aussi agressif ?

Cherchant un quelconque soutient dans les personnes présente pour avoir une réponse à certaines de ses interrogations, mais ils semblaient tous aussi ignorant que lui. Il attendit donc la réponse du nain qui resta alité encore quelques minutes avant de répondre.

- Oui on a nos maisons pas très loin. On est des pêcheurs de nacre, vous savez, pour les bijoux. On a encore un peu de temps avant les saisons froides, on essaie de travailler le plus longtemps possible.
Les loups, je sais pas si c’est les tremblements de terre qui les ont rendus fous, ça arrête pas depuis quelques temps. On vit une drôle d’époque, par Héphaistos...

Le Nain se roula un peu plus dans la cape en grelotant. Au loin, des hurlements de loups se firent entendre, portés par la bise.

Waylander et Acheron étaient arrivés auprès du groupe depuis peu. Ils n’avaient pu faire profiter le nain blessé de leur don, Célénia les ayant devancés en cela.
Ils s’étaient occupés à ramasser du bois mort pour les feux et passaient de temps à autre pour prendre de nouvelles et proposer leurs soins au cas où l’état de leur protégé ne s’améliorerait pas avec les seules potions de soin.
C’est au cours d’un de ces moments, qu’ils entendirent le nain blessé qui parlait de loup. S’inquiétant de ce que pourrait faire une meute de loups enragés sur un campement sans défense, ils décidèrent de monter la garde aux abords du campement et d’établir quelques feux de camps autour de leur havre de quiétude pour le cas où.

Les heures passées, le froid et la fatigue se faisaient de plus en plus pressantes sur les organismes non préparés aux rudeurs de ce climat hostile. Achéron s’ébrouait régulièrement et se mettait des claques pour rester éveiller attendant impatiemment l’heure de la relève. Après un temps qui lui sembla une éternité, un bruissement se fit entendre derrière lui. Se mettant en garde, la main sur la rapière il attendit de voir qui arrivait. Waylander le héla et sorti des buissons.


- Oh, réveil toi, fainéant!
- Je ne dors pas, espèce d’affreux ! T’en as mis un temps à arriver !
- Pas plus que ce qui était prévu ! As-tu vu quelque chose ?
- Non, rien. Tout est calme. Et du côté du camp ? Comment va le rescapé ?

Waylander n’eut pas le temps de répondre. Un premier hurlement se fit entendre sur leur droite, suivi aussitôt d’un second sur leur gauche. Les deux frères d’arme sortir leurs armes et se mirent en garde mettant un coup de pied dans le feu de garde pour éparpiller des brandons. Ah la lueur des torches improvisés, ils virent des prunelles les épier !

- LES LOUPS !!!!!

Alors que les loups avançaient, Waylander se saisit de son cor et souffla à pleins poumons dedans pour avertir ses compagnons.

- Protégeons le rescapé !!! La meute ne doit pas le toucher. Les loups ne bravent pas les feux, et les armes sans raison…
Ils veulent autre chose que de la nourriture, et seul notre nouvel ami pourra nous dire quoi!!

Rilkur’has, qui restait jusque là en retrait, entendit le bruit du cor de Waylander, il n’hésita pas une seule seconde. Armé de son marteau de guerre, portant fièrement son armure, le nain sorti de la tente pour rejoindre ses compagnons d’aventure.

- Faîtes attention les amis, ces bêtes sont chez elles, elles connaissent leur territoire ! Nous devons avancer groupé si l’on ne veut pas rejoindre les limbes !

Sur ces mots, le nain renforça sa prise sur le manche de son marteau comme pour se préparer à livrer un combat ... Qu’est-ce que ces loups pouvaient vouloir à leur nouvel ami ?

Une partie des compagnons étaient rassemblés, les armes brandies, attendant une réaction des prédateurs. Achéron était impressionné par la majesté des loups. Ils étaient plus grands que de coutume et leurs regards pétillaient d’intelligence. Les loups se mouvaient avec grâce et tournaient autour des guerriers. Soudain Valmir se mit à incanter et des éclairs jaillirent de ses doigts, se dirigeant vers le loup le plus proche. Un halo éclatant nimba celui ci et sembla absorber les sorts du mage. Le loup s’enfonça dans les buissons à l’ouest, tenta de contourner la ligne de défense que constituaient les deux olympiens et plusieurs guerriers nains.

Hirald continua d’observer les deux loups restant, entendant une partie de ses compagnons partir en chasse du loup.


- Il est par ici ! Bloquez-le ! Ne le laissez pas s’approcher du camp ! Clamaient les guerriers.

De nouveaux sorts crépitèrent et des glapissements de douleur se firent entendre. Hirald jeta un œil sur sa gauche et vit le loup apparaître, un sillon sanglant sur le flanc gauche. L’olympien incanta et fit un bon spectaculaire vers le loup. Il esquiva de justesse les crocs de la bête et entama une série de passes, touchant la bête à quatre reprises, le sang maculant désormais les flancs naguère étincelants du loup.

Un guerrier nain arriva des sous-bois et se jeta dans la bataille ! Quelques secondes plus tard, le loup n’était plus qu’une plaie, saignant d’une multitude d’entailles. Les guerriers se rassemblaient autour de l’animal, parés à lui porter le coup de grâce !


- ATTENTION ACHERON !!!

Par réflexe, l’olympien se jeta au sol et entendit à quelques centimètres de son oreille, le claquement sec d’une puissante mâchoire se refermer. Sans cet avertissement, le guerrier giserait dans la neige, la gorge ouverte ! Le loup répéta ses attaques, venant à la défense de son congénère. L’olympien ne dut sa survie qu’à la résistance de son armure et des réflexes aiguisés par des années d’entraînement. Il se redressa vivement et se remit en garde, paré à de nouvelles attaques !
Aprés plusieurs minutes de combat, les loups reculèrent, ne faisant pas particulièrement mine d’agressivité. Les compagnons restant dubitatifs face à leur comportement !


- Valmir ! Que fait-on ? Les poursuivons-nous ? Ne faudrait-il pas interroger votre compatriote sur ce qui se passe ici ? Le comportement de ces loups n’est pas réellement agressif! Ils semblent en attente, non?

Valmir avait attaqué le premier, mais il regrettait car les canidés avaient dissout ses maléfices avec une rapidité effrayante. Il était troublé, mais il n’avait pas le temps de réfléchir, ses compagnons s’était lancé à sa suite. Malgré tout leurs efforts, ils ne réussirent qu’à gagner du terrain.

- ON RENTRE, ILS SONT TROP LOIN POUR LES SUIVRE !!

Les loups avaient suffisamment reculé pour ne plus attaquer le campement. Valmir avait donc décidé que tout le monde retourne voir les défenseurs.

Pendant ce temps au campement, Celinia avait écouté avec soin le récit du blessé, et à l’image de Valmir, elle se demandait bien ce qui avait pu modifier le comportement des loups à l’égard d’un habitué de ces terres enneigées.
A son tour, elle perçut les cris des loups, et vit nombre de ses compagnons de route partir à l’assaut des bêtes qui rodaient autour du campement.
Elle-même dégaina son épée, prête à fondre sur ces créatures, mais se ravisa en observant le blessé, qu’elle ne pouvait se résoudre à laisser seul ici, même s’il semblait ragaillardi.
L’olympienne se plaça donc sur la défensive, déterminée à faire barrage de son corps et surtout de sa lame, avant de s’adresser au nain, comme pour lui faire oublier la situation et les hurlements alentours...


- N’ayez crainte, je reste avec vous. Mon nom est Celinia... et vous ?

Le Nain, affolé par les combats et les grognements des loups, lorgnait tout autour de lui avec appréhension.

- Ma hache... j’ai perdu ma hache... Murmurait-il comme si c’était la fin du monde.

Puis les attentions de Célinia le tranquillisèrent un peu.


- Pardon, Madame, je ne voulais pas vous manquer de respect. Je suis Godrik, fils de Radrik, du clan des Rocs Hurlants. Il y a longtemps que nous avons quitté Kazad pour nous lancer dans ce commerce.

Les éclats de voix et les bruits des combats s’estompaient. Les Loups, après leur riposte, semblaient voir que leurs adversaires n’étaient pas que du vulgaire bétail qui s’était aventuré sur leur territoire dans un élan d’ignorance suicidaire.

- Ce sont des animaux intelligents. Ils nous laissent tranquilles d’habitude... Je ne comprends pas... Non, vraiment...

Le nain secouait la tête, perplexe devant un tel comportement.
Les loups étaient repartis presque aussi vite qu’ils étaient arrivés. L’instinct de conservation, sans nul doute, leur avait permis d’évaluer que leurs chances étaient bien plus maigres face à tout un groupe armé que face à un nain esseulé et désarmé.

Alors que ses compagnons de route revenaient au campement, Celinia prit le temps de discuter avec le rescapé, tentant toujours de comprendre les récents événements à la lueur d’éléments qui lui auraient échappé.


- Je ne vois que peu de raisons qui pousseraient un animal sauvage à modifier son comportement. Un manque de nourriture... une réponse à un comportement agressif, ou simplement... ils ont peut-être récemment pu goûter de la chair et en redemandent.

Une moue de dégoût se dessina fugacement sur ses lèvres à cette évocation.

- Godrik, est-ce qu’un des membres de votre clan aurait pu disparaître récemment... disons, de façon mystérieuse, ou... sanglante ?

La plupart des guerriers étaient revenus au campement, ne laissant que quelques sentiments pour le cas où les loups se feraient plus téméraires et revenaient à la charge. Acheron s’assit sur une souche à proximité du rescapé.

- Sont où les autres membres de votre clan, messire le rescapé ? Ont-ils besoin d’aide ? Faut il qu’une partie de notre expédition aille leur porter main forte ?
Et puis c’est quoi ces bestiaux ? Je n’avais jamais vu de loup aussi impressionnant. Ils ont une façon de luire par moment, on a l’impression qu’il émane des choses d’eux ? Ils viennent d’où ? Leur troupe est importante ? Nous n’en avons vu que trois. Doit-on s’attendre à de plus gros

Puis se retournant vers Valmir, il lui demanda doucement :

- Nous n’étions pas à la recherche d’un forgeron d’exception ? C’est lui ?

Pendant ce temps là nain répondit à Celinia.

- Oh non Madame, personne ne s’est fait croquer. Avant moi je veux dire...
Pour ça oui ! C’est pas des bestiaux ordinaires ! Il y a beaucoup de légendes à leur propos et les plus vieux de notre communauté ont toujours entendu parler d’eux. Y a bien un bûcheron qui dit en avoir vu une dizaine d’un coup, mais c’est un vantard alors je sais pas si on peut s’y fier.

Puis marquant une courte pause, il poursuivit :

- Ah non moi je suis pécheur de nacre, pas forgeron ! Mais on en a un, de forgeron. Pas souvent là mais il travaille bien, quand il veut bien s’y mettre...
- Savez-vous où nous pouvons le trouver en ce moment votre forgeron capricieux ? demanda Acheron
- Ben... Il est un peu bizarre, on le voit souvent faire des aller-retour vers l’Est où il y a ces drôles de machines immobiles. C’est lui aussi qui parle aux loups. Enfin c’est ce qu’il dit, vu qu’il ne veut que personne le suive jamais... Je crois qu’il est zinzin. Il ne devrait pas tarder à revenir à notre village. Pourquoi vous le cherchez ?

Plus loin au nord, de nouveaux grognements se font soudain entendre comme si un autre combat se déroulait.

- Ecoutez ! Ils se passent quelque chose par là ! Désigne le Nord du doigt. Se tourne vers le chef de l’expédition, Valmir. Que fait-on ? Ça se bat par là !

Valmir avait écouté toutes les interrogations de ses compagnons. Quand un glapissement sourd retentit en provenance de la toundra enneigé.

- Venez avec moi, Valmir désigna plusieurs membres, continuant d’écouté distraitement les explications du nain. Les autres défendez le camp. Puis s’adressent à ce dernier. J’espère que ce ne sont que des racontars, car je pense que sinon il ne sera pas content si nous les tuons. Car je pense que c’est lui que nous cherchons !
- En avant et prions Héphaïstos que ce ne soit pas un piège !!

Achéron avait emboité le pas au commandant de la Garde de Pierre.

- Que fait-on avec les ventres sur pattes ? On les estourbit ou on les effraye juste ? J’aime bien leur fourrure, me ferai bien un joli manteau en peaux de loup ... mais je n’ai pas envie de mettre en péril notre mission ... en éventrant les ”protégés” du forgeron tant recherché !!!!
- Pour l’instant nous allons déjà voir si quelqu’un est attaqué et lui porté secours au besoin.
Tant que nous ne savons rien sur ces mystérieux loups, évitons des tués. Par contre s’il mette en péril l’un des notre, se sera la battue.

Ses derniers mots résonnèrent avec fermeté, tandis qu’il continuait de se frayer un chemin dans la neige.

L’olympien s’était approché aussi furtivement que possible des canidés des neiges. Il observait les prédateurs faire face à de nouvelles créatures planant au dessus du sol, comme des ... SPECTRES !!!


- MAIS C’EST QUOI CE TRUC MAINTENANT !!! VALMIR, On fait quoi à ton avis ? Semblent pas être en bon terme tous ! On appuie qui ?

Valmir s’était approché d’Acheron, avec la neige qui continuais de tombé et sa petite taille, il ne voyait que les loups. Il n’allait pas rester par ce froid de canard, mais l’olympien lui cria dessus, il semblait affolé, pourtant en combattant les canidés, il avait montré du courage.
Sortent sa longue vue qu’il avait reconstruite et nettoyer après que leurs patient fût soigné. Valmir scruta l’horizon jusqu’à apercevoir une sorte de fantôme flotter au dessus de la neige.
En tant que commandant de la Garde de Pierre, il s’était bien sur tenu au courant des événements de Zagnadar. Et ce qu’il avait sous les yeux y ressemblait fortement.


- Je vais demander de l’aide. Soutenons les loups, ils semblent ne pas trop les aimés, s’ils ne sont pas si bête ils ne nous attaquerons pas. Je pense qu’une brèche se trouve dans le coin, nous ne pouvons lutter vu le nombre que nous sommes. Il faudra tenir jusqu’à ce que des renforts arrivent et réussir à ne pas les faire toucher au tombeau si bien ce que je pense.

Achéron regarda tour à tour Valmir et les créatures flottantes.

- Pourquoi j’étais sûr que tu allais dire cela ! T’es certain de ton coup ? Par les Mamelons d’Aphrodite, je ne sais même pas comment on combat ce genre de chose ! Ça a l’air complètement vaporeux ! Tu crois que nous allons réussir à les toucher avec nos simples épées ?

Achéron était empli de crainte et de doutes. Il ressentait ... de la peur !

- RHHHHAAAA, Arèèèèèssss !!!! Soutiens mon bras armé !!!!! Que périssent ces créatures maudites !!!!!! Et vous, les toutous ... à la niche ! pas bougés ... enfin couchés ... J’suis là pour vous filer un coup de pouce !!!! ... Et j’dois pas avoir bon goût, t’façon !!!

Et Achéron fit un bon spectaculaire contre le fantôme le plus proche !!!!!

- STOOOOPPP !!!

Achéron venait d’être bloqué dans son assaut par la poigne de fer de Valmir, et retomba sur les fesse.

- Attends ! Ne te jette pas à corps perdu dans cette bataille que tu n’es pas certain de gagner. Attendons le reste de la troupe ! Si tu as de l’énergie à dépenser, soigne ce loup. Lui suggéra Valmir avec un sourire.

Achéron se redressa, épousseta la neige dont il était désormais maculé et tout en maugréant devant l’arrêt brutal de sa charge, commença à réfléchir à la proposition de Valmir.


- Huuuummm, tu crois que c’est une bonne idée ! Et s’ils leur viennent l’envie de s’allier aux deux tronches de nuage ! On sera dans de beaux draps ! On aura trois carpettes en pleine forme à trépasser !
- Fais ce que je te dis! lui répliqua Valmir. J’ai un pressentiment !
- Ouais, bah j’espère que tes pressentiments sont meilleurs que ceux de ce charlatan du quartier des Arènes de Lardanium, qui m’a promis de l’or et d’être toujours au chaud !!

Achéron se mit à avancer vers le loup qui restait en retrait de ses comparses, couché au sol et les flancs maculés du sang des combats qui s’étaient déroulaient plus tôt. Il se tourna vers l’Olympien et se mit à grogner et à monter les crocs, paré à en découdre avec cet humain qui l’avait si malmené.

- Whhooo, calme toi mon grand ! Je viens t’aider !

Le guerrier rangea sa lame et tendit les deux bras vers le loup pour lui montrer ses intentions pacifiques. Il avançait petit pas par petit pas, tentant d’apaiser le loup par des paroles ... aussi douces que possibles, et posées. Le loup continua de grogner et tenta de se remettre sur ses pattes. N’y parvenant pas, il s’affala de plus bel, posa la tête sur la neige en haletant, et Achéron lut dans son regard une forme de renoncement. Le guerrier en profita pour finir de se rapprocher du loup qui était vraiment un piteux état. Les armes avaient fais des dégâts effroyables sur la carcasse de ce magnifique spécimen.
Une lueur entoura les mains d’Achéron, qu’il posa sur le flanc que lui présentait l’animal. Le loup se laissa aller aux vagues de bien-être successif que lui faisaient passer cet étrange humain ! Les plaies se refermèrent, les os se ressoudèrent et le sang se remit à circuler normalement dans le corps du loup ....

Les loups se sentent d’abord piégés, l’un trop blessé pour fuir, les autres incapables de l’abandonner, avec des ennemis au nord comme au sud.
Mais malgré tout, les humanoïdes leur paraissent moins bizarres que les âmes en peine et devant la tentative d’Acheron pour paraitre non-hostile, ils le laissent approcher du loup à l’agonie, prêts à fondre sur lui au moindre doute.
Le loup semble aller mieux et se remet sur ses pattes dès que possible.
Préférant ne pas être en le marteau et l’enclume, ils prennent le parti d’encercler les âmes en peine par le nord, laissant le Sud aux visiteurs. Ils tâchent néanmoins d’attirer l’attention des apparitions sur eux en quelques attaques, bonds et morsures, trop rapides pour être vraiment efficaces, mais qui laissent le champ libre aux guerriers.



nain Par Valmir Schtemwölech  le 13/11/2011 à 13:54

En s'avançant pour combattre, les guerriers virent de grands monticules de terre et de glace récemment remuées.

