Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Chronique de voyage
Choix des forums  |  Revenir au forum  |  Page d'accueil

Chronique de voyage
Topic visité 496 fois
Dernière réponse le 15/07/2009 à 16:42

el Par Lôlindir  le 15/07/2009 à 11:38

L’heure approchait. Bientôt Lôlindir allait savoir s’il était prêt, si tout ce qu’il avait réalisé jusqu’à maintenant allait lui être utile, s’il serait à la hauteur de la tâche qu’il s’était fixée.

Il avait décidé de rejoindre un groupe. Un groupe parti pour des raisons qui ne le concernaient pas et dont il n’avait que faire. Mais son flair ne le trompait pas. Il ne l’avait jamais trompé et ne le tromperait jamais. Il sentait que son destin allait se jouer dans peu de temps. Il allait pouvoir faire ce qu’il attendait depuis des mois : tuer.
La raison lui importait peu, ceux qui se mettrons en travers de son chemin (de leurs chemins puisqu’il suivait cette petite troupe depuis un certain temps) allaient tous mourir ; jusqu’au dernier.

Mais pour cela, il faudra attendre, attendre le moment propice. Continuer de suivre la troupe jusqu’à la grotte. Lôlindir sentait que des complications allaient se présenter une fois là-bas. Des ennemis se présenteront, il en était sûr. Ils ne les laisseraient pas se balader si près de leur territoire ; à moins que leur nombre ne les impressionnent…

La lune était haute dans le ciel. Elle était pleine et sa lumière était puissante. Elle éclairait l’horizon sur des kilomètres. Lôlindir leva les yeux vers le ciel : de nombreuses étoiles remplissaient le ciel à perte de vue. Parmi elles se trouvaient ses ancêtres, là très haut, ils le surveillaient et attendaient beaucoup de lui.
Il ne les décevrait pas.

Il posa sa main sur le pommeau de son épée qu’il resserra avec force. Bientôt le sang coulerait, mais pas encore.



el Par Nerrellen  le 15/07/2009 à 13:17

Le soleil avait déjà entamer depuis un moment son immuable descente et les nuages avaient abandonné leurs teints blanc céleste pour laisser place à un somptueux panel de couleurs oscillant entre l'orangé et le rose.

Les cigales s'étaient tus alors que l'invisible peuple batraciens dans un concert nuptial assourdissant reprenait son droit. Bröak le mâle dominant gros comme deux poings Olympien donnait le La en paradant parmi les femelles toutes excités par son si bel engin... musical. Il repéra alors cette magnifique grenouille aux furoncles si érotiques, les pattes tremblantes de désirs il s'approcha, encore quelques bonds et... et ce fut le choc, un cailloux vint le faucher à grande vitesse lui ôtant la vie ainsi que tout espoir de descendance.


Elles m' horripilent ces bêtes , comment peut on se concentrer sur les bruits environnants avec un vacarme pareil !!


Hurla Anäya le poing rageur après avoir envoyé un pierre de toute ses forces en direction du petit ruisseau, ignorant tout de son atterrissage funeste, ce à quoi Nerrellen répondit d'un hautement d'épaule désespéré avant d'aller rejoindre Olath le vieux pisteur qui s'affairait à mettre en place un système d'alarmes compliqué fait de bout de bois, de toiles d'araignées tissée et de petites clochettes. cela permettait de prévenir les intrusions nocturnes de certains animaux nocturne et particulièrement belliqueux.
Le faucon comprenait l'attitude de sa jumelle cela faisait maintenant deux semaines qu'ils parcouraient la forêt à la recherche d'une soi-disante intrusions Impériale. Ils n'avaient que peu dormis et c'est d'un commun accord qu'ils avaient décidés d'établir un campement moins sommaire que ceux auquel ils avaient été habitués afin de récupérer un peu.
C'est donc bredouilles qu'ils avaient commençaient à monter tentes et hamacs aux abords d'un petit ruisseau à la lisière de la forêt des Cendres et donc à la limite du territoire forestier.
C'est à la nuit tombée que la petite poignée d'elfe envoyés à la chasse revinrent au campement avec deux sangliers provoquant au passage la fureur d' Olath après avoir piétiné sans vergogne ses toiles, si difficiles à confectionner.
Un feu fut fait et bientôt une enivrante odeur de nourriture cuite assaillis les estomacs depuis trop longtemps vides.

Les flammes réconfortantes du feu léchaient le visage de Nerrellen qui écoutait avec délice les enseignements prodigués par le Noble, malgré le temps depuis lequel les deux comparses se connaissaient, l'Elfe des lunes s'étonnait toujours autant des connaissances vertigineuse de son aîné qu'il aurait put écouter parler pendant des heures.
Le repas fus servis accompagné d'un succulent hydromel de la Capitale et c'est avec un ventre bien rond et l'esprit un peu embué que les veilleurs s'endormirent bercés par le bruit du coulis d'eau du crépitement du bois sec et la sensation de liberté infinie.

