Cela allait faire des jours que Tizi attendait non loin des halls, Rôde lui avait demandé de se tenir prête à acheter les matériaux nécessaire à la réparation du pilier.

Je t’enverrais un liste sous peu c’était ainsi que se terminait sa lettre, hélas il fallait croire que le Grand Pontife n’avait plus la notion du temps, à moins que quelques chose ne lui était arrivé.


C’est avec cette inquiétude que Tizi arpentait les rues de Lardanium, jusqu’à tomber sur la boutique en rénovation.
Cette dernière semblait en manque de main d’œuvre, afin de dissiper son inquiétude Tizi entrepris d’aider le peu d’ouvrier en place. Bien que les agents de rénovation doutaient de l’utilité d’un lutin, Tizi fît preuve énergie débordante et les travaux avançaient à grand pas. Etait-ce par pitié ou par philanthropie, mais toujours est-il que plusieurs personnes lui prêtèrent main forte et en à peine quelques jours la boutique était rénové et pouvais de nouveau ouvrir ses portes.

Le fait d’avoir entendu les travailleurs plaisanter entre eux l’avait mis mal à l’aise, si ça se trouve le groupe au nord était coincé ou pire encore, ce qui expliquerait pourquoi Rôde ne répondait plus à ses messages. Elle décida donc d’aller les rejoindre pour s’assuré que tout allait bien.

Après avoir pris des vêtements bien chaud, la Lutine se dirigea vers le grand nord. Elle parcourait les vastes étendus à une vitesse qui en ferait pâlir ses camarades Morgane et Arunay.

L’air devenait de plus en plus vivifiant et c’est quand elle aperçu les première plaines enneigée qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait pas les coordonnées exacte de la grotte, Au nord de Lardanium c’était la seul indication qu’elle avait.
Mais ce n’était pas le moment de se laisser abattre, elle étala sur tout son corps un onguent réputé pour résister au froid puis vêtit une fourrure en peau de bête. Cette dernière était conçu d’une seul pièce a l’image d’un grand manteau mais se séparait en deux partie refermable pour permettre de protégé les jambes de plus elle comprenait une capuche qui lui permettait de couvrir la majeur partie de son visage. A part sa conception archaïque, le seul défaut de se vêtement était qu’il ne protégeait pas les mains.

C’est ainsi vêtu qu’elle s’enfonça dans les plaines d’un blanc immaculé, mais rapidement l’épais manteau de neige la ralenti.
Pestant contre sa petite taille la lutine ne s’avoua pas vaincu, elle souffla sur ses mains pour les réchauffées et sortie de son sac des étranges cerclages en bois dans lesquels un maillage assez solide avait été tissé, puis les attacha a ses pieds.
Ainsi chaussé la lutin pouvait marcher sans s’enfoncer dans la neige.

Le Vent et la Neige masquait sa visibilité déjà très faible, et elle ne distinguait plus ou elle allait. Apres avoir erré plusieurs heures dans ce blizzard, la lutine fini par apercevoir une silhouette, hâtant le pas, elle se précipita vers elle.

- Vous étiez la, je vous ai cherché partout ! A peine eu t’elle posé la main sur la silhouette qu’une sensation glacé l’envahie, la paume de sa mains était coller sur cette chose glacé et elle du tirer très fort pour la détaché, lui laissant au passage un sentiment désagréable.

La créature se mit à tourner sur elle-même et l’œil unique qu’elle possédait se mit à rougeoyer.
Tizi avait déjà lu des légendes sur des cyclopes mais celui-ci était de petite taille, peut-être était-il inoffensif.
Il y eu un bruit bizarre, un « bzzzittt » suivi de cliquetis et d’une série de « Bip », puis l’être étrange changea de forme déployant ce qui pouvait ressembler à des ailes, ce qui n’augura rien de bon.
En regardant de plus près, la lutine aperçu qu’il n’était pas seul, son petit frère était à ses cotés et il y avait aussi un étrange objet, une sorte de tube sur pied venait de pivoter dans sa direction pointant une lumière rouge sur elle.