Valmir était enlisé par la neige et n’avait put attaquer que psychiquement l’une des âmes.

Les combats s’engagèrent face à la silhouette éthéré qui commençait à perdre du terrain et qui sembla s’évaporé quand Rilkur’has abattit son marteau dans sa direction.
Prenant se longue vu, Valmir essaya de voir si elle n’avait pas fuie un peu plus loin et a son horreur, il découvrit un tertre de glace pillé quelques lieux derrière les combats.


- Des xorns polaires ? Où alors encore quelques chose de pire ? Murmura –t-il, puis parlant à tous. Des brèches... Faites attention où vous marchez, si c'est de la glace, nous pourrions tous nous noyer.

Valmir s’était rapprocher encore plus du tertre, une large fissure était visible. Suffisamment large pour y rentré, il appela les autres membres du groupe quand il aperçut des renforts.

Il se dirigea dans leurs direction tout en faisant attention où il marchait. Lorsqu’il distingua un elfe des lunes qui semblait en grande conversation avec un des loups qui les avait aidé a maintenir les spectres.
Ils avaient maintenant disparut mais ce qui l’inquiétait c’était de devoir aller voir ce qu’il y avait sous la glace, la température devait y être insoutenable.

Le but de leur voyage n’était pas de combattre de quelconque revenant mais de trouver un nain dont les talents était mondialement reconnut.

Ils avaient trouver une piste mais si leurs cupidités a vouloir le trouvé annonçait la fin d’Olympia, alors la course contre la montre allait commencer.



el Par Elen  le 13/11/2011 à 14:03

Ils ont marché depuis là...

Elen


Le nord… Ils avaient tant marché… Ils avaient progressé pendant des jours en direction du froid, après que Isa Cestia et les chefs Impériaux aient reçu un rapport mentionnant des âmes égarées ; signifiant la probable présence d’un pilier, comme les Elfes disaient lors du concile

L’élémentaire de flamme qui s’accrochait aux pas de Elen semblait tournoyer au ralenti, comme engourdi par le froid. La neige fondait sous lui et gelait après son passage, laissant une traînée brillante comme un miroir. Sa présence réchauffait l’Elfe, sa maîtresse et l’Incarnation. Le Loup bénissait Luwö de lui avoir permis de rencontrer l’élémentaire de feu au Gouffre des Lunes.

Ils arrivèrent en vue de combattants impériaux, olympiens, géants mais surtout nains. Et contre quoi luttaient-ils au juste ? Il plissa les yeux et il aperçut :


« Le Peuple Frère ! »

Il voyait des loups au pelage blanc comme la neige, parfois tâchés de sang. Les animaux semblaient bien plus intelligents que leurs cousins des forêts, à de rares exceptions près. Les loups des bois, pour la plupart, ne communiquaient avec le clan que par nécessité ou lors des cérémonies rituelles, mais ils restaient peu loquaces et se montraient parfois dangereux…

Elen se tourna vers Isa, désespéré par ce combat contre ses frères. Il fallait que cela cesse :


« Dame Isa Cestia… Stoppez-les, s’il vous plaît. Je pense pouvoir nous en faire des alliés. Mais j’aurai besoin de votre aide…

_Mais... Ils sont énormes vos loups !

_ Je peux les calmer… Ou du moins essayer… Donnez-moi de la viande, s’il vous plaît. Préparée, pas crue… »

Isandre fronça les sourcils. Elle semblait avoir hâte que la trêve ne prenne fin, pour pouvoir châtier cet Elfe qui ne restait pas à sa place. Isa fouilla sa besace, lui tendant un morceau de viande salée, emballée dans un linge. Elen l’en remercia puis il intima à l’élémentaire de flamme de protéger sa maîtresse avant de s’élancer vers les créatures. Il lança aux combattants qu’il croisait :

« Cessez d’attaquer les loups ! Cessez ! »

Il repéra aisément le loup alpha, comme il l’avait appris dans son clan : plus massif, plus puissant mais aussi plus éveillé, une redoutable intelligence brillant dans ses prunelles. L’Intendant s’approcha, sans crainte, laissant émaner l’énergie de son Finyë pour que son semblable le reconnaisse, lui aussi, comme l’alpha de la Meute qu’il était. A mesure que l’énergie s’échappait de son corps, il sentait cette ombre qui s’étendait sur son esprit. Il refoula sa crainte de se voir submerger par l’Autre et se présenta au loup :

« Ne o Elen, luwön duthn ereti. »

Il parlait en Loup Ancien, le langage de son clan, et celui utilisé lors des rituels. Il souhaitait en particulier procéder au rituel de l’échange. Il expliqua au loup qu’ils n’étaient pas ennemis. Que quelqu’un de mal intentionné menaçait tous les meutes. Le langage étrange qu’il parlait interloquait-il les Impériaux ? Son interlocuteur le comprenait-il, au moins par empathie ?

Il exposa que la paix était possible. Les bipèdes du sud ne demeureraient pas sur la terre des loups blancs. Ils n’envahissaient pas. La Meute blanche n’avait rien à craindre de lui, ni de ceux aux yeux de braises, ni de ceux à la prunelle d’ambre, ni des grands êtres. Toujours simplement, il assurait une fois encore que les bipèdes ne resteraient pas sur les terres des loups. Il annonça qu’il souhaitait sceller une trêve, en procédant à la cérémonie de l’échange. Et il prononça les phrases rituelles dont voici la traduction :


« Ô frère du nord, que la paix soit sur les tiens. Renouvelons l’amitié de nos meutes. Je te donne mes forces… »

Il tendait la viande préparée devant lui, en offrande, face à la gueule du loup, si près qu’il sentait le souffle rapide de la bête. Si les choses se déroulaient bien, l’animal répondrait et lui donnerait de la viande crue. Si les choses tournaient mal…

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Narrateur

La viande était rare ces derniers jours mais le Nain qui s’évertuait à titiller de ses sorts l’un des loups venait de laisser une bonne écharpe de peau charnue entre les crocs de sa ”victime” récalcitrante.

Les loups grognèrent, hésitants, semblant communiquer entre eux. Puis l’animal qui s’était vaillamment défendu vint déposer le morceau sanguinolent devant Elen, sans le quitter de ses yeux d’un bleu transperçant.

Les autres montaient la garde : tout geste suspect serait désormais pris pour une trahison, à n’en pas douter.


-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

La provenance de la viande crue offenserait les impériaux, s’il la mangeait. Mais se faire des ennemis de ses frères, il ne pouvait se le permettre. Il avait besoin d’alliés, surtout en ce moment et pour l’avenir. Seul au milieu d’Impériaux, il devait tout faire pour se maintenir. En même temps, manger un morceau de nain n’avait jamais été dans ses intentions premières. Les autres le prendraient pour un fou. Comment leur faire comprendre qu’il s’agissait d’un rituel complexe visant à se faire des alliés infaillibles, ou tout au moins des loups inoffensifs pour le groupe.

Parler à voix haute dans un tel moment de communion risquait de briser ce qu’il avait construit en leur exposant la situation. Et il sentait les créatures suffisamment intelligentes pour agir raisonnablement envers un cousin d’une autre meute. S’il obtempérait, peut-être les aideraient-ils à combattre s’il se trouvaient de nouveaux morts vivants ou quelque créature mal intentionnées dans les profondeurs...

Il ramassa d’une main l’offrande de ses frères, tendant toujours l’autre pour que le loup goutte à la viande préparée. Normalement, ce rite ancestral du clan du Loup signifiait que les membres de la Meutes et ceux des meutes faisaient parti d’un même peuple...

Il jeta un regard désolé à Isa Cestia, puis il croqua dans la pièce crue et sanguinolente, grimaçant, et il se força à mâcher, imaginant qu’il s’agissait de quelque gibier de la forêt des Cendres. Il termina son morceau, le loup n’ayant toujours pas touché au sien. Il pria pour que l’animal termine le rituel rapidement, pour qu’il puisse expliquer son geste aux nains. Ces derniers étaient connus pour taillader d’abord et pour chercher à comprendre ensuite...


-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Narrateur

Les babines du loup se retroussent quand Elen mange la ”viande de nain”. Avec un peu d’imagination, on pourrait y deviner un sourire ironique.

Mais il déchante rapidement quand lui-même tente sa chance avec la viande séchée que lui a offerte Elen. Après l’avoir reniflée longuement, il essaie d’en grappiller des morceaux, sans succès. Il gobe alors le tout pour la mâchouiller comme il peut. Tournant la tête vers son Chef de Meute, il semble lui reprocher de devoir manger ”ça”.

Mais l’autre semble pressé. Il n’attend pas que son congénère ait fini d’avaler pour passer à côté d’Elen, l’invitant à le suivre. Il retourne vers le monticule et se met à gratter la terre et les gravats, bientôt rejoint par les autres loups.


-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

L’Elfe se redressa et d’un geste lent et calculé, il flatta l’encolure du Loup qui avait partagé la viande avec lui, espérant sceller une coopération... Puis il se tourna vers Isa Cestia, parlant autant pour elle que pour les nains présents :

”Je suis navré. C’était la seule solution pour s’assurer de leur plein soutient. Je suis aussi dégoutté que vous, je vous rassure. Mais visiblement, nous sommes la seule source de nourriture dans les parages pour eux... Les âmes que vous avez croisées ont dû effrayer les autres animaux.”

Puis plus particulièrement aux nains :

”Tant que vos hommes ne les agressent pas, je pense qu’il n’y aura plus de problème à l’avenir. Ils nous considèrent comme des alliés momentanément. Je vous recommande de tenir vos soldats.”

Il s’en fut ensuite à la suite de la meute blanche, observant le monticule avant de gratter à son tour le sol, à main nues, pour que les loups le considèrent comme un de leur semblables. Cependant, au bout de quelques minutes, il enroula autour de ses mains endolories par le froid des bandes de tissus issues de son ancienne tenue.

”C’est ici qu’il faut creuser, compagnons ! Je pense qu’ils ont senti quelque chose là dessous, faites leur confiance.”

L’Intendant n’avait pas remarqué, mais l’élémentaire de feu, sans doute affaibli par le froid, se dirigeait vers un feu de camp mis en place par Celinia et Claire plus au sud, pour reprendre des forces, sans doute avant de braver les étendues enneigées...



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

olymp Par Isa Cestia  le 13/11/2011 à 14:09

Elen s’était avancé si sereinement au milieu des loups qu’Isa voulut bien le croire quand il disait qu’il pouvait les calmer. Du moins préférait-elle ne pas imaginer les conséquences s’il en était autrement.

Ah oui il l’appâte... Avait-elle juste pensé lorsqu’il avait tendu la tranche de viande séchée.

Mais son estomac manqua se retourner quand elle vit Elen prendre la chair du nain blessé.

- Ne faites pas ça... Murmura-t-elle dans un souffle, le coeur au bord des lèvres.

Mais trop tard. Elle se détourna immédiatement de ce drôle de partage et la vision du blanc immaculé de la glace fut la seule chose qui maintint son déjeuner à sa place.
Elle n’entendit que vaguement les explications d’Elen, choisissant d’occulter cet épisode plutôt que d’en connaitre d’autres détails.
Quand les loups se mirent à creuser, aidés de l’Intendant, elle s’approcha et sortit de son sac un catalyseur magique.
S’il fallait trouver quelque chose, elle pourrait toujours faire éclater les plus grosses roches afin que le groupe puisse les dégager plus facilement.

- Est-ce que ça peut être leur ancienne tanière ? Fit-elle à Elen.

- Les âmes en peine sortaient d’ici ? Voulut-elle se faire confirmer par ceux qui étaient arrivés il y a quelques jours déjà.



el Par Elen  le 17/11/2011 à 13:15

Rilkur’has

Rilkur’has qui observa la scène avec curiosité, ce n’était pas tous les jours qu’il avait la possibilité de voir un elfe des lunes de si près. Il fallait reconnaitre à ce dernier qu’il avait facilité le contact avec les loups, notamment en accomplissant un étrange rituel en rapport avec de la ”nourriture”, cette vision avait dégouté le nain.
A présent les loups ainsi que dame Isa et Elen creuser afin de déblayer quelque chose, une quelconque entrée peut-être ...
Le nain n’hésita pas, il saisit sa pioche et s’approcha délicatement du groupe de travailleur.

- Hé le luneux ! Dis à tes gros loups là que j’ vais piocher le sol ! C’ pas que j’ai peur qu’il m’attaque mais le commandant Valmir nous a conseillé d’éviter les gestes brutes, j’aimerais éviter un malentendu avec ces grosses bêtes.

Puis se retournant vers dame Isa :

- Il me semble que les spectres, ou âmes en peine si vous préférez, sont sortis un peu plus au nord, cependant avec le blizzard j’ y vois comme à travers une pelle. Faudra demander confirmation au commandant.

Sur ces mots, le nain attendit le signal d’ Elen pour pouvoir se joindre aux loups pour creuser. Personne sur Olympia ne doutait des capacités des nains à creuser, c’était le moment de le rappeler.

- Allez les gars au boulot ! On a du pain sur la planche plus vite on s’ y mettra, plus vite on aura fini.

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Katerina Stakhanov

Katerina arrive enfin sur place, conformément aux ordres transmis par la Garde de Pierre.
Elle déboule juste à temps pour apercevoir un elfe en train de manger de la viande crue, devant d’énormes loups aux dents forts peu avenantes.
Et plus surprenant encore, personne ne fait mine de broncher, ni même de s’émouvoir de ce genre de spectacle.

Sans desserrer les dents, ni même oser un haussement de sourcil, elle se glisse aux côtés de ses camarades nains et attends de voir ce qui se passera par la suite.


-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

Les mains engourdies par le froid, mais se refusant à s’éloigner des façons de ses frères, il répondit à Isa Cestia, haletant :

”Je... ne... pense... pas... Il... doivent... vouloir... nous... montrer... quelque chose...”

Un Nain se joignit bientôt au groupe, la pioche prête à agir bien plus efficacement. L’Intendant cessa alors de creuser, et il expliqua à l’individu :

”Messire, ces loups sont plus intelligents qu’il n’y parait. Je n’en ai jamais vu de tels dans nos bois. Leur espèce doit être très proche de Luwö, moins que moi ou les miens, mais plus que tous les autres loups... Il sentiront que vous n’êtes pas belliqueux si vous ne faites pas de gestes contre eux. Soyez simplement aimable comme vous l’êtes avec les vôtres, et ils vous laisseront en paix. J’ai scellé un pacte de non agression entre eux et nous. De plus, si vous les aidez à creuser, ils vous en seront reconnaissants. Je crois que leurs pattes sont aussi fatiguées que mes mains. Et le sol est dur. Soyez certain qu’ils vous laisseront faire si cela peut leur épargner des forces... Enfin, si ceci est leur Tanière comme le suggérait Dame Isa Cestia, ils vous seront plus que reconnaissant de la dégager.”

L’elfe s’éloigna de quelques pas, laissant sa place au nain, mieux équipé que lui pour creuser. Il vint se placer aux côtés de Isa Cestia, répétant pour elle :

”Désolé...”

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Narrateur

A force de creuser, vous finissez par dégager un passage où les loups s’engouffrent immédiatement.

La caverne est en grande partie éboulée mais plusieurs trous ont l’air d’en partir, creusés par les xorns.
Plusieurs cadavres de loups jonchent la grotte, mutilés ou écrasés.

Un loup qui était coincé à l’intérieur essaie de empecher les xorns de s’aventurer dans un coin de la caverne. Mais ses forces s’amenuisent.

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Fenrir Tirak

Le Gardien de l’Eau pris alors les devants et commença à rentrer dans le tunnel

Hééé vous m’entendez ?

Y a déjà Rilkur’has dans la grotte, on peut voir trois Xorn asservis.

Venez nombreux, on va avoir besoin d’aide !



-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

L’Elfe se redressa de toute sa hauteur, ce qui était tout à fait respectable. Ses lèvres se retroussèrent, à la manière des loups animaux, révélant ses dents blanches. Ses yeux s’illuminèrent plus encore, tandis qu’il puisait inconsciemment dans son Finyë. Il désigna le géant, Shynka, qui venait d’agresser un des loup du doigt :

”Sombre idiot ! Vous attaquez des alliés ! Ces loups ne sont pas vos ennemis, mais si vous les agressez, ils vont réagir, je vous le promets. Et moi aussi. Mes frères ne vous ont rien fait ! Et sans eux, nous n’aurions pas découvert cette caverne !

Le rituel que j’ai effectué ne nous mettra pas à l’abri si vous vous acharnez à briser notre association avec eux ! Et je vous préviens, je ne compte certainement pas renouveler mon exploit précédent, surtout si ce que je dois manger en échange de la paix est la chair de l’un d’entre nous encore une fois ! Je préfèrerai les voir vous tailler en pièce plutôt que d’avoir à recommencer !

Il est déjà assez complexe d’établir un lien avec mes frères du nord, si en plus vous ne faites rien pour les mettre en confiance, attendez vous à ce qu’ils se retournent contre nous !”

Il fusilla le Géant du regard, espérant que les Nains expliqueraient la situation aux badauds, sinon la situation échapperait à tout contrôle. Les Loups, s’ils rentraient en fureur, pourraient bien appeler d’autres meutes d’un simple hurlement et c’en serait fini d’eux...



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

el Par Elen  le 20/11/2011 à 09:40

Celinia

Celinia aimait l’action. Restée auprès du blessé au campement pendant les premières heures des événements qui se déroulaient alentour, elle ne put résister quand arriva à ses oreilles le bruit d’une caverne à explorer et de créatures s’y réfugiant.

Elle installa confortablement Godrik, en l’assurant que perdre sa hache était bien moins important que de perdre sa vie, mais que si d’aventure elle la trouvait, elle se ferait un plaisir de la lui ramener ; et qu’à défaut, elle le reconduirait personnellement à son clan, lui ; puis demanda à Claire de veiller sur lui.