Cette nuit là Nerrellen en sursaut fut réveiller par un bruit de craquement sourd, le feu n'était alors plus qu'un amas de cendres. Il se leva d'un pas souple et se dirigea vers l'endroit du dit bruit.
Il y trouva à l'écart des autres comme à son habitude Lôlindir, le Loup solitaire, personnage controversé parmi les siens, parlant peu et à l'attitude étrange pour ne pas dire douteuse, un lien fort unissait les deux elfes des Lunes pour des raison que nul ne connaissait.
Le faucon sentit la tension animale qui émanait de lui et voulus s'assoir à coter de lui, c'est à ce moment là qu'un tintement de clochette déchira le calme de la nuit suivis d'un sifflement puissant, l'instant d'après une pluie de rochers s'abattit tout autour d'eux arrachant arbres et buissons. Un cri résonna dans la fôret



On nous attaque !!!!



el Par Lôlindir  le 15/07/2009 à 14:23

A l’inverse de bon nombre des protagonistes de la petite troupe, Lôlindir n’avait pas souhaité se coucher. Pas ce soir. Il sentait quelque chose d’étrange, quelque chose d’anormal en ces lieux. Il allait se passer quelque chose dans la nuit, il en était sûr.
Il se posta donc comme à son habitude à l’écart de la troupe, sur un rocher qui lui offrait une vue panoramique sur la forêt. Il se mit donc là, à attendre.

Du bruit venant du camp se fît entendre. Malgré l’heure tardive, certains ne dormaient pas encore. Peut être que comme lui, d’autres sentaient quelque chose se rapprocher. Il n’était pas le seul à prévoir un évènement néfaste.

Un craquement sourd retentit. Les oreilles de l’elfe se tendirent afin de localiser l’endroit, il s’y rendit d’une foulée souple mais rapide. Il ne voulait pas révéler sa présence, c’est pourquoi, tout en courant, il prenait soin de ne pas marcher sur des brindilles sèches qui auraient révélé son arrivée. Il arriva, rien. Du moins en apparence. Il scruta la forêt, les arbres formaient des ombres toutes plus menaçantes les unes que les autres. La nuit n’arrangeait pas la situation, bien que Lôlindir disposait d’une bonne vue, l’endroit empêchait l’elfe de voir correctement.
Il s’accroupit, aux aguets, prêt à bondir.
De son flair il renifla les environs, en quête d’une odeur, d’un indice. Son odorat fût troublé par l’arrivée de Nerrellen, qui avait sans doute était attiré par le même bruit.
Il eut à peine le temps de constater l’arrivée de l’elfe qu’un tintement se fît entendre. Synonyme d’une intrusion dans le camp, Lôlindir se leva, prêt à agir. Il eut tout juste le temps de se baisser pour éviter les rochers qui fusaient dans leur direction. Ils arrachèrent tout sur le passage.

Quelle force …

On nous attaque ! Cet avertissement provenait du camp. Désormais tout le monde devait être réveillé.

Lôlindir se retourna vers son camarade, ce dernier n’avait rien. Les rochers ne l’avaient pas touché. Une fois cette constatation faite, il bondit de son rocher en direction des arbres, d’où les rochers étaient venus.
Il courut, en poussant fortement sur ses jambes, ses muscles étaient tendus. Son épée dans son dos le gênait, elle ballotait et le ralentissait. Lôlindir courrait les mains en avant, pour protéger son visage des multiples branches qui lui barraient le chemin.
Une branche lui écorcha le visage. La petite plaie toute fraîche laissa perler de légères gouttes de sang. Une d’elles coula jusqu’à ses lèvres. Lôlindir fît passer sa langue sur cette dernière pour l’effacer de son visage : du sang, un vrai régale, dont il ne se lasserait jamais.

Bientôt se ne sera plus le mien que je lécherai …

Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, il s’arrêta brusquement, ce n’était plus la peine de courir, il avait devant lui le lanceur de rochers. Il marqua cependant un temps d’arrêt devant le spectacle qui s’offrait devant lui.
Un géant. Le plus grand que Lôlindir n’avait jamais vu. Il devait avoisiner les trois mètres cinquante. Le torse à l’air, il laissait voir une forêt touffue de poil qui le recouvrait entièrement. Sous cette masse rousse, on pouvait deviner des muscles puissants, capables de tuer n’importe qui sans aucun soucis ; un adversaire de taille. Alors que Lôlindir scrutait son adversaire, ébahi il remarqua quelque chose d’inhabituel, le géant avait les yeux fermés. La situation était intrigante : un géant géant roux, et qui semblait aveugle…

A ce moment la, Nerrellen le rejoignit, Lôlindir lui lança :

« Je n’ai jamais vu quelque chose de similaire…
Je veux sa tête. »



geant Par Rorschach Karnage  le 15/07/2009 à 16:42

hrp : bon ok c'est un rouquin vous avez droit de le tuer !! xD