Le froid, ou était-ce la peur, la tétanisait, Malgré cela la Lutine tenta de dialoguer avec ses créatures.
Elle tendit la main en direction de la l’être la plus proche.

- Bonjours je m’appel Tizi...

- ALERTE INTRUS DETECTÉ !

Cette voix qui ne comportait aucune émotion lui glaça d’avantage le sang, mais avant qu’elle n’eu le temps de réagir la voix continua.

- Procédure de défense enclenchée

L’objet monté sur un pied métallique dirigea sa lumière rouge vers le sol puis Il y eu une série de son très bruyant et des éclats de neige et de glaces se mirent à fouetter le visage de la lutine, il y eu une autre série de cliquetis et l’a machine réorienta la lumière rouge sur elle.
Tizi ravala sa salive en voyant les trous que l’objet venais de produire puis, sans demander son reste elle se mit à courir en hurlant. Sa capuche se coinça malencontreusement dans la partie saillante d’un des « cyclopes » qu’elle traina sur plusieurs mètres avant de chuter au sol. Le Robot tenta de se redressé tirant sur la fourrure de la lutine

Il m’a attrapé, c’est la fin ! pensa la lutine qui tenta de se débattre pour se décrocher, mais cette derrière était tirer à son tour.
Les attaches rudimentaires de son manteau commençaient à céder, laissant apparaitre son torse vêtu de feuillage.
L’adrénaline du moment la rendit insensible au froid qui s’engouffrait, le fait qu’il cherche à la dévêtir de la sorte l’inquiétait encore plus.
Elle avait lu que les cyclopes étaient des créatures sanguinaires dangereuses, mais j’aimais il n’avait été question d’être pervers... qu’allait t’elle devenir !

Le spectacle durait quelques minutes, le robot semblait ne pu savoir ou donner de la tête et Tizi se dénuda de plus en plus. Finalement la machine réussi à dépecer entièrement la lutine qui en profita pour échapper à son assaillant en se refugiant derrière une dune de neige.


L’adrénaline commençait à redescendre tout comme sa température corporelle. La Lutine, transit de froid, s’appuya sur la dune pour reprendre son souffle. Cette sensation au touché était identique que la précédant, sa main était scellé à la paroi et elle du laissé une partie de son épiderme pour se détacher.

Cette surface lisse et froide, la tourelle, les robots, les grésillements, les bips étranges… tous ces éléments lui rappela son aventure dans la station orbitale.

Mais oui, c’est ici ! Songea la lutine

ça doit être la grotte, contrairement à l’autre elle doit être entièrement composé de cette technologie et ces chose étranges seraient la raison pour laquelle le Grand pontife n’avait plus donnée signe de vie. Surement se sont-il enfermer à l’intérieur pour leur échapper.

Tizi chercha discrètement un moyens d’entrer, mais les murs étaient pris dans la glace et aucune ouverture apparente n’était visible, mis a part la grande porte garder par les robots et la tourelle automatique.
Tizi devait faire vite, si elle ne trouvait pas un moyen d’entré et d’emprunter des habits elle succomberait sans aucun doute au froid glacial, son corps commençait déjà a bleuir. Peut-être que si elle criait assez fort ses amis auraient le temps de lui ouvrir, de toute façon c’était sa seul option.
Fort de son expérience dans la station, elle se saisi d’une pierre puis se mit à courir comme une dératée vers la porte et tambourina à l’aide du caillou sur cette dernière en criant de toute ses forces.

- C’EST TIZI OUVREZ MOI ....VITE !!!

Le sont métallique était presque le même que dans ses souvenirs, sa voix éraillée semblait se perdre dans ce silence pesant, mais la seule réponse qu’elle entendit était les cliquetis de la tourelle.

L’alerte avait retenti dans la base. Mais le personnel savait que si les robots étaient souvent attaqués par des soi-disant "voyageurs”, une juste riposte musclée de leur part éparpillait, d’une façon ou d’une autre, même les plus hardis.
D’ailleurs une série de détonations ne tarda pas mais, contrairement à d’habitude, les robots ne reprirent pas immédiatement leurs places.