Quelques pas dans la neige l’amenèrent rapidement à l’intérieur même de la grotte, où affluaient tous ceux qui avaient soif de curiosité, de combats, ou tout simplement de se protéger du vent.
Les loups s’étaient remis à creuser furieusement au fin fond de cet espace exigu, tentant de libérer un passage qu’elle n’apercevait pas encore.

Le bruit caractéristique des Xorns, déjà croisés quelques lunes auparavant à Kazad, lui fit dégainer aussitôt son épée. Difficile d’avancer dans de telles conditions, mais ses talents eurent vite fait de l’amener à ce qui était désormais un objectif à détruire.

D’un geste assuré, elle lui porta plusieurs coups de lame, mais la bestiole, bien que déjà mal en point, s’avérait plus tenace que prévu. Elle maugréa.


Hmmpf. Solide.

Quelques assauts de plus eurent cependant vite fait de la réduire en chair à pâtée, et Celinia prit le temps d’observer le manège des loups.
L’elfe qui accompagnait Isa Cestia les aidait à mains nues à déblayer le passage ; Celinia était désireuse de lui apporter son aide, mais répugnait grandement à se salir, sans outil adéquat.

Pas assez forte pour blesser l’ennemi, pas équipée pour aider ses alliés... une moue boudeuse sur le visage, elle qui était connue pour son manque d’expressivité dévoilait là une extraordinaire frustration.

L’un des loups fut pris à partie par une nouvelle arrivée, et l’elfe lui porta secours immédiatement. Celinia regretta de ne connaître aucune magie guérisseuse, et fit brusquement volte face à cette idée, se dirigeant d’un pas décidé vers un autre Xorn.
Si sa lame ne les atteignait pas, peut-être étaient-ils moins résistants à la magie !

Hélas, sa propre affinité n’était que trop peu développée, aussi après quelques vaines tentatives pour blesser sérieusement son opposant, elle se rendit à l’évidence quant à son utilité en ces lieux, et héla l’elfe.*


... Besoin de bras supplémentaires ?

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

Une Olympienne proposa gentiment d’aider à creuser, tandis que Elen s’occupait du loup blessé, le couvrant de sa cape. Le froid se fit plus mordant, lorsqu’il quitta le vêtement, mais son frère en avait besoin.

”Dame, je pense qu’il y a assez de combattant, oui. Creuser ne serait pas un mal, si le pilier que nous devons atteindre est plus loin. Nous devons allez vite. De plus, je n’ai pas d’outil pour cela et les loups, bien que courageux, creusent avec leur pattes...”

Il allait se remettre à son tour à creuser lorsque le Loup à côté de lui s’écroula, percé par la lame d’un géant. Elen tomba à genoux, près du cadavre sanglant, couvert de sa cape, se penchant sur sa dépouille :

”Pourquoi ?”

Les trois survivants cessèrent de creuser, s’attaquant immédiatement au géant. Elen le reconnut, pour l’avoir vu à la caverne précédente, et au sommet des représentants. L’Oracle des Géants... Il représentait l’autorité. Et son charisme naturel le plaçait à la tête de tous ceux qui se trouvaient dans la caverne et marchaient sur deux jambes. Bien que les nains et les olympiens ne lui doivent pas l’obéissance, les loups pourraient bien le prendre pour le chef. Et cette trahison serait peut-être la dernière. Ils attaqueraient probablement tout ce qui marche dans cette caverne. Quel gâchis !

”Dame Isa, je ne sais que faire... Reculez vous, je ne voudrai pas qu’ils ne vous attaquent à votre tour. Je vais tenter de les calmer si je le peux...”

Il alla vers le chef des loups, l’alpha, s’agenouilla auprès de lui, tandis que les babines retroussées, il menaçait l’oracle. L’elfe baissa la tête, en signe de soumission, exposant sa nuque à d’éventuelles morsures à venir. Cette humiliante position montrait à son interlocuteur qu’il était le dominant dans cette caverne. Cela le flatterait probablement, le problème étant qu’en le plaçant dans cette position de force, Elen s’exposait à sa fantaisie et à sa colère, comme l’un de ses sujets. L’elfe parla en loup ancien. Voici la traduction de ce qu’il dit :

”Mon frère, ils sont fous. Ils nous ont attaqués sans réfléchir. Pardonne leur, car tu es plus intelligent qu’eux. Laisse ta colère pour plus tard. Ce grand est l’un de leur chef. Ils ont besoin de lui pour lutter contre le mal qui a attaqué ta tanière. Laisse leur une chance de détruire ce qui a tué tant des tiens avant de relâcher ton courroux.”

Le loup ne comprenait probablement pas plus le loup ancien que les impériaux, il en était certain, mais c’était la langue rituel de son clan. Et les accents devaient tout de même faire écho à quelque chose chez le peuple frère, sinon pourquoi faudrait-il s’adresser à eux de cette manière là ?

Elen attendit, soit que le loup calme sa colère, soit la morsure qui signifierait qu’il avait échoué.


-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Narrateur

La meute, ou ce qu’il en restait, avait laissé parler ses instincts et la représaille avait été immédiate. La gorge de l’assassin et celle du ”frère de circonstance” étaient à portée, tentantes. Les grondements sourds aux oreilles des fautifs résonnaient entre les babines retroussées sur des crocs aussi affamés de vengeance que de chair fraiche.

Mais les oreilles des loups s’orientèrent soudain vers le tas de gravats qu’ils avaient commencé à dégager. L’un jappa, l’autre grogna et dardant une dernière fois leur regard plein de rancoeur sur les traitres, ils se remirent aux travail.

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

L’Elfe se releva, toujours passablement en colère. Les regards que ses frères lui avaient lancé signifiait qu’ils le mettaient dans le même sac que le meurtrier. Et cela amplifia plus encore la colère du Loup, qui lança à son tour un regard plein de ressentiment au géant qui avait commis l’irréparable. Ensuite, il annonça aux Impériaux :

”Je vous préviens, le prochain qui fais du mal à mes frères, de quelque façon que ce soit, s’en repentira ! Mes frères le réduiront en bouilli et, esclave ou non, je me joindrai à eux ! Ils ont agi, jusqu’ici, avec bien plus de noblesse que vous, en respectant la trêve que nous avons mise en place avec eux, contrairement à vous ! Tenez vos hommes !”

Les paroles pourraient être prise pour un défi de la part de l’esclave, mais il se fichait pas mal de ce que pensaient les impériaux. Il désigna Isa Cestia à l’élémentaire de flamme qui l’accompagnait, et prononça ces simples mots :

”Protège la !”

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Sokasd

Devant les évènements qui venaient de se dérouler, Sokasd cessa le rôle passif qu’il jouait depuis le début... Il s’adressa à Valmir.

Ecoute Valmir, voilà plusieurs mois que je te laisse gérer la Garde à ta guise, je t’ai vu hésitant au début, parfois même un peu benêt, mais ce serait vraiment du gâchis de tout quitter lorsque tu commences à faire tes preuves en tant que meneur d’hommes !

Cette mission a commencé sous ton commandement et tu dois la finir, montre toi digne d’être un jour mon successeur, tu es sur la bonne voie.

Sur ce, il rabattit sa capuche et ressortit par la brèche prendre l’air et panser ses blessures.

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Rilkur’has

Les combattants avaient mis quelques lunes à se débarrasser des quelques monstres présents dans la caverne, il fallait admettre qu’ils avaient preuve d’une certaine résistance face aux attaques physiques, du moins jusqu’à ce que Fenrir Tirak arrive.

Rilkur’has venait d’achever la dernière âme en peine, il se retourna alors pour observer ce qui se passait de l’autre côté de la caverne. Rorscharch avait paniqué en entrant dans la caverne. Et lorsqu’un géant panique, cela ne donne pas souvent pas grand chose de bon ... En effet le géant Karnage, venait de faire un véritable carnage en tuant l’un des loups qui accompagnait les visiteurs. Cependant grâce à l’elfe et aux sincères excuses de Rorschach les loups avaient décidé de remettre cette affaire à plus tard. A présent les loups c’était remis à creuser et Rilkur’has comme à son habitude dans ses situations, saisit sa pioche et se mit creuser avec force et puissance espérant aider les loups à déblayer ce qu’ils cherchaient.


-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

Le Loup, se pencha sur la dépouille de la créature assassinée, puis il récupéra sa cape ensanglantée, qui gisait toujours sur le corps. Tandis que le nain précédent se proposait de piocher une nouvelle fois, l’Elfe rassembla les corps des loups qui gisaient en plus ou moins bon état, suite au combat contre les Xorns. Il les déposa avec respect près de la paroi est.

En vérité, le Impériaux n’étaient plus qu’un décor pour lui. Il avait ses priorités. Et s’occuper du salut de l’âme de ses frères morts était une chose plus importante que de creuser, tenter de convaincre les loups de sa bonne foi ou essayer d’enseigner aux Impériaux à mieux choisir leurs ennemis. Il exécuta le rituel mortuaire autant qu’il le put, avec les moyens du bord :


”Mes sœurs ! Mes frères ! Nous pleurons la perte d’êtres inestimables, emportés dans le néant. Ils se sont battu jusqu’au bout pour défendre leur foyer et les leurs. Ils sont un exemple pour les générations à venir. Leurs cœurs étaient purs, et leurs voix à jamais résonnera en nous.”

Elen entonna les chants funèbres, qui s’élevèrent dans l’espace exiguë de la caverne. La mélopée funèbre, aux accents étranges et anciens, résonnait sur les parois de la salle, donnant l’étrange impression qu’il se trouvait plus d’un chanteur dans les lieux. Sa voix grave et douce chantait avec justesse les vers sacrés, tristes et mélancoliques qui guiderait l’âme des défunts auprès de Luwö.

Il ne pouvait pas bruler les corps, pas plus que disperser les cendres sous l’arbre sacré : les loups en vie ne comprendraient pas d’une part, et la forêt des Cendres se trouvait loin. Il se pencha sur chacun des corps. D’un geste discret, il récupéra une touffe de poil sur chacun des cadavre, se jurant de terminer le rituel s’il retournait un jour en forêt des Cendres. Puis il plaça une graine de violette, trop abondante à la surface d’Olympia mais seul végétal aisé à trouver, dans la gueule de chacun des corps.


”Puissiez vous à jamais croître !”

Il baissa la tête, se recueillant quelques instants avant de prononcer la dernière phrase rituelle :

”Luwö, setho es ranï.”

Il n’avait malheureusement pas le temps pour la journée de deuil, et de plus il ne connaissait pas assez les défunts pour avoir des pensées qui leur correspondent. Il rejoignit donc le groupe qui creusait, adressant un pâle sourire à Isa Cestia.

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Narrateur

En aidant les loups qui s’étaient remis à gratter les décombres d’une partie de la caverne où la voute s’était écroulée, vous finissez par entendre ce qui tenait en alerte la meute : de faibles jappements, plaintifs et assez aigus.
Derrière de grosses pierres, un Nain allongé sur le côté protège dans ses bras deux louveteaux. Le Nain est inconscient avec des blessures dues aux éboulis. Les jeunes loups semblent juste très affaiblis.

Pendant ce temps, au campement:

Le pêcheur de nacre s’est à peu près rétabli et pense pouvoir retourner vers son ”village”...

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

Lorsqu’il identifia l’origine des jappements, le sang de l’Intendant ne fit qu’un tour. Il fallait agir avec prudence. Les louveteaux étaient aussi fragiles que leurs parents étaient forts. Les rocs qui bloquaient l’entrée étaient malheureusement trop lourds pour qu’ils puissent les dégager seul.

”Compagnons... Je vois un nain blessé, inconscient et deux louveteaux. Si votre compagnon blessé aura une grande importance, sachez que les Loups accorderont une importance toute aussi grande à leurs petits. Il s’agit de dégager ces rocs avec douceur, pour éviter de blesser les uns ou les autres...”



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

geant Par Rorschach Karnage  le 20/11/2011 à 14:43

Rorschach

Rorschach s’avança. Il vit les loups grogner de plus en plus à mesure qu’il était proche. L’Oracle gardait un oeil sur eux, à la fois méfiant et compatissant. Il s’en voulait terriblement d’avoir achevé un des leurs.
Il devait donc parvenir à se faire pardonner. En entendant les jappements des petits louveteaux, et en voyant les pierres qui les coinçaient encore. Il vit ici un moyen de se repentir de sa faute auprès de la meute.

Tous lui connaissaient une force hors du commun. Le géant s’en servit pour enlever les grosses pierres qui bloquaient le nain et les louveteaux. Il lui fallu plusieurs dizaines de minutes pour dégager avec puissance mais grande précaution tous ces obstacles.
Une fois la voie libre, il porta le nain et le confia aux médecins présents. Il récupéra également les bébés loups, les emmitoufla dans sa couverture personnelle et s’approcha du mâle alpha. Il déposa très délicatement les petits juste devant lui et tendit sa nuque en signe de repentance. Il savait ce geste extrêmement dangereux. Il espérait qu’en agissant comme Elen, les loups reprendrait une neutralité envers lui et les géants présents.

La progéniture des canidés étant tirée d’affaire, il fallait maintenant trouver une issue pour atteindre le pilier qui devait certainement se situer dans la zone.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Narrateur

Les loups s’étaient mis à faire les cent pas, tournant comme des fauves en cage devant les gros blocs qui retenaient leurs louveteaux. Alors que le Géant se démenait pour les dégager, ils ne pouvaient, de temps à autre, s’empêcher de gronder, menaçants. Même pour des animaux aussi intelligents, l’instinct de conservation pouvait revenir très vite.

Ils laissèrent faire Rorschach, probablement parce qu’ils n’avaient pas le choix. Mais quand les louveteaux furent devant eux dans la couverture, ils la tirèrent avec précaution à l’écart, près du cadavre du xorn pour que les petits restent au chaud pendant qu’ils y taillaient des morceaux de viande. Le Géant ne paraissait plus une menace, il s’agissait de faire vite pour redonner des forces aux petits et les emmener ailleurs, loin de tous ces bipèdes versatiles.

Dans la caverne, en tendant l’oreille, le groupe pouvait percevoir les sons familiers des grattements qui résonnent dans moult galeries que les Xorns creusent d’habitude pour dénicher l’accès aux piliers. Il ne leur restait plus qu'à trouver la bonne pour ne pas se perdre dans un dédale sans fin.





el Par Elen  le 20/11/2011 à 18:01

L’Intendant commença à faire les cents pas à son tour. Il détestait les souterrains. Et ceux là puaient le maléfice. Sans compter la chappe sombre qui demeurait en permanence sur son esprit. Les Xorns devaient avoir des galeries un peu partout ici. S’ils avaient trouvé le Pilier au même moment que le précédent, et puisque le but semblait de le détruire, celui-ci n’en avait probablement plus pour longtemps. Se perdre était donc à exclure, faute de quoi ce pilier au moins tomberait, si ce n’était les autres tandis qu’ils resteraient coincé ici. Pour trouver son chemin dans un labyrinthe il fallait toujours tourner dans la même direction, cela permettait de faire un plan. Mais cela réclamait du temps.

”Y a-t-il des gens doués pour les soins parmi vous ? Votre compagnon pourrait savoir d’où sont sortis les Xorns. C’est probablement là que se trouve le Pilier. Il nous faut le réveiller et l’interroger...”

Même si le Nain savait effectivement où se trouvait l’origine des Xorn, il n’était pas certain que le Pillier s’y trouva. Si Pilier il y avait, les morts seraient probablement une nouvelle fois de la partie.

Le Loup, se couvrit de sa cape ensanglantée, le froid le gagnant malgré son agitation. Il observa sa maîtresse du coin de l’oeil et ne put réprimer un sourire lorsqu’il comprit à quel point les louveteaux l’émouvaient.

Il se rapprocha de la paroi, et des trous creusés par les Xorns. Si les morts se trouvaient là, l’odeur de leur décomposition aussi. S’il supposait que ces galeries avaient été creusées par les Xorns, et non seulement élargie par eux à partir de la tanière de la meute blanche, il suffisait d’avoir du flair pour trouver la bonne. Là où se trouverait l’odeur de pestilence la plus forte se trouveraient les morts vivants en nombre, et par conséquent l’ennemi.

Son odorat était relativement bon par rapport aux standards de son peuple, comme la vue des Faucons était reconnue comme souvent meilleure que celle du reste des Elfes. Cependant, cela n’était pas suffisent pour suivre des pistes à la manière des loups. Et si l’odeur n’était pas assez marquée, il ne la descellerait pas là où ses frères à fourrure n’auraient aucun doute. Mais il était exclu de leur demander quoi que ce soit tant qu’ils s’occuperaient de leurs petits...


”Impériaux, si j’ai raison, les morts s’attaquent probablement déjà au pilier. Les galeries des immenses créatures grouillent probablement de cadavres ambulants et de ces gigantesques araignées. Cela dit, là où se trouve le pilier se trouve aussi la plus grande concentration de morts.

Tandis que certains feront des efforts pour soigner le blessé pour qu’il nous renseigne, j’aurai besoin de l’aide de ceux d’entre vous qui se considèrent comme ayant le nez fin. Je ne peux pas me fier à mon seul jugement. J’ai besoin de deux à quatre personnes supplémentaires qui humeront comme moi l’odeur émanant des passages, en priant pour qu’une forte odeur de pestilence se dégage de l’un d’eux, et que nous soyons majoritairement d’accord sur le chemin qui la dégage. Ce sera probablement là que se trouvera l’armée de morts, le danger et le pilier...”



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

nain Par Valmir Schtemwölech  le 20/11/2011 à 18:36

Valmir
______________________

Après son coup de gueule et les nombreuses boutades de Granit, Valmir comprit qu’il devait retourner à l’intérieur pour continuer a dirigé même si quelqu’un n’avait pas entendu ses ordres et tuer un canidé.

Bon c’est pas tout sa mais il fait plus chaud à l’intérieur même si c’est exiguë...

De nouveaux arrivants se dirigeait dans leurs direction, ils longeaient la rivière des glaces. Des elfes de toutes origines venaient pour les aider. La politesse allait être de mise, si il voulait ne pas se retrouvé avec des morts sur les bras.

Puis se dirigea vers eux pour les accueillirent.


Salutation à vous, peuple lointain mais néanmoins allié en ces temps de crises.
Je me présente, Valmir Schtemwölech, commandant de la Garde de Pierre.
C’est moi qui ait la responsabilité de vous accompagnez et de vous accordez les même égards qu’aux autres membres de l’expédition.

Ah oui ... c’est aussi moi qui dirige ici. C’est-à-dire que si je vous dis de reculer pour vous soigné, vous reculer, si je vous dis de ne pas attaquer quelque chose ou quelqu’un, vous le faites.

Je ne veux pas à avoir à subir de perte, je suppose que vous me comprendrez.


Donc première « ordre » : Ne pas toucher aux loups blanc qui se trouve à l’intérieur.

Valmir avait eu un frisson le long de la nuque lorsqu’il avait prononcé le mot « allié », le simple fait que plusieurs d’entre eux l’avait déjà mutilé par le passé le rendait nerveux.


_________________________________

Narrateur
_________________________________

Les louveteaux remis en état de supporter le voyage, les loups quittent la caverne et se mettent en quête d’un nouvel abri plus tranquille.



el Par Calith  le 20/11/2011 à 19:02

Calith n’avait attendu personne. Il avait courru par intermittence pour rattraper le retard qu’il aurait forcément, après avoir parcouru les terres connues d’Olympia du Sud au Nord. Ambre avait suivi sa cadence accélérée sans peine, et une bonne partie des Faucons étaient sur ses talons, mais les autres n’arriveraient jamais à égaler leurs performances. Aussi, la division forestière arriva au compte-goutte sur les lieux. L’Intendant était à peine essouflé, ayant pris la peine de ralentir le rythme à l’approche de l’objectif, au cas où le combat soit immédiatement au goût du jour.
Il avait salué le nain d’un signe de tête, en restant peu loquace, son regard s’attardant sur la faille et ses environs. En contrebas, les impériaux s’entassaient et il n’avait aucune envie de les rejoindre dans cette faille exigue. Une grimace lui échappa, alors que son regard se portait en arrière. ”Je suis Calith, Intendant du Faucon, et Ambassadeur Elfique aux dernières nouvelles ...”
Il étudia le nain avec plus d’attention. Il n’avait eu que peu l’occasion d’échanger avec ce peuple, dans tous les sens du terme, aussi il lui était plus difficile de savoir comment se comporter. Mais la situation de crise permettait de pouvoir négliger ce genre de questions. ”Nous sommes là pour vous assister dans cette mission. Pour que la cohésion soit entière, il est bien entendu de rigueur que nous écoutions les ordres donnés.”

Le premier ordre le fit pourtant sourire. Les Elfes n’aurait jamais eu l’idée de s’en prendre à ces loups. En parlant du loup... Ces derniers ressortaient tout juste de la cavité forçant Calith à faire quelques pas en arrière pour leur laisser le passage libre. Il les regarde un instant, pensif, avant de bien vite revenir à leurs principales préoccupations.
”Bien, Commandant, pouvez-vous nous détailler la situation actuelle ? Nous aurons besoin d’un maximum d’informations pour agir.”



Par Google  

nain Par Valmir Schtemwölech  le 20/11/2011 à 19:21

Valmir
_______________________

Valmir était prit de court par l’Intendant, il était sortie avant de savoir ce qu’il s’était passé, mais il fut interpellé par un membre à l’intérieur, s’excusant, il alla quérir les nouvelle et revint auprès de son ancien interlocuteur et lui exposa la situation.

Me revoilà, désolé de m’être absenté.
Donc comme vous l’avez remarqué, les loups sont ressortis avec leurs progénitures. Un nain, qui doit appartenir au Roc Hurlant a été retrouvé en grave état en compagnie des louveteaux. Il est inconscient, nous ne tirerons rien de lui dans l’immédiat.

On m’a aussi fait parvenir qu’Elen, recherchait des personnes à l’odorat développé pour trouver quel passage mène au pilier.

Nous n’avons pas eu à déplorer de perte pendant l’affrontement contre les Xorns qui gisent à l’intérieur.

Je crois qu’il n’y a rien à rajouter. Si vous avez des questions en particulier, je vous écoute.

________________________

Trinaala
________________________

Trinaala regardait autour d’elle pour voir si quelqu’un allait s’occuper du blessé, mais ne voyant rien venir elle appela son familier resté à l’extérieur.

-Bon faute de mieux.

-Totor, vas voir avec mon frère si tu peux faire quelque chose pour ce pauvre nain là-bas.



el Par Elen  le 20/11/2011 à 19:25

Elen fut déçu de voir les loups s’en aller. Il essayerait peut-être de reprendre contact avec eux dans un avenir incertain. L’échange, bien qu’en parti saboté par les Impériaux, avait été très instructif pour l’Intendant.

Elen aperçut Calith qui rentrait dans la caverne. C’était le premier visage ami depuis Aileen, sans parler de Isa Cestia qui, bien qu’elle soit Olympienne, l’avait particulièrement bien traité. Le Faucon semblait observer les alentours avec un air détaché. Il ne sut pas précisément si son homologue l’avait ignoré à dessein, mais cessa de humer les trous présents dans la caverne pour héler son homologue :


”Calith ! Tu es là ! C’est une excellente nouvelle ! Cette caverne contient de nombreux Xorns. Ils ont creusé des galeries dans toutes les direction, soit volontairement pour brouiller les pistes vers le pilier, soit par leur nature de mangeur de roche. Pourrais-tu m’aider ?

Je pensais que les nains avaient le nez fin, mais aucun d’entre eux ne veux m’assister dans ma tâche. Je cherche à identifier laquelle des cavernes referme le plus de pestilence, ce qui nous indiquera surement la présence de l’armée des morts et donc celle du pilier. Cela dit, je ne préfère pas me fier à mon propre jugement... Pourrais-tu me donner ton avis ?”

Elen trouvait que la plupart des tunnels qu’il avait sentit jusque là sentait plus ou moins la mort. Mais rien de fort. Et il en avait encore de nombreux à tester. Cela irait certainement plus vite si d’autres s’attelaient à la tâche avec lui.



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

olymp Par Ariakas  le 20/11/2011 à 19:48

Ariakas venait d’ arriver et avait eu un rapide récapitulatif de la situation par sa sœur.

Le paladin se rapprocha du nain inconscient, accompagné de l’esprit qui accompagnait Trinala, Totor.


- Allez, Totor. Fais comme à l’entrainement. Soigne le nain qui est là.

L’esprit commença à se concentrer.

On pouvait sentir le vent s' engouffrer dans la grotte.

Totor semblait se concentrer encore plus fort. L’être non tangible commençait à trembler.

- Oh mon Zeus... Il va exploser... chuchota le paladin.

L’esprit vibrait toujours quand soudain !

- Il va vraiment exploser cette andouille...

L’esprit arrêta tout mouvement puis se tourna vers le paladin un grand sourire niait sur le visage.

L’olympien se pencha sur le nain et commença à sortir herbe et bandage de son sac.

- Décidément je suis vraiment un nainbécile mais heureusement je ne suis pas un naincompétent comme le compagnon de voyage de ma sœur... Quoique...

Puis parlant au nain agonisant.

Enfin bref de toute façon vous m’entendez pas parce que vous êtes en train de mourir et ... Commence à panser les plaies du nain. ... comme personne ne semble vouloir s’occuper de vous les dernières choses que vous entendrez seront mes conneries.

Quel chanceux tu es.



el Par Calith  le 21/11/2011 à 15:50

Rilkur’has
________________________

Rilkur’has observait ce qui se tramait devant lui, il ne pouvait rien faire pour le nain agonisant, les nains étaient de piètres soigneurs mieux valait laisser le blessé à des mains plus expertes. Son regard se pencha ensuite sur Elen qui semblait observait avec attention les parois de la galerie.

-J’suis désolé Elen mais avec se froid j’ai le nez totalement bouché, je sens plus rien du tout. Cependant si nous parvenions à accéder à l’une de leur galerie, en toute discrétion, peut-être serions nous à même de remonter jusqu’à un embrochement à partir du quel vos capacités olfactives nous serons plus utile.

Puis voyant Calith arrivant dans la grotte.

- Et toi le luneux là bas ! Ca ... Calith je crois ? J’ai entendu dire que t’avais une bonne vue. Et j’crois qu’ton peuple sait voir dans le noir. Si on arrive à trouver une sorte d’embouchure là-dessous tu saurais repérer ce qu’on cherche ?

-Bien sur j’me doute que descendre dans les galeries peut être dangereux mais bon on a rien sans rien ! Je serais donc d’avis de faire descendre un petit groupe de guerrier dans les galeries. Si jamais l’idée vous tente, il faudrait qu’Elen et Calith en fasse parti pour leur capacité olfactive et visuel, faudrait aussi des nains car personne sur tout Olympia ne s’y connait plus en galerie qu’un nain. Bon après j’suis pas sur d’avoir était bien clair, et j’sais pas si le commandant Valmir sera d’accord avec cette proposition.

Sur ces paroles le nain se tourna vers les principaux concernés pour savoir ce qu’il pensait de son idée, il semblait avoir quelqu’un doute quant à la clarté de ses propos.

________________________

Calith
________________________


Le froid avait eu raison de lui. Quand le nain revint, il tremblait doucement, sans pouvoir se contrôler. Seul ses courses régulières étaient parvenues à l’épargner de la morsure glaciale, mais autant l’Elfe pouvait supporter les grandes chaleurs, autant n’était-il pas à l’abri des premières neiges. Il hocha lentement la tête et entra sans un mot, supportant le caractère exigu du lieu et la présence en masse des impériaux. Il n’était pas sûr de tout comprendre, mais il n’avait pas le temps de réfléchir posément. Le temps pressait encore.
”Ambre est capable de soigner n’importe quelle blessure, grâce au savoir du peuple de Gaïa. Laissez-la approcher du blessé, elle pourra s’en charger.”
Il manqua de rire jaune à la mention d’Elen. Il recherchait des personnes, vraiment ? A croire que les Impériaux se laissaient guider par leurs propres esclaves... Pas étonnant que l’Intendant se plaise ainsi. Il avait volontairement évité de croiser le regard du Loup pour se concentrer sur les différentes galleries qui lui faisaient face. Il commençait à avoir un peu plus chaud ... Etait-ce dû à la présence de nombreuses personnes au même endroit ou à cette colère sourde qui montait ?
Il répondit en un grognement désapprobateur à Elen, puis jeta un regard noir au nain qui venait de le traiter de ”Luneux” avant de daigner enfin bouger. Voir dans le noir, flairer la mort, et puis quoi encore ? On le prenait pour un animal ? Il marcha d’un pas lent et silencieux aux abords de chaque gallerie à proximité, cherchant à entendre plus distinctement l’activité des Xorns ou de distinguer un mouvement fugitif au loin. Il pouvait compter sur sa vue hors norme et sur sa bonne ouïe, mais dans des cavités pareilles, les nains seraient sans doute meilleurs observateurs que lui. N’étaient-ils pas un peuple vivant dans la roche ?
On lui avait appris à se servir du touché, aussi, si la pénombre lui était trop opaque. Il suffisait alors de passer une main légère sur les parois pour en discerner les formes, la consistance. Par réflexe, il effectua ce geste de survie. Il était loin d’être rassuré, et ce n’était pas dû à la présence des Impériaux sur les lieux. S’il se perdait sous terre, il était condamné à errer pour l’éternité, sans espoir d’Elévation. Il fallait choisir avec précision, car le temps pressait, car sa vie et son éternité dépendrait de ce choix crucial. Il sentit la douce lumière irradier dans son dos, alors que les ailes de son Seïka se dessinaient, sous sa concentration intense. Il s’était interdit de s’en servir, et pourtant, pourtant ... Il retrouvait alors une sensation lointaine et incertaine. Celle qu’il avait connu dans les Enfers, alors qu’il cherchait sa voie, qu’il en avait appelé à Hermès pour le guider. Il se souvenait de ces mots, les murmurant à sa propre oreille : ”Moi, le Faucon, l’éternel voyageur, ne pourra entamer cette expédition dans les entrailles de la terre sans Guide.”

________________________

Farfine
________________________

En utilisant les moyens du bord - odorat, ouie, sens de l’orientation, etc - vous finissez par déterminer quelle galerie sera la plus directe pour vous rendre dans les profondeurs, jusqu’aux Enfers.

Le Nain a de nombreuses fractures dues aux éboulis. Il est fiévreux mais devrait pouvoir survivre. Il faudra quelques jours pour qu’il se réveille lucide.



geant Par Fenrir Tirak  le 21/11/2011 à 20:40

Entrée dans les enfers

Fenrir fut le premier avec Rilkur’has à s’engouffrer dans la galerie. Ils savaient ce dont les xorns et autres monstres étaient capables, c’est pourquoi Fenrir s’était placé en premier afin de tâter le terrain pour prévenir les autres de ce qu’il se trouvait à l’intérieur.

Plus le Gardien avançait, plus le teint de sa peau devenait bleu, comme si l’élément essayait de communiquer avec lui.

Il entendait des bruits étranges, très vite il reconnut son ami Rorschach qui était en fait entrain de pester contre je ne sais quoi.

Puis tout d’un coup il entendit un bruit qu’il avait déjà entendu en entrant dans la caverne des loups.

Armant son Chakkrang que l’Oracle venait de lui donner, son coeur s’accéléra, il était prêt à rentrer dans les enfers.

En y entrant il pensait qu’il y ferait très sombre mais on arrivait tout de même bien à s’y repérer. Voyant les xorns il se mit à crier à ses amis :


- Je vois trois xorns, et y a même une âme en peine.

Rilkur’has ajouta:

- Y a aussi une Némésis et un loup zombi.

Bon allez Fenrir on y va.

Ni une ni deux le nain attaqua la cible la plus proche qui était un Xorn. Fenrir se plaça également pour attaquer la même cible

Le Chakkrang était aussi puissant que le boomerang utilisé auparavant par Fenrir mais on pouvait noter qu’il était beaucoup plus maniable.

Le dernier coup avait été donné au Xorn mais Fenrir savait qu’il devait retourner dans l’autre grotte s’il ne voulait pas mourir.

Tout en reculant face aux monstres, Fenrir se fit attaquer par trois fois tout comme Rilkur’has. Regardant avec fermeté le Xorn, Fenrir lui dit:


- T’inquiète pas, tu vas bientôt me revoir.

Faisant maintenant demi tour dans la caverne des loups, Fenrir pris alors quelques secondes pour faire un rapide schéma à ses amis pour qu’ils puissent entrer et attaquer les bonnes cibles:



- Que les éléments de Zagnadar vous guident.



el Par Elen  le 22/11/2011 à 10:45

Le froid...

La créature infernale cogna contre son bouclier. La protection remonta sous le choc et...

La douleur. Elle s’étendit dans son corps. Elle irradia et se lia subtilement au goût du sang dans sa bouche. La caverne tournoya. Le sol se rapprocha puis le frappa à son tour.

Un battement.

Une vision. La gamine se pencha sur lui, un sourire goguenard sur ses lèvres roses. Un filet de sang mêlé à de la salive s’échappa de sa bouche. Le zombie recula, tandis que les Impériaux avançaient vers lui.

Un battement.

Un mouvement. L’enfant se rapprocha de Calith, le contournant. Elle fit courir sa main sur la cuisse de l’Intendant, le regard plein de ce désir infernal. Elen toussa et cracha, s’appuyant sur ses mains, prêt à se relever.

Un battement.

Un bond. Il plaqua Calith au sol, l’éloignant de la gamine. La créature enfantine éclata d’un rire silencieux.

Un battement.

Un coup. Encore. Le choc sur ses côtes lui coupa le souffle. Le Faucon avait paniqué ou sa rancœur s’était matérialisée à la faveur de cette provocation. Du coin de l’œil, il suivit la terrifiante enfant. Elle avança d’un pas lent et mesuré vers sa maîtresse.

Un battement.

Une lueur, sur son épaule. Ses yeux étincelant plus que jamais tandis que l’énergie afflua. Il bondit, les lèvres retroussées, dans la direction de Isa Cestia, les mains en avant.

Un battement.

L’effroi, dans le regard de l’olympienne tandis que le loup se rapprochait. Ses mains se refermèrent sur du vide et de la paroi.

Un choc.

Des voix lointaines. Le froid de la pierre contre son visage. Il cligna des yeux, le souffle court.

Un battement.

Une enfant, à genoux, devant lui, ses petites mains posées sur son crâne et son cou. Une chape de plomb qui se referme sur son esprit. Elle sourit, l’air presque désolée. Un froid gagna sa poitrine. De l’intérieur. Elle plongea son regard dans le sien, avec une tendresse carnassière.

Rien.

Son souffle cessa, tandis que des mains l’allongeait sur le dos. Ses yeux s’ouvrir, irradiants. Un cri de souffrance s’échappa de sa gorge tandis que de sanglants sillons se tracèrent sur son torse. Le liquide vermeille s’écoula, paresseusement, imbibant ses vêtements sous les yeux médusés des témoins de la scène.

Début...

Le début des ennuis. Elle s’était révélée, cette fois, aux yeux de tous. Les profondes griffures, sa signature, ils les avaient vues apparaître. Et s’il était bien le seul à entrevoir l’enfant, ces marques elles étaient bien réelles !



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

el Par Calith  le 22/11/2011 à 11:20

Il avait entendu plus distinctement ces griffes raclant la roche, au fin fond d’une gallerie. Les xorns n’étaient pas loin, mais en tendant l’oreille, il lui était difficile de déterminer avec précision où se trouvaient-ils. Un écho sourd se répercutait sur les parois. Il était encore aveugle, mais la résonnance était assez puissante pour lui faire ressentir les vibrations, juste sous ses doigts. Il n’avait jamais eu l’occasion de voir ces créatures, mais elles semblaient impressionantes, pour tracer des sillages aussi imposants dans les entrailles de la terre.
Il surprit Elen, et une poignée d’impériaux, non loin de la dite gallerie. A croire que tout semblait converger. Un signe de tête entendu suffit à ce que le mouvement s’enclenche, les plus solides et les plus résolus ouvrant la marche. Le Faucon préféra attendre un certain temps avant de s’engager à son tour, le temps que les premiers combats s’engagent. Ce fut avec une réticence certaine qu’il emboîta le pas au premier cortège. Il lui semblait être aveugle et sourd avec ces ténèbres et la résonnance de leurs pas. Mais pire que tout, il étouffait. Il n’aperçevait plus le ciel et cette perspective l’angoissait. Sa prudence avait redoublée, car il ne pouvait se permettre de mourir en ces lieux. Les Faucons ne craignaient pas de mourir au combat, mais seul les fous osaient s’engager sous terre et risquer d’être privé de l’éternité. Ils devaient tous l’être, fous, mais si certains ne l’étaient pas, jamais le clan ne survivrait. Ils devaient prendre ce risque pour préserver les leurs.