Puis on tambourina à la petite porte qui jouxtait le grand sas d’entrée du Quartier Général humain.
Cathy délaissa les réparations qu’elle effectuait sur l’un de leurs véhicules pour venir vérifier au videocom qui donnait un aperçu de l’extérieur. La visibilité était quasi nulle à cause du blizzard qui couvrait d’une fine pellicule de glace l’œil de la camera.

-...VREZ-MOI... VITE !!!

Une minuscule silhouette aussi blanche que verte qui s’agitait en tout sens... La voix nasillarde et haut perchée d’une fillette paniquée… Non ce ne pouvait pas être…

- Green ??

Cathy déverrouilla la porte et une bourrasque entraîna la lutine à l’intérieur encore plus vite qu’elle l’aurait souhaité, directement dans les bras de l’Humaine...

La Lutine était frigorifié et le vent avait effeuillé une grande partie de son costume. Le temps passé à l’extérieur avait altéré sa vision, cette nouvelle silhouette aux formes connues la rassura.
Se sentant en sécurité la lutine commença à perdre connaissance, cependant elle réussi à articuler quelques mots en grelottant.

-Les amis !! Fermer vite la porte......... Ils vont nous tuer !


Quand elle se réveilla, Tizi était seul, la conception des lieux, bien que peu commune, lui était quelques peu familière. La pièce était inondée d’une chaleur douce qui semblait être propagée par une boite carré à roulette. Tizi s’en approcha et colla son visage non loin de l’appareil.
De l’air chaud pulsé sans aucune odeur de fumé, mais aucune trappe pour y incérer les buches ?! cette machine bien que formidable ne lui semblait pas très pratique.

Pour la lutine, il ne faisait aucun doute, l’ache ne devais pas être loin, mais ou était ses amis ?! Elle s’approcha de la porte mais cette dernière ne possédait pas de poignée, l’image du cercueil en verre lui traversa l’esprit, alors qu’elle allait tambouriner à la porte cette dernière s’ouvrit en produisant un son particulier.

Tizi saisit sa chance et d’un bond franchi le seuil, elle se retrouva dans un couloir dont l’atmosphère contrastait avec sa chambre, il y eu un nouveau « Pchhhiiitt » et la porte se referma d’elle-même. La lutine intrigué voulu posé sa main sur la surface translucide mais cette dernière se rouvrit aussitôt.

Des cyclopes pervers, des portes folles, dans quelle monde était-elle tombée, ses amis etaient t-ils toujours en vie?!.
Apres avoir attendu cinq bonnes minutes la porte semblait ne plus vouloir bouger, Tizi réitéra l’opération et après plusieurs tentatives, comprit que la porte réagissait à son approche.

Elle retourna donc dans sa chambre, ôta le drap de son lit pour se l’enrouler autours du corps à la manière d’un empereur romain. Puis au moment de ressortir, la lutine recroisa le radiateur électrique à roulette, sa tenue légère ne lui apportant pas le confort adéquat, elle décida d’emporte l’appareil avec elle. Hélas il était attaché a une partie du mur, chose plutôt étrange pour un objet sensé se déplacer, de plus la fixation laissait quelque peu à désiré.
Tizi tira raisonnablement sur le câble pour en tester la solidité, et comme elle pouvait s’en douter l’attache céda stopant par la même occasion le fonctionnement de l'appareil.

Une panne de buche! décidément toute cette modernité n’était pas très pensée. songea la lutine, Apres l’avoir secoué énergiquement afin de peut être raviver quelques braises, elle décida de raccroché l’appareil. Cette opération n’était pas très difficile en soit, deux trous et une tige dans le mur, deux tiges et un trou en extrémité du câble. Les dieux ne devaient jamais connaitre de voleurs pour avoir réalisé quelques choses d’aussi simple.
Une fois la prise en place, l’appareil émis un nouveau bip et de l’air chaud s’en dégagea. Apres deux opération similaire Tizi réalisa que le câble devait être relié à une prise pour fonctionner, elle ne connaissait pas exactement leur utilité car pour elle ce n’était que de simple trou bizarre.
D’ailleurs à regarder de plus prés la Lutine s’aperçu que sa pièce comprenait plusieurs trous semblable à ce dernier parfois déjà utilisé par d’autres appareils, voila la raison qui justifiait l’utilité des roulettes sur l'appareil de chauffage.