Il entendit bientôt plus distinctement ce bruit de griffes et sentit cette odeur de pestilescence que recherchait Elen. Il respirait la mort et l’angoisse le prit davantage. Il devait avancer, mais chaque pas était difficile quand son instinct criait de faire demi-tour. Il chercha à se concentrer sur le combat à venir, et le fit avec une efficacité toute relative. Il aurait pu en faire davantage, mais il s’économisait. Le plus difficile était de se glisser entre les rangs, d’attendre le bon moment, ses lames sifflaient ensuite avec aisance, mais l’étau se refermait. Ils avaient troqués le gel contre la boue et leurs déplacements n’en étaient pas facilités. Il vérifia un instant ses armes, il n’avait pas assez de bolas pour se permettre de rester coincé à l’arrière, et il lui fallait éviter d’user de son Finyë.
Il sentait encore cette présence dérangeante et malsaine, sans savoir s’il s’agissait des zombies ou de quelque chose d’encore plus profond. Il sentait pourtant la source se rapprocher dangereusement. Il tourna la tête subitement et fut projeter à terre, sans comprendre. Il avait fait attention à se tenir hors de portée des créatures et il commençait tout juste à imaginer que les impériaux ne le prendraient pas en traitre. Mais les yeux jaunes qui lui firent face n’étaient ni ceux d’un loup zombie, ni ceux d’un olympien. Un coup de genou partit sans crier gare, et le temps qu’il se relève, Elen était déjà loin. Il entendit un cri, sentit l’odeur du sang, mais personne n’avait encore bougé. C’était trop rapide, trop fulgurant. Quelque chose lui criait de fuir, lui rappelant les caractères anciens et la flûte brisée, les lettres de mort. Mais il n’avait rien vu, rien qui justifie un tel comportement. Il se crispa et maintint sa position.
”Ambre ? On a un blessé !” Du regard, il chercha l’elfe, et l’aperçut en même temps que la fameuse ”maîtresse” d’Elen. Les mots jaillirent avant que sa pensée ne se formule, reflet d’une urgence qu’il ne saisissait pas lui-même : ”Il faut le faire sortir d’ici !”



elfe Par Ambre  le 22/11/2011 à 18:19

C’est trop dur.
C’est une sensation étrange. Tout dans cette grotte me rappelle l’endroit où nous avons découvert l’Arche que les squelettes ont détruit devant nos yeux. Et ces mêmes créatures que l’on dérange dans leur habitat.
Je n’ai déjà pas réussi à expliquer aux Forestiers qui m’ont accompagnée la première fois qu’il ne fallait pas les attaquer, je n’ose même pas imaginer combien de temps ça me prendrait pour faire comprendre ça aux Impériaux ... Et puis, ils ne m’écouteraient surement pas, prétextant un stratagème de ma part pour les faire échouer.
Alors que, c’est bête, si je suis là, c’est justement pour les aider. Comme le veut la Reine.

Il y a beaucoup de monde. Trop, même. Et les couloirs sont très étroits. Il faut se faufiler pour espérer avancer. Mais ça va, je préfère rester derrière. Je reconnais plusieurs Géants avec nous. Ils sont forts, ils n’auront pas de mal à se défaire de leurs ennemis. Mais ceux qu’ils combattent, ce ne sont pas mes ennemis. Alors je ne veux pas prendre part.

La seule chose que je fais, c’est panser les blessures des plus affaiblis. Entre les griffures, les morsures et les autres contusions, j’ai beaucoup de travail. Je crois qu’ils comptent sur moi.
Je ne saurais pas dire si j’ai du mal à soigner les Impériaux, ceux-là même que j’ai vu frapper mes compagnons. Mais c’était un autre temps, d’autres circonstances.
Et puis, quand j’invoque les grâces de la nature pour soulager les blessés, si ça marche, c’est que la nature elle-même y est favorable. Elle est d’accord pour soigner les Impériaux à travers moi. Elle ne doit pas s’arrêter à de si petites batailles dans le destin d’un monde. La souffrance est la même, qu’elle soit alliée ou adverse.


Dans tout ce capharnaüm, j’ai choisi d’occulter la majorité des bruits et des cris. Je me concentre uniquement pour écouter les bruits non ordinaires ainsi que les appels de mes vrais alliés. Alors quand Calith crie mon prénom, je m’en rends compte immédiatement. Je ne le vois pas, je ne sais pas où il est, mais il a besoin de moi.

En m’approchant de lui, mon regard suit la direction qu’il m’indique. Elen est à terre. Pas un mot de plus, je sais ce que j’ai à faire.


Je parle doucement, comme si je devais le rassurer.

- Tiens bon, Elen. Je suis là.

Je ne crois pas qu’il m’ait entendue. Ça ne fait rien. Ce n’est pas le but.



olymp Par Isa Cestia  le 22/11/2011 à 18:25

Un instant long comme une éternité, elle était restée pétrifiée devant le Loup qui se précipitait sur elle. Elle imagina ses mains autour de sa gorge juste avant qu’elles ne se referment sur l’illusion qui le hantait. Etait-ce d’avoir été rejoint par ses alliés qui lui donnait l’envie de fuir ? Non, il lui avait promis de ne rien faire contre elle, de la protéger même. Et elle le croyait.
Les gestes désordonnés, fous de l’Intendant, une fois la surprise passée, ne pouvaient qu’être le résultat de son combat contre cette force dont il lui avait parlé. S’il s’affaiblissait trop, c’en serait fini.

- Non au contraire ! Lança-t-elle à l’Elfe qui voulait ramener Elen hors des galeries. Il faut avancer, l’emmener...

Jamais ils ne la croieraient. Elle était l’ennemie, l’esclavagiste et Elen risquait d’en mourir, là-haut, sur la neige...

- L’emmener jusqu’aux Enfers.

Elle ne fit pas obstacle à Ambre qui cherchait à prodiguer des soins au Loup, mais son regard fixa longuement Calith, faisant fi de la sensation de danger qui émanait du Faucon.



el Par Elen  le 22/11/2011 à 18:27

Ce feu qui brulait sa poitrine s’atténua. Il entendait vaguement la voix de Ambre, dans le lointain, celle de Calith. Puis celle de Isa Cestia. Et ces mains sur lui. Ces petites mains, qui le griffaient tout à l’heure. Il sentit sa blessure se refermer tandis que la magie de l’Elfe Noble le guérissait. Mais dans le même temps, l’ombre s’étendit plus encore dans son esprit. Il ouvrit les yeux, leur éclat dans la pénombre étant plus impressionnant que jamais.

”Nil ! Nil ! J’ai besoin de toi !”

Il se sentait perdre du terrain, plus que jamais. Pourquoi avoir choisi ce moment pour lancer un tel assaut ? Pourquoi ? Une nouvelle griffure laboura sa poitrine, le sang coulant une fois de plus. Dans un soubresaut, il se redressa, bousculant Ambre, pour se rapprocher de Calith. Il s’accrocha fermement aux vêtements du Faucon, plantant son regard dans le sien.

”Vois ! Vois Calith ce qu’il arrive à ceux qui en revienne ! Calith ! L’Origine ! Millie ! Il faut trouver l’Origine !”

L’ombre stoppa sa progression, comme ci ces mots l’avaient arrêtée. Mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne reprenne sa course. Son regard se porta par dessus l’épaule de son homologue. La gamine s’estompait, pour l’instant. Peut-être qu’il ne possédait pas encore la force pour traverser, finalement.

”S’il venait à s’échapper... C’en serait fini de nous...”

Blessé. Le sang poissait encore sur sa poitrine. Mais il tenait debout. Pour l’instant.



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

Par Google  

elfe Par Nil'nelia  le 22/11/2011 à 20:06

Nil’nelia était maintenant au milieu des neiges. Elle avait croisé nombre d’impériaux mais n’avait pas daigné leur adresser un mot. Une seule chose comptait, avancer toujours plus vite, toujours plus au nord, toujours plus près d’Elen. Mais elle avait beau, aujourd’hui se considérer comme une vraie louve, elle n’avait pas leur aisance à se déplacer et c’est le cœur lourd qu’elle voyait ses compagnons de voyage la distancer sans qu’elle ne puisse rien y faire. Elle aurait tant aimé être la première elfe à parler à nouveau à son mari.

Avance. Ne craque pas. Tu peux le faire. Elen est là-bas.

Elle se répétait ces mots pour se donner du courage. Le pouvoir de Lodge Pyros semblait s’être endormi. Comme toujours lorsqu’elle était calme, comme toujours lorsque les choses n’allaient pas si mal. Pourtant, devant les morsures du froid, elle espérait qu’il se réveillerait à nouveau. Elle avait appris à vivre avec et, même si d’étranges idées lui traversaient de temps à autre la tête, ce n’était plus la malédiction des premiers instants.

Le vent glacial remua un matin ses longues mèches noires. Elle n’avait plus fait attention à elle depuis des lunes déjà. Elle paraissait plus sauvage. Ses yeux autrefois si doux brillaient d’une détermination à toute épreuve. Leur couleur turquoise s’était petit à petit modifiée et des « flammes » parcouraient maintenant ses iris. Sa peau était plus colorée, ses cheveux plus longs. Lorsque le feu se manifestait, c’était une véritable crinière flamboyante.

Je touche au but… C’est donc ça… la neige, dit-elle en posant délicatement son pied sur l’étrange substance. Emmitouflée dans ses vêtements, elle mourrait de chaud. Au contact de l’eau glacée, les étincelles s’étaient réveillées… Ou alors à proximité d’autre chose. L’entrée de la grotte ne fut pas difficile à retrouver et si ce n’était la différence de climat, elle lui rappelait vraiment celle du désert du Yaacov. Des cliquetis d’armes et d’armure, mêlés à des voix perçaient le silence. Des cris aussi. Il y avait un combat en profondeur. C’est en tatonnant dans l’obscurité qu’elle trouva le passage. Des torches, portées par géants, olympien ou elfe éclairaient faiblement un couloir qui descendait dans les profondeurs. Elle retira son manteau. Une étrange sensation la parcourait. Une impression de connexion avec quelque chose.

Elen ? murmura-t-elle. Non, il devait être proche mais c’était autre chose qui attirait son attention. Mais était-ce vraiment son attention ? Elle entendit le nom d’Elen au milieu de l’assistance.
ELEEEEEEEEEEN
cria l’elfe en bousculant les gens. Une lumière jaillit dans la grotte. Encore plus intense que dans les autres situations.
ELEEEEEN où es-tu ! C’est moi, NIIIIIIIIIIIIIIIL !
Des larmes coulaient, aussitôt évaporées par sa peau brûlante.
ELEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN.


Une lumière se renforça au loin et cette étrange impression se fit plus forte. Comme une sorte de lien. Et des ténèbres virevolta une étincelle.

Elen lâcha Calith, entendant l’appel de son épouse. Malgré sa blessure, il fit volte face, faisant voler sa cape tachée de sang. Dans ses yeux, la lueur faiblit radicalement, pour la première fois depuis longtemps.

”Nil ! Je suis là !” s’écria-t-il s’élançant vers sa femme, laissant derrière lui une trainée vermeille.



el Par Elen  le 23/11/2011 à 11:37

Elen la vit, de loin, belle comme le jour, ses cheveux plus long que jamais, les yeux embués de larme. Comme elle était belle ! Comme dans son souvenir. Ses lèvres formèrent un sourire lorsqu’elle l’apperçut, sourire qu’il lui rendit, oubliant totalement la douleur de la plaie béante qui lui barrait le torse tandis que l’ombre reculait dans son esprit, ses iris se rapprochant du simple jaune.

Il étreignit sa femme, son sang tâchant les vêtements de son aimée et ses bras l’entourant avec vigueur. Elle était si chaude, lovée contre lui. Avait-elle remarqué son apparence ? Il n’aurait su le dire. Cependant, lorsqu’elle lia ses lèvres aux siennes, son esprit cessa de penser et il s’abandonna à son baiser. La grotte s’effaça. La fin potentiel du monde devint sans importance. Seul comptait leur amour, leurs retrouvailles et ces précieuses secondes ensembles.


”Elen... C’est moi, Nil !” Murmura-t-elle en pleurs. ”J’ai cru te perdre à jamais.”

”Je suis là... Je suis là... Je n’ai jamais perdu espoir... Tu étais ma lumière dans toute cette obscurité...”

Il l’embrassa derechef, la peau bouillante de son aimée éloignant le froid ambiant de la caverne creusée par les Xorns. Sa tête tournait. Elle se trouvait enfin auprès de lui. Il prit ses mains dans les siennes, gagné par un vertige, plongeant ses yeux dans les siens, animés comme des petites flammes.

Puis il sentit un malaise bien plus grand grandir en lui alors que l’ombre doucement revenait. Prudemment, avec lenteur, elle se coulait là où ses défenses avaient cédées alors qu’il pâlissait à vu d’oeil. Le sang qu’il perdait imbibait ses vêtements, ceux de sa femme et formait une flaque sur le sol. Ce n’était pas son esprit qui faiblissait, cette fois, mais son corps.

Il lança un regard vague sur sa maîtresse, puis sur le Faucon qui se trouvait non loin d’elle ainsi que su Ambre, pour finalement revenir à sa femme.


”Je t’aime...”

Sa vue se troubla, et il recula de quelques pas, lâchant les mains de son épouse sans le vouloir. Ses forces l’abandonnaient. Et les sombres pensées qu’il avait partagées avec Calith revenaient. Les sombres pensées et l’ombre.



”L’Origine...” murmura-t-il, un reliquat de sourire sur les lèvres alors qu’il s’effondrait dans la boue marécageuse qui envahissait la caverne.



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

el Par Lindorie Eluanella  le 23/11/2011 à 13:07

Lindorie avait suivie Calith, depuis Na’helli. Non pas seulement car c’était son intendant mais également car elle avait confiance en lui. L’entrée dans les enfers s’était faite à grands coups de flèches, de coups et de sorts dans tous les sens, le sang giclait, la vue se brouillait, les blessés s’entassaient ainsi que les corps décharnés de leurs ennemis.

Des impériaux. Partout. Elle n’en avait pas spécialement peur, mais la crainte qui se lisait dans les yeux de ses compagnons forestiers l’as fit se tenir plus ou moins à l’écart.

Non, ce qui l’effrayait c’était d’être sous terre, loin du ciel souverain. Il n’y avait ni Lunes, ni Titans pour l’éclairer et l’apaiser. Un oiseau en cage voilà ce qu’ils étaient sous terre. Dans cet espace exiguë serré les uns contre les autres sont cœur battait de plus en plus fort, se serrait et ne cessait d’appeler l’éclat des Titans, de la liberté. Pourtant elle devait le faire. Elle devait se battre du mieux qu’elle pouvait pour sauver ce qui pouvait encore l’être, pour pouvoir à nouveau rêver de voler dans le ciel infini, pour pouvoir s’émerveiller des premières neiges, des premiers bourgeons et des feuilles rouges de la forêt.

Elle avait vu de magnifiques loups à l’entrée. Elle aimait les loups, des animaux nobles et libres à la fois. Ceux-ci était d’une blancheur immaculée qui la fascinait. Elle aurait aimé en avoir un pour compagnon. Il ne leur manquait que la liberté de voler. Mais tandis qu’elle s’enfonçait dans la caverne, elle se rappela de brides de conversations entendues en chemin...


”Elfes... Esclaves... Elen... Grand Sommet...”

Oui, ça lui revenait, quelqu’un lui avait dit que l’intendant avait été fait esclave. Elle ne le connaissait pas mais éprouvait un profond respect pour cet elfe. La dernière fois qu’elle l’avait croisé près de Na’Helli il était rongé par un mal bien étrange. Elle s’en voulait de n’avoir rien pu faire. Et là, ces loups lui faisait penser à lui. Elle aurait aimé pouvoir faire quelque chose, mais elle ne se tenais jamais informé des nouvelles du monde, ou alors n’y participait pas... Cela devait changé et vite, c’est pour cela qu’elle était là aujourd’hui.

Alors que ses pensées divaguait, elle vit l’intendant au loin. Il semblait épuisé et rongé par un mal de plus en plus intense. Le Saika de Calith non loin l’éclairait. Il se passait quelque chose. Elle n’osa pas se servir du sien -Depuis quelques temps il se passait des choses étranges- à sa suite.

Soudain les événement s’enchaînèrent, Calith, Elen et sa maîtresse, Nil ? Elle ne compris pas tout ce qui se passa. Un Xorn avait blessé Lin’ et avait détourné son attention.
Quand elle revint sur les intendants, elle sentit que quelque chose s’était produit. Tout cela lui était si lointain, ça lui échappait. N’était-elle pas censée être la plus âgée ? Et pourtant elle restait si enfant au milieu d’eux, elle était restée loin des siens pendant trop longtemps.

Elen et Nil se réunir, leur retrouvailles semblant plus ”brûlantes” que jamais... Mais Elen semblait mal en point. Il s’écroula alors en murmurant un simple mot ”L’Origine”. Elle ignorait son sens mais elle ne pouvais laisser l’intendant dans la boue. Elle avait peur pour lui, elle avait peur pour Nil, et peur pour tout les autres. Elle devait faire quelque chose.


”Elen ! ”

Elle se précipita aussi vite qu’elle le put vers lui, au travers des impériaux et des Xorns... Elle voulait l’aider, et même s’il n’avait guère que quelques potions sur elle pour l’aider, elle espérait au moins que de savoir que son peuple le soutenait l’aiderait à combattre ses démons intérieurs...

”Elen, je vous en prie, vous n’avez pas le droit de nous quitter comme ça... Votre femme, les loups, la forêt, la Reine vous attendent... Je vous en supplie battez-vous. ”



geant Par Rorschach Karnage  le 23/11/2011 à 23:55

Rorschach était le premier à être entré et resté face aux créature dans les landes des glaces. Il avait encaissé déjà de nombreux assauts. Une némésie s’était un peu trop approchée de lui, il en profita alors pour déchainer sa rage contre elle.
Il se lança à pleine vitesse contre l’arachnide et la piétina dans une frénésie sanglante. La bestiole ne vit pas le géant arrivé et se fit écraser à plusieurs reprises. Blessée et sonnée, ne voyant plus son agresseur, elle tenta de se replier mais l’Oracle était dans son dos.
Il lui asséna des coups d’épée d’une brutalité hallucinante.
L’araignée venait de perdre 3 de ses 8 pattes. Elle saignait abondamment et était au bord de la mort.
Rorschach la regardait agoniser, plein de dédain.

Ce qui l’inquiétait, ce n’était pas les 4 xorns autour de lui, ou l’autre némésie, c’était le bruit strident de l’armée de mort qui démontait l’arche. Des chutes de pierres, du fer qui claque contre de la roche, des hurlements, tous cette pollution sonore focalisait son attention.

Il lança alors à ses compagnons:


Amis de fortune et d’infortune,
j’entends l’apocalypse nous rattraper.
Avancez! Avancez pour vos femmes et vos enfants, avancez malgré la rancoeur qui anime votre coeur, avancez malgré les différents avec votre voisin, avancez pour la continuité de notre monde, mais surtout... AVANCEZ POUR RESTER LIIIIIIIIIIBRE !
Rorschach brandit son épée et se lança dans une course effrénée vers les créatures qui lui barraient la route




el Par Calith  le 24/11/2011 à 00:08

Il se demandait s’il avait perdu la raison ou si le monde avait décidé de ne plus tourner rond. Vu la situation actuelle, les deux hypothèses pouvaient être retenues. L’Olympienne semblait vouloir entraîner Elen par le fond, pour une raison qui lui échappait. Elle aurait pu s’en débarasser sans mal, avant cette histoire de traité, si elle l’avait voulue. Qu’est-ce qui pouvait bien la pousser à agir ainsi ?
L’Intendant du Loup était profondément instable, et quand il le saisit à nouveau, Calith lui martela un ”calme-toi” entre ses dents. Qu’il le prenne ainsi par deux fois commençait à l’agacer profondément, et ses propos n’en étaient pas moins cohérents.
”Arrête, Elen ! Tu deviens aussi fou que ton maître l’était !” Il était prêt à l’empoigner pour le forcer à le lâcher, mais il n’eut pas à le faire. Comme une tempête, il repartit dans une autre direction malgré le sang et la douleur. C’était sa femme, au loin, qui avait enfin fini par les rejoindre. C’était une bonne nouvelle, car il n’avait pas de temps à perdre et ne pouvait gérer deux problèmes à la fois. Aussi pressant se faisait Elen, il devrait attendre ... Comme les esclaves le feraient. Sa mâchoire se crispa, inconsciemment, et il se força à avancer.

L’Origine ... Il ne saisissait pas ces propos. Mais Millie lui était familière, sa perte dans le monde des esprits. Il n’eut aucun mal à devenir ce qui était arrivé à Elen. Il avait tenté l’impossible et bravé les interdits, il était ”revenu” du monde des esprits, désormais souillé et inacessible. Son apparence étrange pouvait être en lien avec ce fait lugubre. ”Il” ? Il n’avait pas le temps d’y songer. Un problème à la fois. Un seul. Elen devrait attendre.
Le Faucon avança dans le tunnel obscur, s’engouffrant davantage dans les entrailles de la terre, cette fois-ci, prêt à en découdre.



olymp Par Ariakas  le 24/11/2011 à 16:29

Ariakas emboitait le pas de Rorschach Karnage. Les combats c’étaient enchainés à une vitesse folle.

D’ailleurs depuis combien de temps étaient ils tous ici? Qu’elle heure était il?
Ces questions je pense que beaucoup de combattants ici se les sont posées car la fatigue apporte son lot de questions.

Le paladin n’avait cessé de jongler avec ses armes dans une danse macabre. Et malgré la fatigue il contrait presque toutes les attaques des ses ”assaillants”. Il semblerait, malheureusement pour lui, que la toile d’araignée ne soit pas détecté comme dangereuse par son cerveau...

De nouveau englué, le paladin continua de distribuer le menu du jour. Il y avait espadon, pour les némésies, et soufflet, pour les Xorns. Le service se passait bien jusqu’au moment où il se retrouva nez à nez avec un squelette vivant.
La subite poussée d’adrénaline le fit reculer au coté du géant déchainé qui menait l’expédition.

Ariakas prit une profonde inspiration et récita quelque chose pour calmer les battements de son cœur.


-A travers les saisons entrainées par le temps.
Les soirs détruits par la tristesse et les batailles quotidiennes.
La puissance de nos espoirs nous a fait muer.

Un sourire se dessina sur son visage.

C’est l’heure de notre rendez vous ici et maintenant.
Avec toi que je n’ai eu de cesse de rechercher.



olymp Par Isa Cestia  le 24/11/2011 à 16:52

Alors qu’Isa pensait qu’ils allaient devoir porter Elen plus avant dans le couloir, le Loup s’était repris et comme un fou avait rejoint sa femme.

C’est donc elle...

La beauté de l’Elfe sublimée par l’aura de feu qu’elle dégageait ne demandait qu’à être regardée, encore et encore. Aussi vit-elle le couple tomber dans les bras l’un de l’autre.

Fini.

Les liens de la famille, du clan, de la race. Elle les ressentait entre chacun d’entre eux et cela la repoussait toujours davantage, hors de leur sphère, hors de leur vie.
Qu’importe qu’il soit esclave, il était désormais libre. Pourtant Calith avait largement insisté : Elen était un meneur, un chef de guerre s’il le fallait. Un Elfe qui se retournerait un jour contre les Olympiens, c’était inévitable. Mais Isa n’avait pas la force d’imposer la raison d’état. Elle n’était pas de ceux qui décident, qui gouvernent, qui dictent pour le bien commun. Elle ne savait pas lutter contre son propre coeur qui battait un peu plus fort si rarement.

Elle emboita le pas du Faucon. Si les Elfes la croyaient, Elen ne tarderait pas à arriver. Il lui faudrait un endroit tranquille où se reposer.
La machine de mort qu’ils avaient lancée dans les galeries ne devrait s’arrêter qu’au pied de l’Arche, la route était encore longue et les exhortations de l’Oracle à se presser résonnèrent comme un mauvais présage...



el Par Elen  le 24/11/2011 à 17:30

Le froid et l’humidité s’infiltraient dans ses vêtements. Quelqu’un se penchait auprès de lui. Quelqu’un qui lui parlait. Qui lui disait de ne pas abandonner. Un liquide coula dans sa bouche. Il l’avala avec lenteur, sentant ses chairs se refermer sous l’effet de la précieuse potion.

La vie était trop précieuse pour qu’il la laisse lui échapper. Sa femme était auprès de lui. Calith l’avait rejoint, il trouverait une solution. Il ouvrit les yeux, son épaule irradiant de cette lueur pure qu’était la magie des siens. Les sourcils froncés, le regard empli de détermination, il se releva, sous le regard de Nil et Lindorie. Son corps affaibli contrastait avec la toute puissance de sa volonté. Il combattrait, pour elle, pour les siens et pour les amitiés qu’il avait liées.

Seul un vertige symptomatique de l’ivresse d’aller au combat le fit vaciller quelques instants. Malgré ses vêtements et sa capes, souillés par le sang du loup, le sien et la boue de la caverne, il devint le guide dont son clan avait besoin. Un Elfe capable de lutter jusqu’au bout pour défendre ses idéaux. Ses défenses tiendraient largement jusqu’à ce que le tumulte du combat les rendent sans importances...


”Pour notre avenir, nous devons sauver ce pilier. Pour l’avenir de ceux qui viendront après nous.”

Il récupéra une épée sur le corps mutilé d’un impérial, s’empara d’un bouclier qui gisait au sol. Il tapa du plat de sa lame contre la protection, dans un rythme lent. Les coups se répercutaient contre la paroi, tandis que chacun de ses pas le rapprochait des enfers. Il sentait déjà cette présence trop familière reculer alors qu’il approchait de sa destination, incapable de raffermir suffisamment son emprise pour le blesser une fois encore. Lorsqu’il fut devant la crevasse qui descendait vers la cavité où l’Oracle s’était précipité, il cessa de frapper tandis que sa voix s’élevait au dessus du tumulte.

Son chant guerrier, celui que son clan entonna par le passé lorsque la Tanière fut attaquée par le Dément, ce chant résonna dans les galeries avec puissance. Les paroles en Loup Ancien se mêlèrent étonnamment bien à la clameur du combat, comme si la mélodie des lames qui tranchent, des os qui se brisent et des métaux qui s’entrechoquent avait été composée précisément pour cette chanson.

Lorsqu’il surgit, sa peau plus pâle que la neige et son Saïka plus étincelant que jamais, il écarta un Xorn qui se rapprochait de sa maîtresse d’un coup de bouclier. Chantant, il frappa, sa lame ricochant contre la peau dure de la créature. Ses coups ne parvenaient pas à blesser son adversaire, mais le chant accompagné de ses mouvements déconcentraient très largement le monstre, laissant l’opportunité à une Olympienne qui se trouvait là de percer la défense de l’ennemi. Calith profita à son tour de l’inattention de la créature pour lui tirer dessus. Un géant suivit l’exemple du Faucon puis Valmir, le nain en charge de la mission au nord, asséna deux puissants coups à la créature, lui tranchant net un de ses trois bras...



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

geant Par Rorschach Karnage  le 24/11/2011 à 20:06

En apprenant la gravité de la situation par ses amis, Rorschach comprit qu’il se devait, en tant qu’Oracle, de guider les géants qui le suivaient, mais également les peuples ici présent dans les enfers. Son discours sur la liberté n’avait pas eu l’écho escompté dans les rangs d’Olympia. Déçu, l’ex gardien de la Terre n’abandonna pas pour autant. Il était toujours convaincu que le pilier pouvait être sauvé. Si ses paroles n’avaient pas fonctionné, peut êtres ses actions parviendraient elles à faire poindre la graine du courage dans le cœur de ses compagnons.
On lui avait donné la position exacte des monstrueuses créatures auxquelles il allait devoir faire face, ainsi que la topologie de la caverne.
Rorschach joignit les mains et les passa sur son visage, comme pour se débarbouiller du soupçon de crainte qui naissait en lui.
Il prépara dans sa tête mille fois la course effrénée qu’il allait réaliser pour atteindre l’arche des glaces.

Le géant cristallisa la peau de son bras gauche. Une matière minérale le recouvrit entièrement. Il avait, au fil des années, appris à maitriser cette caractéristique propre aux membres de sa race choisis par l’élément -=TERRE=-. Il arracha quelques gros cristaux de son biceps ce qui lui tira une légère grimace. Il avait une idée derrière la tête et espérait bien pouvoir la mettre en place.
Vint le moment tant attendu, une inattention du squelette qu’il voyait au loin.
Le géant se mit alors à courir avec une dextérité et une rapidité étonnante pour quelqu’un de son gabarit. Le squelette fût totalement surpris de voir cette masse lui foncer dessus, et en resta stoïque, comme paralysé.
La poignée de cristaux bien en main, Rorschach assaina un violent coup d’épaule à la créature qui tomba à la renverse, puis plaça la poignée du minerai d’une extrême rareté dans la cage thoracique du squelette. Rorschach le piétina ensuite pour incruster les cristaux dans la colonne de l’être mi-mort mi-vivant, lui brisant quelques côtes au passage.

Il reprit ensuite sa foulée et heurta un xorn, l’envoyant vers le squelette.
Son plan allait-il fonctionner? Le xorn allait il vouloir dévorer ce délicieux minerai et ainsi mettre en pièce le squelette? L’Oracle l’espérait de tout cœur. Au pire, il se serait égratigné pour rien.

Le géant ne s’arrêta pas et continua vers le pilier, toujours aussi vif et puissant.
Il étala ensuite un nouveau squelette et se plaça près de l’arche de glace.
Il commença à frapper de son épée et à réduire en poussières des dizaines de soldats de l’armée des ténèbres qui se pressaient à l’entrée de la pyramide.
Parfois débordé mais jamais acculé, le géant se battait comme un beau diable en espérant l’arrivée imminente d’un peu d’aide.

L’arrivée d’Ariakas à ses coté le rassura, peut être n’avait il pas agit aussi dangereusement pour rien...




el Par Elen  le 25/11/2011 à 11:43

Narrateur

Le Xorn fut tenté quelques instants par la nourriture ainsi offerte, même si le récipient se trouvait être l'un de ses alliés et il entama d'un large coup de griffes la carcasse contenant les "friandises". Mais quelques minutes plus tard un commandement impérieux le fit se jeter de nouveau dans la bataille, contre ses vrais ennemis cette fois.

Elen

…Le Xorn qu'il combattait, un autre donc, fut prestement abattu, sans que Elen n’ait pu apercevoir celui qui avait donné le coup fatal au monstre. Sa seule certitude : sa voix s’élevait haute et claire au dessus du fracas du combat, se répercutant contre le plafond du monde des morts. L’Elfe se rua en avant, dans le sillage du nouvel Oracle des Géants qui piétina plusieurs monstres dans sa charge furieuse en direction de la pyramide. Deux Olympiens faisaient suite, leurs lames au clair, soutenant le fils de Zagnadar.

L’Intendant du Clan du Loup escalada rapidement un monticule avant de bondir. Il dévia de sa main droite l’arme d’un squelette ranimé par la sombre magie à l’œuvre en ces lieux, le percutant de son bouclier. Le squelette fut alors attaqué de toutes parts, par l’Oracle, une Olympienne, celle là même qui l’avait aidé à dégager les louveteaux, ainsi qu’un Olympien. Puis vinrent les tirs de Calith qui délogèrent le crâne de la créature de cauchemar de sa colonne vertébrale, la renvoyant dans le monde des morts d’où jamais elle n’aurait dû être tirée.

La plupart des combattants ne parvenaient pas encore à percer les défenses des monstres sur le chemin, tandis que déjà ils s’attaquaient sans relâche à l’armée qui tentait de détruire le pilier. Ils allaient escalader le bâtiment pour frapper les morts vivants, mais les créatures qu’ils avaient laissées derrière eux les attaquèrent. Ils étaient pris en tenaille entre celles qui détruisaient l’espoir de vie sur Olympia et les autres, ces dernières culbutée par le gros des troupes Impériales et Forestières coalisées dans cette lutte.

« Calith ! Ils sont trop nombreux ! » cria l’Intendant, cessant de chanter, sans se rendre compte que son homologue ne lui avait pas adressé la parole depuis qu’ils s’étaient retrouvés. « Il faut que nous détournions leur attention, pour que les autres passent et qu’on en finisse avec ceux qui s’attaquent à la pyramide ! »

Une araignée gigantesque fondait sur leurs compagnons Olympiens. Ni une ni deux, le Loup bondit pour détourner l’un des crochets de l’arachnide de son compagnon improvisé, puis il recula de quelques pas, s’éloignant légèrement de l’agitation du combat. Il cria dans le tumulte, pour tenter d’attirer l’attention du Géant qui se battait avec fureur, éclatant les os des squelettes, réduisant des zombies humanoïdes en charpie:

« Maintenez les à distance quelques instants, messire. Je vais tenter quelque chose. »

L’Intendant, ses yeux toujours ouverts, allait déployer son esprit vers les monstres. Il avait déjà exécuté cette procédure avec succès dans l’ancienne Kazad, sondant à ce moment là l’esprit des Ondins des Roches. Et il avait pu découvrir qu’ils étaient dominés par la sirène déformée par le grimoire de magie naine. Vu les agissements des Xorns, ceux-ci étaient manifestement contrôlés. Mais probablement relativement faiblement puisqu’il leur arrivait d’agir à leur guide : il les avait vus s’intéresser à des sources de nourriture, comme les gemmes que l’Oracle avait placées dans la cage thoracique d’un squelette, ou comme la peau rocheuse de ce même Oracle dans les souterrains de Zagnadar.

S’il parvenait à toucher l’esprit des Xorns, non seulement il aurait une chance de trouver l’origine de la menace qui pesait sur Olympia, mais plus encore il pourrait éventuellement tenter de libérer un Xorn, temporairement au moins, de l’emprise de leur puissant et inconnu ennemi. Cela dit, avant de tenter de briser quoi que ce soit, il fallait qu’il identifie la menace. Il ne pourrait luter contre un ennemi plus fort que lui : cela causerait assurément sa perte. D’abord analyser, ensuite, si la situation lui était favorable, agir...

Il étendit sa conscience vers l’un des Xorns, celui là même qui avait semblé briser temporairement son lien quelques minutes auparavant. Effleurer, d’abord. Effleurer et être prêt à se rétracter. Il tâtonna, à la recherche de la conscience simple du Xorn. Il sentait en arrière plan de son esprit quelque chose qui s’agitait. Ouvrait-il des portes que l’autre n’avait pas exploré jusque là ? Il le saurait lorsqu’il remonterait à la surface. Il chercha ce lien qu’il espérait trouver pendant ce qu’il lui sembla une éternité mais ne furent que quelques précieuses secondes en réalité...



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

Par Google  

el Par Calith  le 25/11/2011 à 16:08

La galerie suivante paraissait plus large, le Faucon ressentait bien moins la pression imposée par les parois. L’air charriait toujours autant l’odeur de la mort et de la pestilence, mais une autre, plus naturelle venait se mêler aux roches : L’odeur de pierre mouillée propre aux eaux des profondeurs. La cavité promettait d’être plus praticable, les combats peut-être plus aisés, mais c’était encore trop s’avancer.
En tendant l’oreille, il perçut un certain nombre de mouvements aux alentours, les xorns identifiables entre tous, les loups et les araignées géantes, dont le pas lui était familier, mais pas seulement. S’il ne s’était pas trouvé six pieds sous terre, il aurait juré entendre le cliquetis d’armures de soldats en marche, mais les craquements osseux le renseignaient davantage. Ce n’était pas n’importe quelle armée : Il s’agissait sans doute des troupes de squelettes venues défaire le pilier des vivants. Avaient-ils déjà atteint leur destination ? Dans quel état leur apparaîtrait l’arche, depuis combien de temps étaient-ils enfermés dans le noir, maintenant ?