Elle saisi donc l’extrémité du câble et traina l’engin dans le couloir, tel un maitre promenant son chien, ne prêtant plus attention à la porte qui s’ouvrit automatiquement. Elle continua ainsi espérant montrer sa découverte à ses amis, mais le silence oppressant et l’austérité des lieux la fît vite déchanter.

Ce n’était pourtant pas un hasard si elle s’était retrouvée dans ce lit douillet.

Par chance les dieux avaient du l’entendre, une voix féminine semblait provenir du bout de ce couloir. La lutine pressa le pas, devant elle se tenait une salle avec une grande table et des chaises, dessus la porte était écrit « réfectoire ». Tizi ne voyait encore personne, mais se sentant près du but, elle continua sur sa lancée.

Il y eut un grand « bong », suivit d'un autre plus petit mais plus aigu, la face de la lutine ne semblait plus faire qu’un avec la porte en verre, et le radiateur qu’elle trainait reposait sur le flanc.

Etait-ce dans le but de la narguer ou non, mais toujours est-il qu’une voix froide et métallique lâcha sans la moindre compassion.

"Le système n’a pas réussi vous identifié, veuille renouveler l’opération ou recharger votre badge !" une fois l’annonce terminé Tizi aperçues sur le mur un objet noir fendu en son milieu qui clignotait

Renouveler l’opération ??!! Certainement pas, songea la lutine, elle avait bien assez mal comme ça pour recommencer.

Le sentiment de la Lutine était sans appel : "Les dieux devaient surement avoir bâclé leur travail quand ils avaient conçu ce bâtiment, et leur humour était plutôt de mauvais gout !"

Le choc contre la porte transparente alerta Cathy qui se débattait avec les câbles d’alimentation des plaques de cuisson, sous le zinc.
Emergeant de sous le zinc, elle jeta un coup d’oeil vers l’entrée et vit sa petite rescapée, vêtue à la romaine, trainant un radiateur à l’agonie...

- Déverouillez ! Lança-t-elle au système de reconnaissance vocale.

En quelques pas elle rejoignit Tizi.

- C’est dangereux de se promener ici toute seule ! Mais c’est bon signe, vous allez mieux. Je suis Cathy.

L’Humaine tendit la main à la Lutine.

Tizi, se massant le nez, regarda l’individu lui tendre la main. Bien que surpris elle fit de même.

- Je m’abbelle Nizi...

Elle renifla bien fort puis repris

- Je m’appelle Tizi, enchantée

Tizi remarqua que l’étrangère portait un accoutrement bizarre, enfin bizarre pour une femme car il était plus normal de voir un homme vêtu de la sorte. Pourtant vu la proéminence de la poitrine, Tizi était persuadé qu’elle avait affaire à une dame.

- Ou sont les autres ?, Ils ne sont pas avec vous ?

Tout en posant la question la lutin se pencha afin d’observer la demoiselle. Elle n’avait ni d’oreille pointu, ni de yeux orange et n’avais pas l’air d’être comme les sauvages. Tout cela intrigua la lutine.

- Ils sont partis depuis un bon moment déjà ! répondit l’humaine

- Partis ! Mais et l’Arche ?! Ne devait t’il pas la surveillé ?! s’indigna la lutine.

-La brèche ?! c’est a moi qu’incombe sa surveillance mais comment êtes vous au courant de tout cela ?

- Comment pourrions-nous l’ignorer, alors que notre monde est menacé par une entité malféfique qui tente de faire fusionner le monde des vivants avec celui des morts !

La lutine récupéra la boite à chaleur qu’elle redressa puis la raccorda à une prise du réfectoire. Une fumée blanchâtre s’échappa du radiateur, ce qui n’inquiéta guère la lutine qui partait du principe que pour fournir de la chaleur il fallait du feu et donc de la fumée.

- Alors comme ça ils vous ont laissez toute seule, sans doute ont t’ils trouvés le quatrième pilier, cela dit je suis étonné du choix du Grand pontife, un olympien de sa trempe ne devrais pas négliger la sécurité, particulièrement quand il s’agit d’une mission d’une cette importance !

Cathy n’avait pas eut le temps de débrancher l’appareil que la pièce fut plongé dans le noir, Apres avoir trifouillé dans un coffret, les étranges rectangles qui produisaient de la lumière se remirent à marcher.

C’est à se moment la que Tizi réalisa que la dénommé Cathy connaissait non seulement bien les lieux, mais qu’elle savait faire fonctionner les différentes installations de ce complexe. A ses yeux cela ne voulais dire qu’une chose, elle avait devant elle une divinité. C’était surement pour cette raison que les autres avaient quitté cette endroit, il aurait été insultant de penser qu’une divinité ne pourrais assurer seule la protection de l’Arche... et pourtant c’est ce qu’elle venait de faire.
La lutine posa un genou a terre et s’inclina…..

- Déesse, veuillez pardonner mon ignorance, je n’avais pas réalisé... votre maitrise de ses installations aurait du me mettre sur la voie.

- Mais non voyons !! De quoi parlez-vous ??

- Ma…mais… dans ce cas qui êtes vous ? C’est bien ici que ce trouve le pilier ?!

Cathy ne comprenais pas vraiment ce que la lutine sous entendait par pilier il faut dire que ses propos étaient plutôt confus et difficilement compréhensibles de prima bord. L’humaine décida donc de clarifié les choses en expliquant au lutin qui elle était et ou elle se trouvait.

Base, QG, tous ces termes lui étaient plutôt étrangers, mais elle avait déjà entendu parler d’une race qui s’était échoué sur terre et qui depuis avait quitté Olympia.

Tizi était confuse, et s’excusa auprès de son hôte.

- Je suis navré, j’étais loin de m’imaginer avoir atterrie dans votre "cujé", je ne savais même pas qu’un tel lieu pouvais exister.
Vous devez me trouvez bizarre... mais permettez moi de vous expliquer en détaille les raisons pour lequel je me suis retrouvé ici.

Tizi commença son long monologue, remontant jusqu’au conflit entre les elfes et les Olympiens à propos de « l’œuf de feu ». Tous les détails y étaient, la comète, son séjour dans la station orbitale, l’envoutement d’Erkeos et de Rorschach, l’incendie, l’apparition des âmes errantes, les morts vivants et pour finir les piliers servant à soutenir le monde des vivants auquel elle ajouta un petite aparté sur le silence des dieux et le sacrifice d’Hardaway.

- Vous comprenez, lorsque que j’ai vu les piliers, j’ai constaté qu’ils étaient similaires au bâtiment dans lequel Hermès nous avait guidé vous savez celui qui se trouvait dans les étoiles, nous nous somme dit que ces Arches étaient l’œuvre de dieux.
Alors quand j’ai vu que vos installations avait les même similitudes... j’ai pensé que...

Tizi honteuse baisa les yeux, mais ce sentiment fut vite effacé car une idée lumineuse venait de lui traversé l’esprit. La Lutine était doué dans ses changement d’humeur instantané, son air accablé s’était effacé pour laisser la place à un visage plein d’espoir.

- Mais vous pourriez peut-être nous aider, tous ces trucs que je ne connais pas et qui semble posséder des pouvoirs extraordinaires…

Cathy leva un sourcil interrogateur

- Tout ces machines au bruit étrange, des portes qui s’animent toute seul...enfin quand elle daigne s’ouvrir La lutine regarda d’un œil noir la grande porte.
- Et ces machine là ! Tizi montra les câbles d’alimentation des plaques de cuissons qui pendaient. j’ai vu bon nombres de ces choses là dans l’Arche.

- Les habitants de ce monde s’affairent à essayer de trouver des solutions, mais toute cette technologie nous dépasse, les géants ont déjà du sacrifier leur Oracle pour restaurer une des piliers, si jamais nous échouons nous mourrons tous, et vous aussi je le crains.

La lutine semblait avoir fini, elle resta immobile un peu a l’image d’une machine qui aurait vidé sa batterie, mais alors que Cathy sembla vouloir prendre la parole, un engin de nettoyage fit son apparition.