Il avait besoin d’en avoir le cœur net. C’était dangereux, certes, mais il avait appris à mesurer le danger durant tous ces siècles de luttes acharnées. Ils manquaient d’informations et ne sauraient pas s’ils pouvaient maintenir les rangs serrés et agir avec prudence, ou si l’heure était désormais à l’audace et aux sacrifices. Pour Calith, cette heure était arrivée.
Il chercha, dans un premier temps, à se frayer un passage parmi les masses regroupées à l’entrée de la cavité. Cette épreuve de force lui fit perdre un temps précieux, mais elle lui dégagea aussi la voie vers un xorn prêt à en découdre. Calith effectua immédiatement une roulade en avant, se rapprochant vivement de la créature en évitant les potentiels dommages collatéraux. Les cercles d’acier sifflèrent, tranchant la chair sous la carapace, avant de revenir dans la main de leur maître. Le xorn s’agita subitement, ses blessures significatives, mais le Faucon était déjà loin.

Il ne savait pas ce que pouvait lui réserver les eaux des profondeurs, mais tout portait à croire que la direction prise l’amènerait à leur niveau. Il longea les renfoncements rocailleux, se tenant à mi-hauteur pour avancer suffisamment vite sans être vu. S’il bougeait une seule pierre, les morts risquaient de se détourner du gros des troupes pour se jeter sur lui. Mais la roche tint bon, le Faucon, malgré sa vue obstruée, ne faiblissant pas une fois dans son entreprise risquée. Un sourire flotta sur les lèvres, alors qu’il avançait avec aisance. Ce n’était pas bien différent de cette époque où il avait évolué continuellement dans les hauteurs des Monts de la Désolation, pendant de longues années. C’était bien moins abrupte, et sa vision aussi précaire que lors du retour de son Ascension. Il s’arrêta au tournant, la roche effectuant un tour circulaire. Son regard se perdit au loin, mais il ne vit d’abord rien. Et pourtant … Un ensemble de mouvements chaotiques et déconcertants se trouvaient au pied d’une roche taillée… Une pyramide. Etait-ce l’Arche en question ? Les sons lui revinrent bien plus nettement, de l’autre côté de la caverne, les bruits des combats de ses alliés étant estompés. Les morts s’activaient à démanteler l’édifice sous le regard attentif de quatre squelettes. Vu leur avancée, il ne leur restait plus assez de temps pour garder les rangs soudés. Le Faucon craignait le pire, et sa pensée fut comme confirmée par le regard vide d’un squelette qui se posa sur lui. Il s’éclipsa aussitôt.
Son retour se fit sur le pas de course, autant face à l’urgence de la situation que parce qu’il n’avait plus l’utilité de se cacher. Il rejoint le front au Nord, essoufflé, mais indemne, ayant même eu l’occasion de prendre un xorn par surprise. Il lui fallait rapidement leur expliquer la situation actuelle … Le temps pressait.


~~~~


Il était resté frustré, à l’arrière, étant incapable de rallier rapidement le pilier. Evidemment, il en avait les moyens, mais il lui serait impossible de tenir cette position, mieux valait être lucide. Aussi attendit-il. Il n’eut pourtant pas à le faire longtemps, l’Oracle enclenchant le mouvement peu après que les éclaireurs soient revenus. Pareil à la terre elle-même, il s’élança en avant, inflexible et imperturbable, faisant fi des coups qui pleuvaient. Des Olympiens lui emboitèrent le pas, et bientôt ce fut Elen qui disparut de son champ de vision. Le Faucon s’élança à son tour, profitant de cette percée, les suivant plus en retrait sur les renfoncements rocheux. De sa hauteur, il guettait les mouvements ennemis, attendant le bon moment pour agir. De la même façon que son animal-totem l’aurait fait, il descendit subitement de ses hauteurs pour asséner des coups fatals à sa cible. Les lames brillèrent de leur éclat bleuté, agissant cette fois-ci de concert alors qu’il faisait pleuvoir les attaques. Un squelette tomba, au milieu de ces sbires, suivi d’une araignée qui eut la mauvaise idée de rebrousser chemin. Les rangs encore faibles se resserraient progressivement autour du pilier, olympiens, elfes et géants agissant de concert pour mettre à mal les armées des morts qui martelaient le pilier. La tâche se révélait difficile et les renforts se faisaient attendre.

Le temps de reprendre son souffle, l’elfe regarda dans la direction qu’il venait d’emprunter. Doucement, les troupes avançaient, écartant les créatures sur leur passage, mais peu avait encore pris le risque de traverser ce front pour rejoindre la source principale de leurs préoccupations. Les rangs ennemis se faisaient pourtant plus rare … Calith abandonna un instant le pilier, sans savoir s’il faisait le bon choix, pour marteler de coups un loup zombie qui empêchait leur progression. Qu’ils passent ! Le pilier n’attendrait pas.

Quand il revint à son abri précaire que constituaient les roches, les autres étaient encore en lutte près du pilier. Il entendit la voix d’Elen s’élever parmi tout ce tumulte. Il lui parlait mais il ne saisissait pas bien où il voulait en venir. Il ne savait qu’une chose, c’est qu’il lui faudrait le couvrir, le temps qu’il faudrait. Il reprit lentement son souffle et se sentit soudain faire la pire bêtise du siècle. Il ne devait jamais s’exposer, et pourtant … Alors qu’il venait de le quitter un peu plus tôt, il descendit pour se jeter dans les hordes encerclant le pilier.
« Je vais les retenir autant que je le pourrais ! »
Il devait conserver cette position en attendant les renforts, pour qu’un nouveau drame ne se produise pas. Mais peut-être ce drame serait-il le sien ? Mieux valait ne plus penser. Il dégaina une large épée avec un sourire lointain au visage, sa peur s’étant estompée. Il se souvenait d’elle, brandissant cette même épée, et il se sentit subitement capable de tout alors que la lame tournoyait, reproduisant les mêmes mouvements qu’elle avait exécutés pendant des décennies, durant cette époque lointaine… Et révolue.



olymp Par Ariakas  le 26/11/2011 à 02:45

Ariakas était au pied de l’arche en face des monstres. Ils étaient désormais nombreux à avoir rejoint la zone qu’il fallait protéger.

Le paladin ramassa le casque d’un des squelettes qui gisait là et le mis sur sa tête. Il semblerait qu’une nouvelle idée avait germé dans son esprit.

Il était toujours couvert de toile d’araignée. Il faut dire qu’il n’a jamais réussie à s’en débarrasser et que les seul fois où il avait essayé les araignées lui en remettait une couche aussi sec...

Le paladin était avait trouvé une place en hauteur où il pourrait faire une cible parfaite. de là il commença à parler d’une voix forte et claire.


Mes frères morts vivants! Nous qui avons l’éternité! Pourquoi nous presser ici et combattre! Partons à l’autre arche aider nos frères et revenons ici plus tard!



olymp Par Celinia  le 26/11/2011 à 12:08

Celinia s’était mise en retrait après que les louveteaux eurent été sauvés, et n’avait eu que trop peu de temps pour se préoccuper du nain qui les accompagnait, emmené par d’autres.

Nombre de personnes et de races différentes se pressaient désormais en ces lieux, et voir Elen, esclave de Isa Cestia, retrouver les siens, même en pareilles circonstances, était un petit bonheur simple que Celinia avait savouré en silence, observant la scène de son regard impassible habituel.

Cependant, les événements s’enchaînèrent. Elen semblait en proie à des visions, des monstres surgissaient de plus en plus nombreux, et la proximité de l’Arche des glaces, construction mystérieuse dont tout le monde semblait connaître les tenants et aboutissants, précipitait tout ce petit monde dans l’urgence et le chaos.

Pragmatique, Celinia laissa Elen aux mains des siens, qui étaient sans nul doute les plus sages pour l’aider à vaincre ses maux, et décida donc de repartir au combat. Après quelques cabrioles et coups d’estoc, elle suivit un petit groupe qui se dirigeait vers le pilier, intriguée.

Des squelettes y étaient affairés, et le groupe de guerriers s’agitait. Celinia ne se posa pas beaucoup de questions, et se précipita pour aider, comme elle en avait désormais pris l’habitude dans ces derniers voyages. Maintenant au pied du pilier, elle ne pouvait masquer son étonnement, la bouche à demi entrouverte.

Sa présence était visiblement mal vue des créatures, qui lui administrèrent une sévère correction, la laissant aux portes de la mort. L’épée plantée dans la neige pour s’y agripper, un genou posé au sol, elle avait peine à reprendre ses esprits, observant son propre sang ruisseler sur cette terre immaculée.

Hipocrates et Acheron lui portèrent assistance, mais bien qu’elle ne sentait plus la douleur et que sa vue n’était plus brouillée, elle restait prostrée. L’agitation alentour avait fait place à une véritable cohue de champ de bataille, ses amis et les créatures se rendant coup pour coup.

Encouragée par cette fureur guerrière qui l’entourait, elle releva la tête d’un air farouche, en serrant les dents.


Elles... tomberont... avant moi...



el Par Elen  le 26/11/2011 à 14:46

Il se sentait proche de l’esprit du Xorn, si près du but, lorsqu’il sentit comme une présence. Quelque chose de sombre, de froid et de calculateur. Il tenta de se rétracter, se sachant découvert, mais quelque chose le retint. Il se sentit une pomme attirée vers le sol, tombant lentement et inéluctablement dans la toile que la conscience étrangère avait tissée.

Il ne devait pas paniquer. Surtout pas. Se débattre ne ferait qu’accélérer sa chute. Il n’avait rien à craindre : il se trouvait dans les Enfers, bien loin du monde des esprits. La transe ne dégénérerait pas. Aucune chance qu’une telle chose se produise. Il se concentra plus encore, pour tenter de résister à l’attraction, en douceur. Les liens cédèrent, libérant son esprit. Finalement, peut-être s’était-il empêtré dans quelque chose de propre aux Enfers. Après tout, personne, à sa connaissance, n’avait effectué de transe depuis ces lieux jusque là.

En pionnier, il reprit courage et se lança en avant, aussi près qu’il l’osait de la conscience simple du Xorn, toujours à la recherche de ce lien. Il distingua la silhouette du Xorn, pâle et précise, comme s’il se trouvait à côté de la bête. Les transes, même légères, avaient parfois des effets surprenants. Ses yeux voyaient ce dont son esprit s’approchait, semblait-il. Ou peut-être était-ce une représentation astrale qui naissait dans son regard tandis qu’il marchait le long de la frontière des deux mondes...

La peau du Xorn semblait comme animée de mouvement, comme si un fluide s’écoulait le long de la peau écailleuse de la créature. Mais certaines parties de cet écoulement remontaient, d’autres le parcouraient horizontalement. A la rencontre de ces courants, des tourbillons se formaient. Il plissa les yeux, se forçant à se rapprocher plus encore.

Des araignées ! Des milliers et des milliers d’araignées. Pâles et fantomatiques, ces créatures n’appartenaient certainement pas au monde des mortels. Et probablement pas aux Enfers non plus. La masse grouillante des petites arachnide parcouraient le corps de la massive bête mangeuse de roche.

Un mouvement... Encore cette présence... Si familière... Si sombre... Si... Si forte...

Au moment où son esprit imbriquait les indices évident que tout ceci n’était qu’un piège élaboré, il sentit comme une étreinte qui le bloquait. Et elle apparut, à côté du Xorn, petite, frêle, innocente, flattant l’encolure du monstre. Elle ne semblait absolument pas s’intéresser à l’Intendant et pourtant, cette présence qui l’entravait, elle lui appartenait. La gamine le rapprochait inlassablement d’elle, tandis qu’elle caressait son esclave servile. Les petites araignées fantomatiques montaient allègrement sur sa main, courant sur son bras et pénétrant dans sa peau, pour disparaître.

L’enfant tourna la tête, affichant son habituel sourire mutin, scrutant le Loup. Sentait-elle sa terreur ? Oh, bien plus que cela, elle s’en délectait. Il était comme un moucheron, avec lequel elle avait joué avant d’enfin le prendre dans ses filets.


« La curiosité est un vilain défaut, Ereinlen. » fit-elle, dans une moue désenchantée, comme s’il l’avait définitivement déçue. « Elle est très belle... Vous formez un si gentil couple. »

Ces mots firent frisonner son corps, il le sentit. C’était encore pire à entendre, venant de la bouche de ce qui avait l’apparence d’une enfant. Il se doutait de ce qui allait suivre. Sa punition...

« Cela me fait presque la peine de devoir flétrir son corps... »

Reculer. La protéger. Il fallait qu’il s’évade de ces ténèbres pour la sauver. Comme il aurait voulu crier à ce moment là !

« Lorsqu’elle sera mienne, peut-être comprendras-tu que toi aussi tu m’appartiens ! »

Son esprit fut délié, et repoussé à une vitesse ahurissante. Il n’entendit qu’un dernier murmure, dans un rire pervers, tandis que son esprit regagnait son corps :

« Tu aurais dû continuer de chanter... »

Un vertige le fit tomber à genoux. Une chance ! Cela lui évita d’être décapité par l’une des créature qui se jetait sur lui. Il puisa dans ses réserves pour dissiper la nausée qui le prenait à présent. Ravalant la bile amer qui s’était formée dans sa bouche, il se releva. Nil ! Elle était en danger !

Il réagit à la vitesse de l’éclair, se préparant à bondir et à quitter le pilier pour rejoindre son épouse, sans doute déjà attaquée par les monstres. Cependant, un squelette s’opposa violemment à sa fuite, le déséquilibrant. Il n’évita que de justesse un coup, roulant sur le côté. Il vacilla quelques instant, encore un peu nauséeux avant que l’autre ne se jette sur lui. Au prise avec son adversaire, il aperçut la mise en route de la sinistre vengeance de celle qu’il avait défié...

Sa maîtresse se rapprochait de la pyramide, mais elle fut immédiatement assaillie par une araignée gigantesque. Le Néant, comme il l’appelait, avait déjà menacé Isa Cestia, par le passé. Allait-il s’attaquer à tous ceux qu’il appréciait ? Elen cria :


« Dame Isa, mettez vous à l’abri ! »

Mais l’Olympienne lui répondit, brave, malgré la blessure provoquée par la Némésie :

« Elen, personne n’est là pour rester à l’abri, on le savait en entrant, il ne s’agit pas d’être timoré à l’heure cruciale. »

Il ne pouvait rien pour elle, les squelettes le harcelaient, pour qu’il ne puisse pas intervenir. Il allait être le spectateur de la mort de ses amis. De la mort de ceux qu’il appréciait. De la mort de celle qu’il aimait...

Nil apparut, au loin, titubante, vraisemblablement déjà attaquée par une des créatures de cauchemar qui peuplaient la caverne...


« Nil ! » cria-t-il, désespéré, ses yeux trop secs pour pleurer. « Nil ! Ils en ont après toi ! Mets toi à l’abri ! »

Il vit un Xorn charger sa femme. Il allait lui crier de prendre garde lorsqu’une arme entra dans son champ de vision. Il baissa prestement la tête, l’épée d’une créature morte vivante le frôlant. Il exécuta une parade, puis tournoyant sur lui même asséna un coup de bouclier pour déséquilibrer son adversaire. Il gravit les marches quatre à quatre, écartant au passage quelques créatures qui tentaient de l’arrêter. Il aperçut alors son homologue du clan du Faucon. Il lui cria:

« Calith ! Ils en ont après Nil ! Il faut que tu fasses quelque... »

Des mains dures s’agrippèrent à lui et des bras osseux le firent basculer en arrière. Il parvint à se rétablir quelque mètres plus bas, légèrement sonné, espérant que le Faucon l’avait entendu. A peine fut-il sur ses deux pieds que la lutte contre les créatures qui détruisaient le pilier reprit...



Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

el Par Calith  le 26/11/2011 à 16:48

Ca n’en finissait pas.
Il assénait de violents coups à tout ennemi tentant de s’en prendre à l’Arche des Glaces, les maintenant en respect de sa lame. Il était très mauvais bretteur, mais seuls la force et les réflexes comptaient réellement. La lame faisait office de bouclier et ne servait qu’à les retenir ou projeter ces ossements animés en arrière. Il s’essoufflait déjà, mais l’adrénaline l’aidait à maintenir sa position autant que possible. Les renforts, pourtant, se faisaient attendre …

Il entendit un sifflement percer l’obscurité et, avant d’avoir eu le temps de réagir, une flèche lui faucha la jambe droite, s’enfonçant profondément dans sa cuisse. Il grogna de douleur et tomba à genoux, sans se rendre compte que ce signe de faiblesse était un signal explicite. L’Intendant n’eut jamais l’occasion de se relever, une némésie arrivait déjà de l’autre côté, l’immobilisant davantage par l’action de sa toile. Pris au piège … Il était pris au piège ! Il se débattit de toutes ses forces pour se libérer, faisant fi de la flèche qui lui charcutait la jambe à force de mouvements précipités. Il était pourtant trop tard, la lame du squelette lui faucha les côtes, le mettant à terre. Le souffle coupé, le Faucon tenta de se redresser. Les renforts tardaient … Il ne tiendrait plus longtemps.

Son regard vacilla un instant. Il entendit une voix s’élever par-dessus tout ce tumulte… Elen l’appelait ? Il grogna de mécontentement, en se redressant. Il voulait qu’il sauve sa femme ? C’était une blague, peut-être ? Un regard vers Nil’nelia lui permit de constater qu’elle était aux prises avec les xorns, sans doute les plus dangereux, mais qu’elle tenait encore bon, encaissant les assauts consécutifs avec une meilleure aisance que lui. Il sentit une colère sourde monter en lui, alors qu’il plantait son regard dans celui d’Elen, le Loup gesticulait en tout sens, cherchant à s’extraire du marasme pour rejoindre sa dulcinée, prêt à quitter l’Arche.
« Reste à ta place ! Protège le pilier des vivants ! Ou je te jure, Elen … Je te jure que je la tuerais moi-même ! »