- Cycle de nettoyage en cours

Tizi repartit de plus belle, elle se mit à faire le tour de la table afin d’évité le robot puis se précipita derrière l’humaine.


- C’est lui !!! Arrêtez-le !! Ce cyclope miniature pervers s’est jeter sur moi, ma déshabillé et ma tirer dans la neige...j’en ai eut le derrière tout rougit et tout râper !

Il est vrais que son postérieur avait subit quelques séquelles après s’être fait trainé une bonne vingtaine de mètre sur de la glace rugueuse, mais la lutine n’avait pas prêté attention à la formulation de sa phrase.

Cathy semblait trouver les propos de la lutine amusant, ce qui n’était pas sans la vexé. Tandis qu’elle ordonna au robot de se mettre en veille, l’humaine expliqua brièvement que les "mini cyclopes" étaient en fait des machines qui exécutaient centaines taches à la lettre.

Elle invita Tizi à la suivre. Son discours de fin du monde était assez invraisemblable, cela dit elle ne pouvait pas avoir inventé toute cette histoire.
Elle amena donc le lutin dans une grande salle ou tout un tas d’engins était entreposé, et la présenta à certain de ses amis.

Ils avaient l’air aussi gentil que Cathy, bien que leur façon de torturer ces fameux « robots » semblait un peu choquant. En effet l’un d’entre eux projetait des étincelles dans le corps d’une de ces machines tandis que l’autre lui arrachait une plaquette verte pour la remplacer par une autre.

Apres s’être entretenu avec ses amis, Cathy se tourna vers Tizi tandis que les techniciens partirent se préparer

- Ils vont vous accompagner et tenterons de réparer les fameux piliers défectueux, mes je vous serais reconnaissante de ne parler à personne de cette base et de leurs occupants, et si jamais on vous pose des questions sur leurs identités, vous n’aurez qu’a dire que se sont des ingénieurs de Lardanium.

Tizi ne voyait pas comment elle pourrait prétendre que ces humains étaient des Olympiens, mais en les voyant revenir, elle comprit très vite que Cathy avait tout prévu. Ces derniers étaient vêtus comme des olympiens ordinaires, et chose plutôt étrange, leurs yeux étaient devenus orange.

Puis Cathy tapota sur un appareil lumineux qui était accroché à sa ceinture, et quelques minutes plus tard le robot de défense qui avait attaqué la lutine apparu le manteau toujours coincé dans l’uns de ses articulations mécanique

La lutine ne semblait guère apprécier que le robot arbore fièrement son trophée mais elle n’osa s’approcher de lui, Cathy décrocha la fourrure du robot devenu inerte et la lui donna.

Tizi aurait bien aimé rester plus longtemps, mais le temps était compté. Elle remercia son hôte tout en s’excusant des désagréments qu’elle avait causés.
Apres de bref au revoir, et un rapide coup de pied au robot inanimé la lutine repartie en claudiquant accompagnée d’une escorte de mécaniciens déguisés.

Le temps était plus clément que la dernière fois, et elle pu apercevoir un aigle qui lui était familier, ce dernier semblait également à sa recherche, il plongea en piqué dé qu’il l’aperçu.
Le message accroché à sa patte venait du grand pontife :

ou es-tu Isa à besoin de toi pour acheter les ressources nécessaire à la conception d’Acier divins.

Apres avoir griffonné quelques mots pour dire qu’elle était en route vers la grotte accompagnée d’ingénieurs olympiens les plus compétant de Lardanium, la lutine n’avais plus qu’a suivre la direction de l’aigle pour rejoindre Rôde.
En chemin elle ne pu s’empêcher de demander comment les techniciens avait fait pour changer la couleur de leurs yeux. Mais quand elle vit l’un d’entre eux s’arracher un bout du globe oculaire la lutine s’évanoui aussitôt.
Il lui fallut dix bonne minute pour reprendre ses esprits, les techniciens hilares finirent par lui expliqué qu’il s’agissait d’une membrane souple dont l’iris était coloré et qui se déposait sur l’œil.