Il avait hurlé avec la force du désespoir, mais son regard disait la vérité. Il était sérieux. S’il devait tuer Nil’nelia pour permettre aux siens de survivre, il le ferait sans une once de remords. Qu’il prenne enfin ses responsabilités ! Ils jouaient leurs vies, et même bien plus, Nil’nelia en était aussi consciente qu’eux et se mettait volontairement en avant pour protéger les plus fragiles. Elle jouait son rôle comme chacun d’eux devrait le faire.

Il sentit ou entendit des personnes le presser aux alentours. Des impériaux… Fenrir lui avait dégagé un chemin plus en retrait et Ariakas s’était empressé de reprendre sa place, prêt à en découdre. Son état ne lui permit que de se traîner un peu plus loin, forçant sur sa jambe valide pour s’écarter de l’Arche.
Calith reprit son souffle de manière saccadé, il pensait enfin être relativement tranquille, maintenant que les immondices ne voyaient plus en lui une tentative d’échec à leur mission. Mais c’était peut-être trop s’avancer … Un grognement se répercuta sur les parois, non loin de lui, son regard se tourna en craignant ce qu’il apercevrait bientôt. Ce loup n’était pas là, plus tôt, il en était certain. L’animal le fixait, de la bave lui coulant à la vue des blessures de l’elfe. Il sentit ce froid magique le mordre aussi sûrement que la bête, sa mâchoire se refermant avec force sur son épaule. L’elfe cria de douleur, entraîné en arrière par le bond du loup zombie. Un voile se leva sur ses yeux… Etait-ce vraiment à cause de ses blessures ? L’animal mort avait reproduit un bond prodigieux pour l’atteindre. On ne voulait pas qu’il reparte en vie.

Peut-être était-il tombé inconscient pendant une poignée de secondes, mais quand il rouvrit les yeux, sa fille était penchée sur lui. Elle disait quelque chose qu’il ne comprit pas. Son regard se détourna un instant, et elle effectua une pirouette habile pour esquiver certains projectiles. Il ne lui connaissait pas cette grâce d’un oiseau en plein vol, mais cette perspective lui arracha pourtant un sourire, même dans cette situation. De la fierté, peut-être ? Il sentit peu après une douleur fulgurante lui traverser la cuisse et grogna de mécontentement, Tiamath extrayant le projectile d’un coup sec. Par Cherug ! Elle avait aussi peu de délicatesse que lui.
« Je prends ta place. »
Il hocha la tête, sans un mot de plus, se relevant grâce à son aide. Il avait confiance en elle, elle ne faiblira pas. Son regard se porta sur les combats et il aperçut l’araignée géante qui l’avait agressé. Elle se tenait, menaçante, au milieu de tous. Calith n’hésita pas un instant, s’emparant de son chakkrang de son bras valide, martelant l’animal jusqu’à ce qu’elle plie, la laissant à la merci des autres. Il refusa tout soin, donnant la priorité à Nil’nelia, et se rendit d’un pas clopinant vers les contreforts rocheux. Là, le bruit des combats s’estompaient. Il s’allongea sur la pierre glacée, encaissant les contrecoups du poison, de sa propre faiblesse et de cette peur qui le tiraillait à nouveau. Il tremblait lentement sous toutes ces actions conjuguées, mais il était désormais à l’abri, Ambre non loin de lui. Malgré le tumulte, il ferma les yeux.



olymp Par Ariakas  le 26/11/2011 à 17:21

Le paladin avait réussi sa diversion. Tellement que quelques un de ses alliés furent surpris par l’arrivée de cette être étrange et se demandèrent si c’était un ennemi.

Ariakas encaissa les coups, les un après les autres. Les monstres qui avaient envahi cette grotte ne l’impressionnaient pas. La seule chose impressionnante était la puissance des coups des géants présents prés de lui.
A bout de souffle mais toujours en état de prendre les coups, il plongea ses yeux dans ce du long qui lui faisait fasse.


-Alors c’est tout ce que vous avez?

Le loup disparu dans un bond, surement en quête de quelque chose de moins dur à manger surement.

L’olympien jeta un coup d’œil autour de lui. Il n’y avait plus rien de dangereux. Juste des cadavres de créatures et des combattants épuisés qui allaient pouvoir se reposer. Le coté Ouest de l’arche était désormais silencieux.


Tssss... Ma diversion aura été de courte durée...

Ariakas serra le poing. Il espérait que les créatures, qu’ils n’avaient pas réussi à retenir et qui s’étaient dirigés vers l’Est de l’arche, ne poseraient pas trop de problèmes.



el Par Elen  le 28/11/2011 à 13:14

Narrateur

C’est la débandade parmi les hordes de morts-vivants qui saccageaient l’arche.
Peu à peu le bâtiment se vide, les créatures qui ne sont pas détruites s’enfuient.

Le halo brille encore, très faiblement. La structure a subi quelques dégâts mais semble toujours en ”état de marche”.

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Fenrir Tirak

Regardant les méchants s’enfuir

Oué !! On est les meilleur, on est les meilleur !!

Bon maintenant on s’attaque aux verdeux car l’odeur persiste !!

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Landeras

Regarde Fenrir Tirak avec un sourir crispé. Puis se tournant vers Elen...

Rassure moi Elen, c’est pour rigoler qu’il dit cela ? Car là je commence à m’inquiéter ...

Au cas où le jeune elfe fit un ou deux pas en arrière pour éviter d’attirer l’attention !!!

-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-

Elen

Il observa Fenrir avec dédain :

”Vous avez raison, Géant, éliminez les Elfes. Surtout celui qui appartient aux Impériaux, histoire de créer de nouvelles vagues de colère de Lardanium à l’encontre des Géants. Et pendant que vous y êtes demandez aux Nains de placer des explosifs dans le pilier. Je crois qu’il y a quelque chose que vous n’avez pas compris dans le concept de collaboration momentanée mutuellement profitable...”

L’Intendant se dirigea ensuite vers sa femme, posant en passant sa main sur l’épaule de Landeras, son apprenti, en signe d’apaisement. Rôde la Nuit dans la caverne, si le Géant tentait quoi que ce soit de fâcheux, les réactions Olympiennes seraient promptes et pas forcément à l’avantage du grand nigaud.

Lorsqu’il arriva à la hauteur de Nil, il constata qu’elle avait été guérie, tout au moins en partie. Elle était en conversation avec un Olympien. Il remarqua aussi que l’élémentaire de feu qui le suivait normalement semblait étrangement attiré par sa femme.

”Elen, tout va bien ?”

Sa maîtresse venait d’arriver derrière lui. Et visiblement, son apparence actuelle, à savoir recouvert de son propre sang, de celui du loup et de débris divers en provenance des créatures, devait être alarmante. Avec cette question, qui marquait la fin des combats, il se détendit, cessant de puiser dans son Finyë.

Il allait se tourner vers sa maîtresse pour la rassurer quand il fut pris de vertige. Il tituba, avant de s’asseoir sur le sol, pâle. Puiser dans sa magie permettait d’oublier la douleur ou d’éloigner une faiblesse. Mais une fois que l’on cessait d’approvisionner le corps en énergie, celui-ci protestait plus vigoureusement encore.

”Tout va bien, Dame Isa. Un peu fatigué, voilà tout.”

Il prit une grande inspiration, puis il lança à l’attention des Impériaux et des quelques Forestiers présents :

”Le temps va nous manquer. Il doit y avoir d’autres piliers à protéger. Je vous suggère de vérifier si un cercueil de cristal est présent ou non comme à Zagnadar. Je dois m’entretenir en privé de certaines choses avec ma maîtresse, mon épouse et l’Intendant Calith...”

Il se releva, repoussant un autre vertige. Il devait leur expliquer ce qu’il avait vu, et plus encore, il devait expliquer à sa femme et à son homologue le pourquoi de son départ. Il s’éloigna de plusieurs pas, pour pouvoir converser sans être dérangé par qui que cela soit. Personne n’entendrait ce qu’ils diraient...

”Nil, Calith, je vous dois des explications. Et à vous tous, je dois vous parler. J’ai appris quelques chose dans cette caverne... Je n’ai pas confiance en ces Géants qui nous menacent, et leur réactions sont trop imprévisibles pour que je me permette de les mettre au courant dans l’immédiat. Et si j’exclus les Géants, je me dois d’exclure les Olympiens, à l’exception de Dame Isa, les Nains et tout autre Elfe que vous. Mais je vais commencer par le début.

Calith,quand je t’ai confié la mission de ramener les roseaux à l’élémentaire de feu, j’ai commis une erreur. J’ai effectué une transe, vois-tu. Je pense que tu t’en doutais déjà. J’ai tout fait pour la sécuriser : je me suis trouvé une ancre et je l’ai scellée à mon corps à l’aide de marques de sang. Et je me suis lancé. J’ai traversé toutes les strates de la transe pour me retrouver là où l’on se perd.

J’ai passé quatre jours en transes. C’est une petite éternité à une telle profondeur. J’ai rencontré une entité qui m’a accompagné. J’ai retrouvé les Loups que j’avais perdus. Mais je n’ai pu les aider, comme je le voulais. Et j’ai rencontré Millie. Elle m’a dit, avant de disparaitre, que je devais trouver l’Origine, pour résoudre notre problème. L’Origine. Cela n’a que très peu de sens pour moi.

Je suis remonté, ensuite. Mais cette entité qui m’avait suivi, ce n’était pas quelque chose de bon. Elle a cherché à me retenir. Je ne sais pas si c’est une créature du monde des esprits ou d’ailleurs, mais son pouvoir est phénoménal. Si bien que malgré toutes mes précautions, j’ai laissé une part de moi-même en arrière, maintenant le lien avec le monde des esprits. Depuis, le Néant, comme je l’appelle, essaye de détruire mes défenses pour établir un pont entre le monde des esprits et celui des vivants. A quelle fin ? Je ne sais pas.

J’ai consulté notre Reine, à propos de l’Origine. J’ai déduit de l’entrevue que je devais chercher le lieu de naissance du clan du Loup. Le Néant gagnait en puissance chaque jour. Et je ne voulais pas te mettre en danger Nil, ni toi, ni les autres. Aussi je suis parti, seul, à la recherche de cette Origine. Et c’est là que j’ai été capturé.

On m’a offert à Dame Isa Cestia ici présente. Mais ce fut sa grand-mère qui me prit en charge, ma maîtresse n’étant pas sur les lieux de la vente.”

Il frissonna en songeant aux épreuves qu’il avait subies avec Isandre. Il passa d’ailleurs sous silence ces évènements :

”Lorsqu’elle m’a finalement pris en charge, Dame Isa s’est montrée douce, bonne et compréhensive. Elle m’a allégé d’un poids et je pense que cela m’a permis de repousser le Néant plus longtemps. Nous nous sommes rencontrés en Enfer, comme ici, sous Zagnadar. Et le Néant ne semblait pas avoir de prise sur moi en ces lieux. Mais lorsque nous sommes remontés à la surface, l’assaut de l’ennemi fut puissant et mes défenses furent en grande partie brisée. Dame Isa a bien remarqué que quelque chose n’allait pas. Je lui ai confié tout ce que je vous ai révélé jusqu’ici.

A présent, voici ce que j’ai découvert. Dans cette caverne, j’ai tenté d’établir un lien avec un Xorn, pour trouver l’origine de ce qui le contrôlait. Une transe légère m’a permis de frôler son esprit. Cela a été plus simple que je ne le pensais. Et très efficace. Le corps de la créature était recouvert de petites araignées. Je pense que c’est ainsi que m’apparut le lien. Mais pire : elle était là...

Cette entité qui me poursuit : c’est elle qui contrôle les Xorns et ces morts !

Je ne sais rien de sa nature, mais elle a main mise sur une bonne partie des Enfers, du monde des Vivants et sur une part du monde des esprits. Elle a menacé de tuer Nil, lorsque j’ai découvert la vérité. Et globalement, elle s’est attaquée à toi, mon amour, à vous, Dame Isa. Elle m’a aussi empêché d’intervenir, c’est pour cela que je t’ai demandé de le faire, Calith.”

Les traits de l’Intendant se crispèrent et il sentit comme un poids sur sa poitrine.


”A présent que nous avons contrecarré une partie de ses plans, je crains qu’elle ne cherche à se venger lors de notre remontée... Voilà, vous savez tout ce que je sais. A présent, pensez vous que cela soit important de communiquer ces informations au reste de la troupe ?”





Elen, EdL
Chaman du clan du Loup au conseil des Lunes
Responsable de l'Éclat des Lunes

elfe Par Ambre  le 28/11/2011 à 18:38

C’était la fin.
Mais une fin différente de ce que j’avais pu voir lors de ma mission précédente. L’Arche des Songes, comme nous l’avons appelée, en souvenir des mots que nous avons pu déchiffrer sur les débris. L’Arche des Songes a été détruite. Nos efforts ont été vains pour stopper les hordes de squelettes dans leur tâche.

Ici, nous avons eu une seconde chance. On était bien trois fois plus nombreux mais ça n’a pas été de trop. Plus on découvre de piliers et plus c’est difficile. Et dire qu’il y en a peut-être d’autres, cachés sous Olympia.

Les Impériaux et même les Elfes qui ont participé à la sauvegarde de cette Arche n’ont eu que peu de considérations pour les créatures qui vivent ici, si j’en crois le nombre de cadavres au sol. J’ai participé à leur hécatombe, moi aussi. Est-ce que ça fait de moi quelqu’un de mal ?

Je préfère ne pas répondre.

- Le temps va nous manquer. Il doit y avoir d’autres piliers à protéger. Je vous suggère de vérifier si un cercueil de cristal est présent ou non comme à Zagnadar. Je dois m’entretenir en privé de certaines choses avec ma maîtresse, mon épouse et l’Intendant Calith ...

C’est Elen qui tente d’organiser la suite. Alors il y aurait un cercueil de cristal à l’intérieur ? On n’avait retrouvé que des débris, nous ... Je veux aller voir.



olymp Par Rôde-la-Nuit  le 29/11/2011 à 17:11

L’olympien regarda le Halo de lumière qui se dégageait de la structure.

Je crois que nous avons un problème!

Il se tourna vers Rorschach, si cela lui rappelait des moments douloureux, il n’osait imaginer ce que devait ressentir l’Oracle.
En temps normal il aurait ironisé avec désinvolture par des propose tel que « a qui le tour » ou bien « qui se sent d’humeur à se sacrifié aujourd’hui ». Mais le temps n’était pas à la plaisanterie, il s’attendait même à ce que certains géants tentent de faire entrer de force les forestiers ici présent.

Ce halo est très faible, et d’après nos recherches, cela pourrait sous entendre l’arrêt du pilier, ou du moins l’impossibilité à se dernier de pouvoir assurer seul sa protection.

L’olympien pénétrait à l’intérieur de la pyramide, il arpentait, accompagner de quelques personnes, un longue série de couloir. Malgré ce qui pouvait s’apparenter à un labyrinthe, les dispositions de la structure étant identique à l’autre, Rôde savait précisément ou il allait.

Arriver a destination, il continua son explication

D’après se que sous entendais Hardaway, ce pilier peut repousser ces créatures si sont énergie est restaurée. Hélas pour cela le pauvre à du prendre la place de.... Rôde ne trouva pas les mots pour designer les anciens occupants, et se contenta de montrer les deux cadavres d’un geste du doigt.

Apres avoir inspecte la pyramide afin de constater les éventuels dégâts et rechercher par la même occasion du matériel pouvant servir à la réparation de l’Arche des songes, Rôde ressortie du pilier et fit un bref rapport aux personnes à l’extérieur.

Je ne pense pas qu’il soit prudent de laisser le pilier dans cette état, Il faut trouver un moyen de le recharger car la dernière fois les créatures étaient tapis dans l’ombre attendant le moment opportun pour réattaquer, heureusement que nous avions laissé des personnes en surveillance.
Sans compter que nous ne savons pas le nombre exacte de pilier, nous somme partie sur le chiffre de quatre, mais pour l’instant un fonctionne correctement, un autre est cassé, et celui la n’a presque plus d’énergie.
Faut t-il impérativement que les quatre soient en état de fonctionner !

Pourquoi ne pas tenter de réparer l’autre pilier, enfin encore faut-il que se soit faisable, il est vrai que je ne connais pas exactement les dégâts qu’il a subit.

Puis jettant un regards appuyer aux géants


Je rappel que les elfes sont nos invité, ils sont venu à notre demande alors je vous serais gré d’éviter tout commentaire désobligeant à leur encontre. Nous avons déjà assez de conflit à gérer entre nous sans devoir en ajouter un supplémentaire.



Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

elfe Par Ambre  le 29/11/2011 à 20:16

Forcément, il est bien plus simple d’entrer dans la pyramide que la première fois. Déjà, parce qu’elle est encore en état.
Enfin, presque. Si on a sauvé le principal d’après les premières réactions de l’Olympien avec moi, l’Arche est quand même extrêmement usée.

Je ne m’attarde pas sur la structure. C’est sensiblement la même que l’Arche des Songes. Non. Ce qui m’attire par contre, c’est le cercueil de cristal. Jamais je n’aurais imaginé une chose semblable. Les débris de cristal que l’on a trouvés sous le désert étaient sans doute assemblés comme celui-ci.

Je m’approche un peu plus, respectant un silence religieux. Je prends garde à ma posture, bien qu’épuisée par les combats récents. Un cercueil reste un cercueil. Et vu le cristal utilisé, ce qu’il y a à l’intérieur doit être unique.

Deux restes de squelettes sont là. Fins. Longs. Enlacés. Je ne suis pas experte en ossements, mais ce ne sont sûrement pas d’anciens Nains ou d’anciens Géants. C’est soit Olympien, soit Elfique. Je suis triste. J’ai déjà vu des morts. Même dans un état tel que ceux-ci.
C’est une toute autre tristesse qui m’enveloppe doucement. Pas juste mon esprit, mais tout mon corps. C’est bien plus profond, bien plus intense qu’un simple chagrin. Je ne parviens pas à mettre de mots dessus. Je ne connaissais probablement pas les deux personnes qui gisent ici. Alors pourquoi suis-je touchée à ce point ?

Une larme coule de mes yeux. Je me recule vivement du cercueil, pour ne pas que ma larme ne vienne heurter le cristal lisse de leur dernière demeure.



Pages : 1, 2, Suivante, Dernière